Marie Duplessis

courtisane française qui a inspiré à Alexandre Dumas fils le personnage de Marguerite Gautier dans La Dame aux camélias
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Alphonsine Plessis dite Marie Duplessis, comtesse de Perregaux, née le à Nonant-le-Pin et morte le à Paris 1er, est une courtisane française célèbre pour avoir inspiré à Alexandre Dumas fils le personnage de Marguerite Gautier dans la Dame aux camélias.

Marie Duplessis
Marie Duplessis par Édouard Viénot.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Alphonsine PlessisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Tombe d’Alphonsine Plessis au cimetière de Montmartre.

Décrite par Dumas fils comme « grande, très-mince, noire de cheveux, rose et blanche de visage. Elle avait la tête petite, de longs yeux d’émail comme une Japonaise, mais vifs et fins, les lèvres du rouge des cerises, les plus belles dents du monde ; on eût dit une figurine de Saxe[1] », celui-ci a avoué que le surnom de « Dame aux camélias » qu’il lui avait donné était de pure invention et qu’elle n’avait jamais été appelée ainsi de son vivant, avant de se justifier en écrivant que sa « tombe a maintenant sa légende. L’art est divin. Il crée ou ressuscite[1]:22. »

Biographie

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L’enfance et la première jeunesse d’Alphonsine Plessis sont difficiles. Sa mère, Marie Deshayes[a], a dû se séparer de son père, Marin Plessis[b], alcoolique et violent, alors qu’elle n'avait qu’un an. Elle est alors élevée par sa tante, tandis que sa mère se réfugie à Paris. Lorsqu’elle a 6 ans, celle-ci meurt. À l’âge de 12 ans, elle est abandonnée par sa tante qui vient d’avoir un enfant. Son père la place alors chez une blanchisseuse de Nonant, avant de l’abandonner à un septuagénaire débauché d’Exmes du nom de Plantier[2]. Licenciée par sa patronne, elle vit quelque temps avec Plantier, avant qu’à la suite d’une intervention du maire, elle ne soit engagée comme servante dans un hôtel de la Grand-Rue d’Exmes[3], où elle reste huit mois avant d’être placée par son père comme marchande de parapluies à Gacé, où elle ne reste que 2 mois[4].

Montée[c], à l’âge de quinze ans, à Paris, où elle est remarquée par Nestor Roqueplan[5], elle travaille d’abord comme blanchisseuse avant de devenir, à l’été 1839, la maitresse d’un restaurateur veuf de la galerie Montpensier originaire, comme elle, de Normandie, M. Nollet, qui la met dans ses meubles[6], rue de l’Arcade[7]:18. Après avoir dépensé 5 000 francs à Nollet, elle s’installe avec un jeune héritier qui la quitte une fois qu’elle a croqué sa fortune.

À l’été 1840, elle rencontre un jeune vicomte dont elle tombe enceinte. Retournée à Paris après ses couches et un cour séjour en Normandie, elle se met en couple avec le jeune duc de Guiche qui, disposant de 80 000 francs de rente, ne lui refuse rien, équipage, bijoux, garde-robe[8]. Elle modifie également son nom, ajoutant un « du » à consonance plus noble à son patronyme et abandonne le prénom d’Alphonsine pour celui de Marie. Le duc de Guiche lui fait également donner des cours quotidiens de français, dessin, musique et danse, mais sa famille finira par l’envoyer à Londres, en juillet 1842, pour l’éloigner d’elle, tandis qu’elle prend le chemin de Baden-Baden, où elle fera la rencontre du diplomate à la retraite Gustav Ernst von Stackelberg, qui offrira de l’adopter et d’en faire sa légataire universelle. Celui-ci continuera son éducation mondaine et artistique. Ses dépenses mensuelles s’élèvent alors à 40 000 francs, payés par le comte Stackelberg[9].

Cette jeune femme extrêmement attirante au sourire enchanteur, dont la beauté inhabituelle[d], l’élégance et le style feront la célébrité, devient rapidement, à peine âgée de seize ans, la courtisane la plus convoitée et la plus onéreuse de Paris. Dans le portrait donné d’elle par Matharel de Fiennes, elle avait

« de grands yeux noirs, vifs, doux, étonnés, presque inquiets, pleins tour à tour de candeur et de vagues désirs, des sourcils admirables : ils étaient en velours noir et placés là sur le front pour faire ressortir le blanc mat de la peau et le brillant cristal de l’œil ; une bouche qui n’était qu’entr’ouverte, des cheveux espagnols par la nuance, français par la grâce ; un ensemble si charmant, si poétique, que quiconque voyait Marie Duplessis, cénobite, octogénaire ou collégien, en devenait éperdument amoureux[11]. »

 
Portrait de Marie Duplessis par Camille Roqueplan.

Elle finira par être considérée comme extrêmement vive et extraordinairement cultivée, capable de converser sur tous les sujets, portant « toutes ces belles choses avec autant d’aisance que si elle fût née dans la gaze et dans le velours, sous quelque lambris des grands faubourgs, une couronne sur sa tête, un royaume à ses pieds. Ainsi son maintien répondait à son langage, sa pensée à son sourire, sa toilette à sa personne, et l’on eût cherché vainement sur les hauts sommets une créature qui fut en plus belle et plus complète harmonie avec sa parure, ses habits et ses discours[12] ». Sa bibliothèque compte plus de 200 volumes, de Rabelais, Walter Scott, Molière, Cervantès, Lamartine, Alexandre Dumas et Victor Hugo[9]:133. « Douée pour l’art, la vie sociale et l’amour[13] », les hommes riches en vue étaient disposés à lui accorder une aide financière régulière en échange de sa compagnie dans leur vie sociale et privée[e]. Elle se montre au bois de Boulogne et à l’Opéra, et se met à tenir un salon fréquenté par les écrivains et les politiciens en vue. Elle-même, d’ailleurs est admise, dans le monde, dans des milieux qu’aucune de ses consœurs n’aurait pu rêver pénétrer[9]:155. Édouard Viénot, entre autres[15], réalise son portrait[16].

 
Portrait de Marie Duplessis en 1840 par Jean-Charles Olivier (d)  .

Elle fréquente Louis-Désiré Véron au café de Paris[9]:133, prend brièvement des cours de comédie avec Achille Ricourt[9]:148, mais c’est dans sa loge qu’était son vrai lieu de représentation, celui où elle faisait sensation[17]. Le , elle rencontre le comte Édouard de Perregaux, ancien lieutenant au 2e hussards[7], fils d’Alphonse Perregaux, petit-fils du financier de l’Empire Jean-Frédéric Perregaux, après un bal masqué à l’Opéra. Elle aurait entamé la conversation par ces mots : « Monsieur, je vous rencontre souvent à cheval, au bois de Boulogne, et votre monture a l’air d’être heureuse de porter un cavalier comme vous[18]. » Devenu son amant au début de 1844, il lui achète une demeure à Bougival[9]:162. Apprenant, au retour d’un voyage en Allemagne et en Suisse, que Perregaux, joueur compulsif, a dilapidé sa fortune et frôle la ruine, elle lui laisse le choix entre l’épouser ou la perdre[9]:168.

Après avoir refusé l’offre de l’ancienne employeuse anglaise de sa mère de l’adopter[9]:184, elle renoue, en 1844, avec Stackelberg. En octobre, elle déménage de la rue d’Antin pour le 11, boulevard de la Madeleine[f]. Elle rencontre Alexandre Dumas fils avec qui elle aura une brève liaison. En octobre 1845, elle rencontre le compositeur Franz Liszt, qui la surnomme Mariette[9]:233, et avec qui elle a une liaison jusqu’en avril 1846, après le musicien quitte Paris pour Pest, d’où il lui demande de le rejoindre, ce que sa santé l’empêche de faire[19]. Il affirmera, plus tard, lui avoir offert de vivre avec elle[20]. Le , Perregaux l’épouse, à Kensington[21]. Sincèrement épris, le comte a 30 ans et elle 22, mais elle semble avoir été plus intéressée par le titre de comtesse que par le mariage lui-même car, si elle cesse de voir son mari, elle affiche son nouveau statut[9]:242. Un temps fidèle à son mari, les dettes s’accumulent et elle doit prendre, en mai 1846, un nouvel amant, le comte Aguado[22]. Celui-ci la présente à son médecin Casimir Davaine[g], qui lui recommande un séjour à la campagne, mais elle ne reste guère plus de 15 jours chez son grand-oncle à Paris avant de reprendre le chemin de la capitale. Censée prendre les eaux à Spa, puis à Baden-Baden, Biebrich, Wiesbaden et Ems, elle sombre dans une vie de plus en plus agitée et dissipée, en dépit de la tuberculose qui la consume. De retour à Paris à la mi-septembre, elle consulte les docteurs Davaine, Manec et Chomel, et fait faire son portrait par Charles Chaplin[24]. Le 15 janvier, des huissiers forcent sa porte et veulent procéder à la saisie de ses biens, ce que le comte Aguado parvient à empêcher avec un chèque de mille francs de sa mère. Abandonnée de tous, sauf d’Aguado, Alphonsine garde sa porte obstinément fermée à son mari[9]:269.

 
Passeport délivré en janvier 1846, à Alphonsine Plessis, pour aller épouser le comte de Perregaux à Londres.

Durant sa courte vie, elle a été célèbre pour sa réputation de discrétion, d’intelligence et d’amoureuse pleine d’esprit. Nul de ceux l’approchant pour la première fois n’aurait pu penser être face à une courtisane. Elle est, pour ces raisons, restée populaire et dans les bonnes grâces de plusieurs de ses bienfaiteurs même après la fin de leur liaison. Lorsqu’elle s’éteint, criblée de dettes, dans son logement du boulevard de la Madeleine, les huissiers reviennent à la charge pour procéder aux saisies. Son mari peut enfin entrer lui rendre ses derniers devoirs, tandis que deux de ses partenaires fouillent en vain les meubles à la recherche d’un « papier en anglais » – leur certificat de mariage[9]:274. À l’église de la Madeleine, où ont eu lieu les obsèques religieuses, les témoignages diffèrent au sujet du volume de l’assistance, mais les registres de l’église montrent qu’une vingtaine de personnes avaient loué des chaises. On cite même un duc anglais qui aurait fait le déplacement depuis Londres[7]:74. Les crêpes noirs, ornés de la lettre D en argent et d’une couronne, dont l’église était tendue, ont même induit le nécrologue du Siècle à penser qu’il s’agissait des armes de la défunte[h]. Les mêmes personnes l’accompagnent au cimetière de Montmartre, où son mari, le comte Perregaux, manque s’évanouir, au moment de donner l’eau bénite, au dessus de la tombe. Celui-ci, lorsqu’il découvre qu’elle n’est enterrée que dans une concession pour cinq ans, la fait exhumer et réinhumer, le 16 février suivant, dans un tombeau construit à ses frais[25], avec une concession à perpétuité[9]:276. Elle repose dans une petite tombe, toujours fleurie, avec mots :

ici repose
alphonsine plessis
née le 15 janvier 1824
décédée le 3 février 1847.
de profundis
[26].

La vente aux enchères de ses biens a attiré toute la bonne et la moins bonne société de Paris, y compris Charles Dickens, s’est retrouvée parmi les acheteurs tentant de s’arracher ses possessions. Les revenus de la vente, d’un total de 89 017 francs, sont revenus à sa sœur Delphine, après paiement de ses 21 000 francs de dettes. Théophile Gautier a acheté ses clystères pour 12 francs[9]:285.

Postérité

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Affiche d’Alfons Mucha pour la pièce de théâtre La Dame aux camélias, avec Sarah Bernhardt (1896).

Théophile Gautier, qui l’appelle « duchesse de Bohème » dans son feuilleton du [27], et Jules Janin, qui l’a rencontrée pour la première fois avec Franz Liszt au Gymnase[i], ont fait son éloge. Franz Liszt écrit ainsi, depuis Lemberg, à Marie d’Agoult,  :

« Maintenant la voilà morte. Et je ne sais quelle étrange corde d’élégie antique vibre dans mon cœur à son souvenir[29] ! »

Moins d’un an plus tard, Alexandre Dumas fils lui rend hommage avec sa Dame aux camélias, dont il disait « n’ayant pas encore l’âge où l’on invente, je me contente de raconter » ; il y narre sa relation, sous le nom d’« Armand Duval » avec Marie Duplessis dépeinte sous les traits de « Marguerite Gautier ». Le processus de fictionnalisation engagé par Dumas mélange nombre de faits connus au sujet de Marie Duplessis aux légendes contemporaines et au personnage littéraire de Marguerite Gautier auquel elle a donné naissance. Ce processus, commencé dans sa phase de diégétisation par l’héroïne elle-même, achève, dans sa narrativisation par Dumas, de transmuer Alphonsine Plessis en Marie Duplessis, et brouille définitivement les lignes entre les deux, jusqu’à effacer la première, å tel point que Micheline Boudet se prend à regretter que Marguerite Gautier ait si longtemps éclipsé la véritable Dame aux camélias[30]. D’ailleurs, le comte Perregaux a toujours « dit qu’il n’irait jamais voir la pièce et il a tenu parole[18]:12 ». L’association avec les camélias, par exemple, est une pure invention de Dumas ; les factures trouvées dans les papiers de Duplessis montrent que celle-ci achetait toute sorte de fleurs, hyacinthes, avalées, roses, même si les camélias y figurent en bonne part, mais à l’époque, cette fleur était, en raison de son cout, un symbole de prestige. Les camélias rouges cinq jours du mois sont un pur procédé d’écrivain[31], qui a d’ailleurs inspiré Proust pour son personnage d’Odette[32]. Cette invention littéraire a, en retour, inspiré, Gabrielle Chanel, qui a fait du camélia une fleur fétiche, inspiration infinie non seulement dans la couture, mais la joaillerie (bagues, bracelets, colliers[33]…)

De son roman, Dumas a fait ensuite une pièce qui sera jouée en . L’année suivante, Verdi crée, d’après cette pièce, le célèbre opéra La traviata, où l’héroïne est représentée sous le nom de « Violetta Valery ».

Adaptations

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Le roman de Dumas fils ou l’histoire ont été adaptés à plusieurs reprises au cinéma. En 1936, George Cukor réalise Camille, sorti en France sous le titre Le Roman de Marguerite Gautier. Marguerite Gautier est interprétée par Greta Garbo et Armand Duval par Robert Taylor. Par la suite, le réalisateur Baz Lhurmann s’en inspirera pour créer le film musical : Moulin Rouge ! Nicole Kidman y tient le rôle de Marie Duplessis, qui s’appelle dans le film « Satine » et Ewan McGregor celui d’Alexandre Dumas fils qui, dans le film, s’appelle « Christian ».

En 1981, le cinéaste italien Mauro Bolognini délaisse l’œuvre écrite pour s’attacher à la réalité historique en mettant en scène Isabelle Huppert dans le rôle d’Alphonsine Plessis pour sa version de La Dame aux camélias avec Mario Maranzana (en) et Fabrizio Bentivoglio dans les rôles respectifs d’Alexandre Dumas père et fils.

Notes et références

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  1. Servante du comte du Hays au château du Mesnil à Saint-Germain-de-Clairefeuille, elle est en réalité la fille illégitime du comte du Hays.
  2. Ce dernier est l’enfant illégitime d’un prêtre et d’une prostituée.
  3. Ou emmenée par son père, selon les versions.
  4. Elle a de qui tenir : son père, Marin Plessis, quoique alcoolique et violent, avait « la beauté du diable » et sa mère, ayant assisté à une messe royale, le roi n’avait eu d’yeux que pour elle[10].
  5. La comparant favorablement à Lola Montez, le journaliste Albert Vandam a écrit : « Lola Montez ne pouvait pas se faire d’amis. Alphonsine Plessis ne pouvait pas se faire d’ennemis[14]. »
  6. Aujourd’hui le 15.
  7. Celle-ci lui a remis une miniature la représentant, qui a été plus tard la propriété d’Édouard Pasteur[23].
  8. Il s’agissait, en réalité de crêpes destinés à deux requiem prononcés pour le comte Ducamp de Bussy.
  9. Janin a raconté cette rencontre dans sa préface à l’édition de 1858 de la Dame aux camélias[28].

Références

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  1. a et b Alexandre Dumas, « À propos de la Dame aux camélias », dans Théâtre complet de Al. Dumas Fils, t. 1, Paris, Michel Lévy frères, , 451 p. (lire en ligne), p. 21.
  2. René Plessix, L’Orne, de la préhistoire à nos jours, Saint-Jean-d’Angély, J.-M. Bordessoules, coll. « Hexagone. L’Histoire par les documents », , 401 p., 24 cm (ISBN 978-2-90350-479-3, OCLC 44516938, lire en ligne), p. 302.
  3. Jean Prasteau, C’était la dame aux camélias, Paris, Libraire Académique Perrin, , 312 p., 21 cm (OCLC 460780096, lire en ligne), p. 81.
  4. Romain Vienne, La Vérité sur La Dame aux camélias (Marie Duplessis), Paris, Paul Ollendorff, , 2e éd., iv-328 p., 19 cm (OCLC 458550433, lire en ligne), p. 21.
  5. William Duckett, Dictionnaire de la conversation et de la lecture : inventaire raisonné des notions générales les plus indispensables a tous par une société de savants et de gens de lettres : supplément offrant le résumé des faits et des idées de notre temps, t. 3, Paris, Firmin Didot, , 816 p. (lire en ligne), p. 295.
  6. (en) Joanna Richardson, The Courtesans : The Demi-monde in Nineteenth-century France, Londres, Weidenfeld & Nicolson, , 256 p., 24 cm (ISBN 978-0-78581-829-8, OCLC 977601023, lire en ligne), p. 154.
  7. a b et c Henry Lyonnet, La Dame aux camélias, Paris, Société française d’éditions littéraires et techniques, , 147 p., 19 cm (OCLC 583737325, lire en ligne), p. 33.
  8. Yolaine de La Bigne, Valtesse de la Bigne : ou le pouvoir de la volupté, Paris, Perrin, , 282 p. (ISBN 978-2-26201-108-6, OCLC 421772072, lire en ligne), p. 66.
  9. a b c d e f g h i j k l m et n (en) Julie Kavanagh, The girl who loved camellias : the life and legend of Marie Duplessis, New York, Vintage Books, , xii, 288 p., 21 cm (ISBN 978-0-80417-155-7, OCLC 889857577, lire en ligne), p. 93.
  10. Kavanagh, op. cit., p. 13 & 58.
  11. Charles de Matharel de Fiennes, « Revue des théâtres », Le Siècle, Paris, no 5903,‎ , p. 1-2 (ISSN 1257-5941, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  12. Catherine Authier, Femmes d’exception, femmes d’influence : une histoire des courtisanes au XIXe siècle, Paris, Armand Colin, , 384 p. (ISBN 978-2-20061-292-4, lire en ligne), p. 75.
  13. Le Figaro, Paris, Le Figaro, (lire en ligne), chap. 832-835, p. 125.
  14. (en) Ishbel Ross, The Uncrowned Queen : Life of Lola Montez, New York, Harper & Row, , 349 p. (lire en ligne), p. 308.
  15. Johannès Gros, Une courtisane romantique, Marie Duplessis, Paris, Au Cabinet du livre, , 315 p. (lire en ligne), p. 178.
  16. (en) State University College at Fredonia New York. Dept. of Foreign Languages, Nineteenth-Century French Studies, vol. 2-3, (lire en ligne), p. 86.
  17. Charles Beuchat, Paul de Saint-Victor, sa vie, son œuvre, Paris, Perrin, , 250 p. (lire en ligne), p. 219.
  18. a et b Henry de Pène, Le Paris viveur, Paris, Édouard Dentu, , 339 p. (lire en ligne), p. 11.
  19. « Courtisane romantique (Une) », Larousse mensuel illustré, Paris, t. 8, no 263,‎ , p. 444 (ISSN 2420-1405, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  20. (en) James Huneker, Franz Liszt, BoD – Books on Demand, , 248 p. (ISBN 978-3-75233-22-09, lire en ligne), p. 26.
  21. (en) Ian Graham, Scarlet Women : The Scandalous Lives of Courtesans, Concubines, and Royal Mistresses, Londres, Macmillan, , 25 cm (ISBN 978-1-25006-263-5, OCLC 990945201, lire en ligne), x, 294.
  22. Sylvain Morand, Olympe Aguado, photographe, Strasbourg, Musées de Strasbourg, , 214 p. (ISBN 978-2-95106-344-0, OCLC 312712347, lire en ligne), p. 26.
  23. Jean Théodoridès, Un grand médecin et biologiste : Casimir-Joseph Davaine (1812-1882), Oxford ; New York, Pergamon Press, , 238 p., 25 cm (ISBN 978-0-08003-258-0, OCLC 1025457013, lire en ligne), p. 37.
  24. Claude Vento, Les Peintres de la femme, Paris, Édouard Dentu, , 422 p. (lire en ligne), p. 122.
  25. Jean-Marie Choulet (préf. Leontina Vaduva), Promenades à Paris et en Normandie avec la Dame aux Camélias : d'Alphonsine Plessis à la Traviata, Condé-sur-Noireau, C. Corlet, , 221 p. (ISBN 978-2-85480-826-1, OCLC 40820817, lire en ligne sur Gallica), p. 25.
  26. Michel Hilaire Clément-Janin, Dédicaces et lettres autographes, Paris, Darantière, , 96 p. (lire en ligne), p. 91.
  27. (en) Henry Sutherland Edwards, Famous First Representations, Chapman and Hall, , 253 p. (lire en ligne), p. 216.
  28. La Dame aux camélias (préf. Jules Janin, ill. Gavarni), Paris, Gustave Havard (d)  , , 396 p., 28 cm (lire en ligne sur Gallica), p. 2.
  29. « Échos : Liszt et la Dame aux Camélias », Mercure de France, Paris, vol. 255, no 871,‎ , p. 219 (ISSN 2420-1782, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  30. Micheline Boudet, La Fleur du mal : la véritable histoire de la dame aux camélias, Paris, Albin Michel, , 292 p., 23 cm (ISBN 978-2-22606-339-7, OCLC 29851497, lire en ligne).
  31. (en) René Weis, The Real Traviata : The Song of Marie Duplessis, Oxford University Press, , xv, 400 p., 24 cm (ISBN 978-0-19882-829-7, OCLC 1088406648, lire en ligne).
  32. (en) Michael R. Finn, « €œProust and Dumas Fils : €œOdette and La Dame Aux Camélias », The French Review, vol. 47, no 3,‎ , p. 537 (ISSN 2329-7131, lire en ligne, consulté le ).
  33. « Camélia », sur Chanel (consulté le ).

Bibliographie

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Liens externes

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