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« Abdallah Lee » : différence entre les versions

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Plus connu sous le surnom LEE (l'eau en langue Afars), ABDALLAH ABDOULKADER ABAS était l'un des grands chanteur et artiste djiboutien. Guitariste au voix de veloure ABDALLAH LEE fut icone régionale de la musique afar et djiboutiens. Artiste de haut niveau, il demeure encore aujourd'hui le chanteur le plus écouté et plus aimé en langue Afar.

Naissance et jeunesse

Le 07 Aoute 1963 à Djibouti-ville est né un prince artiste dénommé Abdallah abdoulkader Abas. Au quartier 3, à la maternité de l'ancien hôpital "Paul Faure", le 7 août 1963, est né un garçon, appelé Abdallah, de Abdoulkader Abass Bourhan Aboubaker et de Kadidja Saïd Abdallah Baabad. Abdallah reprenait le nom de son arrière-grand-père maternel, comme de coutume, et qui était aussi un des grands navigateurs, commerçants sur les côtes de la Mer rouge. Il était aussi arrière petit-fils de Aboubakar Ibrahim, le Pacha, Sultan de Zeyla avant le XXème siècle... Quelques heures après sa naissance et son baptême de tradition musulmane, Abdallah avait pris du plaisir à écouter des versets coraniques, des berçeuses culturelles que lui chantonnaient et répétaient ses grands-parents, ses parents... Il était très attentif aux mélodies, aux airs, aux voix, aux vers, aux paroles... Il ne lui manquait que de la musique. Et il avait reçu une première satisfaction. [1]

Le début de l'aventure

A Tadjourah, son grand-père maternel lui avait fait cadeau d'une radio apportée du Yémen, et qui était rare et précieuse à cette époque. Il en était devenu fidèle auditeur. A Djibouti-ville, son père lui en rajoutait des jouets et instruments, qui faisaient aussi des sons, des voix et de la musique. Elevé ainsi, Abdallah commençait à chanter des airs aléatoires, répéter des chansons anciennes, à aller à l'école, à se passionner du du foot-ball comme un un enfant ordinaire. Il a habité toujours avec sa famille, d'abord né au quartier 3, puis au quartier 1, et finalement à la cité Arhiba. Abdallah jouissait de d'une liberté totale de choisir. Ses parents s'installaient où il faisait plaisir à Abdallah. Entre l'école, la musique, sa famille, il rejoignait ses compagnons de parties de jeux, où lorsque l'équipe adverse s'appelait par "gira" (feu) ou autre nom, il insistait pour que la sienne se dénomme "Lee" (l'eau) contre le feu, pour la vie. Depuis, il a été surnommé "Abdallah Lee". Et il continuait de passer ses vacances entre Djibouti, Tadjourah, Obock... Cet enfant, comme hanté, n'arrêtait pas de reproduire, produire des sons, des rythmes, des mélodies, qui attiraient l'attention de son entourage. Il confectionnait, bricolait, jouait des instruments tels que les tambours, drums, guitares, flûte.

Ses parents étaient très tolérants envers lui. Et il voulait aussi les satisfaire, les rendre heureux d'avantage. Il avait appris le Coran, à son plus petit âge, et déchiffrait facilement les lettres et mots et expressions arabes et françaises. Il démontrait autant des qualités artistiques, techniques que linguistiques. Bon dessinateur, bricoleur, lecteur, auditeur, poète, curieux d'apprendre, il parvient et réussit aux épreuves de fi de premier cycle de l'enseignement de base. Il est orienté vers l'enseignement technique au lycée d'enseignement professionnel. Il quitte ses études et subit aussi une fracture au bras dans une partie de football durant laquelle il préférait jouer "gardien de but". Abandonnant le football, il est intéressé par un emploi salarié à Djibouti-ville. Les recherches et demandes y ont été vaines. Il se rendit à Obock où il habitait chez sa famille maternelle. Il y obtint une fonction publique comme magasinier de l'administration locale pour quelques temps. C'est là qu'il touchera aux instruments réels de musique avec son cousin maternel Awad Mohamed, et ses amis d'enfance, tels que Osman Adoyta, Moussa Aden, Bourhan Daoud, Ahmed Abdallah, Ahmed Ibrahim, Mohamed Aden. Et il y joua à l'occasion de la fête de l'Indépendance Nationale, la veille du 27 juin 1977... Et il se présenta en 1979 comme une des étoiles montantes de notre Nation Indépendante

ABDALLAH LEE rayonne rapidement dans la sphère de la musique djiboutien notamment Afars et déffraye la chronique sur les plateaux des divertissement, les scènes et sur les antennes d'audiodiffusions durant une bonne trentaine d'années. Stechs, théatre, cérémoines spéciaux, évèmenemnt éléctoraux, mariages, fetes, ABDALLAH LEE enchainent les voyages France, Ethiopie, Belgique, Suède hypnotiqe les publiques et ses fanes. Il adhère aux plusieurs groupes des musiciens et chanteurs du pays au file des années. [2]

Fin funeste

A suite à une mal aise sanitaire, le chanteur ABDALLAH LEE fut admis dans un hopital parisien ou il rend son âme le 18 septembre 2007 à seulement 44 ans. Le défunt à laissé derrière lui une famille six enfants (garçons, filles) et une épouse. [3]

  1. « Google », sur www.google.fr (consulté le )
  2. Amina Saïd Chiré, Djibouti contemporain, KARTHALA Editions, (ISBN 9782811108243, lire en ligne)
  3. Amina Saïd Chiré, Djibouti contemporain, KARTHALA Editions, (ISBN 9782811108243, lire en ligne)