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Montoir-de-Bretagne

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Montoir-de-Bretagne
Montoir-de-Bretagne
Le port méthanier et l'aéroport de Saint-Nazaire - Montoir.
Blason de Montoir-de-Bretagne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Région Nazairienne et de l'Estuaire
Maire
Mandat
Thierry Noguet
2020-2026
Code postal 44550
Code commune 44103
Démographie
Gentilé Montoirins
Population
municipale
7 252 hab. (2021 en évolution de +2,75 % par rapport à 2015)
Densité 197 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 19′ 45″ nord, 2° 08′ 52″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 15 m
Superficie 36,79 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Saint-Nazaire
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Nazaire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Nazaire-2
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Montoir-de-Bretagne
Liens
Site web montoirdebretagne.fr

Montoir-de-Bretagne est une commune du Nord-Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

La commune fait partie du Parc naturel régional de Brière.

Ses habitants sont appelés les Montoirins.

Géographie

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Situation de la commune de Montoir-de-Bretagne dans le département de la Loire-Atlantique.

Montoir-de-Bretagne est situé sur la rive nord de l'estuaire de la Loire, à 5 km à l'est de Saint-Nazaire.

La commune est située à proximité des marais de la Brière, la deuxième plus grande zone humide de France après la Camargue. On y a créé un parc naturel régional regroupant de nombreuses espèces animales et végétales.

Il y a de vastes prairies reposant sur terrain d'alluvions. À l'ouest, les terrains sont tourbeux, il y a des veines de granite et de micaschiste.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

  • Moyenne annuelle de température : 12,2 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,3 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 12,7 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 709 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1957 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[8], à 12,5 °C pour 1981-2010[9], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[10].

Statistiques 1981-2010 et records ST NAZAIRE-MONTOIR (44) - alt : 3 m 47° 18′ 48″ N, 2° 09′ 12″ O
Records établis sur la période du 01-07-1957 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 3 5 6,3 9,7 12,2 14 13,7 11,4 9,3 5,7 3,5 8,1
Température moyenne (°C) 6,3 6,5 8,9 10,8 14,3 17,2 19,2 19,1 16,6 13,3 9,2 6,6 12,4
Température maximale moyenne (°C) 9,3 9,9 12,8 15,2 18,8 22,3 24,4 24,5 21,8 17,4 12,7 9,7 16,6
Record de froid (°C)
date du record
−13,8
16.01.1985
−13,7
10.02.1986
−9,4
01.03.05
−3
11.04.1973
−0,9
14.05.1995
2
02.06.1962
6,5
03.07.1968
4,7
31.08.1986
1,1
11.09.1972
−5,9
30.10.1997
−7,9
23.11.1988
−10,6
28.12.1962
−13,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,8
27.01.03
20,7
27.02.19
24
30.03.21
27,5
22.04.1984
31,2
26.05.17
37,7
27.06.19
36,9
23.07.19
38,4
09.08.03
32,8
03.09.05
28
01.10.11
20,9
01.11.15
16,9
07.12.00
38,4
2003
Ensoleillement (h) 72,8 102 148,7 174,5 206,8 232,9 233,1 233,9 197,7 127,9 89,8 72,4 1 892,6
Précipitations (mm) 81,5 64,3 56,2 56,8 65,8 38,9 39,6 34,5 68,3 94,1 85,2 89,2 774,4
Source : « Fiche 44103001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Au , Montoir-de-Bretagne est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Nazaire[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Nazaire, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[13]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

La commune, bordée par l'estuaire de la Loire, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 6,3 % 223
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 10,9 % 387
Réseau routier et ferroviaire et espaces associés 2,0 % 69
Zones portuaires 18,0 % 637
Aéroports 8,9 % 315
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 37,1 % 1311
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 0,9 % 32
Marais intérieurs 0,1 % 4,5
Marais maritimes 0,02% 0,5
Zones intertidales 4,7 % 167
Estuaires 11,1 % 392
Source : Corine Land Cover[18]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Monstorio en 1060, Mostoyer en 1277, Monthouer en 1287, Montouoir en 1465, Montonar en 1630, Monstoir en 1731[19].

Le nom de Montoir-de-Bretagne provient de monasterium (monastère)[20].

Montoir-de-Bretagne possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Montouer selon l'écriture ABCD[21]; Montoér selon l'écriture ELG[22], ou Montouèrr selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [mɔ̃twɛʁ][23].

En breton, l'Office public de la langue bretonne propose Mouster-al-Loc'h[19].

Préhistoire et Antiquité

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Les vestiges d'une ferme de l'Âge du Fer ont été retrouvés début 2013 sur le territoire de la commune. Elle se compose d'un espace de 2 000 m2 où se sont construits des bâtiments montés sur poteaux, le tout circonscrit par un fossé[24]. Cet habitat rural modeste, probablement lié à une cellule familiale simple, a été occupé du IVe siècle av. J.-C.au Ier siècle de notre ère, et ne semble pas avoir été intégré aux réseaux économiques locaux[25].

Au Xe siècle, le bourg était le chef-lieu d'une paroisse, siège d'une châtellenie de la vicomté de Donges.

Au Moyen Âge, il y avait une châtellenie à Montoir appelée Nisère[Note 6], ou Nissé[Note 7], dont il n'y a plus de vestige[26]. Elle était sans doute située au lieu-dit appelé « la Motte » sur les cartes Cassini (1750), qui se situait à la pointe ouest vers la Brière, sur un îlot. Au mois d’août 1320 est passé le contrat de mariage, entre Bouchard, comte de Vendôme et Alix de Bretagne, qui a pour dot le château de Montoir.

Temps modernes

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Cette seigneurie est érigée en comté en faveur de Louis-Joseph de Querhoent-Coëtanfao, issu d'une ancienne maison de Bretagne[26]. Le 17 août 1591, les habitants de Nantes, ayant appris que les troupes du roi Henri IV partent soumettre les habitants de Montoir, envoient à ces derniers des munitions de guerre pour se défendre et rester sous la domination du duc de Mercœur[26]. En 1690, un port de mer, formé par un canal qui avait flux et reflux, est détruit par un ouragan, qui enlève tous les foins des prairies voisines et les transporte dans ce canal[26]. L'église, très ancienne, est détruite par la foudre en 1698[26]. C'est à cette époque qu'est construite la tour qui existe encore avec des pierres tirées du château Lorieux (à Crossac)[26]. Avant la Révolution française, trois chapelles existent, celle d'Esnes, celle de Saint-Malo et celle de Mean[26].

Le XIXe siècle

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Vers 1825, une petite usine est bâtie pour l'extraction du sulfate de soude de la tourbe ligneuse marine[26]. En 1845, Montoir a une trève, qui est Saint-Joachim, et deux prieurés : la Blanche (qui dépend de l'abbaye de la Blanche, de l'ordre de Cîteaux, située dans l'île de Noirmoutier), et un second qui dépend de l'abbaye de Sainte-Marie de Pornic[26]. Le nombre des habitants est de 4 000, presque tous marins. Les terres fournissent peu de terres labourables, mais beaucoup de prairies, et des marais étendus. Ces marais sont une source de richesse pour les habitants, qui en tirent des mottes à brûler. Ces mottes se trouvent dans le marais de la Grande Brière, et sont transportées par les Montoirins à La Rochelle, à Bordeaux, à l’île de Ré et ailleurs[26]. Le projet d'afféager ces marais et de les dessécher a été alors refusé par les États de la province, par crainte de réduire à la dernière mendicité les habitants du canton, tout en n'en enrichissant que les seuls afféagistes[26]. Ce marais était jadis une forêt, détruite par les ouragans de 700 ou de 1177[27].

En 1865, le quartier de Méan situé à proximité du chantier naval de Penhoët est détaché de la commune de Montoir pour intégrer celle de Saint-Nazaire[28].

Le XXe siècle

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La commune de Trignac est créée le , par démembrement partiel de celle de Montoir[29].

Durant la Seconde Guerre mondiale, l'aéroport fut agrandi par l'occupant. Une importante extension du Port autonome de Nantes-Saint-Nazaire est construite durant les années 1970 et les 1980. Elle consiste en un terminal capable de recevoir des méthaniers, c'est-à-dire des navires transportant du gaz liquéfié. C'est un des terminaux appartenant à Elengy qui permet à divers importateurs de gaz naturel d'accéder au réseau de transport gazier français.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1945 Roger Guyonnet   Maire provisoire
1945 1949 Marcel Vivien    
1950 mai 1953 Joseph David    
mai 1953 1954 Louis Sudre    
1954 mars 1965 Louis Curet    
mars 1965 avril 1975 Maurice Séjourné DVD Dessinateur, premier adjoint (1959 → 1965)
Démissionnaire
mai 1975 mars 1977 Georges Bizeul[31]    
mars 1977 juin 1995 Hubert Bouyer PCF Ouvrier pointeur
juin 1995 4 juillet 2020 Michèle Lemaître[Note 8],[32] PS Retraitée de la construction navale
Vice-présidente de la CARENE (2000 → 2020)
4 juillet 2020 En cours
(au 8 octobre 2022)
Thierry Noguet[33] DVC Cadre bancaire
Vice-président de la CARENE (2020 → )

La ville est jumelée avec :

Population et société

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Démographie

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Selon le classement établi par l'Insee, Montoir-de-Bretagne fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Saint-Nazaire[13]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 79 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires » et 21 % dans des zones « peu denses »[34].

Évolution démographique

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La commune est démembrée partiellement en 1913 pour permettre la création de Trignac, puis en 1925 pour la création de Saint-Malo-de-Guersac.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

En 2021, la commune comptait 7 252 habitants[Note 9], en évolution de +2,75 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 1193 1493 5773 8713 9854 3954 5004 5725 023
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 2695 3884 5274 8594 6035 4127 2256 9428 277
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
10 2729 75610 7396 2853 8603 6983 5923 6814 695
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4 6585 1715 3525 7726 5856 1946 3106 9227 079
2021 - - - - - - - -
7 252--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 488 hommes pour 3 660 femmes, soit un taux de 51,2 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,4 
4,4 
75-89 ans
8,4 
15,5 
60-74 ans
16,0 
19,5 
45-59 ans
19,3 
20,7 
30-44 ans
20,1 
17,3 
15-29 ans
15,3 
22,2 
0-14 ans
19,5 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2021 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
75-89 ans
8,6 
15,1 
60-74 ans
16,4 
19,4 
45-59 ans
18,8 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,4 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Culture locale et patrimoine

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Patrimoine culturel

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Selon les études anciennes d'A. de Courson, de Barthélémy et De Bourgogne, suivant le dictionnaire d'Ogée et les études récentes d'Erwan Vallerie sur l'origine des paroisses de Bretagne, et l'Atlas de Jouët et Delorme, Montoir-de-Bretagne fait partie du pays traditionnel et historique de Guérande, ancien archidiaconé, qui inclut le terroir de la Brière. Le grand pays historique était le diocèse et comté dit Pays Nantais.[réf. nécessaire]

Lieux et monuments

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  • Le village présente une église du XIXe siècle.
  • Loncé, Bellevue, Gron, Lavenac, Camée

Personnalités liées à la commune

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Héraldique, devise et logotype

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Blason Blasonnement :
Taillé : au premier, d'azur à deux avions de chasse d'argent, volant l'un sur l'autre ; au second, de gueules à la roue dentée d'or issant d'une champagne ondée d'argent, à la tige touffe de roseaux des marais au naturel brochant sur le taillé ; le tout sommé d'un chef d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable.
Commentaires : Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance historique à la Bretagne.

La devise de Montoir-de-Bretagne : Longius Procedere. (Aller plus avant.)

Conception : vers 1967-1969 : Thierry Déhoux et Yvan Guéhennec.

Notes et références

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  1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Saint-Nazaire, il y a une ville-centre et 16 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le nom de NISERE proviendrait d'une île située à 30 miles à l'ouest de Rhodes où on s'arrêtait au trajet de retour de Terre sainte, il s'agit peut-être d'un souvenir de la première croisade où les Bretons se rendirent nombreux avec le duc Alain Fergent, des représentants des seigneurs de Donges et de Pontchâteau pour ne citer qu'eux ; ils reviennent après 1100.
  7. La châtellenie est citée dans le livre des ostz du duc de Bretagne en 1294, énumérant les obligations des vassaux en matière d'hommes d'armes et de chevaliers pour la guerre
  8. Réélue en 2001, 2008 et 2014.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  3. « Définition d’une normale climatologique », sur meteofrance.fr (consulté le ).
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  7. « Fiche du Poste 44103001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  9. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  10. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Saint-Nazaire », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune de Montoir-de-Bretagne ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Nazaire », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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Bibliographie

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Articles connexes

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