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Front Algérie française

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Front Algérie française
Image illustrative de l’article Front Algérie française
Logotype officiel.
Présentation
Anciens présidents Saïd Boualam
Yvan Santini
Fondation
Disparition (dissous par le gouvernement)
Siège Alger
Drapeau de l'Algérie Algérie
Idéologie Anti-indépendantisme, nationalisme
Couleurs Bleu, blanc et rouge

Le Front Algérie française (FAF) (également Front de l'Algérie française ou Front pour l'Algérie française) était un mouvement politique anti-indépendantiste militant pour le maintien du statu quo des départements d'Algérie et du Sahara (l'« Algérie française ») qui a existé durant la guerre d'Algérie (1954-1962). Le FAF était dirigé par le conseiller municipal Antoine Andros et le conseiller général Camille Vignau[1],[2], et placé sous la présidence du député musulman Saïd Boualam, vice-président de l'Assemblée nationale[2].

Historique

Création du FAF

Le FAF voit le jour le [3] à la suite d'une réunion entre ex-FNN et ex-UNR[4] tenue au 73 rue Alfred-Leluch à Alger[5]. Yvan Santini annonce la création du FAF lors d'une conférence de presse tenue le même jour[4] ou le selon les sources[6].

Le FAF vise à terme à organiser un coup d’État militaire et imposer une forme d’apartheid[7].

Manifestations violentes et dissolution

Émeute du FAF le à Alger. 100 blessés, 70 arrestations

Le , une manifestation à l'appel du Front Algérie française dégénère en émeute à Alger.

Le 8 décembre suivant, le mouvement lance un appel à s'opposer violemment à la visite du Général de Gaulle et, à l'armée, à ne plus soutenir sa politique en Algérie.

À la suite des émeutes d'Alger du , le Front Algérie française est interdit par les autorités françaises le [8],[9].

Activité clandestine

Le , un tract revendiquant une série d'attentats perpétrés à Alger est signé conjointement du FAF et du réseau France-Résurrection[10], une organisation distincte de l'OAS[11].

Personnalités notables du FAF

Oranie

  • Yvan Santini, porte-parole (conseiller général)
  • Villeneuve, dirigeant (conseiller général)
  • Conesa, dirigeant
  • Lucien Castelli, dirigeant (chargé des dossiers financiers)

Algérois

Constantinois

Références

  1. La Nef, Lucie Meyer Faure & Robert Aron, 1963, p. 141
  2. a et b Algérie française, 1942-1962, Philippe Héduy, Société de production littéraire, 1980, p. 151
  3. Objectif de Gaulle, Volume 114 de L'Histoire que nous vivons, Pierre Démaret & Christian Plume, France loisirs, 1973, p. 46
  4. a et b L'Espérance trahie, 1958-1961, Jacques Soustelle, Table Ronde, 1962, p. 206
  5. De Gaulle et l'Algérie: mon témoignage, 1960-1962, Jean Morin, Albin Michel, 1999, p. 46
  6. Algérie: la guerre des sigles, Michel Delenclos, Paroles libres, Collection Paroles libres, Esprit livres, 2003, p. 116
  7. Mathieu Rigouste, « Décembre 1960, les Algériens se soulèvent », sur Le Monde diplomatique,
  8. Susini et l'OAS, Clément Steuer, Collection Histoire et perspectives méditerranéennes, L'Harmattan, 2004, p. 42
  9. LA SITUATION A ALGER, ORTF, JT 20H, 16/12/1960
  10. Les Droites et le général de Gaulle: colloque des 25 et 26 janvier 1990, Christian Bidégaray & Paul Isoart, Université de Nice, Centre d'études politiques et constitutionnelles, Economica, 1991, p. 146
  11. Susini et l'OAS, Clément Steuer, Collection Histoire et perspectives méditerranéennes, L'Harmattan, 2004, p. 46

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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