Saint-Benoît-la-Forêt
Saint-Benoît-la-Forêt | |||||
Le logis abbatial de l'ancienne abbaye de Turpenay. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chinon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Chinon, Vienne et Loire | ||||
Maire Mandat |
Didier Guilbault 2020-2026 |
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Code postal | 37500 | ||||
Code commune | 37210 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bénédictains | ||||
Population municipale |
848 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 13′ 18″ nord, 0° 19′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 50 m Max. 119 m |
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Superficie | 35,25 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Chinon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chinon | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | www.saintbenoitlaforet.fr | ||||
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Saint-Benoît-la-Forêt est une commune française du département d'Indre-et-Loire située au nord-est de Chinon, en région Centre-Val de Loire.
Ses habitants sont les Bénédictains[1].
Géographie
Saint-Benoît, situé à quarante kilomètres au sud-ouest de Tours, forme une clairière dans la forêt de Chinon, en bordure des landes du Ruchard.
La commune dispose également d'une zone d'activité (dans l'ancien camp américain) et un pôle hospitalier situé en limite de la ville de Chinon.
Urbanisme
Typologie
Saint-Benoît-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chinon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (78,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), terres arables (4,9 %), prairies (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), cultures permanentes (0,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Parochia Sancti Benedicti de Morte (paroisse de Saint-Benoît de la Mort) se trouve dans les documents en 1290 et 1298, en raison du trépas d'un fief en 1146[9].
Lorsque le roi Louis XI visita cette commune en , elle s’appelait encore Saint-Benoît-du-Lac-Mort[10]. En effet, la commune était située à 150 m au nord du ruisseau du Lac-Mort[11].
Au cours de la Révolution française, la commune devint Benoît-le-Bois puis à nouveau Saint-Benoît. Enfin, selon un arrêté préfectoral, l’appellation redevint Saint-Benoît-la-Forêt en 1936[12].
Économie
Dans les années 60, la fabrique de meubles Doubinski a employé jusqu'à 800 personnes à Saint-Benoit et Saint Pierre des Corps[13]. C'est maintenant le siège social de la société Clen, leader français du classement. Créée en 2002, elle emploie 200 personnes et en 2018, elle a acheté la société Novaclass[14].
Le groupe Ensarguet, également fabricant de meubles employait, en 2004, 150 personnes. Fragilisé par la défaillance de son principal client la Camif, l'entreprise été mise en liquidation en 2017[15].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2022, la commune comptait 848 habitants[Note 3], en évolution de −0,47 % par rapport à 2016 (Indre-et-Loire : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Enseignement
Saint-Benoît-la-Forêt se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Chinon.
L'école élémentaire accueille les élèves de la commune.
Lieux et monuments
- L'abbaye de Turpenay, située dans une clairière entre Saint-Benoît et Rivarennes.
Fondée en 1127 par Foulques le Jeune, comte d'Anjou, une partie de ses bâtiments date du XVe siècle, une autre du XVIIe siècle[20],[21].
François Rabelais la cite sous le nom d'abbaye de Thélème, Honoré de Balzac la mentionne sous le nom d'abbaye de Turpenay dans : Les Bons propos des religieuses de Poissy (Les bons propos des religieuses de Poissy), et dans Sur le moyne Amador qui fut un glorieux abbé de Turpenay, deux de ses Cent contes drolatiques.
- Église Saint-Benoît, reconstruite en 1877, et dont la sacristie se trouve dans le chœur de l'église précédente, datant des XIIIe et XVe siècles[22].
- Restes du prieuré de Grammont ou du Pommier-Aigre, fondé par Henri II d'Angleterre, avec son logis du XVIe siècle[23].
- Vestiges du manoir de Louis XI, dans la ferme des Forges[24].
- Château de Beugny, reconstruit et servant de chambre d'hôtes[25],[26].
- Maison forestière de Jacques Molay (XIXe siècle)[27].
- Le bourg, implanté dans une clairière de la forêt de Chinon.
- Hameau de La Grange.
- Landes du Ruchard.
Personnalités liées à la commune
- Le cardinal de Richelieu fut prieur du prieuré de Pommier-Aigre.
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Références
- Site officiel de la commune
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- http://www.saintbenoitlaforet.fr/PDF/PRn82v2.pdf
- Josephe Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome XI, p.191, Librairie Renouard, Paris 1909
- Mémoires de la Société archéologique de Touraine : Série in-80, , 408 p. (lire en ligne), p. 178.
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- « clen », http://saintpierredescorps.blog.lemonde.fr, .
- Jacky Courtin, « novaclass », la nouvelle république indre, .
- Patrick Goupil, « Ensarguet », la nouvelle république, , économie.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- Notice no PA00098062, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00011380, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00011369, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00011378, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00011377, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de Beugny », sur le site du château.
- Notice no IA00011371, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00011370, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.