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En 1940 Bouhali, avec d'autres dirigeants du Parti communiste, est emprisonné et déporté au camp de [[Camp d'internement français|Djeniene Bourezg]]. Au troisième congrès du parti, qui se tient en 1947, il est élu secrétaire général en remplacement de [[Amar Ouzegane]]<ref>{{Ouvrage |auteur= Abdellali Merdaci|titre=Auteurs algériens de langue française de la période coloniale: Dictionnaire biographique|éditeur= L'Harmattan|lieu= Paris |année=2010|isbn=2296253180 |issn=|lire en ligne=|passage=88}}</ref>.
En 1940 Bouhali, avec d'autres dirigeants du Parti communiste, est emprisonné et déporté au camp de [[Camp d'internement français|Djeniene Bourezg]]. Au troisième congrès du parti, qui se tient en 1947, il est élu secrétaire général en remplacement de [[Amar Ouzegane]]<ref>{{Ouvrage |auteur= Abdellali Merdaci|titre=Auteurs algériens de langue française de la période coloniale: Dictionnaire biographique|éditeur= L'Harmattan|lieu= Paris |année=2010|isbn=2296253180 |issn=|lire en ligne=|passage=88}}</ref>.


Au début de la [[Guerre d'Algérie]], il se réfugie en [[France]], et le 13 septembre 1955, après la dissolution du Parti communiste algérien, il s'installe en [[Allemagne de l'Est]]. En 1962 à l'indépendance de l'Algérie, il reste plusieurs mois en Allemagne de l'Est, et rentre en Algérie, mais s'exile à nouveau (avec d'autres dirigeants communistes), quelques mois après le coup d’État de 1965.
Au début de la [[Guerre d'Algérie]], il se réfugie en [[France]], et le 13 septembre 1955, après la dissolution du Parti communiste algérien, il s'installe en Tchécoslovaquie selon Henri Allègue dans son livre "Souvenirs Algériens". En 1962 à l'indépendance de l'Algérie, il reste plusieurs mois en Allemagne de l'Est, et rentre en Algérie, mais s'exile à nouveau (avec d'autres dirigeants communistes), quelques mois après le coup d’État de 1965.


Il devient membre de la direction centrale du [[Mouvement démocratique et social (Algérie)| Mouvement démocratique et social]]. Larbi Bouhali a représenté les communistes algériens à différents événements internationaux, tels que le {{10e|anniversaire}} de la République populaire de Chine à Pékin en 1959 et à la réunion internationale de 1969 des partis communistes et ouvriers à Moscou<ref>''[http://books.google.com/books?id=GUNYAAAAMAAJ International Meeting of Communist and Workers' Parties, Moscow 1969]'', Peace and Socialism Publishers, t. Rudé právo, 1969. p. 4</ref>.
Il devient membre de la direction centrale du [[Mouvement démocratique et social (Algérie)| Mouvement démocratique et social]]. Larbi Bouhali a représenté les communistes algériens à différents événements internationaux, tels que le {{10e|anniversaire}} de la République populaire de Chine à Pékin en 1959 et à la réunion internationale de 1969 des partis communistes et ouvriers à Moscou<ref>''[http://books.google.com/books?id=GUNYAAAAMAAJ International Meeting of Communist and Workers' Parties, Moscow 1969]'', Peace and Socialism Publishers, t. Rudé právo, 1969. p. 4</ref>.

Version du 31 mars 2017 à 21:47

Larbi Bouhali
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Biographie
Naissance
Décès
Date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (jusqu'au )
algérienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Larbi Bouhali (arabe : العربي بوهالي), né en 1912 à El Kantara (près de Biskra, Algérie) est un homme politique algérien, membre fondateur et secrétaire général du Parti communiste algérien en 1936.

Biographie

Issu d'une famille paysanne, en 1934 il se rend à Moscou[1], pour recevoir pendant 9 mois, une formation politique [2]. Larbi Bouhali participe à la fondation du congrès du Parti communiste algérien en 1936, et en 1939 il est nommé secrétaire du Secours populaire algérien, organisme voué à aider les victimes de la répression coloniale.

En 1940 Bouhali, avec d'autres dirigeants du Parti communiste, est emprisonné et déporté au camp de Djeniene Bourezg. Au troisième congrès du parti, qui se tient en 1947, il est élu secrétaire général en remplacement de Amar Ouzegane[3].

Au début de la Guerre d'Algérie, il se réfugie en France, et le 13 septembre 1955, après la dissolution du Parti communiste algérien, il s'installe en Tchécoslovaquie selon Henri Allègue dans son livre "Souvenirs Algériens". En 1962 à l'indépendance de l'Algérie, il reste plusieurs mois en Allemagne de l'Est, et rentre en Algérie, mais s'exile à nouveau (avec d'autres dirigeants communistes), quelques mois après le coup d’État de 1965.

Il devient membre de la direction centrale du Mouvement démocratique et social. Larbi Bouhali a représenté les communistes algériens à différents événements internationaux, tels que le 10e anniversaire de la République populaire de Chine à Pékin en 1959 et à la réunion internationale de 1969 des partis communistes et ouvriers à Moscou[4].

Notes et références

  1. La Déportation et la Résistance en Afrique du Nord: 1939–1944. Paris: Editions sociales, 1972. p. 216
  2. René Gallissot, Mouvement ouvrier, communisme et nationalismes dans le monde arabe: études, Paris, l'Atelier, (ISBN 2708219588), p. 135
  3. Abdellali Merdaci, Auteurs algériens de langue française de la période coloniale: Dictionnaire biographique, Paris, L'Harmattan, (ISBN 2296253180), p. 88
  4. International Meeting of Communist and Workers' Parties, Moscow 1969, Peace and Socialism Publishers, t. Rudé právo, 1969. p. 4