« Larbi Bouhali » : différence entre les versions

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|date de naissance=15 mars 1912}}
 
'''''Larbi Bouhali''''' (en arabe : العربي بوهالي ), né en [[1912]] à [[El Kantara (Biskra)|El Kantara]] (près de [[Biskra]], [[Algérie]]), est un homme politique algérien, membre fondateur et secrétaire général du [[Parti communiste algérien]] en 1936.
 
==Biographie==
Issu d'une famille paysanne, en 1934 il se rend à [[Moscou]]<ref>[httphttps://books.google.com/books?id=LW8DAAAAMAAJ La Déportation et la Résistance en Afrique du Nord: 1939–1944. Paris: Editions sociales, 1972. p. 216]</ref>, pour recevoir pendant 9 mois, une formation politique <ref>{{Ouvrage |auteurlangue=fr |auteur1=René Gallissot |titre=Mouvement ouvrier, communisme et nationalismes dans le monde arabe: études|éditeursous-titre=études l'Atelier|lieu= Paris |annéeéditeur=1978l'Atelier |isbnannée=27082195881978 |issn=|lirepages en lignetotales=292 |passage=135 |isbn=2-7082-1958-8}}</ref>. Larbi Bouhali participe à la fondation du congrès du Parti communiste algérien en 1936, et en 1939 il est nommé secrétaire du [[Secours populaire français|Secours populaire]] algérien, organisme voué à aider les victimes de la répression coloniale.
 
En 1940 Bouhali, avec d'autres dirigeants du Parti communiste, est emprisonné et déporté au camp de [[Camp d'internement français|Djeniene Bourezg]]. Au troisième congrès du parti, qui se tient en 1947, il est élu secrétaire général en remplacement de [[Amar Ouzegane]]<ref>{{Ouvrage |auteurauteur1= Abdellali Merdaci |titre=Auteurs algériens de langue française de la période coloniale: |sous-titre=Dictionnaire biographique |lieu=Paris |éditeur=[[Éditions L'Harmattan|lieu= ParisL'Harmattan]] |année=2010 |pages totales=318 |passage=88 |isbn=2296253180978-2-296-25318-6 |issnisbn2=2-296-25318-0 |lire en ligne=|passagehttps://books.google.com/books?id=88c3OkZ2_GfA4C&printsec=frontcover}}</ref>.
Issu d'une famille paysanne, en 1934 il se rend à [[Moscou]]<ref>[http://books.google.com/books?id=LW8DAAAAMAAJ La Déportation et la Résistance en Afrique du Nord: 1939–1944. Paris: Editions sociales, 1972. p. 216]</ref>, pour recevoir pendant 9 mois, une formation politique <ref>{{Ouvrage |auteur= René Gallissot|titre=Mouvement ouvrier, communisme et nationalismes dans le monde arabe: études|éditeur= l'Atelier|lieu= Paris |année=1978|isbn=2708219588 |issn=|lire en ligne=|passage=135}}</ref>. Larbi Bouhali participe à la fondation du congrès du Parti communiste algérien en 1936, et en 1939 il est nommé secrétaire du Secours populaire algérien, organisme voué à aider les victimes de la répression coloniale.
 
Au début de la [[Guerre d'Algérie]], il se réfugie en [[France]], et le {{date-|13 septembre 1955}}, après la dissolutionl'interdiction du [[Parti communiste algérien]], il s'installe en Tchécoslovaquie selon [[AllemagneHenri de l'EstAlleg]] dans son livre ''Souvenirs Algériens''. En 1962 à l'indépendance de l'Algérie, il reste plusieurs mois en [[Allemagne]] de l'Est, et rentre en Algérie, mais s'exile à nouveau (avec d'autres dirigeants communistes), quelques mois après le coup d’État de 1965.
En 1940 Bouhali, avec d'autres dirigeants du Parti communiste, est emprisonné et déporté au camp de [[Camp d'internement français|Djeniene Bourezg]]. Au troisième congrès du parti, qui se tient en 1947, il est élu secrétaire général en remplacement de [[Amar Ouzegane]]<ref>{{Ouvrage |auteur= Abdellali Merdaci|titre=Auteurs algériens de langue française de la période coloniale: Dictionnaire biographique|éditeur= L'Harmattan|lieu= Paris |année=2010|isbn=2296253180 |issn=|lire en ligne=|passage=88}}</ref>.
 
Il devient membre de la direction centrale du [[Mouvement démocratique et social (Algérie)| Mouvement démocratique et social]]. Larbi Bouhali a représenté les communistes algériens à différents événements internationaux, tels que le {{10e |anniversaire}} de la [[Chine|République populaire de Chine]] à Pékin en 1959 et à la réunion internationale de 1969 des partis communistes et ouvriers à Moscou<ref>''[httphttps://books.google.com/books?id=GUNYAAAAMAAJ International Meeting of Communist and Workers' Parties, Moscow 1969]'', Peace and Socialism Publishers, t. Rudé právo, 1969. p. 4</ref>.
Au début de la [[Guerre d'Algérie]], il se réfugie en [[France]], et le 13 septembre 1955, après la dissolution du Parti communiste algérien, il s'installe en [[Allemagne de l'Est]]. En 1962 à l'indépendance de l'Algérie, il reste plusieurs mois en Allemagne de l'Est, et rentre en Algérie, mais s'exile à nouveau (avec d'autres dirigeants communistes), quelques mois après le coup d’État de 1965.
 
Il devient membre de la direction centrale du [[Mouvement démocratique et social (Algérie)| Mouvement démocratique et social]]. Larbi Bouhali a représenté les communistes algériens à différents événements internationaux, tels que le 10e anniversaire de la République populaire de Chine à Pékin en 1959 et à la réunion internationale de 1969 des partis communistes et ouvriers à Moscou<ref>''[http://books.google.com/books?id=GUNYAAAAMAAJ International Meeting of Communist and Workers' Parties, Moscow 1969]'', Peace and Socialism Publishers, t. Rudé právo, 1969. p. 4</ref.
 
==Notes et références==
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== Liens externes ==
<references />
{{liens}}
{{Portail|Algérie|politique|politique française|communisme}}
 
{{Palette Guerre d'Algérie}}
{{Portail|Algériecommunisme|politique|politique française|communismeAlgérie|Aurès}}
{{DEFAULTSORT:Bouhali, Larbi}}
[[Catégorie:Naissance en 1934mars 1912]]
[[Catégorie:Naissance à El Kantara]]
[[Catégorie:Communiste algérien]]
[[Catégorie:Date de décès incertaine (XXe siècle)]]
[[en:Larbi Bouhali]]
[[Catégorie:Indépendantiste algérien pendant la guerre d'Algérie]]