Djovi Gally
Djovi Gally, né le à Aného et mort le , est un avocat et homme politique togolais, ministre de la Transition, responsable de l'Union des forces de changement (UFC). Il est connu pour son engagement envers les droits humains et la démocratie.
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Biographie
modifierEnfance et éducation
modifierDjovi Gally naît le à Aného au Togo[1]. Dès son jeune âge il s'intéresse à la langue française et à la rhétorique[2].
Après un baccalauréat technologique G3 au collège Saint-Joseph de Lomé obtenu en 1976 où il sort major de promotion[3], il obtient son diplôme d'avocat à l'université de Lomé en 1980[4]. Il poursuit ses études en France à l'université Panthéon-Sorbonne où il décroche une licence en droit en 1981. En 1982, il enchaine avec une maîtrise en droit privé puis une licence en philosophie en 1983 dans la même université.[réf. nécessaire] La même année (1983), il obtient un diplôme d'études approfondies (DEA) en droit comparé[3] et fait une maitrise en sciences politiques.[réf. nécessaire] En 1984, il fait une licence en droit canonique[3] à la Faculté de théologie catholique de Strasbourg.[réf. nécessaire]
Carrière professionnelle et politique
modifierIl est avocat, inscrit aux barreaux de Lomé et de Paris depuis 1984[3] (droit des affaires, droit civil, droit du travail, droit pénal et droit de l'environnement).[réf. nécessaire] De 1985 à 1987[réf. nécessaire], il enseigne à l'École nationale d'administration (ENA) du Togo[3]. Djovi Gally occupe des fonctions politiques dont deux portefeuilles ministériels : ministre des droits de l'homme de 1991 à 1992 et ministre des droits de l'homme et de la réhabilitation de 1994 à 1995[5]. Il a aussi exercé en tant que consultant international en droit. De 1992 à 1993, il est le représentant du Togo au Conseil permanent de la francophonie[6]. En 1991, il est membre élu du présidium de la Conférence nationale du Togo[réf. nécessaire]. De 1986 à 1990[réf. nécessaire], il est le président de la Commission des relations publiques de l'Ordre des avocats du Togo[3].
Djovi Gally était le conseiller politique de Gilchrist Olympio, président national de l'Union des forces de changement (UFC), principal parti d'opposition au Togo[7]. Il démissionne de ce poste en 2013[4].
Distinctions
modifierSes activités de défenseur de la démocratie et des Droits de l'homme lui valent d'être nommé d'abord chevalier de la Légion d'honneur en 1999[8], puis officier de la Légion d'honneur en 2015[9].
Il est aussi honoré du titre de Citoyen d'honneur de la ville de Baton Rouge en Louisiane aux États-Unis[3] en 1988[réf. nécessaire].
Vie privée
modifierDjovi Gally s'est marié en 1989 à Beate Forcados et a quatre enfants : Cordula, Bruno, Stéphanie et Pascal[réf. nécessaire].
Décès
modifierDjovi Gally est décédé le 27 septembre 2023 en Allemagne des suites d'une courte maladie[10],[8].
Notes et références
modifier- « Togo: Un ancien ministre de la justice est mort », sur Togotimes, (consulté le ).
- « 30 Biographies Des Artisans de L'indépendance » [PDF], sur Scribd (consulté le ).
- « Djovi GALLY, une vie consacrée aux combats civiques et politiques », sur focusinfos.tg, (consulté le ).
- « Togo : Me Djovi Gally n'est plus », sur koaci.com (consulté le ).
- « Historique du Ministère des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté, des Relations avec les Institutions de la République », sur droitsdelhomme.gouv.tg (consulté le ).
- « Décret no 92-162/PMRT du 17 juin 1992 portant création de la commission nationale de la francophonie », Journal Officiel de la République Togolaise, , p. 417-418 (lire en ligne [PDF])
- « Politique / Six mois après avoir renoncé au poste de conseiller du président: Djovi Gally « complète » sa démission de l’UFC », sur Télégramme228 (consulté le ).
- le nouveau reporter, « Nécrologie: Me Djovi Gally n’est plus », Le Nouveau Reporter, (lire en ligne)
- « Réception à l’honneur de Me Djovi Gally, le nouvel officier de la légion d’honneur de la France », sur Togoactualite (consulté le ).
- Josué Kpogla-Anago, « Togo: décès de Djovi Gally, ancien ministre de la justice et des droits de l'homme », sur Benin Web TV, (consulté le ).
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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