Michel de Brébisson

général français

Michel de Brébisson est un général d'armée, né à Vierzon le et mort le dans le 16e arrondissement de Paris. Il a notament servit en Indochine et en Algérie[1].

Michel de Brébisson
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Fonction
Secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale
-
Bernard Cazelles (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Allégeance
Formation
Activités
Père
Jean de Brébisson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Élisabeth d'Aboville (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Erik de Brébisson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Louis Alphonse de Brébisson (arrière-grand-père)
René-Sylvain de Brébisson (d) (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflits
Distinctions
Blason

Biographie

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Le général Michel de Brébisson naquit à Vierzon en 1905 et fit ses études (1924-1926) à Saint-Cyr dans l'infanterie coloniale[2],[3].

Il fit ses débuts au Levant et en Mauritanie, avant de partir une première fois en Indochine, juste avant la Seconde Guerre mondiale. En 1940, il quitta le secrétariat supérieur de La Défense nationale afin de prendre le commandement du 23e régiment d'infanterie coloniale. Il fut prisonnier lors de la campagne de France, puis libéré en 1941 avant d’être déployé en Afrique-Occidentale française[4],[5].

Devenu colonel en 1945, il commanda en Indochine le régiment d'infanterie coloniale du Maroc de 1945 à 1947. Il est ensuite assigné a l'états major de la défense nationale à Paris, ou il est chef d'états-major du général Carpentier qui commande le corps expéditionnaire. Après avoir été affecté à l'état-major de la défense nationale, il revient en Indochine en 1950-1951 en tant que chef d'état-major militaire[2],[3],[4].

Il occupe le poste de chef d'état-major de Letourneau, puis de son successeur, le secrétaire d'État Marc Jacquet, de 1951 à 1954, puis celui de chef de cabinet des secrétaires d'État[2],[3],[4].

Il fut membre de la délégation française à la conférence de Genève sur l'Indochine en 1954 Suite à une demande, il effectua un nouveau séjour en Extrême-Orient. En Algérie, le 26 mai 1956, il fut commandant de la 9e division d'infanterie, puis adjoint au général commandant de la région militaire de Paris[5],[2],[4].

Il devient en septembre 1958 directeur des troupes d'outre-mer au ministère des armées puis, deux ans plus tard, commandant de la zone d'outre-mer nº 1 (ex-AOF-Togo). En juillet 1959, il préside le baptême de la 3e promotion des élèves officiers africains à Fréjus. Le 12 juillet 1962, il est nommé par le gouvernement commandant supérieur des forces armées françaises en Algérie, alors que celle-ci se prépare à l'indépendance. En tant que commandant des forces françaises, il est confronté aux massacres des harkis, et prend notamment des décisions sur le rapatriement en France. Il demande en vain l'intervention de l'armée algérienne[6],[2],[7],[3],[8],[9],[4],[10].

En 1963, Michel de Brébissson succède au général Crépin à la tête des forces françaises en Allemagne[2].

En février 1965, il devient secrétaire général de la défense nationale, remplaçant donc le général Fourquet[11].

En 1969, alors secrétaire général de la défense nationale, il devint réserviste[4].

Il décède le 20 mai 1991, à Paris et ses obsèques eurent lui le 23 mai 1991 à l'église Saint-Louis-des-Invalides.

Distinctions

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Références

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  1. a et b « Le général de Gaulle procède à une remise de décorations aux Invalides », Le Monde,‎ (lire en ligne  )
  2. a b c d e et f « LE GÉNÉRAL DE BRÉBISSON succède au général Crépin à la tête des forces françaises en Allemagne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d et e « Le général de corps d'armée de Brébisson est promu général d'armée », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a b c d e et f Jacques Dalloz, Dictionnaire de la guerre d'Indochine, 1945-1954, A. Colin, (ISBN 978-2-200-26925-8)
  5. a b et c « LE GÉNÉRAL DE BREBISSON », Le Monde,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  6. Claire Garcia, « Migrations, transferts et réécritures :le destin des monuments publics d’Algérie après l’Indépendance », Les Cahiers de l’École du Louvre. Recherches en histoire de l’art, histoire des civilisations, archéologie, anthropologie et muséologie, no 12,‎ (ISSN 2262-208X, DOI 10.4000/cel.920, lire en ligne, consulté le )
  7. « "(Dossier 1) Organisation générale de la ZOM n° 1 : correspondance, décision, fiche, ordres, notes, projet d organisation pour les forces terrestres par le général de Brébisson, plan de situation de la ZOM n° 1 (février 1958-décembre 1961)... | Service historique de la Défense », sur www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  8. « [https://exode1962.fr/exode1962/accords-evian/19-mars-histoire.html � 19 mars 1962 � Interrogeons l'Histoire] », sur exode1962.fr (consulté le )
  9. Charles-Robert Ageron, « Le « drame des Harkis » : mémoire ou histoire ? », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 68, no 1,‎ , p. 3–16 (DOI 10.3406/xxs.2000.3931, lire en ligne, consulté le )
  10. « Actualités des Armées 59/7. », sur imagesdefense.gouv.fr (consulté le )
  11. Décret du 1 février 1965 PORTANT NOMINATION DU SECRETAIRE GENERAL DE LA DEFENSE NATIONALE : M. LE GENERAL D'ARMEE DE BREBISSON MICHEL EN REMPLACEMENT DE M. LE GENERAL FOURQUET (lire en ligne)
  12. a et b Jean Boÿ, « Historique de la 111e promotion (1924-26), promotion du Rif », saint-cyr.org,‎ , p. 6 (lire en ligne   [PDF])
  13. « Oued Fodda. Le général de Brebisson, qui vient d'être décoré de la Croix de la Valeur Militaire. », sur imagesdefense.gouv.fr (consulté le )

Liens externes

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