Erquelinnes
Erquelinnes | |||||
Vue du village. | |||||
Héraldique |
Drapeau |
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Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Thuin | ||||
Bourgmestre | David Lavaux (Les Engagés) IC |
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Majorité | IC | ||||
Sièges Union Citoyenne IC |
21 7 14 |
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Section | Code postal | ||||
Erquelinnes Bersillies-l'Abbaye Grand-Reng Hantes-Wihéries Montignies-Saint-Christophe Solre-sur-Sambre |
6560 6560 6560 6560 6560 6560 | ||||
Code INS | 56022 | ||||
Zone téléphonique | 071 064 (Grand-Reng) |
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Démographie | |||||
Gentilé | Erquelinnois(e)[1] | ||||
Population – Hommes – Femmes Densité |
10 039 () 49,36 % 50,64 % 225,38 hab./km2 |
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Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 20,28 % 60,54 % 19,18 % | ||||
Étrangers | 7,32 % () | ||||
Taux de chômage | 19,28 % (2022) | ||||
Revenu annuel moyen | 16 663 €/hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 18′ 36″ nord, 4° 07′ 19″ est | ||||
Superficie – Terr. non-bâtis – Terrains bâtis – Divers |
44,54 km2 (2021) 86,17 % 5,79 % 8,04 % |
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Localisation | |||||
Situation de la commune dans l’arrondissement de Thuin et la province de Hainaut | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Liens | |||||
Site officiel | erquelinnes.be | ||||
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Erquelinnes (en picard et wallon Erkelene) est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut, et faisant partie de la Thudinie.
Commune frontalière et ancien poste frontière franco-belge, elle est voisine de la ville française de Jeumont. Erquelinnes est la première commune belge arrosée par la Sambre et fait partie de la région touristique de la Haute-Sambre.
Géographie
[modifier | modifier le code]Topographie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Sections de commune
[modifier | modifier le code]# | Nom | Superf. (km²)[2] |
Habitants (2020)[2] |
Habitants par km² |
Code INS |
---|---|---|---|---|---|
1 | Erquelinnes | 7,42 | 3.922 | 528 | 56022A |
2 | Solre-sur-Sambre | 13,98 | 2.649 | 189 | 56022B |
3 | Hantes-Wihéries | 6,36 | 623 | 98 | 56022C |
4 | Montignies-Saint-Christophe | 4,61 | 448 | 97 | 56022D |
5 | Bersillies-l'Abbaye | 3,88 | 857 | 221 | 56022E |
6 | Grand-Reng | 8,30 | 1.487 | 179 | 56022F |
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Quartiers et hameaux
[modifier | modifier le code]- Centre.
- Les Viviers.
- Le Béguinage.
- Neuville.
Lieux dits
[modifier | modifier le code]- Saucelle.
- Les Fosses au Sable.
- Grand Val.
- Malarme.
- Trou au Renard.
- Terres du Brûlé.
- Massart.
- Mon Plaisir.
- Les Six Chemins.
- Jonquière.
- Lobiette.
Cités
[modifier | modifier le code]- Cité de Wanze.
- Cité des Forsythias.
Toponymie
[modifier | modifier le code]661 Herchelines, 858 Erchelines, 1161 Ercheliniis
Petit pont (dissimilation du gallo-roman *arcanina, diminutif du latin arcus « arche de pont »)[3] ; variante : hydronyme prémédiéval *Arcana (cf. Archennes)[4], ou terre (suffixe -ina) [protégée par une défense en] encorbellements (germanique *erchel, *archen « [palissade ornée de] becs-de-corbin ») (?); variante : site voué au culte d'Hercule (A.-G. Chotin)
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason d'Erquelinnes. Les armoiries originelles avaient été octroyées le 6 octobre 1926. Ce sont celles d'une branche de la famille de la Barre, seigneurs d'Erquelinnes en 1644 et barons en 1722.
Blasonnement : D’azur à la fasce d’or accompagnée de trois têtes de lion du même, lampassées de gueules, à la bordure engrêlée également d’or[5].
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Drapeau d'Erquelinnes : Blanc avec, au centre, un emblème rouge constitué de deux parallélogrammes et de quatre trapèzes s'emboîtant en spirale de façon à former une lettre « e » hexagonale[6].
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Origine du blason : Ignace de la Barre, seigneur d'Erquelinnes, fils de Philippe et d'Anne Marie de Bousseau, portait ; d’azur, à une fasce d’or, accompagnée de trois têtes de lion arrachées du même et lampassées de gueules.
Il a épousé par contrat le 24/09/1694 à Aire en Artois (à présent Aire-sur-la-Lys 62921) , Marie-Jeanne-Thérèse de Haynin, baptisée à Valenciennes (Saint-Vaast 14/10/1665), fille de Louis Charles de Haynin, seigneur de Barat ou Barra à cette époque (et du Fay du chef de sa femme Anne Marie Sarat de Haynin Courtembecque, qui portait les mêmes armes sans brisure), gentilhomme et plénipotentiaire après avoir servi treize ans au service du roi d’Espagne) qui portait ; d'or, à la croix engrêlée de gueules et un croissant du même au premier canton.
Ces deux armes apparaissent ainsi mais accostées dans l' Armorial général de France Volume 1 par C. d'Hozier (par Borel d'Hauterive Annuaire de la noblesse 1856-1878 p 2 Flandres à 13bis).
Cette bordure engrêlée d'or n'apparaissant pas dans l'armorial en référence, ce dessin pouvait être relevé par un descendant du couple (la partie engrêlée n'étant qu'une brisure). Y a-t-il eu telle descendance, la généalogie ne donne hélas rien. La commune a très probablement volontairement fait cet assemblage récent pour distinguer la ville d'Erquelinnes de son ancienne famille seigneuriale.
Histoire
[modifier | modifier le code]Culture local et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Erquelinnes
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Georges, dont le chœur roman du XIIe siècle est le plus vieux témoin architectural du village. C'est une ancienne chapelle du château aujourd'hui disparu. Les nefs et la tour en style néo-classique datent du XVIIIe siècle[7].
- Ferme d'En-Haut, ensemble en moellons bruts et calcaire et en briques blanchis, trouvent son origine au XVIIe siècle mais reconstruit ou aménagé essentiellement au XVIIIe siècle[8]. Elle se situe rue Bon.
- Ferme de la Tour, daté de 1758 au pignon de la grange[9]. Elle est située rue Notre-Dame.
- Ferme du Château, jadis entouré de douves et fortifié, vaste ensemble du XVIIe siècle et remaniée au principalement au XVIIIe siècle[10].
- Presbytère, ancienne propriété de l'abbaye de Bonne-Espérance[11]. Il se situé rue Notre-Dame
- L'école d'Arts et Métiers, élevé en 1910 par les frères des Écoles chrétiennes, originaire de Reims, dans le but d'offrir une formation qualifiée aux futurs ingénieurs recherchés par les industries locales[7]. Elle se situe rue Sainte-Thérèse.
- L'église Sainte-Thérèse de l'enfant Jésus. Construite en 1928 en style moderniste[12].
Environs
[modifier | modifier le code]- La Ferme du Clocher avec sa tour-porche classée à Solre-sur-Sambre. Construit au tournant des XVIIe et XIXe siècle [13].
- Le château fort de Solre-sur-Sambre. Construit vers la fin du XIIIe siècle ou au début du XIVe siècle[14]. Il s'agit d'un ancien siège d'une seigneurie tenue par les Barbençon du XIIIe siècle au moins jusqu'au début du XVe siècle[15].
- Le pont romain de Montignies-Saint-Christophe.
Folklore
[modifier | modifier le code]La Marche Saint-Médard à Solre-sur-Sambre.
Culture
[modifier | modifier le code]Bibliothèque
[modifier | modifier le code]Bibliothèque communale d'Erquelinnes[16].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Conseil et collège communal 2024-2030
[modifier | modifier le code]Liste des bourgmestres
[modifier | modifier le code]- David Lavaux, de 1995 à aujourd'hui, (Les Engagés).
Jumelage
[modifier | modifier le code]Erquelinnes est jumelée avec :
- Żelazków (gmina) (Pologne)
- Jeumont (France), qui est sa voisine immédiate à la frontière.
Démographie
[modifier | modifier le code]Démographie : avant la fusion des communes
[modifier | modifier le code]- Source : DGS recensements population.
Démographie : commune fusionnée
[modifier | modifier le code]En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
- Source : DGS, de 1831 à 1981 = recensements population ; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1er janvier.[17]
Année | Population | Évolution 1992=index 100 |
---|---|---|
1992 | 9 645 | 100,0 |
1993 | 9 629 | 99,8 |
1994 | 9 638 | 99,9 |
1995 | 9 656 | 100,1 |
1996 | 9 695 | 100,5 |
1997 | 9 747 | 101,1 |
1998 | 9 733 | 100,9 |
1999 | 9 711 | 100,7 |
2000 | 9 713 | 100,7 |
2001 | 9 611 | 99,6 |
2002 | 9 622 | 99,8 |
2003 | 9 547 | 99,0 |
2004 | 9 526 | 98,8 |
2005 | 9 587 | 99,4 |
2006 | 9 549 | 99,0 |
2007 | 9 570 | 99,2 |
2008 | 9 610 | 99,6 |
2009 | 9 587 | 99,4 |
2010 | 9 650 | 100,1 |
2011 | 9 730 | 100,9 |
2012 | 9 722 | 100,8 |
2013 | 9 807 | 101,7 |
2014 | 9 834 | 102,0 |
2015 | 9 848 | 102,1 |
2016 | 9 920 | 102,9 |
2017 | 9 932 | 103,0 |
2018 | 9 940 | 103,1 |
2019 | 10 003 | 103,7 |
2020 | 9 986 | 103,5 |
2021 | 10 013 | 103,7 |
2022 | 10 084 | 104,6 |
2023 | 10 043 | 104,1 |
2024 | 10 039 | 104,1 |
Economie
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Primaire
[modifier | modifier le code]- Ecole communale Erquelinnes Centre, rue Albert 1er.
- Ecole libre Sainte-Thérèse, rue Floréal Park.
Secondaire
[modifier | modifier le code]- Ecole d'Arts et Métiers d'Erquelinnes.
- I.M.C.E. Enseignement Secondaire Spécial.
Loisirs
[modifier | modifier le code]Espace vert
[modifier | modifier le code]Parc Saint-Georges, rue Notre-Dame et passage Saint-Georges et le parc du port de plaisance.
Lieux de promenades
[modifier | modifier le code]Le chemin de halage le long de la Sambre.
Port
[modifier | modifier le code]Port de plaisance, se situe dans un ancien bassin fluvial.
Sports
[modifier | modifier le code]Clubs
[modifier | modifier le code]Basketball : Rcbe 2000.
Infrastructures
[modifier | modifier le code]Hall omnisport d'Erquelinnes.
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Vue aérienne du port de plaisance.
-
Le monument aux morts.
-
L'église Saint-Georges.
-
Panneau d'entrée à la frontière franco-belge.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 33.
- https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
- A. Carnoy, Origines des noms des communes de Belgique, Louvain, Éditions Universitas, , 2 vol.
- Jules Herbillon, Les noms des communes de Wallonie, Bruxelles, Crédit communal, coll. « Histoire » (no 70),
- Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 306.
- Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 307.
- Bioul 2017, p. 57.
- Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 333.
- Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 335.
- Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 336.
- Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 340.
- (en-US) « Balat object: 10044317 », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le )
- Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 369.
- Bioul 2017, p. 50.
- Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 360.
- « Bibliothèque », sur Commune d'Erquelinnes (consulté le )
- https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Flinproxy.fan.workers.dev%3A443%2Fhttps%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, t. 1 et 2 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 447 p. (ISBN 2-8021-0045-9)
- Anne-Catherine Bioul et al., Le patrimoine du Val de Sambre : De Landelies à Erquelinnes, Agence Wallonne du patrimoine, coll. « Carnets du patrimoine » (no 144), , 60 p. (ISBN 978-2-87522-022-6)