Miklós Jancsó

réalisateur de cinéma et scénariste hongrois

Miklós Jancsó, né le à Vác et mort le [1] à Budapest, est un cinéaste hongrois.

Miklós Jancsó
Jancsó en 2000 (portrait).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
Budapest (Hongrie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Jancsó MiklósVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Réalisateur de cinéma, scénariste de cinéma, scénariste, acteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Conjoints
Márta Mészáros (de à )
Zsuzsa Csákány (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Gábor Jancsó (d)
Miklós Jancsó (d)
Dávid Jancsó (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Œuvres principales

Biographie

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Il suit des études de droit, d’ethnographie et d’histoire de l’art, puis apprend la réalisation à l’École supérieure de cinéma (Filmművészeti Főiskola, aujourd'hui université d'art dramatique et cinématographique) de Budapest entre 1946 et 1950, d'où il sort diplômé en 1951[2]. Très influencé par l'œuvre de Zsigmond Móricz[3], il a milité dans un mouvement de gauche qui s'intéressait à l'enfance ouvrière et paysanne. Pour de nombreux films, il s'attache à l'histoire de la Hongrie. Ainsi, Cantate (1962), qui est l'adaptation de Cantata profana du compositeur hongrois Béla Bartók est une métaphore de l'insurrection de Budapest de 1956. Les Sans-Espoir (1965) évoque la période de la révolution hongroise de 1848. Trois de ses films suivants abordent la période de luttes sanglantes entre révolutionnaires et contre-révolutionnaires, autour des années 1918-1919 : Rouges et blancs (1967), Silence et cri (1968) et Agnus Dei (Égi bárány) (1971). Psaume rouge (1972) « propose un "condensé" des révoltes paysannes à la fin du XIXe siècle » (Émile Breton : Dictionnaire des films, Microcosme/Seuil). Il connaît une reconnaissance internationale principalement dans les années 1960 et 1970 (prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 1972 pour Psaume rouge).

En 1973, il reçoit le prix Kossuth.

Dans les années qui suivent, il enseigne le cinéma à travers le monde (Italie, États-Unis et Hongrie), tout en continuant à réaliser mais sans connaître le même succès. Pour Jacques Mandelbaum dans Le Monde, Psaume rouge « est l’apogée d’une œuvre qui va se poursuivre jusqu’en 2010, mais dont on perd insensiblement la trace dès la mi-temps des années 1970 […]. Force est de reconnaître qu’une grande partie des films réalisés par Miklos Jancso à compter des années 1980 n’ont tout bonnement plus été visibles. »[4]

Il fut marié à la réalisatrice Márta Mészáros.

Il était membre d'honneur du Club de Budapest[5].

Une rétrospective lui est consacrée à la Cinémathèque française en 2015[6]

Filmographie

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Miklós Jancsó en 2000

Fiction

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Longs métrages

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Moyens métrages

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  • 1995 : Elmondták-e...?
  • 1997 : Hösök tere - régi búnk és... I
  • 1997 : Hösök tere - régi búnk és... II

Courts métrages

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  • 1958 : A város peremén
  • 1959 : Immortalité (Halhatatlanság)
  • 1966 : Glory, Glory, Alléluia (Közelröl: a vér)
  • 1994 : A nagy agyhalál

Série télévisée

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Documentaires

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Longs métrages

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  • 1977 : Laboratorio teatrale di Luca Ronconi, téléfilm
  • 1984 : Omega, Omega, Omega, téléfilm

Moyens métrages

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  • 1983 : Capitali culturali d'Europa : Budapest, téléfilm
  • 1984 : Jancsó sukulaisten luona, téléfilm
  • 1994 : Kövek üzenete: Budapest
  • 1994 : Kövek üzenete: Máramaros
  • 1994 : Kövek üzenete: Hegyalja
  • 1996 : Joue, Félix, joue ! (Játssz, Félix, játssz!)
  • 1998 : Sír a madár
  • 2004 : Európából Európába (segment 3)

Courts métrages

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  • 1950 : Nous tenons entre nos mains la cause de la paix (Kezünkbe vettük a béke ügyét)
  • 1951 : Les Enseignements de la délégation agricole soviétique (A szovjet mezögazdasági küldöttek tanításai)
  • 1952 : A 8. szabad május 1
  • 1953 : Moisson à la coopérative Dózsa
  • 1953 : Közös után
  • 1954 : Portraits d'une exposition (Egy kiállítás képei)
  • 1954 : Boire l'eau de Tisza (Éltetö Tisza-víz)
  • 1954 : Un automne a Badacsony (Ösz Badacsonyban)
  • 1954 : Protestez ! (Emberek! Ne engedjétek!)
  • 1954 : Le Long de la Galga (Galga mentén)
  • 1955 : Varsói világifjúsági talákozó I-III
  • 1955 : Un après-midi au monastère de Koppány (Egy délután Koppánymonostorban)
  • 1955 : Les Jeunes d'Angyalföld (Angyalföldi fiatalok)
  • 1955 : Jeunes, souvenez-vous ! (Emlékezz, ifjúság!)
  • 1956 : Zsigmond Móricz 1879-1942 (Móricz Zsigmond 1879-1942)
  • 1957 : Notre visite en Chine (Kína vendégei voltunk)
  • 1957 : Les Paysages de la Chine du Sud (Dél-Kína tájain)
  • 1957 : Les Palais de Pékin (Peking palotái)
  • 1957 : Couleurs de Chine (Színfoltok Kínából)
  • 1958 : Gyula Derkovits 1894-1934 (Derkovits Gyula 1894-1934)
  • 1959 : Isotopes en médecine (Izotópok a gyógyászatban)
  • 1960 : L'Art de vendre (Az eladás müvészete)
  • 1961 : La Roue du temps (Az idö kereke)
  • 1961 : Crépuscules et Aubes (Alkonyok és hajnalok)
  • 1962 : Aventure indienne (Indiántörténet)
  • 1964 : Un ancien chant populaire (Hej, te eleven fa...)
  • 1965 : La Présence (Jelenlét)
  • 1968 : Mai rouge (Vörös május)
  • 1970 : Fumée (Füst)
  • 1978 : Deuxième Présence (Második jelenlét)
  • 1986 : Troisième Présence (Harmadik jelenlét)

Récompenses et distinctions

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Notes et références

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  1. « Mort du réalisateur Miklos Jancso » sur lefigaro.fr, publié le 31/01/2014 à 11:36
  2. (hu) Jancsó Miklós, Színház- és Filmművészeti Egyetem
  3. Revue Positif no 92, février 1968, Eric Losfeld
  4. [1] Mort de Miklos Jancso, intransigeant cinéaste, 1er février 2014
  5. (en) Miklos Jancso, membre d'honneur du Club de Budapest
  6. Miklós Jancsó, du 28 octobre au 30 novembre 2015 sur le site de la Cinémathèque française

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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