Le Camargue est une race de petit cheval de selle rustique de couleur grise, originaire de la région de Camargue au sud de la France dans le delta du Rhône, qui couvre une partie des départements du Gard et des Bouches-du-Rhône. Il vit traditionnellement en liberté dans ses marais d'origine et sa généalogie reste mystérieuse, bien qu'il soit généralement considéré comme l'une des plus anciennes races de chevaux au monde.
Mentionné durant l'antiquité, le Camargue fut occasionnellement monture de bât et de guerre jusqu'au XIIe siècle, et ensuite de tous temps utilisé comme un animal utilitaire et de travail par les habitants de la Camargue qui lui faisaient dépiquer le grain, tirer des attelages ou le montaient, entre autres, pour travailler avec le bétail avant de le relâcher en semi-liberté. Les haras nationaux instaurèrent dès leur création de nombreux programmes d'élevage visant à augmenter sa taille par des croisements pour un faire une monture de guerre, qui furent tous des échecs. Le cheval camarguais est aujourd'hui une race de selle reconnue par les haras nationaux français, mais surtout l'un des symboles forts de sa région d'origine, avec le taureau noir et le flamant rose.
Il est toujours traditionnellement élevé dans des manades en semi-liberté et demeure la monture exclusive des gardians de la région qui l'utilisent pour le travail du bétail et de nombreuses fêtes folkloriques. Le cheval camarguais bénéficie également d'une grande notoriété grâce à l'équitation camarguaise et à sa forte image de tradition et de liberté née de sa présence dans les arts, notamment des histoires de Crin-Blanc.
Voies routières : Arles est reliée à Nîmes et à Marseille dans le sens ouest-est par l'autoroute A54 (E80) qui est entrecoupée entre Arles et Saint-Martin-de-Crau par la voie rapide N113. Au nord, la route nationale N570 permet d'accéder à Avignon et à l'autoroute A7.
Transports en commun : Depuis le , le réseau Envia géré par Veolia Transport Arles (Veolia Transdev) remplace le réseau STAR (Keolis) qui fut créé en 1984, et les lignes interurbaines gérées par l'agglomération. Le nouveau réseau se compose de 6 lignes pour Arles indicées de 1 à 3 pour les lignes «essentielles» et de 4 à 6 pour les lignes «locales», 3 lignes interurbaines «Agglo» vers Salins-de-Giraud, Saint-Martin-de-Crau et Tarascon (10, 20, 30), de trois navettes à Arles, Tarascon et Saint-Martin-de-Crau appelées «Navia» (A, T, S) et d'un service de transport à la demande, «Envia à la demande».
Transports ferroviaires : La gare d'Arles, située au nord de la ville dans le quartier du Trébon, a pour origine une intervention de l'écrivain-député Lamartine. Bâtie en 1848 lors de la création de la ligne Avignon - Marseille, elle a perdu la majorité de son trafic ferroviaire grandes lignes, depuis la création de la ligne à grande vitesse (LGV) Méditerranée.
Transports maritimes : Premier port en aval du Rhône, le port fluvial d'Arles s'étend au nord de la ville sur 11 hectares et comprend 4 000 m² d'entrepôts clôturés et gardés. Il dispose également de 40 hectares pour l'accueil des entreprises du transport et de la logistique. Il peut accueillir des navires jusqu'à 3 000 tonnes, et assure plus de trente liaisons. Sa conception, avec les voies ferrées à bord de quai, permet la liaison eau-rail en acceptant le trafic ferroviaire du wagon isolé au train complet.
En 2009-2010, 11 326 Arlésiens étaient scolarisés. Arles compte 42 établissements scolaires (40 publics et 2 privés) maternelle et élémentaire, accueillant 4 918 enfants.
La ville est dotée de quatre collèges publics (Ampère, Mistral, Morel et Van Gogh) et d'un collège privé catholique (Saint-Charles) avec un effectif d'environ 2 600 collégiens. Sont également présents cinq lycées dont un d'enseignement général (Montmajour), deux d'enseignement général et technologique (Pasquet et Jeanne d’Arc) et deux d'enseignement professionnel (Privat et Perdiguier), qui accueillent 2 000 lycéens dont la majorité dans le lycée Pasquet.
L’enseignement supérieur arlésien comprend de nombreux BTS, des formations universitaires (premier et second cycle en droit, conservation du patrimoine, activités culturelles et traitement des images), et des écoles spécialisées, dont la plus connue est l’École nationale supérieure de la photographie. Des élèves venant de toute la France, voire de l’étranger viennent étudier à Arles pour la qualité et l’unicité des formations qui y sont dispensées. À l’ouverture de la 3e année de licence de droit à la rentrée 2009 s’ajoute deux nouvelles licences professionnelles à l’IUT de Provence. En 2010 1 364 étudiants suivent une formation supérieure dans la cité (en hausse de 12 % par rapport à 2009.
Au niveau de la formation, les chiffres de 2008 reflètent une tendance observée depuis longtemps à Arles et dans la région : 25,7 % des Arlésiens sont sans diplôme et seuls 20,2 % ( contre 13 % en 1999) ont fait des études supérieures (contre respectivement 19,3 % et 23,5 % (16 % en 1999) au niveau national).
Patrimoine civil
Patrimoine religieux
Le patrimoine public historique arlésien se compose essentiellement de monuments romains et médiévaux. Il est complété par quelques réalisations majeures de la Renaissance et de la période classique; il comprend également des édifices plus contemporains. La plupart sont classés ou inscrits comme monuments historiques et figurent sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité.
Commanderie Sainte-Luce (CMH 1977) : quartier de la Cité (Moyen Age XIIIe/XVe et Renaissance)
Grand Prieuré de Malte, aujourd’hui musée Réattu (CMH 1958) : quartier de la Cité (Moyen Âge XIVe, Renaissance XVIe et période classique XVIIe)
Chapelle des Porcellet (CMH 1862) : quartier des Alyscamps (Moyen Âge, XVe siècle)
Église Saint-Césaire, ancienne chapelle du couvent des Grands-Augustins (IIMH 1941) : quartier de la Roquette (Moyen Âge vers 1450 et XIXe siècle)
Église des Dominicains, autrefois Notre-Dame-de-Confort ou église des Frères-prêcheurs (CMH 1921) : quartier du Méjan (Moyen Âge, 1484)
Couvent des Cordeliers, dit aussi couvent des Franciscains, actuellement collège Saint-Charles (IIMH 1995) : quartier de l'Auture (Moyen Âge, XVe, XIXe siècle)
Du XVIe siècle à nos jours
Chapelle de la Genouillade, dite parfois chapelle des Paysans (CMH 1942) : quartier du Mouleyres (Renaissance, 1529)
Église Sainte-Anne, dite autrefois Notre-Dame-de-la-Principale, puis musée lapidaire d’art païen (CMH 1875) : quartier de la Cité (période classique, 1627)
Chapelle des Trinitaires (IIMH 1959) : quartier de la Cité (période classique, 1630)
Archevêché ou palais épiscopal (CMH 1922,1959) : quartier de la Cité (période classique, XVIIe et XVIIIe siècles)
Chapelle de la Charité (CMH 1927), fait partie avec l’hôtel Jules César du couvent des Carmélites : quartier de Chabourlet (période classique, 1634 et 1702)
Économie
Théâtres, festivals, arts, etc.
L’économie arlésienne, favorisée dès l’Antiquité par la proximité du Rhône puis par la ligne ferroviaire Paris-Lyon-Marseille (PLM) créée au milieu du XIXe siècle, n’a pas bénéficié dans les années 1960 des grandes politiques d’aménagement comme Fos à l’est et le littoral languedocien à l’ouest. De plus, elle reste à l’écart du nouveau tracé TGV Paris-Marseille qui passe par Aix. Toutefois, située au carrefour des axes rhodanien et méditerranéen, la ville offre un potentiel très diversifié à conforter.
Arles, troisième ville des Bouches-du-Rhône, n’est avec 18 640 emplois que le cinquième pôle d’emploi du département. Les emplois arlésiens sont en grande majorité des emplois de services qui représentent en effet plus de 75 % des emplois. Le secteur de l'édition est assez étoffé : les maisons Harmonia Mundi (musique), Actes Sud, Honoré Clair (livres) y sont installées.
Au , il y a 5 028 entreprises, dont 2 911 dans le secteur commerce, transports et services divers. Sur ce nombre seulement 51 dépassent les 50 salariés et 3 098 n'ayant aucun salarié.
Arles est le siège de la chambre de commerce et d'industrie du Pays d'Arles. Elle assure la gestion du port fluvial d’Arles ainsi que du Palais des Congrès qui accueille aussi bien des congrès, séminaires, conventions que des salons professionnels ou grand public. Elle gère aussi plusieurs centres de formation dont l’IRA et Supinfocom situés à Arles.
Le tourisme est également présent avec un offre d'hébergement au de 1 366 chambres réparties dans 39 hotels et 511 emplacements dans 5 campings.
Les lieux de culture
Comme la plupart des villes de cette importance, Arles dispose de salles de cinéma, de lieux d'exposition et d'une médiathèque. La ville comprend aussi deux théâtres : le théâtre municipal d’Arles et celui de la Calade.
Tout le long de l’année, la ville est animée par les fêtes traditionnelles (l’élection d'une reine d'Arles, la feria de Pâques et tous les autres évènements taurins, le salon des santonniers), les rencontres photographiques et de nombreux festivals (festival de musique du monde Les Suds, festival de musique Actes Sud, festival du film Peplum, festival de photos de nu…).
Pierre de Quiqueran de Beaujeu (1526-1550), écrivain et évêque de Senez. Il nous a laissé un témoignage de son époque dans un ouvrage curieux De laudibus Provinciae (Éloge de la Provence) dans lequel il décrit la chasse, la pêche et les cultures d’alors.
Ferdinand Payan (1870-1961), coureur cycliste professionnel termina 12eme lors du premier Tour de France de 1903.
Jeanne Calment, née le 21 février 1875 à Arles (Bouches-du-Rhône) et morte le 4 août 1997 à l’âge de 122 ans à Arles, ville où elle aura passé l’intégralité de sa longue vie. Elle a été pendant de longues années la doyenne de l’humanité.
Jean-Pierre Beauviala, né en Arles en 1937, ingénieur et électronicien, créateur de caméras professionnelles pour le cinéma (Aaton) et d'un enregistreur sonore (Cantar).