Lyons-la-Forêt
Lyons-la-Forêt (prononciation [ljɔ̃s] « lionss ») est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie. Elle compte parmi « Les Plus Beaux Villages de France ».
Lyons-la-Forêt | |
Les halles du XVIIe siècle, Inscrit MH (1927). | |
Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | CC Lyons Andelle |
Maire Mandat |
Thierry Plouvier 2020-2026 |
Code postal | 27480 |
Code commune | 27377 |
Démographie | |
Gentilé | Lyonsais |
Population municipale |
704 hab. (2021 ) |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 24′ 01″ nord, 1° 28′ 37″ est |
Altitude | Min. 67 m Max. 178 m |
Superficie | 26,99 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Romilly-sur-Andelle |
Législatives | 5e circonscription de l'Eure |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.lyons-la-foret.fr/ |
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLyons-la-Forêt est située pratiquement au centre de la forêt domaniale de Lyons qui donne son nom au village et à cette région du Vexin normand, le pays de Lyons.
C'est aujourd'hui l'extrême nord-est du département de l'Eure mais jusqu'à la Révolution le pays de Lyons s'étendait jusqu'à Beauvoir-en-Lyons au nord et Neuf-Marché-en-Lyons au nord-est, communes désormais situées dans la Seine-Maritime.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Beauficel-en-Lyons, Charleval, Les Hogues, Lisors, Lorleau, Morgny, Puchay, Rosay-sur-Lieure, Le Tronquay, Perriers-sur-Andelle et Touffreville.
Hydrographie
modifierLa Lieure coule en contrebas du bourg, après avoir pris sa source dans la commune voisine de Lorleau[2]. Augmentée des eaux du Fouillebroc, la Lieure se jette alors dans l'Andelle après Charleval.
C'est donc un sous-affluent de la Seine.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 796 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Étrépagny à 14 km à vol d'oiseau[6], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 774,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Lyons-la-Forêt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,7 %), terres arables (28,8 %), prairies (6,5 %), zones urbanisées (2 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
modifierEn 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 483, alors qu'il était de 481 en 2013 et de 489 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 67,7 % étaient des résidences principales, 20,3 % des résidences secondaires et 12 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 80,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 19,3 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lyons-la-Forêt en 2018 en comparaison avec celle de l'Eure et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (20,3 %) supérieure à celle du département (6,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 54,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (53,3 % en 2013), contre 65,3 % pour l'Eure et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Lyons-la-Forêt[I 2] | Eure[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 67,7 | 85,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 20,3 | 6,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 12 | 8,3 | 8,2 |
Toponymie
modifierLe village qui s'appelait à l'origine Saint-Denis est attesté sous les formes Villa Sancti Dionysii in nemore de Leonibus en 1032 (charte du duc Robert), S. Dionysius in Leonibus en 1050 (charte de Guillaume le Conquérant), Saint Denis en Lions, Liun, Liuns (Roman de Rou), d'ailleurs l'église du village est placée sous le vocable de Saint Denis.
Lyons était jadis uniquement le nom de la forêt, comme semblent le montrer les attestations antérieures au XIIIe siècle[14].
Parmi les mentions anciennes de la forêt, on trouve : Leons entre 1015 et 1025[14], sylvam Leonum entre 1051 et 1066[14], Leuns en 1198 (R. de Hoveden), Leones in foresta en 1259[14], Lihons en Normandie entre 1352 et 1481, Leons en 1424 (aveu de l’abbé de Mortemer, Lyons en Forest en 1716 (Cl. d’Aubigné), Lions la Forêt en 1772 (édit de Louis XV), Lihons la Forêt en 1777 (lettres pat. de Louis XVI), Lihons en 1787 (France chevaleresque ; titres du maréchal de Belle-Isle), Lyon en 1793 (inventorié des titres de propriété du duc de Penthièvre)[15].
On note la présence de plusieurs toponymes similaires en France : Lihons (Leontium 1100), Liéhon (Liehons 1290), le Lion (Leontio 1166), etc.[14].
Les latinisations d'après leo / leonis « lion », ne sont pas à prendre en considération et il convient de proposer *Licontio ou *Ligontio avec le suffixe -(o)nti-[14], attesté par ailleurs (Cf. : Mayence < Mogonti-acum ; Ressons < Rosontio et Besançon < Vesontio ou Sigonce < *Segontia). L'évolution phonétique de Lico-/ ligo- en Lio- représente une lénition de la consonne intervocalique c [k], phénomène régulier dans la formation de la langue française.
Le premier élément semble être l'hydronyme indo-européen (celtique [?]) lic / lig, bien identifié, et dont dérive aussi le nom de la rivière de Lyons : la Lieure (Loiris 1032 de *Licoris)[14]. Il peut être reconnu également dans le nom de la Loire, autrefois Liger, et dans le nom de lieu britannique Beverley du celtique bibro « castor » et lic « rivière ».
Historique
modifierMoyen Âge
modifier- 936, première mention d'une résidence ducale à Lyons.
- Milieu du XIe siècle, construction de la forteresse de Lyons par Henri Ier. Le château avait quatre grosses tours, quatre portes, chacune d'entre elles gardée par un seigneur différent[16].
- 1135, mort du roi d'Angleterre et duc de Normandie, Henri Ier Beauclerc, au château de Lyons autrement appelé Saint-Denis-en-Lyons.
- 1189, première cour de Noël[C'est-à-dire ?] du roi Richard Ier d'Angleterre dit Cœur de Lion.
Lorsqu'à l'issue de la troisième croisade, Richard Cœur de Lion est retenu prisonnier par l'empereur du Saint-Empire romain germanique Henri VI, l'occasion apparaît trop belle pour le souverain français, qui s'empare de la forteresse en 1193[17].
En 1194, rentré de captivité, Richard Cœur de Lion obtient la restitution de Lyons et y séjournera à plusieurs reprises jusqu'à sa mort en 1199.
À la suite de la confiscation (commise) de l'ensemble des possessions française de Jean sans Terre par jugement du , Philippe Auguste, un mois plus tard, commence par prendre le contrôle des places possessions du comte d'Eu : Eu, Drincourt (Neufchâtel-en-Bray), Mortemer et Lyons-la-Forêt[18] qui tombe le .
- de 1202 à 1298, nombreux séjours des rois de France à Lyons. Trois séjours attestés pour Philippe Auguste, quatre pour Louis IX et dix pour Philippe le Bel. Passionnés de chasse, les rois capétiens considèrent alors la forêt de Lyons comme l'une des plus belles du royaume.
- 1240, Roger de Lyons donne des terres aux templiers.
- 1359-1398, la châtellenie de Lyons fait partie du douaire de Blanche de Navarre, veuve du roi Philippe VI de Valois.
- 1403-1422, douaire d'Isabeau de Bavière, reine de France.
- 1410, Collart de Boissay, écuyer d'honneur du roi et chambellan du duc de Guyenne, alors Dauphin de France, est capitaine de la ville et du château de Lyons.
- 1419, les Anglais s'emparent de Lyons au terme de leur conquête de la Normandie.
- 1436, démantèlement du château par les Anglais.
Temps modernes
modifier- 1762, le duché de Gisors passe à Louis Charles de Bourbon(-Maine), duc d'Aumale en échange de la principauté des Dombes.
- 1775, à sa mort, le duché de Gisors passe à son cousin Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre.
Révolution française et Empire
modifier- 1793, Louise Marie Adélaïde de Bourbon, Madame Égalité, hérite de son père.
Époque contemporaine
modifier- 1821, entrée dans l'héritage du duc Louis-Philippe III d'Orléans, futur Louis-Philippe Ier, roi des Français.
- 1940-1944, la ville est totalement préservée des destructions liées au second conflit mondial.
Politique et administration
modifierDistinctions et labels
modifierEn 2017, la commune a été labellisée « 4 fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[24].
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2021, la commune comptait 704 habitants[Note 2], en évolution de −4,22 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Couvent des Cordeliers (ancien), Inscrit MH (1973)[29] du XVIIe siècle. Créé en 1624, le couvent est utilisé jusqu'à la Révolution. Déclaré bien national en 1793, il accueille alors une manufacture de toiles imprimées puis une verrerie. Lors d'un incendie en 1852, l'église est détruite. Il reste aujourd'hui un bâtiment conventuel et le cloître. Propriété privée.
- Église Saint-Denis, Inscrit MH (1926)[30],[31] du XVe siècle avec éléments des XIIe et XVIe siècles. Façade et nef en damier de grès et de silex. Située au niveau de la ville gallo-romaine, elle a très probablement succédé à un lieu de culte païen[32],[33],[34].
- Halles, Inscrit MH (1927)[35],[36] du XVIIe siècle, restaurées en 1776 par le dernier seigneur de Lyons, le duc de Penthièvre.
- Hôtel de la Maréchaussée (ancien), Inscrit MH (1996)[37] des XIIe et XVIIIe siècles. Propriété privée s'appuyant sur l'ancienne porte du château du XIIe siècle et conservant les vestiges du rempart du XIIe siècle.
- « Le Vieux Logis », la plus ancienne maison d'habitation de Lyons (datée de 1492, remaniée aux XVIIe et XVIIIe siècles), située 3, rue de l'Hôtel de Ville en face de la pharmacie, a été la résidence de la pianiste Monique de la Bruchollerie.
- Hôtel de ville[38], reconstruit en 1782 sur des fondations plus anciennes abritant jadis les cachots de la ville. Au premier étage, ancienne salle d'audience du bailliage, Inscrit MH (1996)[39].
- Couvent des Bénédictines de Saint-Charles (ancien), Inscrit MH (1996)[40],[41], adossé sur les vestiges de l'enceinte du château. Il abrite aujourd'hui l'école communale.
- Vestiges[42] du château de Lyons, forteresse des rois d'Angleterre et des rois de France de Philippe Auguste à Philippe le Bel.
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste[43], au lieu-dit de l'Essart Mador, Site inscrit (1942)[44]. Construite pour Jean de Nolléval en 1635, l'avant nef, la tribune et le campanile sont du XVIIIe siècle.
- Prieuré bénédictin Saint-Aubin (ancien) au hameau de Villaines[45]. Existant déjà au XIIe siècle, il dépendait de l'abbaye Sainte-Catherine-du-Mont de Rouen[46]. En subsiste une chapelle du XVIIe siècle et le logis, remanié au XVIIIe siècle, devenus une ferme.
- Vestiges d'un ancien théâtre rural d'époque romaine[47]. Propriété privée.
-
Centre du bourg.
-
Maison où séjourna Maurice Ravel quatre fois entre 1916 et 1922.
-
Église Saint-Denis.
-
Église Saint-Denis.
-
Maison natale d'Isaac de Benserade.
-
La place.
-
La mairie et syndicat d'initiative.
-
L'ancienne maréchaussée.
-
Rue du bourg.
-
Ancien couvent des Cordeliers.
-
La cantine scolaire.
-
L'ancienne gendarmerie, en face de la cantine.
-
Maison La Huchette.
-
La Lieure.
-
Chapelle Saint-Jean-Baptiste de l'Essart-Mador.
-
Le Vieux Logis de 1492, en face de la pharmacie.
-
Le Vieux Logis de 1492 (vue jardin), où vécut Monique de la Bruchollerie (1915-1972).
Patrimoine naturel
modifier- La place de la chapelle Saint-Jean-Baptiste Site inscrit (1942)[48].
- Le belvédère Site inscrit (1942)[49].
Lyons-la-Forêt dans les arts et la culture
modifierCinéma
modifier- Jean Renoir y a tourné plusieurs scènes du film Madame Bovary, en , avec Valentine Tessier dans le rôle d'Emma Bovary.
- Claude Chabrol y a tourné de nombreuses scènes du film Madame Bovary à l'automne 1990, d'après le roman éponyme de Gustave Flaubert. Trois cent figurants, dont une grande partie sont des locaux, participent au film. Une rétrospective photographique des tournages de Renoir et Chabrol est exposée en dans les rues de Lyons-la-Forêt, sur les mêmes lieux de tournage des scènes[50].
- Inspiré de ce même roman de Flaubert, le roman graphique Gemma Bovery de Posy Simmonds publié en 1999, a été adapté au cinéma : Gemma Bovery, film français réalisé par Anne Fontaine, sorti en 2014. Certaines scènes ont été tournées à Lyons-la-Forêt en [51],[52].
Littérature
modifier- Guy Langlois y a écrit Mort et passion d'un amateur de jardins, roman de jeunesse, et Le fond de l'âme effraie, Prix du Quai des Orfèvres 2001, deux romans dont bien des scènes ont pour cadre Lyons-la-Forêt
- Rita Belkhayat et Christophe Hermier ont publié 1985 - La disparue de Sainte-Catherine, roman fantastique réaliste teinté de SF et de romance, dont de nombreuses scènes se déroulent à Lyons-la-Forêt même, et dans ses alentours. Paris, Editions Complicité, 2024, 164 p. (ISBN 978-2-386-47079-0)
Peinture
modifier- Le peintre surréaliste André Masson a vécu à Lyons de 1937 à 1939.
- Lyons a accueilli en 2017 le Concours international de peinture grand format en Normandie.
Personnalités liées à la commune
modifier- Henri Ier Beauclerc, roi d'Angleterre et fils de Guillaume le Conquérant (1068-1135), y meurt le .
- Enguerrand de Marigny[53] (vers 1260-1315), chambellan et ministre du roi Philippe IV le Bel, ainsi que comte de Longueville, y est né. Issu de la famille Le Portier qui durant le XIIe siècle détenait la garde héréditaire de la porte (vestiges encore visibles sur la « motte ») du château ducal de Lyons.
- Isaac de Benserade (1612-1691), écrivain et dramaturge français; membre de l'Académie française, y est né.
- Charles Anquetin (1650-1716), curé de Lyons-la-Forêt, s'est fait connaître par ses essais théologiques.
- François Le Brun, curé de Lyons-la-Forêt, député du clergé aux États généraux de 1789, y est mort en 1796.
- Maurice Ravel (1875-1937), compositeur français, y séjourne à l'occasion, à quatre reprises, entre 1916 et 1922, dans la villa Le Fresne, à l'invitation de sa marraine de guerre, Mme Fernand Dreyfus et du fils celle-ci, Roland-Manuel, compositeur, élève, ami et biographe de Maurice Ravel.
C'est là qu'il achève la composition du Tombeau de Couperin de juin à septembre 1917 et que, d'août à septembre 1922, il achève l'orchestration des Tableaux d'une exposition, de Modeste Moussorgski, et compose en un jour la Berceuse sur le nom de Gabriel Fauré pour violon et piano dédiée au fils de Roland-Manuel. - Jacques-Émile Ruhlmann (1879-1933) décorateur et ensemblier français, connu notamment pour la qualité de ses meubles. Sa propriété, L'Herbage (sur plans signés de Pierre Patout), se retrouve décrite dans plusieurs publications retraçant sa vie et son œuvre.
- André Masson (1896-1987), peintre, graveur, illustrateur et décorateur de théâtre français, a vécu de décembre 1937 à 1941, avec sa femme et leurs deux enfants, à La Gaudinière, 35 rue du Bout-de-Bas[Note 3].
- Monique de La Bruchollerie (1915-1972), pianiste française, y habite en famille dans sa résidence secondaire, « Le Vieux Logis ».
- Gérard Souzay (1918-2004), chanteur classique (baryton) français, habite un temps, pendant la Seconde Guerre mondiale à la Fontaineresse, au bord de la Lieure.
- Paul-Émile Pissarro (1884-1972) y habite quelques années à partir de 1922, date à laquelle il y achète une propriété dont il fait dessiner le jardin par son parrain Claude Monet.
Héraldique
modifierPour approfondir
modifierBibliographie (ordre chronologique)
modifier- Michel Toussaint Chrétien Duplessis, Description géographique et historique de la Haute Normandie, Paris, P.-F. Giffart, 1740, p. 228-230. [lire en ligne]
- Auguste Le Prévost, Mémoires et notes pour servir à l'histoire du département de l'Eure, tome 2. Évreux : A. Hérissey, 1862-1869. [lire en ligne]
- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, L'Eure, les 675 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 296 p. (OCLC 52820568)
- Commission régionale de Haute-Normandie. Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Eure, canton de Lyons-la-Forêt. Paris : Imprimerie Nationale, 1976, 372 pages.
- Geneviève Bailly, Ravel à Lyons-la-Forêt, Paris, éditions Freylin, 2007 puis réédité en .
- Stéphane Bern, Le Village préféré des Français, 44 trésors incontournables, Paris, Albin Michel, , 256 p. (ISBN 978-2-226-25920-2)
Maurice Ravel, L'intégrale : Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens : édition établie, présentée et annotée par Manuel Cornejo, Paris, Le Passeur Éditeur, , 1769 p. (ISBN 978-2-36890-577-7 et 2-36890-577-4, BNF 45607052)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Office de tourisme du Pays de Lyons
- « Dossier complet : Commune de Lyons-la-Forêt (27377) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, (consulté le ).
- Résumé statistique de Lyons-la-Forêt sur le site de l'Insee
- « Lyons-la-Forêt » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- L’ancienne place du Besguay porte depuis 2023 le nom de ce maire[23].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Une plaque visible sur la maison a été inaugurée le 16 septembre 2017 en présence de Diego Masson et de Didier Ottinger, directeur adjoint du Centre Pompidou.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Lyons-la-Forêt - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Lyons-la-Forêt - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Eure - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
modifier- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Lieure (H3259000) » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Lyons-la-Forêt et Étrépagny », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Etrepagny » (commune d'Étrépagny) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Etrepagny » (commune d'Étrépagny) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 134.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 129.
- Michel Toussaint Chrétien Duplessis, Description géographique et historique de la Haute-Normandie : Le Vexin, P.-F. Giffart, Paris, 1740, lire sur Google Livres.
- Anne-Marie Flambard Héricher (préf. Vincent Juhel), Le château de Vatteville et son environnement, de la résidence comtale au manoir de chasse royal, XIe – XVIe siècle, vol. Mémoire de la Société des antiquaires de Normandie, t. XLVIII, Caen, Société des antiquaires de Normandie, , 393 p. (ISBN 978-2-919026-27-2), p. 59.
- Flambard Héricher 2023, p. 65.
- « Les maires de Lyons-la-Forêt », sur francegenweb.org (consulté le ).
- AdolpheTurquetin Desorgeris, Extraction des dents et des racines les plus difficiles., Darnétal, imprimerie Fruchart, , 8 p. (lire en ligne), p. 8, sur Gallica.
- « Chronique locale : nomination de maires et d'adjoints », Journal de Rouen, no 54, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ), sur le site des Archives départementales de la Seine-Maritime.
- « Cote L0271012 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Lyons-la-Forêt a rendu hommage à son ancien maire Henri Collard : La commune de Lyons-la-Forêt (Eure) a voulu rendre hommage à celui qui fut maire durant 31 ans. Une place porte à présent le nom d'Henri Collard », L'Impartial, (lire en ligne, consulté le ).
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 9 février 2018.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Couvent des Cordeliers », notice no PA00099475, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Saint-Denis », notice no PA00099476, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, inscription.
- « Église Saint-Denis », notice no IA00016905, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, inventaire.
- Histoire de Lyons-la-Forêt
- Découvrir Lyons-la-Forêt
- M. J. Gourdiat : Église de Lyons-la-Forêt (Eure).
- « Halle », notice no PA00099477, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, inscription.
- « Halle », notice no IA00016904, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, inventaire.
- « Maréchaussée », notice no PA27000012, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Hôtel de ville », notice no IA00016902, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancien bailliage », notice no PA27000010, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancien couvent des bénédictines de Saint-Charles », notice no PA27000011, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, inscription.
- « Couvent des bénédictines de Saint-Charles », notice no IA00016908, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, inventaire.
- « Château fort », notice no IA00016912, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle Saint-Jean-Baptiste », notice no IA00016906, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Chapelle Saint-Jean de l'Essart Mador.
- « Prieuré de Bénédictins Saint-Aubin », notice no IA00016910, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- [1]
- « Théâtre », notice no IA00017010, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le terrain en contrebas du « Grand Parterre » », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
- « Le belvédère », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
- « Bicentenaire de Flaubert : les photos de tournage des adaptations de "Madame Bovary" exposées à Lyons-la-Forêt », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Fabrice Luchini et Gemma Arterton tournent dans "Gemma Bovery" à Lyons-La-Forêt », sur citizenside.com.
- « Lyons-la-Forêt : Fabrice Luchini parle du film « Gemma Bovery »... et évoque sa « libido » », sur actu.fr (consulté le ).
- Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume…. Tome 6.