Azoudange
Azoudange | |
Église Notre-Dame-de-la-Nativité. | |
Blason |
|
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarrebourg-Château-Salins |
Intercommunalité | Communauté de communes Sarrebourg Moselle Sud |
Maire Mandat |
Marc Bartel 2020-2026 |
Code postal | 57810 |
Code commune | 57044 |
Démographie | |
Gentilé | Azoudangeois, Azoudangeoises |
Population municipale |
114 hab. (2021 ) |
Densité | 7,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 44′ 24″ nord, 6° 48′ 46″ est |
Altitude | Min. 217 m Max. 302 m |
Superficie | 15,73 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Sarrebourg |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Azoudange est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique de Lorraine et fait partie du pays de Sarrebourg.
Géographie
[modifier | modifier le code]Azoudange est une petite commune rurale peuplée d'une centaine d'habitants située dans le Pays des étangs, en Moselle. Elle fait partie du parc naturel régional de Lorraine[1].
Écarts et lieux-dits
[modifier | modifier le code]- Romécourt (ancienne commune de la Moselle)
- Toupet
- Milberg
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Seille, le ruisseau de Gondrexange et le ruisseau de la Stee[Carte 1].
La Seille, d'une longueur totale de 137,7 km, prend sa source dans la commune de Maizières-lès-Vic et se jette dans la Moselle à Metz en limite avec Saint-Julien-lès-Metz, après avoir traversé 57 communes[2].
Le ruisseau de Gondrexange, d'une longueur totale de 19,3 km, prend sa source dans la commune de Réchicourt-le-Château et se jette dans la Sarre à Imling, après avoir traversé sept communes[3].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Seille et du ruisseau de Gondrexange, peut être consultée sur un site spécial géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 898 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nitting_sapc », sur la commune de Nitting à 18 km à vol d'oiseau[6], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 993,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,4 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site spécial publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Azoudange est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,2 %), forêts (31,3 %), prairies (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %), eaux continentales[Note 2] (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- D'un nom de personne germanique Ansold suivi du suffixe -ing francisé en -ange.
- Toponymies anciennes[16],[17],[18] : Ansoldanges (1291), Azondanges (1301), Anseldinguen (1360-1361), Ausudainge (1476), Azudanges (1591), Hazoudange (1665), Anseldingen (XVe siècle), Endelsinga (XVIe siècle), Anselinga (XVIIe siècle), Ansling (sans date), Anszlingenn (sans date), Azondange (1793 et 1801), Anslingen (1915-1918), Aßlingen (1940-1944).
- Asoudonje en lorrain roman[19].
- Surnom désignant les habitants : Lé fritcho (les fritures)[20], ceci à cause des odeurs qui s’échappent des maisons. Et/ou à cause des goujons dans le petit ruisseau de la Boule.
Romécourt
[modifier | modifier le code]- Romaninga (1142)[21], Romuicort[17] ou Romaicort[21] (1152), Kinthaus (1564)[17], Kindhaus (1584), Romecourt (1793), Römerhof (1915-18 et 1940-44).
Histoire
[modifier | modifier le code]- Village de la châtellenie de Fribourg.
- Les terres de Romécourt furent érigées en fief par le cardinal de Lorraine, puis attribuées à Michel l'Enfant qui y fit construire le château de Romécourt au XVIe siècle.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2021, la commune comptait 114 habitants[Note 3], en évolution de +1,79 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Passage de la voie romaine.
- Château de Romécourt XVIe siècle, avec chapelle demeure fortifiée de 4 tours d'angle : façade et puits, décorations des 2 portes et de la porte de la maison d'habitation. Le château est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [26].
- La commune abrite, en retrait de la route principale, un couple de cigogne.
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame-de-la-Nativité XVIIIe siècle : statue de sainte Colombe[Laquelle ?] et buste-reliquaire de sainte Colombe XVIIIe siècle.
- Chapelle du château de Romécourt.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Parti : au 1er mi-parti de gueules à deux saumons adossés d'argent, et au 2e d'argent à la croix de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Azoudange sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Azoudange » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine (région Lorraine), (lire en ligne)
- Sandre, « la Seille »
- Sandre, « le ruisseau de Gondrexange »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Azoudange et Nitting », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nitting_sapc », sur la commune de Nitting - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nitting_sapc », sur la commune de Nitting - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Nicolas Dorvaux - Les anciens Pouillés de diocèse de Metz (1902)
- Henri Lepage - Dictionnaire topographique du département de la Meurthe
- Marie Thérèse Morlet - Les Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule (1968)
- Léon Zéliqzon - Dictionnaire des patois romans de la Moselle, Volume 1 (1922)
- Passé-Présent : La Moselle dévoilée N°5 (Janvier-Février 2012)
- International Centre of Onomastics - Onoma - Volumes 36 à 37 (2001)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Château de Romécourt », notice no PA00106727, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.