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Un '''sandur''' |
Un '''sandur''', au [[pluriel]] '''sandar''', est en [[géologie]] une plaine d'épandage<ref>Plan: http://www.geoglaciaire.net/index.php?option=com_content&view=article&id=183&Itemid=192</ref> formée par les [[alluvions]] glaciaires (sables, graviers<ref>http://www.geoglaciaire.net/index.php?option=com_content&view=article&id=183&Itemid=192</ref>) charriées et déposées par la fonte de [[Calotte glaciaire|calottes glaciaires]]<ref name=":0">{{Ouvrage|auteur1=Valérie Doux|titre=Dictionnaire insolite de l'Islande|passage=137-138|lieu=Paris|éditeur=Cosmopole|date=2017|numéro édition=2|année première édition=2016|pages totales=159|isbn=978-2-84630-128-2}}</ref>. Les sandar sont entre-croisés par la divagation des torrents [[Cours d'eau en tresses|anastomosés]]<ref>{{Lien web|titre = SSGm - Fiches pour l'enseignant|url = http://www.unifr.ch/geoscience/geographie/ssgmfiches/glacier/2302.php|site = www.unifr.ch|consulté le = 2015-06-13}}</ref> et, à la différence des plaines d'épandage en haute montagne, sont généralement plus larges que longs. |
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Le sandur, littéralement |
Le sandur, littéralement « sable » en [[islandais]], tire son nom du [[Skeiðarársandur]], une vaste plaine de [[Piémont (géographie)|piémont]] le long de la côte sud-est de l'[[Islande]], entre la calotte glaciaire du [[Vatnajökull]] et l'[[océan Atlantique]]. |
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Les sandar sont le plus couramment rencontrés en Islande où l'activité [[Géothermie|géothermique]] sous l'épaisseur de la glace amplifie l'action de l'eau de fonte sur l'entraînement des sédiments. Outre cette action géothermique régulière, les éruptions [[volcan]]iques se déroulant sous les glaciers provoquent plusieurs fois par siècle des inondations glaciaires appelées [[jökulhlaup]]s et qui mobilisent d'énormes volumes de matériaux. |
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=== Bibliographie === |
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* Garvin J.B. (2001), ''Topographic Dynamics of Kerguelen Island : A Preliminary SRTM Analysis'', American Geophysical Union, Fall Meeting 2001 |
* Garvin J.B. (2001), ''Topographic Dynamics of Kerguelen Island : A Preliminary SRTM Analysis'', American Geophysical Union, Fall Meeting 2001 |
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=== Liens externes === |
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* {{en}} [http://instaar.colorado.edu/deltaforce/projects/channel_switching.html A study of sandur formation in northern Canada] |
* {{en}} [http://instaar.colorado.edu/deltaforce/projects/channel_switching.html A study of sandur formation in northern Canada] |
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* [http://motardtrotter.free.fr/islande2005/images/carte/i15.jpg Carte du Skeiðarársandur en Islande.] |
* [http://motardtrotter.free.fr/islande2005/images/carte/i15.jpg Carte du Skeiðarársandur en Islande.] |
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Dernière version du 2 mai 2022 à 08:02
Pour les articles homonymes, voir Sandur (homonymie).
Ne doit pas être confondu avec Moraine de fond.
Un sandur, au pluriel sandar, est en géologie une plaine d'épandage[1] formée par les alluvions glaciaires (sables, graviers[2]) charriées et déposées par la fonte de calottes glaciaires[3]. Les sandar sont entre-croisés par la divagation des torrents anastomosés[4] et, à la différence des plaines d'épandage en haute montagne, sont généralement plus larges que longs.
Le sandur, littéralement « sable » en islandais, tire son nom du Skeiðarársandur, une vaste plaine de piémont le long de la côte sud-est de l'Islande, entre la calotte glaciaire du Vatnajökull et l'océan Atlantique.
Formation
[modifier | modifier le code]On trouve des sandar dans les régions périglaciaires (près des glaciers) comme au Svalbard, dans les îles Kerguelen, en Islande ou en Alaska. Les glaciers et les calottes glaciaires, lors de leur déplacement, piègent une grande quantité de limons et de matériaux fins en érodant les roches sous-jacentes. Sur le front du glacier, l'eau de fonte peut alors entraîner ces matériaux loin du glacier et les déposer sous la forme d'une vaste plaine. Le tracé d'écoulement des torrents glaciaires à travers le sandur est typiquement diffus et divaguant, créant des cours d'eau anastomosés. Lorsque le front du glacier se retire de la moraine frontale, les lits torrentiels se stabilisent.
Les sandar sont le plus couramment rencontrés en Islande où l'activité géothermique sous l'épaisseur de la glace amplifie l'action de l'eau de fonte sur l'entraînement des sédiments. Outre cette action géothermique régulière, les éruptions volcaniques se déroulant sous les glaciers provoquent plusieurs fois par siècle des inondations glaciaires appelées jökulhlaups et qui mobilisent d'énormes volumes de matériaux.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Plan: http://www.geoglaciaire.net/index.php?option=com_content&view=article&id=183&Itemid=192
- http://www.geoglaciaire.net/index.php?option=com_content&view=article&id=183&Itemid=192
- Valérie Doux, Dictionnaire insolite de l'Islande, Paris, Cosmopole, , 2e éd. (1re éd. 2016), 159 p. (ISBN 978-2-84630-128-2), p. 137-138
- « SSGm - Fiches pour l'enseignant », sur www.unifr.ch (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Garvin J.B. (2001), Topographic Dynamics of Kerguelen Island : A Preliminary SRTM Analysis, American Geophysical Union, Fall Meeting 2001
- Gomez B., Russell A.J., Finnegan D.C., Smith L.C., Knudsen O. (2001), Sediment Distribution on Skeidararsandur, Southeast Iceland, American Geophysical Union, Fall Meeting 2001
- Hardardottir J., Snorrason A., Zophoniasson S., Jonsson P., Sigurdsson O., Elefsen S.O. (2003), Glacial Outburst Floods (Jökulhlaups) in Iceland, EGS - AGU - EUG Joint Assembly, Abstracts from the meeting held in Nice, France, 6 - 11 April 2003
- Magilligan F.J., Gomez B., Mertes L.A.K., Smith, L.C. Smith N.D., Finnegan D., Garvin J.B., Geomorphic effectiveness, sandur development, and the pattern of landscape response during jökulhlaups: Skeiðarársandur, southeastern Iceland, Geomorphology 44 (2002) 95–113
