Hubert Patrick O'Connor
Hubert Patrick O'Connor (né le et décédé le ) est un prélat canadien de l'Église catholique. Il est évêque du diocèse de Prince George en Colombie-Britannique de 1986 à 1991 et évêque du diocèse de Whitehorse au Yukon de 1971 à 1986.
Évêque de Prince George Diocèse de Prince George | |
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- | |
John Fergus O’Grady (d) Gerald William Wiesner (en) | |
Évêque catholique de Whitehorse Diocèse de Whitehorse | |
- | |
James Philip Mulvihill (d) Thomas Joseph Lobsinger (en) |
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Prêtre catholique (à partir du ), évêque catholique (à partir du ) |
Consécrateurs | |
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Condamné pour |
Viol (), abus sexuel |
Condamnation |
Peine de prison (en) |
Biographie
modifierHubert Patrick O'Connor est né le .
Il est ordonné prêtre le pour la congrégation des Oblats de Marie-Immaculée. Il travaille alors principalement avec des communautés autochtones de la Colombie-Britannique et est nommé directeur d'un pensionnat, la mission Saint-Joseph à Williams Lake.
Le , il est nommé évêque du diocèse de Whitehorse au Yukon et il est consacré évêque le de la même année par Anthony Jordan (de), archevêque d'Edmonton.
Le , il est nommé évêque du diocèse de Prince George en Colombie-Britannique, fonction qu'il exerce jusqu'à sa démission le à la suite d'accusations d'abus sexuel.
Abus sexuels et viols
modifierEn 1991, accusé d'agressions sexuelles, Hubert Patrick O'Connor démissionne après avoir travaillé dans les communautés autochtones du Yukon pendant 15 ans et en Colombie-Britannique pendant 5 ans[1].
En 1996, il est condamné à deux ans et demi de prison, par le juge Wally Oppal, pour avoir violé deux jeunes femmes autochtones durant les années 1960 alors qu'il était prêtre[1]. Il est libéré après avoir purgé six mois et payé une caution de 1 000 $ en attente d'appel.
La même année, il fait face à deux autres accusations : le viol d'une secrétaire et celui d'une élève du pensionnat qu'il administrait. Les deux cas sont vite abandonnés faute de preuve mais un nouveau procès est requis[2],[3].
Ces poursuites sont finalement abandonnées après que Hubert O'Connor eut participé à un cercle de guérison à Alkali Lake, un petit village autochtone situé près de Williams Lake[2].
Il meurt le d'une crise cardiaque. Il est alors toujours membre des Oblat de Marie-Immaculée et sa communauté l'honore malgré sa condamnation pour les viols de deux jeunes femmes[1],[2].
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hubert Patrick O'Connor » (voir la liste des auteurs).
- « Agresseur, mais toujours Oblat », sur Journal de Montréal, (consulté le )
- (en) Tom Hawthorn, « Disgraced B.C. bishop dead of heart attack », The Globe and Mail, (lire en ligne)
- (en) Tom Hawthorn, « Disgraced priest left legacy of pain », The Globe and Mail, (lire en ligne)
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLien externe
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- Ressource relative à la religion :
- (en) Bishop Hubert Patrick O’Connor, O.M.I. sur catholic-hierarchy.org