La Chicago soul est un style de musique soul qui fait son apparition pendant les années 1960 à Chicago. Avec Détroit, siège du label Motown, et les grands artistes soul de Memphis, Chicago et son style Chicago soul contribuent à la révolution de cette musique au début des années 1970.

Chicago Soul
Origines stylistiques Gospel
Doo-wop
Soul
Origines culturelles Drapeau des États-Unis Chicago, États-Unis
années 1960
Instruments typiques Batterie
Basse
Guitare
Vocal
Percussions
Popularité Internationale

Genres associés

Motown
rhythm and blues
Pop

Tout comme la southern soul, avec sa riche influence de gospel, la Chicago soul présente un son de musique évangélique indubitable, mais se montre quelque peu plus légère et plus délicate dans son approche[1]. Les groupes vocaux de Chicago ont tendance à proposer des harmonies douces et décontractées (principalement le courant Doo-wop de Chicago), tandis que les artistes solo présentent une approche très mélodique et assez pop dans leurs chansons[2].

Les travaux historiques, musicologiques et sociologiques restent rares sur cette scène musicale, à l'inverse de Detroit. Ainsi, on doit à l'universitaire et bibliothécaire Robert Pruter d'avoir dressé une histoire de la Chicago Soul en 1992[3]. Ce n'est qu'en 2019 que Move on Up – Chicago Soul Music and Black Cultural Power, d'Aaron Cohen, complète ces travaux[4].

Les accompagnements comprennent généralement des arrangements très orchestrés, avec des cuivres et des cordes, par des arrangeurs notables tels que Johnny Pate (qui utilise largement les cuivres) et Riley Hampton (qui s'est spécialisé dans les cordes)[5],[6].

De nombreux artistes de Chicago Soul feront leur carrière dans d'autres scènes des États-Unis (Detroit, Los Angeles, New York) : The Staple Singers, Etta James, Chaka Khan, Earth, Wind and Fire.

Labels notables

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Durant les années 1960 et les années 1970, une série de labels de la ville de Chicago contribuent au son de la Chicago soul, particulièrement Vee-Jay, Constellation, Chess, Okeh, ABC-Paramount, One-derful, Brunswick, Dakar et le label Curtom Records de Curtis Mayfield. Nombre de ces entreprises du disque étaient installée sur ce que l'histoire appellerait la « Record Row », c'est-à-dire la Michigan Avenue de Chicago[7].

Quelques artistes représentatifs

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Références

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  1. Jeremy Jeanguenin, La Soul music comme expression d'une culture urbaine afro-américaine : le cas de Chicago (1960-1975), Paris, Université Sorbonne Nouvelle, , 108 p. (lire en ligne), p. 51
  2. « Doowop : the Chicago scene | WorldCat.org », sur search.worldcat.org (consulté le )
  3. (en) Robert Pruter, « UI Press | Robert Pruter | Chicago Soul », sur www.press.uillinois.edu (consulté le )
  4. Nicolas Teurnier, « Move On Up – Chicago Soul Music and Black Cultural Power », sur Soul Bag, (consulté le )
  5. (en-US) Steve Krakow, « Johnny Pate is one of the great unsung architects of Chicago soul », sur Chicago Reader, (consulté le )
  6. (en-US) « RIP Etta James, Genius of Chicago Crossover Soul », sur Chicago Magazine (consulté le )
  7. (en-US) Aaron Cohen, « Summoning the ghosts of Record Row », sur Chicago Reader, (consulté le )

Articles connexes

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