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Ernest Meissonier

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Ernest Meissonier
Ernest Meissonier
photographié par Robert Jefferson Bingham.
Fonctions
Président
Société nationale des beaux-arts
à partir de
Maire de Poissy
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jean-Louis Ernest Meissonier
Nationalité
Formation
Activité
Conjoints
Élisa Meissonier (d)
Emma Steinheil (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
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Élève
Genre artistique
Distinctions
Œuvres principales

Ernest Meissonier, né le à Lyon et mort le à Paris (17e arrondissement)[1], est un peintre et sculpteur français, spécialisé dans la peinture historique militaire et dans les scènes de genre.

Peintre très soucieux du détail authentique, il s'inscrit dans le mouvement académique, qui prédomine dans les arts plastiques sous le Second Empire. Couvert d'honneurs, il siège à l'Académie des beaux-arts et préside de nombreux jurys nationaux ou internationaux.

Même si Marcel Proust durant son adolescence, Guy de Maupassant et Robert Louis Stevenson[2] le tenaient pour leur peintre préféré, et bien qu'étant grandement apprécié par Eugène Delacroix[3] puis admiré par Vincent van Gogh[4], une partie de la critique, principalement posthume, jugea son œuvre dépourvue de spontanéité et de vie. La réputation du peintre traverse donc un purgatoire, et l'on cite souvent le jugement féroce d’Édouard Manet à propos d’un de ses tableaux de bataille : « Tout est en acier, excepté les cuirasses », ou le sobriquet de « géant des nains » dont le gratifiait Edgar Degas[5],[6],[7] : il entendait par là que Meissonier était le plus notable des peintres comme Gervex, Carolus-Duran, Detaille[8], que la critique moderniste du XXe siècle qualifiera de « pompiers ».

Meissonier, quatrième enfant d'un commerçant lyonnais, fait preuve d'un talent certain pour le dessin. Adolescent, il dessine des têtes au fusain et à l'estompe chez Julien Potier[9]. Il quitte à 17 ans sa ville natale et entre dans l'atelier du peintre Léon Cogniet où il apprend à peindre. Il assiste notamment à la préparation de la peinture d'un plafond pour le musée du Louvre représentant l'expédition d'Égypte, une reconstitution historique qui lui permet d'avoir ses premiers contacts avec la peinture militaire.

Meissonier débute au Salon de 1834 avec les Bourgeois flamands[10]. Il est successivement peintre d'éventails et d'images pieuses pour les éditeurs de la rue Saint-Jacques, puis s'essaie à l'illustration avec talent pour l'éditeur Curmer, avec notamment la publication de Paul et Virginie et de La Chaumière indienne de Bernardin de Saint-Pierre. Ses amis de l'époque sont Honoré Daumier et Charles-François Daubigny. Lors des journées de juin 1848, Meissonier est de service comme capitaine d'artillerie dans la Garde nationale, qui réprime alors des soulèvements ouvriers réagissant à la fermeture des ateliers nationaux. Bouleversé par cette expérience, il décide d'en réaliser une huile sur toile intitulée La barricade, ou Souvenir de la guerre civile[11] à partir d'un croquis. Cette huile, il la représente à partir de sa réminiscence douloureuse de l'évènement : on y voit les derniers regards figés des cadavres entassés de révoltés, le tout dans une ambiance glaciale représentant bien l'horreur de ces jours damnés.

Ernest Meissonier commence cependant sa carrière de peintre dans un registre plus classique, avec des scènes de genre dépeignant la vie quotidienne au XVIIe ou au XVIIIe siècle : joueurs de cartes, joueurs d'échecs, homme attendant à sa fenêtre, fumeur, joueurs de boules. Il obtient un succès grandissant, à tel point qu'on en vient même à le comparer aux maîtres flamands auxquels il est d'ailleurs lui-même fort attaché.

Mais c'est en peignant des scènes militaires que l'artiste obtient les honneurs officiels (chevalier de la Légion d'honneur en 1846, officier en 1856, commandeur en 1867, Grand officier en 1880, Grand Croix en 1889). Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1861. Parmi ses tableaux historiques, on peut citer 1805, les Cuirassiers avant la charge, La Campagne de France, 1814 ou encore une commande officielle Napoléon III à Solférino, en quoi il demeure avec ce dernier, avec « Alfred de Dreux, Ange Tissier, Adolphe Yvon et Franz Xaver Winterhalter, parmi les peintres que Napoléon III considéra comme les plus doués serviteurs de la gloire impériale »[12]. Avec son ami l'historien Michelet, il incite le peintre de paysage Paul Huet à se présenter à l'académie des Beaux-Arts, mais celui-ci échoua.

Meissonier applique systématiquement la même méticulosité d'historien dans tout le travail préparatoire de ses œuvres, ce qui fait de lui une référence en matière d'uniformologie.

En 1890, Meissonier participe, avec Louise Catherine Breslau, Pierre Puvis de Chavannes, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou, Auguste Rodin et Carrier-Belleuse, à la refondation de la Société nationale des beaux-arts. Il est élu président, avec Dalou comme vice-président. Cette société recommence à organiser des expositions annuelles au Salon du Champ-de-Mars, traditionnellement une quinzaine après l’officiel Salon des Champs-Élysées, organisé par la Société des artistes français. Quand il meurt l’année suivante, Pierre Puvis de Chavannes lui succède avec Auguste Rodin comme vice-président.

Il meurt le 31 janvier 1891[13] dans le 17e arrondissement de Paris dans l'immense hôtel particulier qu'il s'était fait construire entre 1874 et 1877 au 131 boulevard Malesherbes par l'architecte Paul Boeswillwald et qui fut démoli en 1894 pour laisser place à un immeuble d'habitation.

Il est inhumé à Poissy, où il vécut à partir de 1846 et dont il fut maire pendant un an[14].

Peinture de Meissonier : Campagne de France, 1814 : Napoléon et son état-major derrière lui; de gauche à droite, Ney (manteau sur les épaules), Berthier, Flahaut; derrière Ney, un inconnu tombant de fatigue, puis Drouot et, derrière Flahaut, peut-être Gourgaud[15],[16],[17].

Peintre académique, même s'il n'était pas issu de l’École des Beaux-Arts, son style de peinture s'inspire à ses débuts des scènes de genre (La visite chez le bourgmestre, Le jeu de piquet) des canons de l'âge d'or de la peinture néerlandaise[18]. Théophile Gautier le compare même aux maîtres flamands du XVIIe siècle comme Gerard ter Borch, Gabriel Metsu, Pieter de Hooch et Vermeer de Delft). Il n'hésite pas à peindre parfois ses paysages d'arrière-plan à la manière des romantiques comme Eugène Delacroix, inspiration visible dans Le Siège de Paris, voire s'essayant même à ce que l'on pourrait qualifier de quasi-impressionnisme par des traits fugitifs, mettant l'accent sur la sensation visuelle plutôt que la représentation exacte comme dans Bords de la Seine à Poissy[19]. Il est considéré de son vivant comme l'un des plus grands maîtres de la peinture contemporaine. Lui-même disait que sa particularité n'était pas son coup de pinceau, mais son sens de l'analyse : « Je peins comme tout le monde. Seulement je regarde toujours. Lorsque je peins le pied d'un fauteuil, je me lève et je vais regarder la forme précise. Savoir regarder, c'est tout. »[4]. Connu pour ses scènes représentant la geste napoléonienne (réalisées sous le Second Empire et la Troisième République), Meissonier a eu en son temps gloire et honneurs, mais aussi des critiques virulentes, exacerbées après sa mort. Ses peintures sont les plus chères qui se soient vendues du vivant de l'artiste au XIXe siècle, ainsi entre 1884 et 1890 pouvait-il vendre certains de ces tableaux entre 100 000 et près de 200 000 francs de l'époque.

Une de ses œuvres les plus connues est le tableau intitulé Campagne de France, 1814[20]. D'un petit format assez inhabituel pour une peinture d'histoire militaire, ce tableau témoigne de son savoir-faire habile et minutieux. Malgré les dimensions réduites, la vaste étendue de la plaine désolée et le lourd ciel gris donnent de l'ampleur à la scène, tout comme la perspective dilatée autour de la figure centrale de l'Empereur, magnifié par un point de vue en léger contrebas. Les moindres détails sont restitués avec minutie. Le directeur de l'École des beaux-arts, Charles Blanc, disait d'ailleurs de Meissonier qu'il « peignait grandement en petit »[21].

L'illustrateur

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Activité ayant permis à l'artiste durant ses débuts d'avoir l'aisance financière suffisante pour s'adonner parallèlement à la peinture, l'illustration est un domaine dans lequel il se fit une sérieuse réputation par ses réalisations dans des œuvres issus de la Comédie humaine de Balzac, puis de Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre pour l'édition Curmer de 1838[22] ou encore Notre-Dame de Paris de Victor Hugo pour l'édition de 1876[23].

Ernest Meissonier fait en effet partie des illustrateurs d'Honoré de Balzac avec cinq dessins illustrant la Comédie humaine : La Maison du chat-qui-pelote, Le Bal de Sceaux, La Bourse, La Femme abandonnée, La Femme de trente ans.

L'universitaire et académicien Octave Gréard disait à ce propos : « N'eût-il laissé que ses illustrations, il aurait une place dans l'histoire de l'art »[24].

Le sculpteur

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Si l’œuvre sculpté d’Ernest Meissonier demeure peu exposé, parfois dans l’ombre de son œuvre peint, ses sculptures sont toutefois présentées après son décès à la galerie Georges Petit en mars 1893 avec 11 cires[25], mais aussi à l’École des beaux-arts de Paris où sont exposés cinq bronzes et quelques cires originales[26].

Ce n’est qu'en 1993 que l’œuvre sculpté d’Ernest Meissonier est présenté pour la première fois, quasi complet, lors de la rétrospective que lui consacre le musée des beaux-arts de Lyon[27]. D’après le catalogue paru à cette occasion et d’anciennes photographies[28] des ateliers Meissonier, l’absence de quelques pièces est remarquable. En effet, certaines sculptures n’ont pas été acheminées pour l’exposition en raison de leur fragilité ou de leur mauvaise conservation, ce qui est notamment le cas de la cire du Voyageur actuellement conservée à Paris au musée d’Orsay[29], du Croisé, et de la cire Cheval au galop, conservée à l’époque dans une collection particulière et qui, sans raison documentée, n’a pas été exposée. Pour le reste des pièces manquantes, il s’agissait d’un défaut de localisation[27].

La sculpture : un travail de maquette

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Les œuvres sculptées d’Ernest Messonier peuvent être comprises ipso facto par l’origine, l’objectif de leur réalisation. En effet, la recherche réaliste dans l’œuvre de l’artiste consiste avant tout à la préparation méticuleuse de ses représentations peintes, pour lesquelles il réalise des maquettes sculptées. La sculpture est donc l’étape préalable à la peinture, la représentation tridimensionnelle des figures réalisée pour sentir le mouvement des personnages et comprendre les jeux de lumière afin de donner une représentation peinte la plus réaliste possible[30].

L’origine préparatoire de la sculpture explique d’une part le fait qu’elle n’ait été que peu exposée — les esquisses ou maquettes ne font objet d’exposition que dans les expositions contemporaines — mais justifie aussi l’emploi de la cire pour les sculptures, un matériau très malléable qui se conserve très mal.

Recherche d’un réalisme historique

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Meissonier réalise donc ses sculptures préparatoires dans une quête de réalisme et cherche à provoquer l’émotion (par exemple, le corps au vent du Voyageur soumis à la dureté des éléments, luttant pour avancer). Cette volonté d’être au plus proche du réel pour susciter l’émotion est une caractéristique du romantisme dans la peinture du XIXe siècle.

Ainsi, lorsque l’artiste sculpte la cire, il se concentre sur la compréhension et la recherche du juste mouvement de ses figures notamment lorsqu’il travaille les chevaux[31] afin d’être au plus près d’une mise en situation réelle. Meissonier déclarait à cet effet prendre beaucoup de plaisir à manier la cire, notamment dans l’aisance de sa flexibilité : « On ne peut concevoir quel plaisir c’est de modeler avec une bonne cire. C’est une ivresse immédiate de créateur… Vous n’avez pas idée à quel point ce travail de maquette est attrayant et passionnant… »[32].

Cette recherche autour de la figuration équine devient dès lors une de ses spécialités, notamment reconnue par ses pairs. Ainsi, le peintre impressionniste Edgar Degas[33], qui n’appréciait guère l’artiste ni son œuvre, reconnaissait toutefois la qualité de ses recherches et l’exhaustivité de ses connaissances sur les équidés : « ce mauvais peintre était un des hommes les plus renseignés sur le cheval que j’ai jamais connus »[34].

Si Meissonier sculpte pour arriver au juste mouvement, il utilise aussi la figuration sculptée afin d'appréhender le rôle de la lumière, à l'instar des boîtes optiques de Nicolas Poussin, notamment dans les scènes de bataille. Poursuivant cette même quête du réel, la conception miniature de ces figures lui permet de les placer et déplacer physiquement dans l’espace, d’observer la réalité des jeux d’ombres et de lumière sur ses personnages et d’affirmer ou de réfuter ses projections. La justesse et le perfectionnisme de ses maquettes sont d’ailleurs soulignés par le critique d’art François Thiébault-Sisson qui dit à cet effet : « Il a besoin de personnages assis sur un banc, il en exécute dans de minimes proportions, des poupées qu’il habille de costumes identiques à ceux des acteurs de la scène. C’est le moyen pour lui de constater, en exposant ses bonshommes au soleil, si les reflets qu’il soupçonne sont exacts, si les jeux de lumière auxquels il assigne un rôle dans le tableur produiront l’effet qu’il espère. »[35]

Collections publiques

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Sans date :

Le voyageur. Bronze, vers 1890.

Illustrations

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Expositions aux Salons et Expositions Universelles

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Le Salon de Peinture et de Sculpture, abrégé dans le langage courant par « Salon », devient en 1880 le Salon des Artistes Français. Le Salon dit « de Mulhouse » est organisé par la Société des Arts de Mulhouse liée à la Société industrielle de Mulhouse.

Légende : Médaille d'or Médaille d'Honneur, Médaille d'or Médaille de première classe, Médaille d'argent Médaille de deuxième classe, Médaille de bronze Médaille de troisième classe[134].

Élèves notables

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  • Il fut un fervent adversaire de la peinture d’Édouard Manet qui servit sous ses ordres durant la guerre de 1870[162].
  • Dans son interview avec Denise Glaser, Salvador Dalí, de manière ironique, fait l'apologie du peintre, le qualifiant de « rossignol du pinceau », par opposition au « plus mauvais peintre de France », Paul Cézanne[163].

La rue Meissonier dans le 17e arrondissement de Paris et la place Meissonnier dans le 1er arrondissement de Lyon lui rendent hommage.

Antonin Mercié a réalisé vers 1891 un monument en marbre le représentant, et installé depuis 1981 dans le parc Meissonier à Poissy. Dimensions : 2,34 × 1,48 × 1,95 mètre avec un piédestal de 1,70 mètre de hauteur[165].

Monument d'Ernest Meissonier réalisé par Antonin Mercié. Situé dans le parc Meissonier à Poissy.

Notes et références

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Références
  1. Archives de Paris, acte de décès no 361 dressé le 31/1/1891, vue 17 / 31
  2. The Wrecker, 1892, chapitre I
  3. Paul Flat et René Piot, Journal de Delacroix : Tome Troisième (1855-1863), Paris, Librairie Plon, , 490 p. (lire en ligne), p. 36-37

    « La finesse chez nous est ce qu’il y a de plus rare : tout a l’air d’être fait avec de gros outils et, qui pis est, par des esprits obtus et vulgaires. Otez Meissonier, Decamps, un ou deux autres encore, quelques tableaux de la jeunesse d’Ingres, tout est banal, émoussé, sans intention, sans chaleur. »

  4. a et b Hélène Meyer-Roudet, Catalogue de l'exposition du 27 mars au 21 juin 2015 s'étant déroulée à Poissy, Ernest Meissonier (1815- 1891). Un certain regard. (Ouvrage collectif), Paris, Co-édition Mare & Martin et Ville de Poissy, , 86 p. (ISBN 979-10-92054-45-3), « Ernest Meissonier, une figure majeure de la scène artistique parisienne », p. 11
  5. François de Vergnette, « La Barricade, rue de la Mortellerie, juin 1848 », sur Site du Louvre
  6. Juliette Glikman, « Ernest Meissonier, 1814. Campagne de France », Cahiers de la Méditerranée, vol. 83 « Guerres et guerriers dans l'iconographie et les arts plastiques XVe - XXe siècles. De la tourmente révolutionnaire au traumatisme de 1870 : la fin du Guerrier et l'émergence du soldat »,‎ , p. 175-186 (lire en ligne)
  7. Henri Perruchot, La peinture, (lire en ligne)
  8. Pierre Gutton, Lyonnais dans l'histoire, éd. Privas, 1985.
  9. Peintre lauréat du troisième prix de Rome en 1821 et 1822.
  10. Victor Frond: Meissonnier; Le Panthéon des Illustrations Françaises au XIXe siècle, Abel Pilon, Paris, 1866
  11. Ernest Meissonier et France, La Barricade, dit aussi Souvenir de guerre civile. Juin1848, (lire en ligne)
  12. Yann Kerlau, Chercheurs d'art - Les marchands d'hier et d'aujourd'hui, Flammarion, 2014.
  13. « Visionneuse - Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le )
  14. Robert Weinland, « francegenweb.org - votre service benevole d'assistance genealogique », sur www.francegenweb.org (consulté le )
  15. Jean Louis Ernest Meissonier. Ses Souvenirs - Ses Entretiens, précédés d'une étude sur sa vie et son œuvre, par M. O. Gréard. Librairie Hachette et Cie - Paris, 1897.
  16. Site du ministère de la Culture - JOCONDE : Catalogue des collections des musées de France
  17. Juliette Glikman, Ernest Meissonier, 1814. Campagne de France, Cahiers de la Méditerranée, "Dossier : XVe – XXe siècles - De la tourmente révolutionnaire au traumatisme de 1870 : la fin du Guerrier et l'émergence du soldat", no 83 : "Guerres et guerriers dans l'iconographie et les arts plastiques", 2011, p. 175-186.
  18. Ernest Meissonier (1815-1891). Un certain regard, p. 17.
  19. a et b « Bords de la Seine à Poissy (Yvelines) », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
  20. Campagne de France, 1814 est en fait le premier tableau d'un cycle resté inachevé des conquêtes napoléoniennes, qui valut à Meissonier un immense succès.
  21. « Ernest Meissonier - Campagne de France, 1814 », Notice sur le site du musée d'Orsay.
  22. « Paul et Virginie, édition Curmer », sur Site de la Bibliothèque nationale de France (BnF) (consulté le )
  23. a et b « 10 [Dix] cent... Victor Hugo Notre-Dame de Paris, nouv. éd. ill. dessins de MM. Meissonier, Brion, Raffet : [affiche] / [non identifié] », sur Gallica, (consulté le )
  24. Octave Gréard, Jean-Louis-Ernest Meissonier : ses souvenirs, ses entretiens, Paris, Hachette, , 466 p. (lire en ligne), p. 19-20
  25. Philippe Durey, Ernest Meissonier : rétrospective, Musée des beaux-arts de Lyon, 25 mars-27 juin 1993, Lyon, Lyon : Musée des Beaux-Arts, , note 2., p. 237.

    « Catalogue no 836, Napoléon Ier; 837, le Voyageur; 838, Cuirassier; 839, Officier de cuirassiers; 840, un guide; 841, Etude de cheval; 842, le Croisé; 843, Etude de cheval; 844 Cavalier; 845, Etude de cheval; 846, Etude de cheval. »

  26. Philippe Durey, Ernest Meissonier : rétrospective, Musée des beaux-arts de Lyon, 25 mars-27 juin 1993, Lyon, Lyon : Musée des Beaux-Arts, , p. 238. La source directe est une série de photos de l’exposition de 1893, conservées au cabinet des Dessins du musée du Louvre, dans les fonds du musée d’Orsay.
  27. a et b Philippe Durey, Ernest Meissonier : rétrospective, Musée des beaux-arts de Lyon, 25 mars-27 juin 1993, Lyon, Lyon : Musée des Beaux-Arts, , 271 p..
  28. Philippe Durey, Ernest Meissonier : rétrospective, Musée des beaux-arts de Lyon, 25 mars-27 juin 1993, Lyon, Lyon : Musée des Beaux-Arts, , figure 1., p.236..
  29. « Ernest Meissonier Le voyageur », sur musee-orsay.fr (consulté le ).
  30. Claire Barbillon, Catherine Chevillot, Stéphane Paccoud et Ludmila Virassamynaïken (dir.), Catalogue raisonné des sculptures du XVIIe au XXe siècle du musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, Somogy, .
  31. Claire Barbillon, Catherine Chevillot, Stéphane Paccoud et Ludmila Virassamynaïken (dir.), Catalogue raisonné des sculptures du XVIIe au XXe siècle du musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, Somogy, , note 10., p.237.

    « Je pénétrais dans cet atelier assez vaste, encombré d’esquisses de tout genre avec des études de chevaux modelés à la cire, posées sur des tablettes. »

    — Philippe Burty.

  32. Claire Barbillon, Catherine Chevillot, Stéphane Paccoud et Ludmila Virassamynaïken (dir.), Catalogue raisonné des sculptures du XVIIe au XXe siècle du musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, Somogy, , note 9., p. 237..
  33. Degas a lui-même modelé des maquettes en cire de chevaux, à la recherche du mouvement juste.
  34. Claire Barbillon, Catherine Chevillot, Stéphane Paccoud et Ludmila Virassamynaïken (dir.), Catalogue raisonné des sculptures du XVIIe au XXe siècle du musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, Somogy, , p. 28..
  35. Claire Barbillon, Catherine Chevillot, Stéphane Paccoud et Ludmila Virassamynaïken (dir.), Catalogue raisonné des sculptures du XVIIe au XXe siècle du musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, Somogy, , note 10., p. 237..
  36. Les Bourgois flamands (Dutch Burghers) sur le site de la Wallace Collection
  37. « Madame Ferriot », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
  38. « Isaïe », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
  39. « Antoine Perrenot, cardinal de Granvelle, archevêque de Besançon, vice-roi de Naples (1516-1586) », sur Site de la Réunion des Musées nationaux (consulté le )
  40. « Samson abattant les Philistins », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
  41. « Portrait de John Lemoinne », sur Musée Marmottan (consulté le )
  42. « Corps de garde », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
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  165. Ernest Meissonier (1815-1891). Un certain regard, p. 8

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Bibliographie

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  • Dictionnaire Bénézit.
  • P. Burty, « L'œuvre de M. Meissonier et les photographies de M. Bingham », Gazette des beaux-arts, 1866, p. 78-89.
  • Octave Gréard, Jean-Louis-Ernest Meissonier, ses souvenirs - ses entretiens, précédés d'une étude sur sa vie et son œuvre, Librairie Hachette, 1897 (en ligne sur archive.org).
  • Co-édition Mare & Martin et Ville de Poissy, catalogue de l'exposition du 27 mars au 21 juin 2015 s'étant déroulée à Poissy : Ernest Meissonier (1815- 1891). Un certain regard. (ISBN 9791092054453)

Iconographie

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Liens externes

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