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Version du 21 octobre 2022 à 20:29
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Najia Mehadji, née en 1950 à Paris d'un père marocain et d'une mère française, est une artiste peintre franco-marocaine. Elle vit et travaille entre Paris et Essaouira.
Son œuvre picturale est une synthèse entre cultures occidentale et orientale dont la force du symbolique en est l'expression et le geste l'essence.
Biographie
Najia Mehadji est une artiste reconnue internationalement pour avoir exposé depuis les années 1980 dans plusieurs grands musées dont celui du centre Pompidou à Paris (exposition collective), le musée de l'Institut du monde arabe à Paris (expositions collectives), les musées des beaux arts de Caen et de Poitiers (expositions personnelles en 1986 et 1987), le musée de Montbéliard (expositions collectives), le musée d'art moderne de Céret (rétrospective en 2018), le musée de Gajac (rétrospective en 2019), le MACAAL à Marrakech (expositions collectives), la villa des arts de Casablanca et de Rabat (rétrospective en 2019) le musée d'art moderne et contemporain Mohammed-VI à Rabat (expositions collectives).
Années 1970
Najia Mehadji étudie à l'école des Beaux Arts de Paris et obtient, au milieu des années 1970, une maîtrise d’arts plastiques et d’histoire de l’art à Paris I sur Paul Cézanne, ainsi qu’une licence de théâtre à Paris VIII. Cette dernière lui donne l’occasion de travailler avec Peter Brook et le Living Theatre, groupe d’avant-garde engagé ouvert aux cultures dites « extra-européennes » et à la performance, avec lesquels elle explorera un travail inédit sur le corps et le geste qui marquera profondément sa démarche picturale en lui donnant une singularité et un style inédits.
Durant ces années de recherche, elle effectue des performances avec des instrumentistes en musique contemporaine, dessinant sur de grandes feuilles de papier préalablement sonorisées par des microcontacts, notamment au CAPC de Bordeaux en 1979. Elle fréquente, à la même époque, le collectif Femmes/Art[1] et participe à la revue de femmes Sorcières où elle publie ses premiers dessins en noir et blanc rappelant l'aspect vibratoire d'un sonogramme. Elle enseignera de 1973 à 1980 au conservatoire expérimental de musique de Pantin, crée en 1968, ou elle donnera des cours en collaboration avec des compositeurs de musique contemporaine sur la relation entre son et dessin, timbre et diagramme.
Années 1980
Pendant la période des années 1980-90, elle est représentée par la galerie Montenay à Paris et par la galerie L'Atelier à Rabat.
En 1985, elle part un an à Essaouira avec une bourse « Villa Médicis Hors les murs » et y retournera régulièrement jusqu'à y installer un atelier. C’est durant ce séjour qu’elle peint ses premières toiles autour du mythe d’Icare, « symbole de la prise de risque de toute liberté », sur de grandes toiles brutes où se juxtaposent l’empreinte de gestes corporels et des collages transparents aux formes géométriques très architecturées : ces œuvres sont montrées pour sa première exposition personnelle aux musées des beaux arts de Caen et de Poitiers en 1986-87 et figurent aujourd'hui dans plusieurs collections muséales prestigieuses dont celle du Centre Pompidou à Paris.
Années 1990
En 1991-92 elle crée une série d'œuvres géométriques à partir de polyèdres en référence au Timée de Platon : les Rhombes. Puis de 1993 à 1995, réagissant aux crimes de guerre commis contre les Bosniaques en ex-Yougoslavie, elle crée la série des Coupoles, qui atteste de son intérêt pour les formes universelles dans l’architecture (notamment l’octogone), tout en faisant référence à la représentation de la cosmologie dans les arts de l’Islam. Plus tard, en 2005, elle reviendra sur ce drame avec les œuvres numériques War Flower.
En 1998, elle enseigne le dessin à l'École nationale supérieure des beaux arts de Paris en tant qu'artiste invitée pour l'année par son directeur Alfred Pacquement.
Années 2000
À partir de 1996 et pendant une quinzaine d'années, Najia Mehadji dessine sur des toiles de grand format avec des craies à l’huile de couleur intense ses célèbres peintures/dessins monochromes issues de formes et thèmes symboliques universaux tels que la sphère, l'arborescence (ou arbre de vie), la fleur de Grenade, la pivoine, etc. qu’elle décline en autant de « structures de flux » captant aussi bien l’éphémère de la vie, le passage, que la notion d'infini ou encore la dualité entre Eros et Thanatos.
Elle change de technique en 2010 en peignant avec un très large pinceau des lignes courbes en « arabesques » très lumineuses sur fond noir. Elle invente ainsi une gestuelle singulière qui deviendra sa marque dans un geste continu et dynamique, en expansion, incarnant la synthèse du corps et de la pensée.
Parallèlement à sa pratique de la peinture et du dessin, poursuivant son engagement contre les violences de la guerre, notamment contre les civils et les femmes, elle crée, à partir de 2005, des œuvres numériques en y intégrant des détails agrandis de gravures de Goya (La Tauromachie et Les Désastres de la guerre) au sein de peintures de fleurs fluorescentes — dans une tension entre vie et mort, opposant la beauté à la barbarie.
Années 2010
Pendant une dizaine d'années, elle crée de nouvelles séries de peintures et d'images numériques de grand format qui donnent un aspect sculptural à ses gestes en les dynamisant : ce sont les Volutes, Arabesque, Dance, Enroulement, Vague, dont les lignes continues, la gestualité libre, et les références à la calligraphie orientale et au soufisme, sont autant de propositions formelles qui lui permettent de s'approprier, en tant que femme et de façon personnelle, des pratiques habituellement dévolues aux hommes.
Elle invente ainsi une peinture et un style libérés de toute tradition et proche de la performance. Elle peint également une série d'œuvres d'après El Greco, puis en référence à la célèbre sculpture La Valse de Camille Claudel.
Elle passe ensuite du rythme révélateur du drapé à la métaphore soufie de la vague dans son mouvement de flux et de reflux avec ses séries Blue Wave (2016), Vague (2017) et Chute (2018).
Années 2020
En 2020 et 2021 en pleine pandémie du Covid-19, elle réalise les œuvres Ligne de vie et Liberté, j'écris ton nom en hommage au poème de Paul Éluard et contre toute forme d'enfermement.
Une partie de ces œuvres figurent dans l'exposition collective contre la peine de mort Le Droit de vivre au musée d'Art et de Culture de Marrakech, ainsi que dans l'exposition personnelle Ligne de vie à la galerie l'Atelier 21 à Casablanca en .
Expositions
Ses principales expositions personnelles ont eu lieu, en France, aux musées des beaux-arts de Poitiers, de Caen, d’Épinal, de Céret et de Villeneuve-sur-Lot ; à la galerie Montenay (Paris), Claude-Lemand (Paris) et La Navire (Brest). Au Maroc, à la galerie nationale Bab-Rouah (Rabat) ; à l’espace Actua de l’Attijariwafabank (Casablanca) ; à la galerie Delacroix (Tanger) ; à la galerie Shart et à la galerie l'Atelier 21 (Casablanca) ; à la villa des arts de Casablanca et de Rabat ainsi que dans les instituts français d'Essaouira, de Rabat, de Fès et de Tétouan. En Tunisie, à la galerie Le Violon bleu (Sidi Bou Said). Elle a également exposé à Amman en Jordanie (Fondation Shoman), à la foire de Bâle, à l’Arco de Madrid, à l'Alliance française de New York, à l'institut français de Bamako au Mali et dans de nombreuses autres institutions dans le monde.
Elle participe en 2009 à l'exposition elles@centrepompidou au musée national d'Art moderne du centre Georges-Pompidou (Paris) qui révélera sa série de dessins Fleur de Grenade, et celle de Traversées à Rabat avec ses War Flower.
En 2010, à la Foire d'art contemporain de Dubaï, à l'exposition Résonances au musée de Marrakech ainsi qu'à Marrakech Art Fair avec la galerie Shart de Casablanca.
En 2011, à l'exposition collective Architectures/Dessins/Utopies au musée national d'art contemporain de Bucarest ; à Nature et Paysages à l'espace d'art de la Société générale de Casablanca ; et à Drawing Now Paris au Carrousel du Louvre. Elle expose dans Sens & Essences à l'institut français de New York et à la villa Roosevelt à Casablanca sa série Mystic Dance.
Elle est l'une des artistes présentes à « Traits d'Union - Paris et l'art contemporain arabe » à la villa Emerige à Paris : exposition muséale réalisée par la revue Art absolument regroupant une douzaine d'artistes, qui sera présentée également à Beyrouth, Sanaa, et Rabat.
En 2012-2013, elle expose à la galerie Shart, à Casablanca ; à Proche à la galerie Albert Benamou à Paris et à Art Paris Art Fair. Elle expose ses œuvres numériques Mystic Dance à 25 ans de créativité arabe à l'Institut du monde arabe qui ira ensuite à Emirates Palace à Abu Dhabi, et à Manama au Barheïn.
Elle participe en 2013 à la vente aux enchères Syriart, à Paris et à Beyrouth, pour soutenir les victimes civiles du peuple syrien en révolte.
Début 2014 elle fait une exposition personnelle New Arabesque à la galerie Le Violon bleu à Tunis. Elle participe à Art Dubai (Selma Feriani Gallery Londres) ainsi qu'à Art Paris Art Fair (galerie Claude-Lemand, Paris). En été 2014, sa série d'œuvres numériques Suites goyesques ; Tauromachie sont montrées au musée d'art moderne de Céret dans Le Peintre et l'Arène : art et Tauromachie de Goya à Barceló[2]. Elle participe à l'exposition inaugurale du musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain de Rabat « 1914-2014, 100 ans d'art au Maroc », ainsi qu'à celle de l'Institut du monde arabe à Paris, « Le Maroc contemporain ». En , elle expose 20 ans d'œuvres à la galerie l'Atelier 21 à Casablanca qui lui organise sa première rétrospective au Maroc. Elle est présentée à Art Paris Art Fair, au Grand palais, par la galerie Claude-Lemand. En 2016 elle inaugure le MACMA à Marrakech avec l'exposition Najia Mehadji / Mahi Binebine : Face à l'Histoire et participe à l'exposition Femmes artistes marocaines de la modernité 1960\2016 au musée d'art moderne et contemporain Mohammed-VI à Rabat.
En 2018, une rétrospective[3] de son œuvre se tient au musée d'art moderne de Céret, en France[4] pendant quatre mois (du au ) et remporte un grand succès avec plus de 35 000 visiteurs. Par ailleurs une exposition personnelle L'invention du geste a lieu à la galerie l'Atelier 21[5], à Casablanca en octobre. La donation France et Claude Lemand inaugurée le fait entrer 17 œuvres majeures de l'artiste au musée de l'Institut du monde arabe à Paris.
En 2019 une nouvelle rétrospective de son œuvre a lieu simultanément aux Villas des arts de Casablanca et de Rabat[6]. Le musée de Gajac à Villeneuve-sur-Lot[7] lui organise une importante exposition personnelle, Le Temps de la ligne durant l'été. Elle est présentée également dans des expositions collectives au musée des Beaux arts de Rennes Créatrices, l'émancipation par l'art, et au musée Camille-Claudel à Nogent sur Seine À rebrousse Temps. En elle expose à la galerie Le Violon bleu à Sidi Bou Said Les Fleurs du temps, une exposition rétrospective dont le fil conducteur est le motif de la fleur comme symbole de paix et de volupté en contrepoint aux violences contemporaines.
En , elle montre des œuvres numériques Mystic Dance et Arabesque à Art Paris Art Fair, au Grand Palais sur le stand de la galerie Véronique-Rieffel (Paris/Abidjan). Les œuvres Ligne de Vie réalisées pendant le confinement sont un hymne à la vie et seront montrées à la galerie l'Atelier 21[8] à Casablanca en juin ainsi qu'en ligne à la foire d'art contemporain africain AKAA (galerie Véronique-Rieffel)
En 2021, elle crée la série d'œuvres Liberté j'écris ton nom pour une exposition contre la peine de mort, qui juxtapose des sérigraphies de grand format à exemplaire unique et des lignes sinueuses qui expriment aussi le désir de liberté face à l'enfermement lié à la pandémie de Covid-19. Une rétrospective de ses œuvres numériques White Dance se tient à la chapelle des Dames blanches à La Rochelle en juin/juillet. Elle expose en septembre les peintures Ligne de vie dans l'espace de la galerie Véronique-Rieffel à Art Paris/Art Fair au Grand Palais éphémère. Puis dans l'exposition pour l'abolition de la peine de mort Le Droit de vivre au MACMA de Marrakech d' à et à la TGCC à Casablanca jusqu'à fin .
Les œuvres de Najia Mehadji sont présentes dans de nombreuses collections publiques dont une salle au musée d'art moderne et contemporain Mohammed-VI à Rabat, au musée national d'Art moderne (centre Pompidou)[9] à Paris, à l'Institut du monde arabe[10] à Paris, au musée des beaux arts de Caen, au musée de Montbéliard, au musée d'art moderne de Céret, au musée de Gajac (Villeneuve-sur-Lot) ainsi que dans les collections marocaines de la Société générale à Casablanca, de la Fondation ONA à Rabat, de l'Attijari Waffabank à Casablanca, de l'OCP à Casablanca, du MACAAL à Marrakech et de la TGCC à Casablanca.
Voir aussi
Expositions collectives depuis 2008
2008
- Art contemporain et patrimoine, centre d’art Saint-Restitut
- Donation Serge et Valérie Barkowski, Villa des arts Casablanca
- Modernité plurielle, Art arabe contemporain, Institut du monde arabe
2009
- L’oblique, musée de Montbéliard
- Peinture contemporaine marocaine, collection Attijariwafa Bank et palais des expositions, Cartagena, Espagne
- Art et Environnement, villas des arts Rabat et Casablanca
- Elles, musée d’Art moderne, Centre Georges-Pompidou, Paris
- Traversée, Bab Rouah Rabat, Tokyo
2010
- Marrakech Art Fair, galerie Shart, Casablanca
- Résonances – artistes marocains du monde, musée de Marrakech
- Être ainsi, évocation de la femme dans les cultures du monde, centre d’art des Ulis, Essonne
- Regards d’artistes pour la cathédrale de Chartres, collégiale Saint-André, Chartres
- Métamorphoses, quatre artistes aux frontières pictographiques, Johnson et Johnson, Issy-les-Moulineaux
- Art postal, Art posté, musée d’Art et d’Histoire, Montbéliard
2011
- Être ainsi, Centre d’art contemporain, Martigny, Suisse
- Contours, Violon bleu, Tunis
- Traits d’Union - Paris et l’art contemporain arabe, villa Emerige, Paris
- Rougir à l’arthothèque, arthothèque du musée des Beaux-arts de Brest
- Notre vallée, un regard sur les collections contemporaines, musée du château des Ducs de Wurtemberg, Montbéliard
- Senses and essences, galerie du FIAF (French Institute, Alliance française), New-York-Villa Roosevelt, Casablanca
- Salon du dessin contemporain Drawing Now Paris, Carrousel du Louvre, galerie La Navire
- Architectures/dessins/utopies, musée d’art contemporain de Bucarest
- L’estampe, un art pour tous, collection J-et-C-Putman, musée des Beaux-arts, Nancy
2012 =
- 25 ans de créativité arabe, Institut du monde arabe, Paris
- Regards africains croisés, Espace d’Art Actua, Casablanca
- Maîtres du Tondo, galerie Claude-Lemand, Paris
- Traits d’Union - Paris et l’art contemporain arabe, The Venue, Beyrouth et musée national du Yémen, Sanaa
- Proche, galerie Albert-Benamou, Paris
- Art Paris - Art Fair, Grand Palais, stand de la galerie Albert-Benamou
2013
- À la recherche de l’absolu Espace Art Roch, Paris
- L’Atelier, itinéraire d’une galerie, 1971 - 1991, galerie Bab Rouah et institut français, Rabat
- Symbiose de deux mondes, palais Namaskar, Marrakech
- Traits d’Union - Paris et l’art contemporain arabe, villa des arts - Fondation ONA, Rabat
- Partages, les artistes migrateurs du XXe siècle, musée Scriptorial, Avranches
- Ici et ailleurs, Espace Art Roch, Paris
- Cinq Peintres pour Darna, Le Borj, Essaouira
- 25 ans de créativité arabe, musée national du Bahreïn et Naila Art Gallery, Riyadh, Arabie saoudite
- La Méditerranée n’est pas seulement une géographie, tour Société générale, La Défense
- Nouveau Regard sur les collections contemporaines, château des ducs de Wurtemberg, musée de Montbéliard
- Cosmic Touch, Espace Art Roch, Paris
- 25 ans de créativité arabe, The Emirate Palace, Abu Dhabi
- Job, l’art au défi de l’espérance, salle du Vieux Colombier, mairie du VIe, Paris
2014
- Contemporary Istanbul Art Fair, stand de l'Anima Gallery, Istanbul, Turquie
- Insoumission - Carte blanche à Mahi Binebine, musée de la Palmeraie, Marrakech
- Africaines. 15 femmes en création, espace Actua, Casablanca
- Carte blanche à Najia Mehadji, institut français, Essaouira
- Le Maroc contemporain, Institut du monde arabe, Paris
- 1914-2014 : Cent Ans de création, musée Mohammed-VI d'art moderne et contemporain, Rabat
- Le Peintre et l'Arène. Art et tauromachie de Goya à Barcelo, musée d'Art moderne, Céret
- Special Flag, L'atelier 21, Casablanca
- Avoir 10 + 1, Centre d'art contemporain, Saint Restitut
- African Way, chapelle de la Visitation, Thonon-les-Bains
- D’Orient et d’Occident, Art Paris/Art Fair, stand de la galerie Claude-Lemand, Grand Palais
- Art Dubai, Selma Feriani Gallery
- Modernités arabes, espace Claude-Lemand, Paris
2015
- Faites-moi une fleur, hôtel de ville, Aulnay-sous-Bois
- D'orient et d'Occident ou l'esthétique de l'entre-deux, galerie D.X, Bordeaux
- Moroccan Touch, galerie d'art l'Atelier 21, Casablanca
- Salon international de l'estampe et du dessin, stand de la revue Art Absolument, Grand Palais, Paris
- Insoumission - Carte blanche à Mahi Binebine, siège des Nations unies, New York et palais des Nations, Genève
- Art Paris / Art Fair, stand de la galerie Claude-Lemand, Grand Palais, Paris
- Une collection, quatre regards, espace d'art de la Société générale, Casablanca
2016
- Art Is Truth. Galerie Shart 2006-2016, galerie Shart, Casablanca
- Femmes artistes marocaines de la modernité. 1960/2016, musée Mohammed-VI, Rabat
- AKAA - Also Known as Africa, stand de la galerie l'Atelier 21, le Carreau du Temple, Paris
- Essentiel paysagecentre d'art contemporain africain Al-Maaden, Marrakech
- Territoires rêvés. Dialogue entre deux collections du musée des Beaux-arts de Caen et du FRAC Normandie, musée des Beaux-arts, Caen
- Sublimation. Carte blanche à Najia Mehadji, espace Expressions de la fondation CDG, Rabat
- 36/36, les artistes fêtent les 80 ans des congés payés, Assemblée nationale, Paris
- Art Paris / Art Fair, stand de la galerie Claude-Lemand (B.14), Grand Palais, Paris
- Face à l'histoire : Mahi Binebine / Najia Mehadji, musée d'art et de culture de Marrakech
- Résonance, de l'original au multiple, centre Cristel éditeur d'art, Saint Malo
2017
- Tour du monde en Tondo, musée de l'Hospice Saint-Roch, Issoudun
- Changer la vie, galerie l'Atelier 21, Casablanca
- Gaïa et ses miroirs, villa des arts, fondation ONA, Rabat
- Comme une fleur, centre culturel Aragon, Oyonnax
- Trésors de l'islam en Afrique, de Tombouctou à Zanzibar, Institut du monde arabe, Paris
- Génération flash, fondation Alliances, Casablanca
- E-Mois, autobiographie d'une collection, musée d'Art contemporain et africain (MACAAL), Marrakech
- Flying over Africa, galerie Bab Rouah, Rabat
2018 =
- Le monde arabe vu par ses artistes, Institut du monde arabe, Paris
- Écritures, galerie La Navire, Brest
- Écritures ésotériques, musée d'Art contemporain et africain (MACAAL), Marrakech
- Art et Football, galerie l'Atelier 21, Casablanca
- Un œil ouvert sur le monde arabe[11], Institut du monde arabe, Paris
- Al Musiqa, Philharmonie, Paris
- Groupshow, galerie Katharina-Raab, Berlin
- Poétique du geste, La Graineterie, Houilles
2019 =
- Abu Dhabi Art Fair », stand de la galerie Le Violon bleu, Abu Dhabi
- Trésors de l'islam en Afrique de Tombouctou à Zanzibar, galerie Bab Rouah, Rabat
- Hommage à Notre-Dame[12], musée de l'Institut du monde arabe, Paris
- Grands Formats dans la collection Attijariwafa Bank, espace Actua, Casablanca
- Créatrices, l'émancipation par l'art (du Moyen-Âge à aujourd'hui), musée des Beaux-arts, Rennes
- Vingt ans, une œuvre, galerie L'Atelier 21, Casablanca
- À rebrousse-temps, musée Camille-Claudel, Nogent-sur-Seine
- À la plume, au pinceau, au crayon : dessins du monde arabe, musée de l'Institut du monde arabe, Paris
- 1-54 Contemporary African Art Fair, stand de la galerie L'Atelier 21 , Marrakech
- Métamorphose africaine, galerie D10 , Genève
- Rihla - Voyage, espace d'art Société générale, Casablanca
2020
- Dualité, les collections beaux-arts revisitées, musée du château des ducs de Wurtemberg, Montbéliard
- Art Paris/Art Fair 2020, stand de la galerie Véronique-Rieffel Paris/Abidjan, Paris
- L'Art pour l'espoir[13], galerie L'Atelier 21, Casablanca
2021
- L'Art, un jeu sérieux, musée d'art contemporain africain Al-Maaden (MACCAL), Marrakech
- Droit de vivre, MACMA, Marrakech
- Art Paris/Art Fair, stand de la galerie Véronique-Rieffel Paris/Abidjan, Paris
- Le Feu qui forge, galerie L'Atelier 21, Casablanca
- Trilogie marocaine, 1950-2020, musée national de la Reina Sofia, Madrid
2022
- Moderne Art Fair, stand de la Boesso Art Gallery, Paris
- Droit de vivre, fondation TGCC, Casablanca
- Art Paris, stand de la galerie Véronique-Rieffel, Paris
- Art Absolument - 20 ans avec les artistes, espace Art absolument, Paris
Expositions personnelles depuis 2008
2008
- Entre ciel et terre, galerie nationale Bab-Rouah, Rabat
2009
- Fleur flux, galerie La Navire Brest
2010
- Najia Mehadji – Mark Brusse, galerie La Navire, Brest.
2011
- Spring Dance, galerie Shart, Casablanca
2012
- Mystic Dance, espace Art Roch, Paris
- It Smells Like Freedom, Anima Gallery Lounge, Doha, Qatar
2013
- Accrochage 1, œuvres muséales de l’artiste : 2001/2013, La réserve, Lamssasa, Essaouira
- Drapés, galerie La Navire, le Quartz, Brest
- Années 2000, espace Claude-Lemand, Paris
2014
- New Arabesque, galerie le Violon bleu, Tunis
2015
- Najia Mehadji - Flower power, espace Gainville, Aulnay-sous-Bois
- 20 ans d'œuvres, galerie d'art l'Atelier 21, Casablanca
2016
- Najia Mehadji, gouaches récentes, 2010/2013, espace Claude-Lemand, Paris
2017
- Najia Mehadji - Gnawa Soul, institut français d'Essaouira
- Ma couleur est le rouge, espace Claude-Lemand, Paris
- Art Paris/Art Fair 2017, stand de la galerie Claude-Lemand (B.15), Grand Palais, Paris
2018 =
- L'Invention du geste, galerie l'Atelier 21, Casablanca
- Najia Mehadji. La trace et le souffle, musée d'art moderne, Céret
2019 =
- Les Fleurs du temps, galerie Le Violon bleu, Sidi Bou Saïd
- Le Temps de la ligne, musée de Gajac, Villeneuve-sur-Lot
- Le Flux et la Danse, 2011-2018, villa des arts de Rabat
- Le Trait et la Forme, 1985-2018, villa des arts de Casablanca
2021
- Najia Mehadji - Ligne de Vie, galerie L'Atelier 21, Casablanca
- White Dance, La Chapelle des Dames blanches, La Rochelle
Bibliographie
- Najia Mehadji, Édition Somogy, 2008. Textes d'Alain Tapié, Christine Buci-Glucksmann, Jean-Louis Baudry, Mohamed Rachdi et Henri-François Debailleux. 160 pages, textes français/anglais, 130 illustrations couleur.
- Revue étoiles d'encre no 42, 2010, « Célébration », entretien avec Peggy Inès Sultan
- Monographie Najia Mehadji , Les Éditions Art Point, collection Moroccan Art Books, 2012 : textes de Pascal Amel, Rémi Labrusse, Véronique Rieffel, Christine Buci-Glucksmann, Ghita Triki, Philippe Piguet, Anne Dagbert, Peggy Inès Sultan, Mohamed Rachdi, Henri-François Debailleux. 280 pages, 10 textes français/anglais, 330 illustrations couleur.
- La révélation du geste, Édition Somogy, 2011, Textes de Pascal Amel, Véronique Rieffel, Abdelwahab Meddeb, Rémi Labrusse et Christine Buci-Glucksmann. 160 pages, textes français/anglais.
- Najia Mehadji, La trace et le souffle, Co-édition Édition Somogy / Musée d'art moderne de Céret, 2018. Textes de Pascal Amel, Christine Buci-Glucksmann, Nathalie Galissot, Mohamed Rachdi.
- Sur les traces d'Empédocle, 60 poèmes de Pascal Amel et 60 dessins en noir et blanc de Najia Mehadji. 134 pages, Editions Mare Martin (Paris), 2019.
- Catalogue des expositions Le trait et la forme 1985-2018 à Villa des arts de Casablanca et Le flux et la danse 2011-2018 à Villa des arts de Rabat (Textes de N. Gallissot, B. Azami, C.Buci-Glucksmann et M. Rachdi), 2019, Fondation ONA
Notes et références
- « Le collectif Femmes/Art à Paris dans les années 1970 : une contribution à l'étude du mouvement des femmes dans l'art - Les Pénélopes », sur penelopes.rezo.net (consulté le )
- Le peintre et l'arène : art et Tauromachie de Goya à Barceló
- Samantha Deman, « Du geste de Najia Mehadji naît la résistance », sur ArtsHebdoMédias, (consulté le )
- Tom Laurent, « Najia Mehadji, Danser la peinture », art absolument, (ISSN 1634-6556)
- « Exposition de l’artiste Najia Mehadji «L’invention du geste» à L'Atelier 21 - Arts & Culture », sur Plurielle, (consulté le )
- « Najia Mehadji : l’insoutenable légèreté du geste ! | Challenge.ma », sur www.challenge.ma (consulté le )
- « Villeneuve-sur-Lot. La pureté de la ligne de Najia Mehadji », sur ladepeche.fr (consulté le )
- Nadia Ouiddar, LE MATIN, « Najia Mehadji présente «Ligne de vie» à L'Atelier 21 », sur Le Matin (consulté le )
- centre Georges Pompidou
- Institut du Monde Arabe
- « A Paris, 240 artistes s’unissent pour donner une autre image du monde arabe », sur Télérama, (consulté le )
- « Des artistes de l'Institut du monde arabe rendent hommage à Notre-Dame de Paris », sur Connaissance des Arts, (consulté le )
- O. B, LE MATIN, « Galerie d’art L’Atelier 21 », sur Le Matin (consulté le )
Liens externes
- Site officiel
- Vidéo réalisée à l'occasion de l'exposition « Face à l'histoire : Mahi Binebine / Najia Mehadji » au MACMA (Musée d'Art Contemporain de Marrakech), en par Brigitte Huault-Delannoy
- Podcast de l'émission La grande table de l’été sur France Culture du 2 aout 2018 (à partir de 32 min 40 s)
- Podcast de l'émission Cultures d'islam sur France Culture, entretien avec Abdelwahab Meddeb du , « Peindre entre Mogador et Ivry » (58 min)
- Podcast de l'émission Les mardis de l'expo sur France Culture, entretien avec Élisabeth Couturier du , « Le musée personnel de Najia Mehadji » (58 min)
- Plusieurs vidéos sur l'artiste sont visibles sur YouTube.
- Rencontre avec Najia Mehadji, film de Brigitte Huault-Delannoy, 2018, 21 min 30 s.