Aller au contenu

BFM TV

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 8 mai 2007 à 20:15 et modifiée en dernier par 82.67.175.175 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Modèle:Infobox TV BFM TV est une chaîne de télévision française privée d'information en continu, accessible gratuitement sur la TNT , sur le câble, le satellite et sur Internet. À vocation initialement économique lors de sa création le , elle est rapidement devenue généraliste.

Organisation

Dirigeants

Président Directeur Général Alain Weill
Directeur Général adjoint Grégory Samak
Directeur de la Rédaction Guillaume Dubois

Capital

BFM TV appartient au groupe NextRadioTV (anciennement NextRadio), par ailleurs propriétaire de BFM (radio d'informations économiques) et de RMC (radio d'information, de débats et d'information sportive).

Budget

Pour l’année 2006, le budget annuel de la chaîne s’élevait à 15 millions (contre 13 millions initialement prévus, cette augmentation est la contrepartie des bons résultats d'audience). La chaîne a atteint l'équilibre financier dès septembre 2006. L’objectif est d’atteindre rapidement 30 millions d’euros de budget annuel (l’augmentation suivra celle des recettes publicitaires).
Selon Alain Weill, une part de marché (pourcentage des personnes regardant la chaîne par rapport au nombre total de personnes regardant la TNT à un moment donné) de 1 % permettrait de rentabiliser ce budget de 30 millions d'euros. Il espère que la chaîne sera rentable en 2010, moins de 5 ans après sa création.

Historique de la chaîne

Lancement du projet

Le , le projet BFM TV est officiellement lancé par le groupe NextRadio (rebaptisé alors NextRadioTV) qui propose une chaîne d'information économique en continu sur le modèle de BFM, sa radio spécialisée sur l'information économique.

Suite à l'audition du groupe devant le Conseil supérieur de l'audiovisuel, ce concept est officiellement retenue le par le CSA pour figurer parmis les quatre nouvelles chaînes venant enrichir l'offre gratuite de la télévision numérique terrestre française.

Le à 18h, BFM TV commence officiellement à diffuser ses programmes sur la TNT, le câble, le satellite et sur Internet. Le tout premier journal est présenté dans un décor virtuel par Ruth Elkrief, qui interviewe notamment en direct Dominique Baudis, alors président du CSA. À 20 heures, Olivier Mazerolle reçoit François Bayrou.

Version 1 : -

La grille de lancement de BFM TV, lancée le 28 novembre 2005 à 18h, était simplissime.
Du lundi au vendredi, de 6 h à 9h30, la chaîne propose toutes les demi-heures un journal sur l’actualité générale d’un quart d’heure (présenté par Stéphanie de Muru) suivi d’un journal de l’économie (présenté Thomas Misrachi). Pendant la journée, un tout images d’un quart d’heure, multi-rediffusé mais mis à jour en permanence, occupe l’antenne. De 18h à 23h30, place au « journal de 20 heures toutes les 30 minutes » avec un journal complet toutes les demi-heures présenté en alternance par Ruth Elkrief (à 18h et 19h), Olivier Mazerolle (à 20h), Florence Duprat (à 19h30, 21h30 et 23h – journal à dominante économique) et Jean-Alexandre Baril (18h30, 21h et 22h – journal à dominante internationale).
Chaque soir, à 20h30 (rediffusion à 22h30), Olivier Mazerolle interviewe pendant 30 minutes une ou plusieurs personnalités dans Mazerolle Direct. À 23h30, le tout images revient jusqu’au lendemain matin.
Le week-end, Guillaume Vanhems présente un journal de 30 minutes à 19h et 20h, un tout-images étant diffusé tout le reste de la journée.

Version 2 : -

La version 2 de la chaîne a été lancée le 9 mai 2006 à 18h par Ruth Elkrief. Les décors et l’habillage ont été relookés, mais BFM TV a surtout amélioré sa réactivé.
Des présentateurs - meneurs de jeu font ainsi leur apparition pour piloter les grands carrefours d’informations : Thomas Misrachi (6h-9h30), Ruth Elkrief (18h-20h), Olivier Mazerolle (20h-21h), Florence Duprat (21h-Minuit) et Thomas Sotto (18h-21h le week-end) rappellent les principaux titres de l’actualité tous les quarts d’heure, gèrent les directs avec les envoyés spéciaux, interviewent les invités et assurent les transitions entre les différentes rubriques (journal généraliste, journal de l’économie, météo, chronique,…).
En semaine, le tout-images est remplacé par BFM Non-Stop, un journal d’une quinzaine de minutes avec un bulletin météo rediffusé en continu, qui est présenté par Guillaume Vanhems (9h30-13h), Jean-Alexandre Baril (13h-17h) et Stéphanie De Muru (17h-18h). Mais le tout-images reste diffusé la nuit et toute la journée le week-end (avec une interruption entre 18h et 21h pour la tranche d’information présentée par Thomas Sotto).

À la rentrée de , Olivier Mazerolle a transformé son émission Mazerolle Direct en Journal de campagne (toujours diffusé du lundi au vendredi à 20h30) dans la perspective de l'élection présidentielle française de 2007.
Depuis le , Ruth Elkrief co-présente, avec Hedwige Chevrillon de BFM, Le Duo BFM, la première émission commune à la radio d’informations économique BFM et BFM TV (qui appartiennent toutes les deux au groupe NextRadioTV), dans laquelle les deux journalistes interviewent une personnalité politique. L’émission est diffusée chaque jeudi en direct et en simultané sur BFM et BFM TV à 12h30, puis rediffusée à 14h sur BFM et à 21h30 sur BFM TV.

En , Ruth Elkrief abandonne la tranche du 18h-20h pour présenter de 19h à 20h seulement Élysée 2007 un magazine sur la campagne électorale pour l'élection présidentielle française de 2007 avec chaque soir un débat d'un vingtaine de minutes. De 18h à 19h, puis de 20h à 20h30, Nathalie Lévy présente un journal avec Gilane Barret (informations générales) et Julian Bugier (économie). Gilane Barret remplace Rachid M'Barki, qui présentait jusqu'à lors les journaux du soir.
Les journaux de la journée changent également de présentateurs : Guillaume Vanhems n'est plus présent à l'antenne, Jean-Alexandre Baril présente les journaux du matin, Stéphanie de Muru ceux de l'après-midi.
Dans le cadre de l'élection présidentielle française de 2007, Bourdin 2007, l'interview matinale de Jean-Jacques Bourdin, animateur sur la radio RMC, est diffusé en simultané sur BFM TV, la radio et la chaîne de télévision appartennant toutes les deux au groupe NextRadioTV)

Version 3 : à partir du

Une version 3 de BFM TV a été annoncée pour le premier trimestre 2007, puis repoussée au printemps 2007.
Le magazine L'Express du annonce que la chaîne va adopter un nouveau slogan "Live et direct" (qui fera donc suite à "La nouvelle chaîne de l'info") et va embaucher une cinquantaine de journalistes supplémentaires d'ici au mois d'avril (date problable du lancement de la version 3). Selon le quotidien Le Parisien du , Christophe Delay, présentateur du 7h-8h d'Europe 1, rejoindrait prochainement BFM TV comme présentateur de la matinale (6h - 9h) à la place de Thomas Misrachi. Selon le quotidien, la version 3 serait lancée le 15 mai avec, entre autres, un nouveau décor.

Les présentateurs actuels de la chaîne

Les présentateurs en semaine

BFM MATIN De 6h à 9h30 Thomas Misrachi
Avec Valérie Beranger (l'info générale), Antoine Larigauderie (l'info économique), Maxime Cogny (les sports) & Candice Mahout (le showbizz)
BFM NON STOP De 9h30 à 14h Jean-Alexandre Baril
De 14h à 18h Stéphanie de Muru
BFM SOIR De 18h à 19h Nathalie Lévy
Avec Gilane Barret (les journaux) & Julian Bugier (l'info économique)
ÉLYSÉE 2007 De 19h à 20h Ruth Elkrief
BFM SOIR De 20h à 20h30 Nathalie Lévy
Avec Gilane Barret (les journaux) & Julian Bugier (l'info économique)
JT DE CAMPAGNE De 20h30 à 21h Olivier Mazerolle
BFM SOIR De 21h à minuit Florence Duprat
Avec Gilane Barret (les journaux) & Julian Bugier (l'info économique)

Les présentateurs du week-end

BFM SOIR De 18h à 21h Thomas Sotto
Avec Gaëlle Copienne (les journaux) et Simon Rodier (l'info sportive)

Les présentateurs météo

Sandra Larue
Phillippe Verdier

Les présentateurs remplaçants

Gilane Barret
Gaelle Copienne
Frédéric Cuvier
Géraldine Woessner

Audiences

Premières audiences sur la TNT : BFM TV devant I>Télé

Dévoilées dans le journal Le Monde daté du 23 février 2006, les premières audiences de BFM TV, créée le 28 novembre 2005, indique que la nouvelle chaine dépasse I>Télé, la filiale de Canal+ créée en 1999.

En février 2006, BFM TV est la première chaîne d’information en continu sur la TNT avec 0,7 % de part d’audience (pourcentage des personnes regardant la chaîne par rapport au nombre total de personnes regardant la TNT à un moment donné) en moyenne contre 0,5 % pour I>Télé et avec un audience cumulée (pourcentage de personnes ayant regardé la chaîne au moins une seconde dans la semaine par rapport au nombre total de personnes de 4 ans et plus ayant accès à la TNT) de 27,4 % (soit 900 000 téléspectateurs) en moyenne pour BFM TV contre 25,7 % (soit 850 000 personnes) pour I>Télé.
Le PDG de la chaîne Alain Weill a commenté ces résultats avec satisfaction : « Une chaîne info a pour vocation d'être autour de 1 % d'audience, il semblerait que ça va arriver plus vite que prévu. C'est le miracle de la TNT. D'ailleurs, notre chiffre nous place en tête des nouvelles chaînes de la TNT. Et nous n'allons pas nous arrêter en si bon chemin. À partir du 2 avril, nous lançons la version 2 de BFM TV en enrichissant la grille des programmes. Les téléspectateurs verront plus de directs en France et à l'étranger et nous allons renforcer l'équipe des présentateurs. Être devant I>Télé, cela conforte notre stratégie et nous ouvre beaucoup de perspectives pour l'avenir. Avec cette nouvelle version, nous allons encore augmenter notre avance. ».

Lors de la deuxième mesure d’audience en juillet 2006, BFM TV parvient à se maintenir comme la chaîne d'information numéro 1 sur la TNT devant I>Télé, qui continue à se proclamer "première chaîne d'information en France", en additionnant artificiellement les audiences de tous les supports.

Renversement de la tendance : I>Télé dépasse BFM TV

En octobre 2006, une nouvelle étude Médiamétrie sur les audiences de la TNT change la donne. I>Télé passe devant BFM TV : elle obtient une part d’audience de 0,7 % en moyenne contre 0,5 % pour BFM TV. L’audience cumulée de la chaîne atteint 21,9 % en moyenne contre 21,7 % pour BFM TV.

Fin janvier 2007, la nouvelle enquête Médiamétrie (mois de novembre et décembre 2006) nuance la position dominante d’I>Télé face à BFM TV[1]. Si la chaîne info du groupe Canal+ obtient une part de moyenne de marché de 0,8 % contre 0,5% pour BFM TV, I>Télé et BFM TV sont en revanche à égalité en termes d’audience cumulée : 22,1% chacune (chaque jour, 1 610 000 des 7 285 000 personnes âgées de 4 ans - 3 167 000 foyers - recevant la TNT regardent la chaîne au moins une seconde).

Fin avril 2007, la nouvelle étude Médiamétrie portant sur les mois de janvier, février et mars 2007 indique un part d'audience sur la TNT de 0,9 % pour I>Télé contre 0,7 % pour BFM TV[2]. L'audience cumulée quotidienne est identique pour les deux chaînes : 24 % des 9,8 millions de personnes ayant accès à la TNT, soit 2,4 millions de personnes, regardent la chaîne au moins une fois dans la journée.

Il convient cependant de rappeller qu'I>Télé a un budget annuel de près de 40 millions d’euros soit deux fois supérieur à celui de sa concurrente. De plus, après 7 années d'existence, I>Télé "ne souhaite pas communiquer sa prévision de rentabilité" a avoué sa directrice générale Valérie Lecasble lors de la conférence de presse de septembre 2006, alors que BFM TV est à l'équilibre depuis septembre 2006.

Record d'audience le lors du débat Royal/Bayrou

Créée en novembre 2005, BFM TV a atteint son audience record le , lors du débat entre Ségolène Royal et François Bayrou dans le cadre de l'élection présidentielle française de 2007. Ce débat, présenté par Jean-Jacques Bourdin et Ruth Elkrief, était diffusé sur BFM TV et sur la radio RMC (les deux antennes appartenant au groupe NextRadioTV).

Selon Jean-Marc Morandini [3], BFM TV aurait réalisé son record d'audience avec plus de 700 000 téléspecteurs lors de ce débat, selon une étude confidentielle de Médiamétrie. Un record historique d'autant que le débat était diffusé à heure creuse et que la moyenne haute des audiences des chaînes de la TNT est plutôt de l'ordre de 100 000 téléspectateurs. Note : cette source publiée par "www.jeamarcmorandini.com" est sujette à précautions (ces données "confidentielles" et non officielles n'ont pas été publiées par l'institut Mediametrie).

Pendant le débat, entre 11h et 13h, BFM TV est parvenue à rester en tête devant toutes les autres chaînes, y compris TF1, qui domine traditionnellement les audiences : elle a atteint un pic d'audience à 8.88% sur la Freebox TV et à 25.4% sur la Neuf TV[4]. Même à l'issue du débat, elle se maintenait toujours en tête des audiences : à 13h15, elle obtenait toujours 8,61% "d'audience instantanée" sur la Freebox, TF1 n'obtenant que 6,43% [5].
Le système Audience15Live permet de suivre en temps réel les 15 meilleures audiences du bouquet Freebox TV. Ces chiffres doivent cependant être considérés avec précaution car ils ne sont représentatifs que des abonnées à Free et non de la population française dans son ensemble. La même précaution doit être prise avec les audiences fournies par l'opérateur Neuf.

Diffusion

BFM TV est diffusée gratuitement par satellite, en DVB-S MPEG-2 clair, solution alternative, efficace, pour desservir immédiatement les zones d'ombre et frontalières de la TNT :

  • Hot-Bird 13° : 11585 Ghz Pol V, SR 27500 et FEC 2/3, faisceau large Europe + Maghreb + Proche-Orient
  • Astra 19°, 11508 Ghz, Pol V, SR 22000 et FEC 5/6, faisceau étroit Europe (réception parfois délicate…)

Les diffusions par la TNT et par satellite, qui sont des vecteurs gratuits, sont complétées par des solutions majoritairement payantes :

  • le réseau Internet (flux IP gratuit, mais abonnement ADSL (au moins 512 kbits au FAI de son choix) et ADSLtv, Free, Neuf Télécom, Alice, etc (payant, abonnement + location interface).
  • réseaux câblés (souvent payants, abonnement + location terminal DVB-C,parfois compris dans l'abonnement)
  • antennes collectives TNT et SAT, gratuit (Bis commutée ou transposée, terminal locatif ou acheté de son choix).

BFM TV est une chaîne que ses créateurs souhaitent voir réussir auprès d'un très large public grâce à un politique de diffusion/distribution optimale pouvant toucher, dès son lancement, 100 % des Français grâce à la complémentarité des technologies TNT+Satellite+DSL+Câble.

Polémiques

Diffusion non autorisée d’un débat du PS

Afin de couvrir la campagne de désignation du candidat du PS aux élections présidentielles françaises de 2007, les deux chaînes parlementaires LCP-Assemblée Nationale et Public Sénat ont organisé en octobre 2006 une série de trois débats entre Ségolène Royal, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn.

Les chaînes parlementaires ont autorisé la chaîne d’information en continue LCI à retransmettre ces débats en direct et en simultané, mais I>Télé et BFM TV devaient se contenter d’une diffusion avec une demi-heure de décalage (les chaînes parlementaires étant en concurrence directe sur la TNT avec ces deux chaînes d’informations).

I>Télé a obtempéré, tout en qualifiant de "choquant" un tel accord. De son côté, BFM TV a fait part de son mécontentement au premier secrétaire du parti socialiste, François Hollande. Le mardi 17 octobre 2006, la chaîne a finalement décidé de reprendre son antenne, le signal des chaînes parlementaires pour diffuser en direct le premier débat (sans en avoir obtenu l’autorisation), au nom du droit à l’information. BFM a contribué aux frais techniques de retransmission mais les chaînes parlementaires LCP-AN et Public Sénat ont qualifié d’"acte de piratage" ce coup de force et ont intenté une procédure à l’encontre de BFM TV, laquelle a décidé de ne pas diffuser en direct les deux débats suivants, tout en dénonçant un traitement inégalitaire entre les chaînes d’information. La procédure a été arrêtée, suite à un accord entre les deux parties.

Bipolarisation excessive des chaînes infos lors de l'élection présidentielle française de 2007

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel applique les textes de loi et règlementaires pour la période électorale de 2007. Des règles particulièrement précises et contraingnantes sont en vigueur pour la répartition du temps de parole et du temps d'antenne dans le cadre de l'élection présidentielle française de 2007.
Dans la première phrase de la campagne électorale, du 1er décembre 2006 au 19 mars 2007, le temps de parole et le temps d'antenne des candidats à la télévision et à la radio étaient régi par le principe de l'équité : leur temps de parole était fonction de leur poids politique.
Temps de parole : la durée totale de reprise à l'antenne des paroles prononcées par l'un des candidats ou l'un de ses soutiens. Temps d'antenne : la durée totale de tout propos (y compris journalistique) concernant un candidat ou ses soutiens. Dans la première phrase de la campagne électorale, du 1er décembre 2006 au 19 mars 2007, le temps de parole et le temps d'antenne des candidats à la télévision et à la radio étaient régi par le principe de "l'équité" : leur temps de parole était fonction de leur représentation sur l'échiquier politique.
Du 20 mars au 8 avril 2007, le principe d'égalité du temps de parole s'applique (de chaque candidat et des ses soutiens). De plus, l'équité du temps d'antenne est alors observée en fonction de la représentation politique.
À partir du 8 avril, avec le début de la campagne officielle, le principe "d'égalité" absolue du temps de parole et du temps d'antenne qui est appliqué : tous les candidats (la liste officielle ayant été publiée) disposent d'une stricte égalité dans la durée du temps de parole et du temps d'antenne à des créneaux horaires de diffusion similaires.

Le 19 février 2007, le CSA a observé l'ensembles des chaînes soumises au respect de la loi en matière d'élections. Parmi d'autres, les chaînes d'information I>Télé, LCI et BFM TV ont fait l'objet d'observations mettant en évidence, la même tendance que sur les chaînes hertziennes à une "bipolarisation excessive" du temps de parole en faveur de Nicolas Sarkozy (candidat de l'UMP) et de Ségolène Royal (candidate du PS). Les membres du Conseil supérieur de l'audiovisuel ont reçu à leur demande LCI et BFM TV qui, comme I>Télé, avaient consacré trop de temps de parole aux deux principaux candidats au détriment des autres candidats à l'élection présidentielle française de 2007.[6]
[7]
LCI et BFM TV (mais pas I>Télé) se sont alors engagées devant le CSA à prendre sans délai des mesures "significatives" pour corriger les déséquilibres de temps de parole entre les différents candidats à l'élection présidentielle française de 2007[8].

Le 19 avril 2007, le CSA a publié le relevé des temps de parole des candidats et de leurs soutiens dans les programme des chaînes françaises pour la période du 20 mars au 8 avril [9]. Dans cette publication, le CSA observe que les chaînes concurrentes LCI et BFM TV ont observé un écart sensiblement plus équitable (réduit) entre les temps de parole des différents candidats, ce qui n'est pas le cas d'I>Télé.

Organisation polémique d'un débat lors de l'élection présidentielle française de 2007

Entre les deux tours de l'élection présidentielle française de 2007, un débat devant être organisé entre Ségolène Royal (PS) et François Bayrou (UDF/Parti Démocrate) a fait l'objet d'une succession d'annulations et d'une violente polémique relative à "des pressions" présumées qu'aurait subi le groupe Canal+ de la part du candidat UMP (Nicolas Sarkozy) pour son annulation. Le 27 puis le 28 avril 2007, les chaînes Canal+ et I>Télé ainsi que la station de radio France Inter auraient dû organiser et diffuser ce débat sur leurs antennes. Le groupe Canal+ (à qui appartient I>Télé) a renoncé à ce débat après - selon ses déclarations - avoir pris contact avec le CSA, lequel aurait déconseillé cette émission pour des motif d'équilibre de temps de parole et d'antenne. Selon les deux protagonistes Ségolène Royal et François Bayrou, des pressions de la part de Nicolas Sarkozy auraient eu lieu durant les 48 heures précédant ce débat. Ce dernier aurait refusé de bénéficier du ré-équilibrage "légal" ultérieur en sa faveur, relatif au temps de parole et d'antenne exploité par Ségolène Royal.
Pour sa part, dans un communiqué daté du 27 avril 2007, le Conseil supérieur de l'audiovisuel dément que Canal+/I>Télé l'auraient consulté sur cette question et souligne la liberté éditoriale de ces chaînes. [1]. Ce démenti démontre que la décision d'annulation du débat provient de la direction de Canal+/I>Télé.
Suite à ce démenti du Conseil supérieur de l'audiovisuel, au cours de la même journée, on apprenait que le débat télévisé aurait bien lieu le samedi 28 avril 2007, mais désormais sur la chaîne BFM TV et la station de radio RMC, lesquelles auraient accepté son organisation et sa diffusion sur leur antenne. [2]

Non-respect des règles en matière de coupures publicitaires

Selon le blog de Jean-Marc Morandini [10], le Conseil supérieur de l'audiovisuel a mis en demeure BFM TV de se conformer aux règles en matière de coupures publicitaires, en particulier au paragraphe I de l'article 15 du décret du [11], qui oblige les chaînes de télévision à laisser une période d'au moins vingt minutes entre deux pauses publicitaires lors d'une même émission.

Le CSA a en effet constaté que deux interruptions publicitaires se sont succédées à moins de vingt minutes d'intervalle au cours de l'émission BFM Matin du , entre 6 heures et 7 heures. Le CSA avait déjà rappellé cette règle à BFM TV à deux reprises. Il a également adressé une lettre similaire à la chaîne concurrente I>Télé, constatant que la chaîne avait elle aussi enfreint cette réglementation lors de l'émission I>Matin.

Sources

Lien externe

Modèle:NextRadioTV Modèle:TNT