« Abdallah Lee » : différence entre les versions
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Plus connu sous le surnom LEE (l'eau en langue Afars), ABDALLAH ABDOULKADER ABAS était l'un des grands chanteur et artiste djiboutien. Guitariste au voix de veloure ABDALLAH LEE fut icone régionale de la musique afar et djiboutiens. Artiste de haut niveau, il demeure encore aujourd'hui le chanteur le plus écouté et plus aimé en langue [[Afar]]. |
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{{Infobox Biographie2 |charte= chanteur}} |
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'''Abdallah Lee''', de son vrai nom '''Abdallah Abdoulkader Abass''', né le {{date de naissance|07|août|1963}} à [[Djibouti (ville)|Djibouti]] et mort le {{date de décès|18|septembre|2007}} à Paris, est un chanteur djiboutien. Il reste le plus célèbre des chanteurs djiboutiens de langue [[Afar (langue)|Afar]]<ref>Mohamed Houmed Hassan [2013], note 56, p. 307.</ref>. |
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=== '''NAISSANCE ET JEUNESSE''' === |
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Le 07 Aoute 1963 à [[Djibouti (ville)|Djibouti-ville]] est né un prince artiste dénommé Abdallah abdoulkader Abas. Au quartier 3, à la maternité de l'ancien hôpital "Paul Faure", le 7 août 1963, est né un garçon, appelé Abdallah, de Abdoulkader Abass Bourhan Aboubaker et de Kadidja Saïd Abdallah Baabad. Abdallah reprenait le nom de son arrière-grand-père maternel, comme de coutume, et qui était aussi un des grands navigateurs, commerçants sur les côtes de la [[Mer Rouge|Mer rouge]]. Il était aussi arrière petit-fils de Aboubakar Ibrahim, le Pacha, Sultan de [[Zeyla]] avant le XXème siècle... |
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Quelques heures après sa naissance et son baptême de tradition musulmane, Abdallah avait pris du plaisir à écouter des versets coraniques, des berçeuses culturelles que lui chantonnaient et répétaient ses grands-parents, ses parents... Il était très attentif aux mélodies, aux airs, aux voix, aux vers, aux paroles... Il ne lui manquait que de la musique. Et il avait reçu une première satisfaction. <ref>{{Lien web|titre=Google|url=https://www.google.fr/#q=les+chansons+djiboutien|site=www.google.fr|consulté le=2016-10-06}}</ref> |
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== Biographie == |
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=== '''LE DEBUT DE L'AVENTURE''' === |
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Abdallah naît le {{date-|7 août 1963}} à [[Djibouti (ville)|Djibouti-ville]], quartier 3, à la maternité de l'ancien hôpital Paul-Faure. Il est le fils d'Abdoulkader Abass Bourhan Aboubaker, arrière-petit-fils d'Aboubaker Ibrahim, gouverneur de [[Zeila]] sous souveraineté turque à la fin du XIXe siècle<ref>Fontrier (Marc), ''Abou-Bakr Ibrahim, Pacha de Zeyla - Marchand d’esclaves'', Paris, Aresae, L’Harmattan, 2003, 275 p.</ref>, et de Kadidja Saïd Abdallah Baabad. |
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A [[Tadjourah]], son grand-père maternel lui avait fait cadeau d'une radio apportée du Yémen, et qui était rare et précieuse à cette époque. Il en était devenu fidèle auditeur. A [[Djibouti-ville]], son père lui en rajoutait des jouets et instruments, qui faisaient aussi des sons, des voix et de la musique. |
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Elevé ainsi, Abdallah commençait à chanter des airs aléatoires, répéter des chansons anciennes, à aller à l'école, à se passionner du du foot-ball comme un un enfant ordinaire. Il a habité toujours avec sa famille, d'abord né au quartier 3, puis au quartier 1, et finalement à la cité Arhiba. Abdallah jouissait de d'une liberté totale de choisir. Ses parents s'installaient où il faisait plaisir à Abdallah. Entre l'école, la musique, sa famille, il rejoignait ses compagnons de parties de jeux, où lorsque l'équipe adverse s'appelait par "gira" (feu) ou autre nom, il insistait pour que la sienne se dénomme "Lee" (l'eau) contre le feu, pour la vie. Depuis, il a été surnommé "Abdallah Lee". Et il continuait de passer ses vacances entre Djibouti, Tadjourah, Obock... |
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Cet enfant, comme hanté, n'arrêtait pas de reproduire, produire des sons, des rythmes, des mélodies, qui attiraient l'attention de son entourage. Il confectionnait, bricolait, jouait des instruments tels que les tambours, drums, guitares, flûte. |
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Il a habité avec sa famille, d'abord au quartier 3, puis au quartier 1, et finalement à la cité Arhiba. Il réussit les épreuves de fin de premier cycle et est orienté vers l'enseignement technique au lycée d'enseignement professionnel. Il abandonne les études et obtient un emploi de magasinier à [[Obock]], où vit la famille de sa mère. C'est alors qu'il commence la musique avec Osman Adoyta, Moussa Aden, Bourhan Daoud, Ahmed Abdallah, Ahmed Ibrahim, Mohamed Aden. Dès 1979, il acquiert une certaine notoriété. |
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ABDALLAH LEE rayonne rapidement dans la sphère de la musique djiboutien notamment [[Afars]] et déffraye la chronique sur les plateaux des divertissement, les scènes et sur les antennes d'audiodiffusions durant une bonne trentaine d'années. Stechs, théatre, cérémoines spéciaux, évèmenemnt éléctoraux, mariages, fetes, ABDALLAH LEE enchainent les voyages France, Ethiopie, Belgique, Suède hypnotiqe les publiques et ses fanes. Il adhère aux plusieurs groupes des musiciens et chanteurs du pays au file des années. <ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Amina Saïd|nom1=Chiré|titre=Djibouti contemporain|éditeur=KARTHALA Editions|date=2013-01-01|isbn=9782811108243|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=jlo8scsrSIYC&pg=PA307&lpg=PA307&dq=les+chansons+djiboutien+abdallah+lee&source=bl&ots=iH4Av6V2KE&sig=q0PgKsmEQHdEBoDtky3AdrOnuvI&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiAvNivkcfPAhWMVxoKHZSeAm8Q6AEIUTAM#v=onepage&q=les%2520chansons%2520djiboutien%2520abdallah%2520lee&f=false|consulté le=2016-10-06}}</ref> |
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Durant les années 1980-1990, comme le groupe Dinkâra il pratique un « afro-rock aux couleurs nomades »<ref>Mohamed Houmed Hassan [2013], p. 300.</ref>, et s'engage durant la guerre civile. Bien que chantant principalement en afar, il interprète également des chansons somalies<ref>Mohamed Houmed Hassan [2013], p. 308.</ref>. Abdallah Lee enchaine les voyages en France, Éthiopie, Belgique, [[Suède]]. Il participe à divers groupes djiboutiens durant sa carrière et au festival Fest'Horn. |
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A suite à une mal aise sanitaire, le chanteur ABDALLAH LEE fut admis dans un hopital parisien ou il rend son âme le 18 septembre 2007 à seulement 44 ans. Le défunt à laissé derrière lui une famille six enfants (garçons, filles) et une épouse. <ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Amina Saïd|nom1=Chiré|titre=Djibouti contemporain|éditeur=KARTHALA Editions|date=2013-01-01|isbn=9782811108243|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=jlo8scsrSIYC&pg=PA307&lpg=PA307&dq=les+chansons+djiboutien+abdallah+lee&source=bl&ots=iH4Av6V2KE&sig=q0PgKsmEQHdEBoDtky3AdrOnuvI&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiAvNivkcfPAhWMVxoKHZSeAm8Q6AEIUTAM#v=onepage&q=les%2520chansons%2520djiboutien%2520abdallah%2520lee&f=false|consulté le=2016-10-06}}</ref> |
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Malade, Abdallah Lee est transporté en France dans un hôpital de Poitiers, où il meurt le {{date-|18 septembre 2007}} à 44 ans. Il laisse une épouse et sept enfants<ref>[http://www.djibnet.com/mabraze/topic/13333-deces-dabdallah-lee/ Annonce sur Djinet].</ref>. |
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[[File:Abdallah Lee ft Dinkara - Sini Bili Ya Mayy.ogg|thumb|"Sini Bili Ya Mayy" chanté par Abdallah Lee feat Dinkara]] |
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== Notes et références == |
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{{Références}} |
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=== Bibliographie === |
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* Mohamed Houmed Hassan, « Émergence et évolution d’une culture populaire urbaine à Djibouti », ''in'' Amina Saïd Chiré (dir.), ''Djibouti contemporain'', Paris Karthala, 2013, p. 293-316. |
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{{Liens}} |
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* Une [https://www.youtube.com/watch?v=FJfKVsvR-1s chanson d'Abdallah Lee] sur YouTube. |
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{{Portail|musique|Djibouti}} |
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[[Catégorie:Nom de scène]] |
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[[Catégorie:Personnalité djiboutienne du XXe siècle]] |
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[[Catégorie:Personnalité djiboutienne du XXIe siècle]] |
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[[Catégorie:Musique en Afrique]] |
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[[Catégorie:Naissance à Djibouti (ville)]] |
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[[Catégorie:Naissance en août 1963]] |
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[[Catégorie:Décès en septembre 2007]] |
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[[Catégorie:Décès à 44 ans]] |
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[[Catégorie:Musicien djiboutien]] |
Dernière version du 5 juin 2024 à 12:47
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Abdallah Lee, de son vrai nom Abdallah Abdoulkader Abass, né le à Djibouti et mort le à Paris, est un chanteur djiboutien. Il reste le plus célèbre des chanteurs djiboutiens de langue Afar[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Abdallah naît le à Djibouti-ville, quartier 3, à la maternité de l'ancien hôpital Paul-Faure. Il est le fils d'Abdoulkader Abass Bourhan Aboubaker, arrière-petit-fils d'Aboubaker Ibrahim, gouverneur de Zeila sous souveraineté turque à la fin du XIXe siècle[2], et de Kadidja Saïd Abdallah Baabad.
Il a habité avec sa famille, d'abord au quartier 3, puis au quartier 1, et finalement à la cité Arhiba. Il réussit les épreuves de fin de premier cycle et est orienté vers l'enseignement technique au lycée d'enseignement professionnel. Il abandonne les études et obtient un emploi de magasinier à Obock, où vit la famille de sa mère. C'est alors qu'il commence la musique avec Osman Adoyta, Moussa Aden, Bourhan Daoud, Ahmed Abdallah, Ahmed Ibrahim, Mohamed Aden. Dès 1979, il acquiert une certaine notoriété.
Durant les années 1980-1990, comme le groupe Dinkâra il pratique un « afro-rock aux couleurs nomades »[3], et s'engage durant la guerre civile. Bien que chantant principalement en afar, il interprète également des chansons somalies[4]. Abdallah Lee enchaine les voyages en France, Éthiopie, Belgique, Suède. Il participe à divers groupes djiboutiens durant sa carrière et au festival Fest'Horn.
Malade, Abdallah Lee est transporté en France dans un hôpital de Poitiers, où il meurt le à 44 ans. Il laisse une épouse et sept enfants[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Mohamed Houmed Hassan [2013], note 56, p. 307.
- Fontrier (Marc), Abou-Bakr Ibrahim, Pacha de Zeyla - Marchand d’esclaves, Paris, Aresae, L’Harmattan, 2003, 275 p.
- Mohamed Houmed Hassan [2013], p. 300.
- Mohamed Houmed Hassan [2013], p. 308.
- Annonce sur Djinet.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Mohamed Houmed Hassan, « Émergence et évolution d’une culture populaire urbaine à Djibouti », in Amina Saïd Chiré (dir.), Djibouti contemporain, Paris Karthala, 2013, p. 293-316.
Lien externe
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- Ressource relative à la musique :
- Une chanson d'Abdallah Lee sur YouTube.