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« Henri Ier de Rohan » : différence entre les versions

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Version du 24 mai 2011 à 16:19

Henri Ier de Rohan, né en 1535 et mort en 1575, est l'aîné des enfants de René Ier. Il était d'un tempérament fougueux. Sa mère fut obligée parfois de quitter Blain et de s'en aller dans sa famille chercher la paix. Mais la mère et le fils s'entendaient parfaitement pour répandre les idées nouvelles et persécuter la religion catholique[non neutre].

En 1558, ils appellent au château, Fleurieu et Loiseleur qui prêchent la réforme dans la grande salle du château. Bientôt leur zèle se fait persécuteur[non neutre] : ils s'emparent de l'église pour y établir leur culte ; jettent dehors l'autel, les confessionnaux et les ornements sacrés. Cette spoliation pourtant ne dure qu'un temps. Sous les véhémentes réclamations de la population à l'autorité royale, ils sont obligés de rendre l'église.

Le roi ayant interdit le culte protestant dans la crainte de voir son royaume divisé, ils obtiennent de pratiquer leur religion ouvertement, eux et leur domesticité, mais ils ne craignent pas[non neutre] de faire profiter de cette faveur un grand nombre de protestants venus sous leur protection s'établir au village Pavé aux portes du château de Blain. L'autorité royale interdit bientôt ces assemblées. Ils sont forcés de varier le lieu de leurs réunions qui se font dans la grande salle du château, ou dans la chapelle, ou dans la chambre du sénéchal ; parfois en dehors, à l'hôtel du Chapeau-Rouge, parfois plus loin, à Fresnay en Plessé, dépendance des Rohan. Henri étend son fanatisme[non neutre] dans tout le pays environnant. Il jette la terreur[non neutre] partout où il passe avec ses hommes d'armes. À son approche (1568) à Châteaubriant, on cache les croix, les ornements, les vases sacrés.

Marié à Françoise de Tournemine, il meurt sans laisser de postérité. Son frère René II lui succède.

Voir aussi