« Abdallah Lee » : différence entre les versions
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Abdallah naît le {{date-|7 août 1963}} à [[Djibouti (ville)|Djibouti-ville]], quartier 3, à la maternité de l'ancien hôpital Paul-Faure. Il est le fils d'Abdoulkader Abass Bourhan Aboubaker, arrière-petit-fils d'Aboubaker Ibrahim, gouverneur de [[Zeila]] sous souveraineté turque à la fin du XIXe siècle<ref>Fontrier (Marc), ''Abou-Bakr Ibrahim, Pacha de Zeyla - Marchand d’esclaves'', Paris, Aresae, L’Harmattan, 2003, 275 p.</ref>, et de Kadidja Saïd Abdallah Baabad. |
Abdallah naît le {{date-|7 août 1963}} à [[Djibouti (ville)|Djibouti-ville]], quartier 3, à la maternité de l'ancien hôpital Paul-Faure. Il est le fils d'Abdoulkader Abass Bourhan Aboubaker, arrière-petit-fils d'Aboubaker Ibrahim, gouverneur de [[Zeila]] sous souveraineté turque à la fin du XIXe siècle<ref>Fontrier (Marc), ''Abou-Bakr Ibrahim, Pacha de Zeyla - Marchand d’esclaves'', Paris, Aresae, L’Harmattan, 2003, 275 p.</ref>, et de Kadidja Saïd Abdallah Baabad. |
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Il a habité avec sa famille, d'abord au quartier 3, puis au quartier 1, et finalement à la cité Arhiba. Il réussit les épreuves de fin de premier cycle et est orienté vers l'enseignement technique au lycée d'enseignement professionnel. Il abandonne les études et obtient un emploi de magasinier à [[Obock]], où vit la famille de sa mère. C'est alors qu'il commence la musique avec Osman Adoyta, Moussa Aden, Bourhan Daoud, Ahmed Abdallah, Ahmed Ibrahim, Mohamed Aden. Dès 1979, il acquiert une certaine notoriété. |
Il a habité avec sa famille,ses frères Said et Abass, d'abord au quartier 3, puis au quartier 1, et finalement à la cité Arhiba. Il réussit les épreuves de fin de premier cycle et est orienté vers l'enseignement technique au lycée d'enseignement professionnel. Il abandonne les études et obtient un emploi de magasinier à [[Obock]], où vit la famille de sa mère. C'est alors qu'il commence la musique avec Osman Adoyta, Moussa Aden, Bourhan Daoud, Ahmed Abdallah, Ahmed Ibrahim, Mohamed Aden. Dès 1979, il acquiert une certaine notoriété. |
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Durant les années 1980-1990, comme le groupe Dinkâra il pratique un « afro-rock aux couleurs nomades »<ref>Mohamed Houmed Hassan [2013], p. 300.</ref>, et s'engage durant la guerre civile. Bien que chantant principalement en afar, il interprète également des chansons somalies<ref>Mohamed Houmed Hassan [2013], p. 308.</ref>. Abdallah Lee enchaine les voyages en France, Éthiopie, Belgique, Suède. Il participe à divers groupes djiboutiens durant sa carrière et au festival Fest'Horn. |
Durant les années 1980-1990, comme le groupe Dinkâra il pratique un « afro-rock aux couleurs nomades »<ref>Mohamed Houmed Hassan [2013], p. 300.</ref>, et s'engage durant la guerre civile. Bien que chantant principalement en afar, il interprète également des chansons somalies<ref>Mohamed Houmed Hassan [2013], p. 308.</ref>. Abdallah Lee enchaine les voyages en France, Éthiopie, Belgique, Suède. Il participe à divers groupes djiboutiens durant sa carrière et au festival Fest'Horn. |
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[[File:Abdallah Lee ft Dinkara - Sini Bili Ya Mayy.ogg|thumb|"Sini Bili Ya Mayy" chanté par Abdallah Lee feat Dinkara]] |
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Version du 24 février 2022 à 00:32
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Abdallah Lee, de son vrai nom Abdallah Abdoulkader Abass, né le à Djibouti et mort le à Paris, est un chanteur djiboutien. Il reste le plus célèbre des chanteurs djiboutiens de langue afare[1].
Biographie
Abdallah naît le à Djibouti-ville, quartier 3, à la maternité de l'ancien hôpital Paul-Faure. Il est le fils d'Abdoulkader Abass Bourhan Aboubaker, arrière-petit-fils d'Aboubaker Ibrahim, gouverneur de Zeila sous souveraineté turque à la fin du XIXe siècle[2], et de Kadidja Saïd Abdallah Baabad.
Il a habité avec sa famille,ses frères Said et Abass, d'abord au quartier 3, puis au quartier 1, et finalement à la cité Arhiba. Il réussit les épreuves de fin de premier cycle et est orienté vers l'enseignement technique au lycée d'enseignement professionnel. Il abandonne les études et obtient un emploi de magasinier à Obock, où vit la famille de sa mère. C'est alors qu'il commence la musique avec Osman Adoyta, Moussa Aden, Bourhan Daoud, Ahmed Abdallah, Ahmed Ibrahim, Mohamed Aden. Dès 1979, il acquiert une certaine notoriété.
Durant les années 1980-1990, comme le groupe Dinkâra il pratique un « afro-rock aux couleurs nomades »[3], et s'engage durant la guerre civile. Bien que chantant principalement en afar, il interprète également des chansons somalies[4]. Abdallah Lee enchaine les voyages en France, Éthiopie, Belgique, Suède. Il participe à divers groupes djiboutiens durant sa carrière et au festival Fest'Horn.
Malade, Abdallah Lee est transporté en France dans un hôpital de Poitiers, où il meurt le à 44 ans. Il laisse une épouse et sept enfants[5].
Notes et références
- Mohamed Houmed Hassan [2013], note 56, p. 307.
- Fontrier (Marc), Abou-Bakr Ibrahim, Pacha de Zeyla - Marchand d’esclaves, Paris, Aresae, L’Harmattan, 2003, 275 p.
- Mohamed Houmed Hassan [2013], p. 300.
- Mohamed Houmed Hassan [2013], p. 308.
- Annonce sur Djinet.
Bibliographie
- Mohamed Houmed Hassan, « Émergence et évolution d’une culture populaire urbaine à Djibouti », in Amina Saïd Chiré (dir.), Djibouti contemporain, Paris Karthala, 2013, p. 293-316.
Lien externe
- Une chanson d'Abdallah Lee sur YouTube.