Villeneuve-Saint-Georges

commune française du département du Val-de-Marne

Villeneuve-Saint-Georges est une commune française située dans le département du Val-de-Marne, en région Île-de-France.

Villeneuve-Saint-Georges
Villeneuve-Saint-Georges
La mairie.
Blason de Villeneuve-Saint-Georges
Blason
Villeneuve-Saint-Georges
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement L'Haÿ-les-Roses
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand-Orly Seine Bièvre
Maire
Mandat
Philippe Gaudin (DVD)
2020-2026
Code postal 94190
Code commune 94078
Démographie
Gentilé Villeneuvois
Population
municipale
35 492 hab. (2021 en évolution de +8,78 % par rapport à 2015)
Densité 4 056 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 57″ nord, 2° 26′ 59″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 93 m
Superficie 8,75 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Cantons de Choisy-le-Roi et de Villeneuve-Saint-Georges
Législatives 3e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Villeneuve-Saint-Georges
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Villeneuve-Saint-Georges
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
Voir sur la carte topographique du Val-de-Marne
Villeneuve-Saint-Georges
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Villeneuve-Saint-Georges
Liens
Site web https://www.villeneuve-saint-georges.fr/

Ses habitants sont appelés les Villeneuvois[1].

Géographie

modifier

Situation

modifier
Cartographies de la commune
 
  La commune dans le département
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
  1. Carte dynamique
  2. Carte Openstreetmap
  3. Carte topographique
  4. Carte avec les communes environnantes

Villeneuve-Saint-Georges est située au sud du département du Val-de-Marne, partie intégrante de l’agglomération parisienne dans la région Île-de-France. La latitude est de 48.7325 et la longitude de 2.449722. Villeneuve se situe à 16 kilomètres au sud de Paris. La Seine la sépare de la commune de Villeneuve-le-Roi[2]. La ville a une superficie de 8,75 km2 ou de 875 hectares. Villeneuve est limitrophe avec le département voisin de l'Essonne. Villeneuve se trouve dans la Brie française.

  Choisy-le-Roi Valenton Valenton  
Orly N Valenton
O    Villeneuve-Saint-Georges    E
S
Villeneuve-le-Roi, Vigneux-sur-Seine Montgeron Crosne

Relief et géologie

modifier

Villeneuve est divisée en deux parties principales : la partie du plateau, où se trouvent le fort et l'église Saint-Georges, qui domine Villeneuve et la plaine, avec les ensembles d'habitations comme les HBM, le Foyer villeneuvois, le quartier Nord… Le plus haut point s'élève à 91 m d’altitude et le plus bas à 30 m[3].

Hydrographie

modifier
 
Les quais de Seine à Villeneuve-Saint-Georges

Deux cours d'eau traversent Villeneuve :

  • La Seine qui, au Moyen Âge, pouvait être traversée à pied au gué de Villeneuve. Il y aurait eu trois ponts sur la Seine : le premier pont était en pierre, le deuxième était le pont suspendu construit par Marc Seguin[4], endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale puis détruit et enfin le pont actuel, le pont de Villeneuve-le-Roi[5].
  • L’Yerres, qui prend sa source au sud-ouest de Coulommiers, longue de 88 km, se jette dans la Seine à Villeneuve-Saint-Georges[2]. L'Yerres est traversée par un pont construit au XIXe siècle, la nationale 6 et les chemins de fer. Le SyAGE a été créée pour l'assainissement de la région de Villeneuve-Saint-Georges et notamment l'Yerres. Parmi ses créations, la liaison Verte des bords de l'Yerres et du Réveillon grâce à laquelle l'Yerres pourra être longée à pied de Varennes-Jarcy à Villeneuve-Saint-Georges (38 km)[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 668 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Limeil-Brévannes à 3 km à vol d'oiseau[9], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 656,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Statistiques 1991-2020 et records LIMEIL (94) - alt : 45m, lat : 48°45'04"N, lon : 2°29'08"E
Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,2 2,2 4,3 6,4 10,1 13,3 15,3 14,8 11,5 8,7 5,1 2,7 8
Température moyenne (°C) 4,9 5,7 8,8 11,7 15,4 18,7 20,8 20,6 16,8 12,8 8,2 5,3 12,5
Température maximale moyenne (°C) 7,7 9,2 13,4 16,8 20,7 24,1 26,5 26,4 22,2 17 11,3 8 16,9
Record de froid (°C)
date du record
−12
08.01.10
−11,6
07.02.1991
−8
01.03.05
−3
06.04.21
0
06.05.19
4
12.06.05
7,5
04.07.1990
7
21.08.14
3
25.09.02
−3,5
30.10.1997
−9
24.11.1998
−9,5
29.12.1996
−12
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
16
13.01.04
22
27.02.19
26
31.03.21
28,5
25.04.07
32,5
28.05.17
37
27.06.11
40
31.07.20
41
06.08.03
33,5
14.09.20
29
01.10.11
22
06.11.18
18
16.12.1989
41
2003
Précipitations (mm) 49,9 46,3 46,4 48,2 66,7 56,1 55,2 60 49,1 56,1 56,6 65,5 656,1
Source : « Fiche 94044001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

modifier

Transports en commun

modifier
 
La gare de Villeneuve-Saint-Georges.
 
La gare de triage de Villeneuve-Saint-Georges, raccordée aux voies ferrées de Paris à Lyon et à la ligne de grande ceinture de Paris.

La commune est au centre d'un nœud ferroviaire, avec l'axe Paris - Lyon, et par la ligne de Grande Ceinture. Il y a aussi le dépôt de locomotives et de TGV du Sud-Est de l'Île-de-France, et une importante gare de triage.

Deux gares de la ligne D du RER desservent la commune : Villeneuve-Triage et Villeneuve-Saint-Georges.

Plusieurs lignes de transports en commun desservent la commune :

Voies routières

modifier

La N 6 passe par le centre de Villeneuve.

Câble 1

modifier

Le projet du Câble 1 (ex-Téléval) Créteil - Valenton - Limeil-Brévannes - Villeneuve-Saint-Georges est actuellement à l'étude. Cette liaison par téléphérique urbain de type télécabine pourrait relier le quartier du Bois Matar à la station de la ligne 8 du métro de Paris Pointe du Lac en quatorze minutes[13].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Villeneuve-Saint-Georges est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[15],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].

Morphologie urbaine

modifier

Villeneuve est divisée en sept quartiers :

  • Centre : situé au sud de la ville et bordé par la Seine, il regroupe de nombreux petits et moyens commerces et entreprises. Se tient le mercredi et samedi le marché principal de la ville. C'est par ce quartier qu'on peut accéder à la gare de Villeneuve-Saint-Georges. La population du centre-ville est très fortement issue de l'immigration. Le quartier du centre bénéficie du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[18].
  • Blandin/Belleplace : quartier majoritairement pavillonnaire à la limite de Montgeron et de Crosne où se trouvent le Centre hospitalier intercommunal de la ville. Le quartier est occupé par de nombreux gens du voyage sédentarisés. On peut y voir le moulin de Senlis (commune de Montgeron) et le château de Belleplace du XVIIe siècle.
  • Villeneuve-Triage : desservi par la gare de Villeneuve-Triage, le quartier et cette gare doivent leur nom à la gare de triage la jouxtant : elle fut l'une des plus grandes d'Europe mais est actuellement à l'abandon. Ce quartier, très isolé du reste de la ville compte tenu de sa position (Seine à l'ouest, gare de triage à l'est) abrite l'une des dernières guinguettes du département. Une passerelle piétonne permet de rejoindre la place Berlioz et la rue de Paris depuis Villeneuve-Triage.
  • Le Plateau/Hauts de Villeneuve : situé à l'est de la ville sur une partie du plateau de Brie, cette partie de Villeneuve possède une large diversité panoramique : des grands ensembles (Bois Matar/Cité SNCF) classés en quartier prioritaire, aux pavillons, en passant par des sites remarquables (château de Beauregard, église Saint-Georges…). On y trouve un lycée polyvalent (François -Arago) et le fort de Villeneuve qui abrite jusque 2023 le centre de formation des sapeurs-pompiers de Paris. Le quartier prioritaire du Bois Matar a fait l'objet d'une réhabilitation de 2012 à 2015.
  • Le Val Saint-Georges : quartier pavillonnaire limitrophe de Valenton et du parc départemental de la Saussaie-Pidoux (13 ha).
  • Le Quartier Nord : comme son nom l'indique, se trouve au nord de la commune à proximité de Pompadour et déborde sur Valenton à l'est. Il est constitué en grande partie de grands ensembles (Graviers, Sellier, La Passerelle, Guynemer, Thimmonier) classés en quartier prioritaire mais aussi de quelques pavillons. Ce quartier est actuellement en grande phase de réhabilitation des structures. Certaines parties de ce quartier ont pour code postal celui de Valenton en raison de la géographie du quartier.
  • Val Pompadour : (Villeneuve/Valenton) prolongement de la ZAC de Créteil du même nom. Principalement industriel avec de grandes enseignes (Conforama, Lapeyre…).
 
Localisation de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne.

Habitat et logement

modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 13 739, alors qu'il était de 13 352 en 2013 et de 12 461 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 92,2 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 7,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 28,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 67,6 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villeneuve-Saint-Georges en 2018 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (1,8 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 33,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (37,2 % en 2013), contre 45 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 4].

La commune respecte les dispositions de l'article 55 de la loi SRU, qui prescrit à certaines communes de disposer de 20 % ou 25 % de logements sociaux. En effet, au sens du recensement, la commune en comptait 4 070 en 2008 (37,7 % du parc des résidences principales), nombre qui s'est réduit proportionnellement à 4 130 logements HLM en 2018 (32,6 %)[I 4].

Le logement à Villeneuve-Saint-Georges en 2018.
Typologie Villeneuve-Saint-Georges[I 2] Val-de-Marne[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 92,2 92,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 1,8 9,7
Logements vacants (en %) 7,1 5,7 8,2

Habitations à bon marché « Anatole France »

modifier

Dans l’entre-deux guerres, la crise du logement se fait durement sentir. Pour y remédier des habitations à bon marché (HBM) sont construites. À Villeneuve-Saint-Georges, le conseil municipal du 3 avril 1927, décide l’acquisition du terrain sis avenue Anatole-France, lieu-dit « l’Orme sainte Marie » ; les architectes sont Jean-Charles Moreux et Roger Ginsburger[19].

Les quatre premiers immeubles sont mis en location en mars 1929. Une deuxième tranche de huit immeubles est disponible à la fin de l’année 1930. Enfin, un troisième groupe de cinq immeubles met ses logements en location dans le courant de l’année 1932. « Le village des "H. B" est né ».

HBM « Triage »

modifier

Dans le même esprit social qui a conduit à la construction des premiers HBM, le quartier de Triage voit s'ouvrir le les travaux de construction de trois immeubles comprenant quatre-vingt-quinze logements et deux boutiques, auxquels s'ajoutent cinquante boxes et un lavoir pour répondre aux besoins d'une population alors en constante augmentation.

Toponymie

modifier

Villa nova au VIIIe siècle, Villa nova Sancti Georgii[20].

En 960, la commune sera placée sous la protection de saint Georges, un chrétien mort en martyr à Cordoue, lorsque ses reliques venues d'Espagne seront données à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés.

Pendant la Révolution française, Villeneuve-Saint-Georges prendra le nom de Villeneuve-la-Montagne avant de reprendre son ancien nom[21].

Histoire

modifier

L'histoire de la commune est connue grâce à l'ouvrage de deux historiens locaux[22],[23].

Préhistoire et Antiquité

modifier

Villeneuve-Saint-Georges est occupée dès le Paléolithique et le Néolithique à la confluence de l'Yerres et de la Seine ainsi qu'à Triage, comme en témoignent les vestiges archéologiques. Francis Martin a trouvé de nombreux silex au XIXe siècle.

Après la bataille de Melun, Villeneuve est ensuite intégrée à l'Empire romain. C'est à ce moment-là qu'elle est nommée Villa Nova[24].

Moyen Âge

modifier

Au Moyen Âge, elle est une possession de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Le nom de saint Georges est celui d'un chrétien qui périt en martyr à Cordoue pour avoir refusé de se convertir l'Islam. Les moines Usuard et Odilard ramenèrent ses restes en 858 et donnèrent son nom à la ville. Elle vit principalement de la viticulture et de l'agriculture. Elle est un lieu de passage très fréquenté par des rois, comme Saint Louis. Villeneuve possède une position particulière qui lui vaut d'être assiégée et pillée à de nombreuses reprises comme lors de la guerre de Cent Ans.

Renaissance et Temps modernes

modifier
 
Vision panoramique sur la boucle de la Seine à Villeneuve-Saint-Georges au XVIIIe siècle, depuis les jardins du château de Beauregard.

Le , afin de délivrer Paris assiégé, le capitaine Saint-Paul[25] entre de force dans Villeneuve-Saint-Georges et passe au fil de l'épée 200 à 300 hommes qui y tenaient garnison au nom du Henri IV roi de Navarre.

Lors des temps modernes, Villeneuve devient une ville bourgeoise. Des demeures, comme les châteaux de Beauregard et Bellevue, sont construites et des personnalités viennent à Villeneuve, comme Henri IV, Catherine de Médicis ou Mme de Sévigné[21].

En 1652, une bataille entre l'armée royale dirigée par Turenne et Charles IV de Lorraine a lieu.

Révolution et XIXe siècle

modifier

Lors de La Révolution, la garde nationale fut créée et l'église fut pillée. Peu après Villeneuve redevint une ville tranquille. De nombreuses personnes vinrent habiter à Villeneuve : des compositeurs (Boieldieu), des peintres (Francesco Casanova, Karl Joseph Kuwasseg) des naturalistes (Charles Athanase Walckenaer), des ministres (Victor Duruy), des céramistes (Jean-Paul Louis Chesnel-Larossière), des ambassadeurs (Louis-Jules Mancini-Mazarini)… De nombreuses personnalités, telles Napoléon, Joachim Murat et le prince Eugène, se sont aussi arrêtés à Villeneuve. Le fort de Villeneuve est construit à partir de 1876 pour protéger Paris en prévision d'une future guerre[26]. L’implantation du chemin de fer en 1847 modifie la ville. Le village agricole devient très vite une cité ouvrière[27].

XXe siècle

modifier
 
La place de la gare de Villeneuve-Saint-Georges, inondée lors de la crue de la Seine de 1910.

L’auberge Au réveil matin sur la commune voisine de Montgeron fut le lieu choisi pour la signature de la feuille d’engagement par les coureurs cyclistes de la première étape du premier Tour de France, le 1er juillet 1903. Mais le départ réel de l’étape sera donnée au-delà de la fourche faisant face à l’auberge soit sur Villeneuve-Saint-Georges.

À la veille de la Première Guerre mondiale, Villeneuve-Saint-Georges compte plus de 10 000 habitants. C'est la première ville cheminote du pays avec le plus grand triage d’Europe. Les ensembles du Foyer et des HBM sont construits à ce moment-là.

Le , à la suite de l'appel à une grève générale de 24 heures lancé par la CGT pour demander la journée de 10 heures, le repos hebdomadaire, une augmentation de salaire et la fin du travail à la tâche, des milliers de manifestants se rassemblent à Vigneux et Draveil, puis convergent vers la ville où a lieu un affrontement violent avec la gendarmerie et la troupe. On relèvera quatre morts et plus de 200 blessés parmi les ouvriers, et 69 blessés du côté des forces de l'ordre[28],[29]. Un odonyme local (« Place du 30-Juillet-1908 ») rappelle ces événements. Le lendemain, Georges Clemenceau ordonne l'arrestation de trente dirigeants de la CGT, dont son secrétaire général Victor Griffuelhes, pour neutraliser le syndicat[28].

 
La Seine à Villeneuve-Saint-Georges
Théodore Rousseau (1812-1867)

Un tableau de Théodore Rousseau qui se trouvait au Palais des Beaux-Arts de Lille a été détruit en 1916[30]

Pendant la Première Guerre mondiale, Villeneuve-Saint-Georges accueille le 232e Régiment d'infanterie territoriale (normalement caserné à Argentan)[31]. L'hôpital-école devient l'Hôpital auxiliaire de la société de secours aux blessés militaires (HASSBM) n°42, tandis que le groupe scolaire Ferry devient l'Hôpital auxiliaire de l'association des Dames de France (HAADF) n°248[31].

Après l'instauration des congés payés, au moment des grands départs en vacances, le déraillement du 30 juillet 1937 fait vingt-neuf morts et cent dix blessés à la bifurcation entre les lignes de Brunoy et de Corbeil.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville est bombardée par l'aviation alliée car la Wehrmacht utilise les installations ferroviaires. De nombreux Résistants sont aussi tués après le « sabotage de Triage ». Après ces événements, une nouvelle poussée démographique voit la construction des grands ensembles au quartier Nord et au Bois Matar[32],[33].

Au , Villeneuve-Saint-Georges qui faisait jusqu'alors partie du département de Seine-et-Oise, devient l'une des communes du nouveau Val-de-Marne.

XXIe siècle

modifier

Chronologie

modifier

Antiquité

modifier
  • 52 av. J.-C. : Combat de Metiosedum (peut-être Melun) où les Gaulois combattent Labienus et les Romains, le nom de « Villa Nova » (Ville Nouvelle) est donné à Villeneuve-Saint-Georges après la victoire des Romains[34].

Moyen Âge et Renaissance

modifier
  • IXe siècle : constructions du clocher de l'église Saint-George[35].
  • IXe siècle : Villeneuve est acquis par l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
  • Xe siècle : Villa Nova (Villeneuve) devient Villa Nova Sancti Georgii (Villeneuve-Saint-Georges)[36].
  • 1031 : Henri Ier de France infligea une défaite à la reine Constance d'Arles, sa mère, et à ses frères. Il devint roi de France grâce à cette victoire[37].
  • 1204 : Philippe Auguste permit aux marchands de vin en provenance de Bourgogne de transporter leurs vins sans payer quoi que ce soit jusqu'à Villeneuve[38].
  • 1244 : Saint Louis séjourna à Villeneuve.
  • 1249 : les habitants de Villeneuve-Saint-Georges, de Crosne et de Valenton acquièrent de Thomas de Mauléon, abbé de Saint-Germain-des-Prés, au prix de 1 400 livres, l'exemption des impôts de taille et de formariage.
  • 1255 : Saint Louis séjourna pour la deuxième fois à Villeneuve.
  • 1257 : deux faux-monnayeurs furent pris à Villeneuve-Saint-Georges. Ils furent pendus dans la justice de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, et furent réclamés comme justiciables du roi. Ils furent détachés du gibet des moines pour être rependus à celui des juges royaux ; mais l'abbaye ayant fait valoir ses droits devant le parlement, les voleurs furent retirés des gibets royaux et pendus une troisième fois à l'abbaye[39].
  • 14-15 janvier 1302 : Philippe le Bel s'arrêta à Villeneuve sur la route du Gâtinais et de la Brie[40].
  • 1310 : Philippe le Bel séjourna à Villeneuve[40].
  • 25 février 1336 : Philippe VI s'arrêta à Villeneuve d'où il écrit une lettre au sieur de Guerlande[41].
  • 13 janvier 1349 : Philippe VI séjourna à Villeneuve après la désastreuse bataille de Crécy.
  • 1358 : Charles II de Navarre dit Charles le Mauvais (comte d'Évreux, roi de Navarre), à la tête de mercenaires met à sac Villeneuve-Saint-Georges[42].
  • 1420 : le duc de Bourgogne pille et brule Villeneuve[43].
  • 6 juin 1430 : les Villenevois battent les Anglais pendant la guerre de Cent Ans[44].
  • 13 novembre 1474 : Louis XI rencontre Jean-Baptiste des Ursins, 39e grand maître de l'Ordre de Malte[45].
  • 24-25 juin 1492 : les ambassadeurs de Venise (dont Zaccaria Contarini) séjournent à Villeneuve.
  • Mars 1517 : François Ier de France séjourna à Villeneuve[46].
  • 14 mars 1525 : un combat eut lieu entre les troupes du duc de Lorraine et les habitants de Villeneuve-Saint-Georges[46].
  • 1562 : Villeneuve est ravagée par l'armée du prince de Condé, Louis Ier de Bourbon-Condé[47].
  • 16 février 1568 : les troupes suisses, fuyant Paris, campent à Villeneuve[46].
  • Février 1568 : Charles IX de France et Catherine de Médicis tinrent conseil à Villeneuve[46].
  • 7 juillet 1589 : les troupes de la Ligue catholique, qui font le siège de Paris, occupent Villeneuve-Saint-Georges et ses alentours[48].
  • 1590 : La ville est occupé par les Espagnols[49].

XVIIe et XVIIIe siècles

modifier
  • 19 octobre 1609 : Louis XIII dîna à Villeneuve[49].
  • 1640 : Nicolas Colbert de Vandière achète Beauregard[50].
  • Juin 1652 : Charles IV de Lorraine campe dans les hauteurs de Villeneuve. Il fut attaqué par l'armée royale dirigée par Turenne et dut capituler[51].
  • 1676-1677 : Madame de Sévigné séjourna dans la rue de Paris à l'auberge des Trois Rois[52].
  • 1684 : le château de Belleplace est acheté par Jacques Gabriel, architecte des bâtiments du roi (ex. : château de Choisy)[53].
  • 1er septembre 1692 : un ballet en l'honneur du Dauphin, fils de Louis XVI, qui séjourne au château de Beauregard est donné par monsieur Francine[54].
  • 1720 : la route de Paris est aménagée en route royale.
  • 1752 : les propriétés de Belleplace et de La Grille sont réunies[53].
  • 1756 : le château de Bellevue est acheté par Joseph Dupleix de Bacquencourt[55].
  • 1773 : construction des écuries du roi.
  • 28 avril 1791 : les écuries du roi sont vendues.
  • 5 août 1791 : Georgette Marie Magdelaine, la dernière cloche de l'église, est fondue et bénite[35],[56].
  • 8 novembre 1791 : Les communes de Crosnes et Villeneuve demandent à être réunies[57].
  • 1793 : l'église Saint-Georges est pillée.
  • 1793 : Villeneuve-Saint-Georges prend le nom de Villeneuve-la-Montagne[58].
  • 1795 : Villeneuve-la-Montagne reprend le nom de Villeneuve-Saint-Georges[58].

XIXe siècle

modifier
  • 1814-1815 : Villeneuve-Saint-Georges est occupé par les armées alliées[59].
  • 1815 : construction de la tombe de Nicolas Rey, chevalier.
  • 20 février 1815 : création de la 1re compagnie de Sapeurs Pompiers de Villeneuve.
  • 1819-1820 : François-Adrien Boieldieu vécut à Villeneuve et composa des extraits de La Dame Blanche[60].
  • 1827 : la girafe envoyé par le vice-roi d'Égypte à Charles X est logée dans les écuries du château de Belleplace[61].
  • 1830 : Louis-Philippe s'arrêta à Villeneuve[62].
  • 1834 : le nouveau pont sur l'Yerres (la rivière) est inauguré[63].
  • 1847 : constructions des chemins de fer à Villeneuve[21].
  • 1854 : Victor Duruy achète la propriété au 10, rue du Moutier[64].
  • 1856 : la comtesse Hanska achète le château de Beauregard[50].
  • 1862 : découverte de 20 bustums (place vide sur laquelle on élevait un bûcher et on brûlait le corps).
  • 1869-1870 : restauration de l'église Saint-Georges[65].
  • 1870 : Villeneuve est occupée par les Prussiens.
  • 1876 : début de la construction du fort de Villeneuve pour protéger Paris[26].
  • 1876 : construction du presbytère par Jules Laroche.
  • 12 mars 1882 : inauguration de la première école Jules-Ferry dans la rue Henri-Janin.
  • 10 avril 1882 : mort de la comtesse Hanska.
  • 25 novembre 1894 : mort de Victor Duruy.
  • 1896 : installation de l'hôtel de ville au château de Beauregard<[66].
  • 1898 : inauguration du 1er groupe de maisons du foyer (récompensé aux expositions universelles de 1900, 1905, 1910, 1912 et 1913)[67].

XXe siècle

modifier
  • 27 mai 1900 : inauguration de la statue de Victor Duruy<ref« Duruy », sur Histoire de Villeneuve-Saint-Georges></ref>.
  • 1902 : inauguration de la nouvelle école Jules-Ferry.
  • 1903 : inauguration du groupe Paul-Bert à Triage.
  • 30 juillet 1908 : pendant la grève de Draveil-Villeneuve-Saint-Georges, une fusillade entre cuirassiers et manifestants a lieu à la gare de Villeneuve-Saint-Georges après deux mois de grèves[68].
  • 20 juin 1909 : le théâtre de verdure est inauguré[69],[70].
  • 1910 : inondations de la Seine.
  • 1913 : l'église Sainte-Geneviève est construite.
  • 1918-1919 : la propriété de Belleplace est lotie.
  • 1966 : La brigade de sapeurs pompiers de Paris (BSPP) s'installe dans le fort de Villeneuve.
  • 1993-1994 : construction de la façade de l'église Notre-Dame-de-Lourdes[71].
  • 7 octobre 2000 : inauguration de la statue du maréchal Juin.

Politique et administration

modifier

Rattachements administratifs et électoraux

modifier

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[72], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et son arrondissement de Créteil, après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie de 1801 à 1919 du canton de Boissy-Saint-Léger, année où elle devient le chef-lieu du canton de Villeneuve-Saint-Georges. Ce canton est scindé par le décret du 24 décembre 1984[73] et la commune répartie entre le canton de Villeneuve-Saint-Georges et le canton de Valenton[74].

Pour l'élection des députés, la ville fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription du Val-de-Marne.

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est répartie entre[75] :

  • le canton de Choisy-le-Roi, pour la partie « située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Valenton, avenue Winston-Churchill, rue de Paris, rue Bernard-Palissy, avenue Anatole-France, rue Ferrer-et-Siegfried, avenue de Valenton, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Valenton ».
  • le canton de Villeneuve-Saint-Georges, dont la ville est le bureau centralisateur, pour le surplus du territoire communal.

Intercommunalité

modifier

Jusqu'en 2015, la ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[76].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre[77].

Tendances politiques et résultats

modifier

En novembre 2023, après trois années d'agitations au sein l'équipe municipale élue lors des dernières élections municipales, le maire Philippe Gaudin se voit retirer ses pouvoirs lors d'un conseil municipal extraordinaire. Il devra désormais convoquer des séances du conseil municipal en permanence pour réussir à administrer la ville[78],[79].

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[80],[81],[82]
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1946 Henri Janin[83] PCF Ajusteur-mécanicien
Conseiller général de Villeneuve-Saint-Georges (1937 → 1940 et 1945 → 1946)
Décédé en fonction
1946 1947 Charles Benoist[84] PCF Cheminot
Député de Seine-et-Oise (1936 → 1940 et 1945 → 1958)
1947 1957 Roger Vermot-Desroches[85] PCF Administrateur de l'hôpital
Maire de Seloncourt (1925 → 1929 et 1931 → 1935)
1957 1977 Marius Faïsse[86] SFIO Cheminot
Conseiller général de Villeneuve-Saint-Georges (1964 → 1967, 1985 → 1993)
1977 1983 Roger Gaudon[87] PCF Ouvrier pelletier
Sénateur du Val-de-Marne (1968 → 1977)
1983 1989 Marius Faïsse[86] UDF-PSD Cheminot
Conseiller général de Villeneuve-Saint-Georges (1964 → 1967, 1985 → 1993)
1989 1995 Roger-Gérard Schwartzenberg PRG Député du Val-de-Marne (3e circ.) (1986 → 2007 et 2012 → 2017)
Secrétaire d’État (1983 → 1986)
1995[88] 2001 Roger Grésil UDF Chef d'entreprise d'imprimerie
mars 2001[89],[90] juillet 2001[91] Roger-Gérard Schwartzenberg PRG Député du Val-de-Marne (3e circ.) (1986 → 2007 et 2012 → 2017)
Ministre (2000 → 2002)
Démissionnaire à la suite de sa nomination comme ministre
juillet 2001[92] mai 2002[93] Gérard Racine PRG Inspecteur de l'Éducation nationale
Démissionnaire
mai 2002 mars 2008[94] Roger-Gérard Schwartzenberg PRG Député du Val-de-Marne (3e circ.) (1986 → 2007 et 2012 → 2017)
mars 2008[95] 3 juillet 2020 Sylvie Altman[96], PCF Attachée principale territoriale
Conseillère régionale d'Île-de-France (1998 → 2015)
Chevalier de l'ordre national du Mérite[97]
4 juillet 2020 En cours Philippe Gaudin DVD  

Sécurité

modifier

Villeneuve possède un poste de police ainsi qu’une caserne des sapeurs-pompiers de Paris et le centre d'instruction des sapeurs pompiers au fort de Villeneuve[98].

Jumelages

modifier

Villeneuve est jumelée avec Kornwestheim (Allemagne) et Eastleigh (Angleterre)[99].

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[100],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 35 492 habitants[Note 5], en évolution de +8,78 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0889399649531 0901 0831 0351 0711 069
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0311 0691 7581 6272 2622 5884 3155 1936 485
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8 1789 66111 39314 03416 47719 62521 23718 29921 596
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
28 09130 46731 66428 11926 95228 36130 45032 76732 966
2021 - - - - - - - -
35 492--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[74] puis Insee à partir de 2006[101].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

modifier

Maternelles et écoles primaires

modifier
  • école Anatole-France (primaire)
  • école Anne Sylvestre (primaire)
  • école Berthelot (primaire)
  • école Condorcet (primaire)
  • école Jean-de-La Fontaine
  • école Jean-Zay (maternelle)
  • école Jules-Ferry (primaire)
  • école Marc-Seguin (primaire)
  • école Paul-Bert
  • école Paul-Vaillant-Couturier
  • école Saint-Exupéry
  • école Victor-Duruy
  • école EducActive[102]

Collèges et lycées

modifier
  • collège Pierre-Brossolette
  • collège Jules-Ferry
  • collège Roland-Garros
  • collège EducActive[103]
  • lycée François-Arago
  • lycée EducActive[104]

À la rentrée 2007/2008, le nombre d’élèves scolarisé était de 6 206[105].

Manifestations culturelles et festivités

modifier

Villeneuve possède un hôpital intercommunal avec un pôle femmes-enfants, une clinique, la clinique du Docteur-Boyer, la résidence de Beauregard et la résidence des vignes[106].

Sur le plateau se trouvent les stades Clément-Ader A et B. Il y a aussi le stade SNCF et une piscine.

Médias

modifier

On trouve dans cette ville les différentes composantes religieuses que l'on trouve en France. Les Catholiques ont actuellement cinq lieux de cultes : l'église Notre-Dame-de-Lourdes (av. Anatole France), la chapelle Saint-Louis (quartier nord), la chapelle Saint-Joseph (plateau), l'église Sainte-Geneviève (Triage) et l'église Saint-Georges (la plus ancienne). Les communautés protestantes, juives y sont aussi présentes par différents lieux de cultes.

Économie

modifier

Revenus de la population et fiscalité

modifier

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 835 , ce qui plaçait Villeneuve-Saint-Georges au 26 669e rang ex-æquo parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole, ainsi qu'au dernier rang des communes du Val-de-Marne[107].

Entreprises et commerces

modifier

Culture locale et patrimoine

modifier

Patrimoine naturel

modifier

Villeneuve a obtenu une fleur au concours des villes et villages fleuris en 2010 et une deuxième en 2016[108].

Il existe plusieurs parcs et bois à Villeneuve :

  • le parc de Beauregard, site inscrit à l'Inventaire des sites pittoresques ;
  • le parc de Chevrette, où se trouvait le château de Chevrette ;
  • le parc départemental de la Saussaie Pidoux ;
  • le square Dupleix, derrière le château de Bellevue ;
  • le square de la mairie ;
  • le square de l'Europe ;
  • les bois Cobert et des Carrière ;
  • les bords de l'Yerres et de la Seine.

Patrimoine culturel

modifier
  • Le patrimoine religieux
  • Les châteaux
    • Le château de Beauregard (XIXe siècle), qui a appartenu à la comtesse de Hanska.
    • Le château de Belleplace (XVIIe siècle)
    • Le château de Bellevue (XVIIe siècle), avec son tableau La reine aux Tuileries de J.-B. Bondoux[55]. Qui est maintenant le conservatoire de VSG.
  • Les maisons et immeubles
    • L'appartement de Madame de Sévigné dans la rue de Paris.
    • La maison de Mme de Pompadour
    • La maison de Victor Duruy
    • Les immeubles no 31 et 33 rue Henri-Janin (XIXe – XXe siècle), avec la statue de saint Georges.
    • L'immeuble de style Art nouveau (1907) dans la rue de Paris.
    • Le no 25 rue de Paris (XVIIe) et son escalier de style Louis XIV.
  • Les ensembles d'habitations
    • Le foyer villeneuvois (XIXe – XXe siècle)[67].
    • Les HBM (XXe siècle), ancêtres des HLM
  • Les mairies
    • Les anciennes écuries du roi (XVIIe siècle) .
    • La maison de la Seigneurie au no 8 place Solférino (XVIIe – XVIIIe siècle).
  • Le patrimoine ferroviaire
  • Les ponts et moulins
    • Le pont sur l'Yerres (XIXe siècle).
  • Conservatoire
    • La ville possède un conservatoire qui est le château de Bellevue. Les instruments enseignés sont le piano, l'accordéon, l'alto, le violoncelle, la guitare, la clarinette, la flûte traversière, le saxophone, la trompette, les percussions classiques, la batterie, la guitare jazz et la guitare basse, le violon, l'alto, la basse. Il y a aussi différents ensembles : ensemble de flûtes, ensemble de guitares, ensemble d'accordéons, orchestre et musique de chambre. On peut encore y faire du chant, de la chorale et de la danse (classique, jazz, claquettes, contemporaine, stretching), du théâtre[111] et de la comédie musicale.
  • Théâtre[112]
    • La ville possède aussi un théâtre. Il se trouve près de l'avenue Carnot.
  • Espace d'exposition André-Bouquet[113]
    • L'espace d'exposition André-Bouquet est un espace près du théâtre consacré à des expositions de peintures, de sculptures. Il a été ouvert en 1980.
  • Bibliothèques[114]
    • Villeneuve possède deux bibliothèques : la bibliothèque René-Fallet et la bibliothèque Jean-Ferrat. Dans ces bibliothèques, des cercles littéraire et philosophique ont été créés.

Personnalités liées à la commune

modifier
 
Portrait du compositeur Boieldieu.

Musiciens

modifier
  • François-Adrien Boieldieu (compositeur romantique) a habité à Villeneuve quelques années[22].
  • Élie Poirée, musicographe et compositeur, né en 1850 à Villeneuve.
  • MC Solaar, né le 5 mars 1969 à Dakar, a passé la majeure partie de son enfance dans le quartier Nord de Villeneuve.
  • Soon E MC (rappeur), né le 23 juin 1970 à Villeneuve, y a vécu.
  • Bambi Cruz (rappeur), né 1972 à Villeneuve, y a vécu.
  • Niska (rappeur) y est né en 1994[115].
  • L'ensemble Almaviva, ensemble de musique de chambre latino-américaine, est en résidence à Villeneuve depuis plusieurs années[116].

Écrivains et dessinateurs de bande dessinée

modifier
  • René Fallet (écrivain et scénariste français), est né à Villeneuve et y a vécu.
  • Gérard Pussey (écrivain), né à Villeneuve.
  • Paul Coban poète, ( - ), est décédé à Villeneuve.
  • François Dimberton (scénariste et un dessinateur de bandes dessinées), né à Villeneuve.
  • Madame de Sévigné (écrivaine) a séjourné de nombreuses fois à Villeneuve[21].
  • Georges Blondeaux dit Gébé ( - ), dessinateur et scénariste de bandes dessinées, né et élevé à Villeneuve.
  • André Brugiroux, né à Villeneuve, écrivain voyageur.

Sculpteurs et peintres

modifier

Architectes

modifier

Acteurs

modifier

Sportifs

modifier

Politiques et hommes de loi

modifier

Comtes, Comtesse et Marquises

modifier

De nombreux rois, ministres ou militaires se sont aussi arrêtés à Villeneuve : Saint Louis, Henri IV, Catherine de Médicis, Sully, Louis XIII, Mazarin, Louis XIV, Louis de France (1661-1711), Louis XV, Louis XVI, Napoléon Bonaparte, Joachim Murat, Eugène de Beauharnais ou encore Louis-Philippe[23],[21].

Héraldique, logotype et devise

modifier
  Blason
D'azur à saint Georges monté sur un cheval terrassant un dragon couché, le tout contourné d'argent, à la champagne aussi d'azur chargée d'un écusson cousu de sable mouvant en pointe de la partition, surchargé de trois besants d'argent et accompagné de trois fleurs de lys d'or[126].
Devise
Sicut Sequena, semper ad planum revertor (Comme la Seine, je reviens toujours à mon niveau)[127].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • François Martin Notice historique sur les Écuries du Roy à Villeneuve-Saint-Georges, 1886
  • H-V. et A. Dandrieux, L'Histoire de Villeneuve-Saint-Georges, l'Union typographique, .
  • Quinze ans de gestion socialiste. 1919 - 1935. Villeneuve-Saint-Georges après la guerre, Édition de l'Égalité, 1935
  • Henri Javelle, 'Histoire de Villeneuve : Villeneuve-Saint-Georges à travers les âges. Promenades villeneuvoises, .
  • * Jean-Marie Castel et Raymond Juret, Les Villeneuvois et les Villeneuvoises sous l'occupation 1940-1944, Desbouis-Grésil, .
  • Le Patrimoine des communes du Val-de-Marne, Éditions Flohic, .
  • Jean-Marie Castel, Villeneuve Saint-Georges de 1840 à nos jours, Desbouis-Grésil, .
  • François Naudet, Carte archéologique de la Gaule : 91 Essonne, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2004
  • Journal spécial pour les 50 ans du conservatoire (2009)
  • Guide pratique publié par la mairie
  • Brochure La liaison verte du SyAGE.

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier

Autres sources

modifier
  1. Gentilé sur le site habitants.fr.
  2. a et b Guide pratique de la ville, p. 8.
  3. « Quelques chiffres », site officiel de la ville.
  4. a et b Voir sur art-et-histoire.com.
  5. Les ponts de Villeneuve-Saint-George s. In : La Seine en amont de Paris. Région Ile-de-France, service patrimoines et Inventaire.
  6. « crosne.fr/fr/Le-SIARV/p/219.ht… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Villeneuve-Saint-Georges et Limeil-Brévannes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Limeil » (commune de Limeil-Brévannes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Limeil » (commune de Limeil-Brévannes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « Métrocâble pourrait rejoindre Villeneuve-Saint-Georges », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. [1]
  19. Immeuble HBM, Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) http://archiwebture.citechaillot.fr, consulté le 30 novembre 2013
  20. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  21. a b c d e et f Votre ville : historique, site municipal.
  22. a et b Dandrieux 1919.
  23. a b et c Javelle 1938.
  24. Carte archéologique de la Gaule, Val-de-Marne, François Naudet pages 145 à 149
  25. Antoine Montbeton de Saint-Paul (? - 1594) gentilhomme aventurier attaché aux Guise
  26. a et b « POMPIERS DE PARIS : à la découverte du Fort de Villeneuve-Saint-Georges », sur prefpolice-leblog.fr (consulté le ).
  27. a et b Castel 1994.
  28. a et b « La grève sanglante de Draveil-Villeneuve-Saint-Georges », sur Retronews, .
  29. Voir notamment deux relations opposées des faits dans Le Figaro du 31 juillet 1908, p. 1, et L'Humanité du 1er août 1908, p. 1 et s..
  30. La Seine, Th. Rousseau
  31. a et b Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 p. (ISBN 978-2-9538890-8-6).
  32. Castel et Juret 1990.
  33. pour la grève de 1908.
  34. Javelle 1938, p. 12.
  35. a et b Le Patrimoine des communes du Val-de-Marne 1993, p. 383.
  36. Dandrieux 1919, p. 17.
  37. Javelle 1938, p. 22.
  38. « Caves », sur Histoire de Villeneuve-Saint-Georges.
  39. Histoire des Français par J. C. L. Simonde de Sismondi, Volume 4, page 432-433
  40. a et b Javelle 1938, p. 31.
  41. Javelle 1938, p. 34.
  42. Castel 1994, p. 14.
  43. Javelle 1938, p. 35.
  44. Javelle 1938, p. 36.
  45. Dandrieux 1919, p. 22.
  46. a b c et d Dandrieux 1919, p. 23.
  47. Javelle 1938, p. 39.
  48. Pierre de l'Estoile, Collection complète des mémoires relatifs à l'histoire de France, Paris, Foucault, (lire en ligne), p. 405.
  49. a et b Dandrieux 1919, p. 24.
  50. a et b « Beauregard », sur Histoire de Villeneuve-Saint-Georges.
  51. Dandrieux 1919, p. 25.
  52. Dandrieux 1919, p. 28.
  53. a et b Le Patrimoine des communes du Val-de-Marne 1993, p. 385.
  54. Dandrieux 1919, p. 32.
  55. a et b « Bellevue », sur Histoire de Villeneuve-Saint-Georges.
  56. Javelle 1938, p. 109.
  57. Javelle 1938, p. 74.
  58. a et b Le Patrimoine des communes du Val-de-Marne 1993, p. 382.
  59. Dandrieux 1919, p. 45.
  60. Dandrieux 1919, p. 54-55.
  61. « Girafe », sur Histoire de Villeneuve-Saint-Georges
  62. Javelle 1938, p. 87.
  63. Le Patrimoine des communes du Val-de-Marne 1993, p. 388.
  64. Le Patrimoine des communes du Val-de-Marne 1993, p. 387.
  65. Patrimoine culturel.
  66. Le Patrimoine des communes du Val-de-Marne 1993, p. 386.
  67. a et b « Foyer », sur Histoire de Villeneuve-Saint-Georges.
  68. http://aujourdhui.pagesperso-orange.fr/greves/pages/chronologie.html
  69. Quinze ans de gestion Socialiste, édition de l'égalité
  70. « Théâtre de verdure », sur Histoire de Villeneuve-Saint-Georges.
  71. a et b « Notre-Dame-de-Lourdes », sur Histoire de Villeneuve-Saint-Georges.
  72. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  73. « Décret n°84-1242 du 24 décembre 1984 portant modification et création de cantons dans le département du Val-de-Marne », Journal officiel de la République française,‎ , p. 4144-4155 (lire en ligne [PDF]).
  74. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  75. Décret no 2014-171 du 17 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Val-de-Marne.
  76. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  77. Décret no 2015-1665 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Vitry-sur-Seine.
  78. Marine Legrand, « « C’est vous le responsable ! » : les élus de Villeneuve-Saint-Georges votent le retrait des pouvoirs de leur maire », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  79. « Val-de-Marne: le maire de Villeneuve-Saint-Georges privé de pouvoir par le conseil municipal », sur BFMTV (consulté le ).
  80. « Liste des maires de la Révolution française de 1789 à aujourd’hui » [PDF], Histoire & Patrimoine > Archives, sur villeneuve-saint-georges.fr (consulté le ).
  81. « Les maires de Villeneuve-Saint-Georges », sur francegenweb.org (consulté le ).
  82. V. V., « Villeneuve-Saint-Georges la versatile », Le Parisien -Élections 2008,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Depuis 1977, la ville de Villeneuve-Saint-Georges a éconduit tous ses maires sortants. De Marius Faïsses (SFIO, puis PS) en 1977 et 1989, en passant par le communiste Roger Gaudon en 1983, le PRG Roger-Gérard Schwartzenberg en 1995 et le RPR Roger Grésil en 2001, toutes les majorités sortantes ont subi le verdict implacable des urnes ».
  83. Jean Maitron, Claude Pennetier, « Notice de Janin Henri, Émile, Jules », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  84. « Charles, Claude Benoist (1901-1988) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  85. https://maitron.fr/spip.php?article74599
  86. a et b Gilles Morin, Claude Pennetier, Nadia Ténine-Michel, « notice Faïsse Marius », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  87. Paul Boulland, « notice Gaudon Roger, Pierre », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  88. Jean-Michel Rollot, « Paris-banlieue, un second tour surprise : Défaite de Balkany à Levallois, percées socialistes dans la petite couronne… », Libération (journal),‎ (lire en ligne, consulté le ) « Autre ancien ministre défait, le radical de gauche Roger-Gérard Schwartzenberg, qui s'incline devant l'UDF Roger Grésil à Villeneuve-Saint-Georges ».
  89. Patrice Drouin, « Villeneuve-Saint-Georges : Schwartzenberg joue la carte de ministre-maire », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En juin 1995, la victoire de la liste de droite conduite par Roger Grésil, un imprimeur alors proche de l'UDF, a donc surpris la plupart des observateurs. D'autant que le maire sortant, Roger-Gérard Schwartzenberg, était déjà l'une des figures de proue de la gauche. Que le Front national se soit maintenu au second tour aurait plus pénalisé l'actuel ministre de la Recherche du gouvernement Jospin que la coalition de droite ».
  90. Fabienne Huger, « Schwartzenberg prend sa revanche », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L'élection au premier tour, dimanche, du ministre de la Recherche, Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG) résonne comme une revanche sur le maire sortant Roger Grésil (DVD) à Villeneuve-Saint-Georges. Battu en 1995 à 183 voix près, le ministre candidat a infligé cette fois-ci une cuisante défaite à son adversaire ».
  91. « Schwartzenberg quitte sa mairie : Le ministre de la Recherche a démissionné du poste de premier magistrat de Villeneuve-Saint-Georges pour respecter les consignes de Lionel Jospin », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  92. Fabienne Huger, « Gérard Racine élu maire à la place du ministre », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Désignant Gérard Racine (PRG), comme son successeur, [Roger-Gérard Schwartzenberg] a insisté sur « sa compétence et l'expérience requise », ayant déjà été maire adjoint pendant 6 ans, de 1989 à 1995, et étant premier maire adjoint depuis mars dernier ».
  93. Fabienne Huger, « Le ministre récupère sa mairie à Villeneuve-Saint-Georges », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Membre d'un gouvernement devenu démissionnaire lundi, l'ex-ministre de la Recherche récupérera logiquement sa mairie le soir même ».
  94. AFP, « Schwartzenberg renonce à briguer un nouveau mandat à Villeneuve-Saint-Georges : L'ancien ministre PRG pointe notamment de "l'attitude stérile" du PCF, qui va présenter sa propre liste aux municipales. », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il a dénoncé une "attitude stérile" du PCF, qui "fait fi des directives départementales" du parti et a "décidé de rompre l'union de la gauche au bout de sept ans d'union", avec une liste autonome conduite par Sylvie Altman, conseillère municipale sortante et candidate du PCF aux dernières législatives dans la 3e circonscription du Val-de-Marne ». Une circonscription où Roger-Gérard Schwartzenberg, qui en était le député depuis vingt et un ans, a été battu de 139 voix par Didier Gonzalès, maire (UMP) de Villeneuve-le-Roi
  95. « Passage de flambeau glacial entre Schwartzenberg et Altman », Le Parisien, municipales 2014,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Arrivée en tête avec 49,5 % des suffrages, l’adjointe PCF à la culture a gagné son pari, rassemblant la gauche après avoir poussé vers la sortie le maire sortant, Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG) ».
  96. « Biographie de Sylvie Altman », Qui sommes-nous ?, sur sylviealtman.fr (consulté le ).
  97. « Villeneuve-Saint-Georges : Sylvie Altman a reçu l’Ordre du mérite », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  98. guide pratique de la ville
  99. « Villes jumelées », site officiel.
  100. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  101. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  102. Voir sur educactive.com.
  103. Voir sur educactive.com.
  104. Voir sur educactive.com.
  105. Site de la ville - page 61.
  106. guide pratique de la ville pages 89 et 90
  107. « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  108. « Voir sur cnvvf.fr. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  109. « Eglise », sur Histoire de Villeneuve-Saint-Georges.
  110. « Presbytères », sur Histoire de Villeneuve-Saint-Georges.
  111. Journal spécial pour les 50 ans du conservatoire (2009)
  112. Guide pratique de la ville page 94.
  113. Guide pratique de la ville pages 94 et 95.
  114. Guide pratique de la ville page 96.
  115. Balla Fofana, « Niska : le coup du «charo» », Libération, (consulté le ).
  116. Site du Val-de-Marne et de l'ensemble.
  117. a b c et d Javelle 1938, partie sur le château de Bellevue.
  118. Villeneuve au fil d'un tableau Société d'art, d'histoire et d'archéologie de la vallée de l'Yerres
  119. Site sur André Bouquet.
  120. a et b Villeneuve au fil d'un tableau Société d'art, d'histoire et d'archéologie de la vallée de l'Yerres, p. 119.
  121. a b et c Javelle 1938, passage sur le château de Beauregard.
  122. « Pompadour », sur Histoire de Villeneuve-Saint-Georges.
  123. « François Martin », sur Histoire de Villeneuve-Saint-Georges.
  124. « Maires », sur Histoire de Villeneuve-Saint-Georges.
  125. Corentin Lesueur, « Villeneuve-Saint-Georges : la famille reconnue « Juste » pour avoir sauvé un enfant juif : André et Jeanne Marchoix, et leur fils Roland, ont été faits « Justes parmi les nations » jeudi, après avoir sauvé deux enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  126. Banque du Blason
  127. Site officiel de la mairie de Villeneuve-Saint-Georges