Rame réversible régionale
Exploitant(s) | SNCF |
---|---|
Type | rame réversible |
Construction | de 1985 à 1994 |
Constructeur(s) | Carel Fouché Industrie puis Alsthom |
Affectation | TER |
Capacité | 253 ou 341 places |
Les rames réversibles régionales (RRR) sont des voitures voyageurs de la SNCF, mises en service entre 1985 et 1994.
Groupées en rames et destinées à être tractées ou poussées par une locomotive, elles sont affectées aux trafics SNCF[1] ainsi que TER et de leurs organisations[2].
Description
[modifier | modifier le code]La mise en service des rames réversibles régionales coïncide avec le lancement de la marque TER. À la fin des années 1980 et au début des années 1990, elles représentaient le renouveau et la modernisation des services ferroviaires régionaux. Il s'agit du premier matériel qui portait la livrée TER comportant quatre variantes de couleurs selon les régions.
Les RRR sont des rames à trois ou quatre caisses en acier inoxydable (inox), proches des RIO et RIB. Elles se distinguent par leur performance ; avec une aptitude à 140 km/h, ainsi que par les faces d'extrémité ressemblant à celles des éléments automoteurs doubles modernisés. Concernant ce dernier point, certaines régions ont rénové des RIO et RIB en adoptant la face avant des RRR, mais cette modification se limite à la cabine de conduite, et pour certaines, à la suppression de la plate-forme d'accès centrale et de ses portes, remplacées par des fenêtres (une par face).
Elles peuvent être couplées à plusieurs séries de locomotives, thermiques ou électriques :
Effectif
[modifier | modifier le code]Les livraisons se sont achevées en 1994 avec un total de 17 rames à 4 caisses et 122 rames de 3 caisses[3].
Au , il reste une centaine de rames en circulation[4].
Au , il reste seulement quelques rames, composées chacune de 3 caisses, aux alentours de Strasbourg.
Rames réversibles régionales de propriété SNCF[5]
[modifier | modifier le code]En périurbaine SNCF[5]
[modifier | modifier le code]- Angers-Saint-Laud – Cholet (avec BB 66400[6] de Nantes, puis BB 67400 de Bordeaux à la suite du transfert de ces premières)
- Nantes – Clisson – Cholet (avec BB 66400[6] de Nantes, puis BB 67400 de Bordeaux à la suite du transfert de ces premières)
- Nantes – Savenay – Redon (avec BB 66400[6] de Nantes, puis BB 67400 de Bordeaux à la suite du transfert de ces premières)
- Axe régional sur la ligne de Paris à Granville, avec la gare de Dreux[6],[7]
- Caen – Argentan – Alençon – Le Mans (avec BB 67300)[6],[7]
- Ligne de Caen à Rennes sur la partie régionale de la ligne en ce qui concerne le parcours des BB 66400[6].
- Caen – Mézidon – Lisieux[6],[7]
- Lisieux – Trouville - Deauville jusqu'à l’électrification de la ligne en (BB 67400 du dépôt de Caen) celle de Dives - Cabourg[6] puis (BB 16500 du dépôt de la Villette)[7], ainsi que sur l'axe radial régional de la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg[6],[7]
- Sotteville – Elbeuf - Saint-Aubin – Glos - Montfort – Serquigny – Lisieux – Mézidon – Caen (CV) Le Mans – La Suze (avec BB 66400)[6]
- Clermont-Ferrand – Vic-le-Comte – Issoire – Brioude (avec BB 66400 / 67400)[1]
- Clermont-Ferrand – Moulins (via Vichy avec BB 66400 / 67400)[1]
- Clermont-Ferrand – Gannat (avec BB 66400 / 67400)[1]
- Clermont-Ferrand – Thiers (avec BB 66400 / 67400)[1]
- Saverne – Strasbourg-Ville[1] – Sélestat (via Erstein avec BB 16500)
- Strasbourg-Ville[1] – Barr – Haguenau – Niederbronn ou Wissembourg (avec BB 67400)
- Strasbourg-Ville[1] – Krimmeri-Meinau – Kehl – Offenbourg (avec BB 67400)
- Strasbourg-Ville[1] – Roeschwoog – Lauterbourg – Worth (avec BB 67400)
- Mulhouse-Ville[1] – Colmar (avec BB 16500 jusqu'en 2010)
- Mulhouse-Ville[1] – Neuenburg
- Mulhouse-Ville[1] – Thann – Kruth (avec BB 67400 jusqu'en 2006)
- Lille-Flandres[5] – Valenciennes (avec BB 16500)
- Valenciennes[5] – Aulnoye-Aymeries (avec BB 16500)
- Valenciennes – Cambrai[5] (avec BB 16500)
- Rennes – Cesson-Sévigné – La-Poterie ou Vitré[1]
- Dijon-Ville[1] – Les Laumes - Alésia (avec BB 25500)[6]
- Dijon-Ville[1] – Seurre (avec BB 25500)[6]
- Nevers – Cosne (avant électrification en 1988 Montargis)
- Nevers – Decize (avec BB 67300)[6]
- Nevers – Saincaize (avec BB 67300)[6]
- Lyon[1]
- Marseille[1] – Port-de-Bouc – Martigues – Miramas[6]
- Cerbère[1]
Les rames sont conjointement gérées par les Établissements Publics Régionaux de Clermont-Ferrand à trois caisses[5], Dijon à trois caisses[5], Lille à trois caisses[5], Lyon-Mouche ou Croix-Barret[5] à trois ainsi que quatre caisses[5],conjointement avec Chambéry - Challes-les-Eaux[8], Marseille-Blancarde à trois caisses[5], Rennes à trois caisses[5], Sotteville à trois caisses et Strasbourg à trois caisses[5].
- Saverne – Strasbourg-Ville – Sélestat (via Erstein) (avec BB 22200 RC)
- Strasbourg-Ville – Sélestat – Colmar (avec BB 16500 jusqu'en 2010)
- Strasbourg-Ville – Sarrebourg (avec BB 22200 RC)
- Strasbourg-Ville – Strasbourg-Roethig – Molsheim – Rothau – Saales – Saint-Dié-des-Vosges (avec BB 67400)
- Mulhouse-Ville – Colmar – Sélestat – Obernai – Molsheim – Strasbourg-Roethig – Strasbourg-Ville (avec BB 67400 sans parcours direct)
- Mulhouse-Ville – Bâle SNCF (avec BB 16500 jusqu'en 2010)
- Mulhouse-Ville – Belfort – Montbéliard[6] (avec BB 16500 jusqu'en 2010)
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Strasbourg[5].
En région Bourgogne[9] (à trois et quatre caisses[5] avec BB 8500 / 25500 / BB 66400 / 67300 / 67400)
[modifier | modifier le code]- Dijon-Ville – Chalon-sur-Saône[6]
- Dijon-Ville – Les Laumes - Alésia – Nuits-sous-Ravières – Laroche - Migennes – Sens
- Laroche - Migennes – Saint-Florentin - Vergigny
- Laroche - Migennes – Auxerre – Cravant - Bazarnes / Clamecy et Avallon
- Moulins – Nevers[6]
- Nevers – Dijon-Ville
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Dijon[5].
En région Bretagne (à trois caisses[5] avec des BB 25500 / 67300 / 400)
[modifier | modifier le code]- Rennes – Vitré – Laval[6], dans le passé avec ces trois machines
- Rennes – Châteaubriant[6], dans le passé avec BB 67300 et 67400
- Rennes – La Brohinière – Saint-Brieuc[6],[10], dans le passé avec ces trois machines
- Rennes – Montreuil-sur-Ille – Saint-Malo[6], dans le passé avec BB 67300 et 67400
- Rennes – Redon[6], dans le passé avec ces trois machines
- Rennes – Carhaix (avec BB 67300 pour le spectacle des Vieilles Charrues l'été)
- Auray – Quiberon, de 1990[11] à 1992[9], avec BB 67400 pour celles équipées de la disposition de réversibilité
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Rennes[5].
En région Franche-Comté[9] (à trois caisses[5],[8] avec BB 8500 / BB 25500 / BB 67400)
[modifier | modifier le code]- Besançon-Viotte – Morez[6]
- Dijon-Ville – Besançon – Belfort[6]
- Dijon-Ville – Dole-Ville – Frasne – Pontarlier[6] / éventuellement Vallorbe[6]
- Dijon-Ville – Dole-Ville – Tavaux[6]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Dijon[5].
En région Languedoc-Roussillon (à trois caisses[5] avec des BB 8500 / 9600 / CC 7100[12])
[modifier | modifier le code]- Avignon – Cerbère (sans parcours intégraux)[6],[5],[8]
- Narbonne – Carcassonne[6],[5],[8]
- Narbonne – Béziers – Montpellier[6],[5],[8]
- Perpignan – Villefranche - Vernet-les-Bains[6],[5],[8]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Cerbère[5].
En région Midi-Pyrénées (à quatre caisses[5])
[modifier | modifier le code]Avec BB 8500 retrait définitif au service d'été 2016 :
- Toulouse-Matabiau – Montauban-Ville-Bourbon – Agen – Marmande – Bordeaux-Saint-Jean[6]
- Toulouse-Matabiau – Muret[6]
- Toulouse-Matabiau – Montréjeau - Gourdan-Polignan[6]
- Toulouse-Matabiau – Tarbes – Pau[6]
- Toulouse-Matabiau – Luchon[6] jusqu'au
- Toulouse-Matabiau – Castelnaudary – Carcassonne – Narbonne[6]
- Toulouse-Matabiau – Montauban-Ville-Bourbon – Cahors – Brive[6]
Elles ont aussi assuré, jusqu'en 2002, des omnibus Toulouse-Matabiau – Pamiers – Foix – Ax-les-Thermes – Latour-de-Carol - Enveitg.
Avec BB 66400 / 67400 respectivement :
- Toulouse-Matabiau – Castres – Labruguière – Mazamet (dans le passé)[6]
- Toulouse-Matabiau – Albi-Ville – Carmaux – Rodez (dans le passé)[6]
- Toulouse-Matabiau – Colomiers (dans le passé)[6]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Toulouse[5].
En région Pays de la Loire (Deux rames à trois caisses chacune, [8]avec trois BB 25500)
[modifier | modifier le code]- Relations depuis ou vers Rennes avec les Pays de la Loire
Le fond de cet article est à vérifier ().
Améliorez-le ou discutez des points à vérifier. Si vous venez d’apposer le bandeau, merci d’indiquer ici les points à vérifier.
Les rames sont entretenues par l'Activité Régionale de Rennes et les trois locomotives de son Technicentre[13]
En région PACA (à trois caisses[5])
[modifier | modifier le code]Avec BB 9600 :
- Avignon – Cavaillon[6] / Tarascon – Marseille et Blancarde[6]
- Marseille – Tarascon – Nimes[6] (voir TER Languedoc-Roussillon ci-dessus pour la prolongation)
Avec BB 22200 RC :
Avec BB 25500 :
- Axe régional de la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière)[6]
- Marseille – Toulon – Hyères[6] (avec renfort des BB 67400[6])
- Nice-Ville – Nice-Saint-Roch[6]
Avec BB 67400 :
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Marseille-Blancarde[5].
Rames réversibles régionales de propriété TER[5]
[modifier | modifier le code]En périurbaine Picardie (à trois caisses[5] avec BB 16500 / 66400[14] et 67400)
[modifier | modifier le code]- Beauvais – Creil[5]
- Beauvais – Abancourt – Eu – Le Tréport - Mers[5]
- Amiens – Abbeville – Eu – Le Tréport - Mers[5]
- Amiens – Chaulnes – Tergnier – Laon – Reims[5]
- Amiens – Abbeville – Rue[5]
- Amiens – Albert[5]
- Amiens – Creil[5]
- Amiens – Lille-Flandres[5]
- Amiens – Saint-Quentin[5]
- Amiens – Compiègne[5]
- Laon – Vervins – Hirson[5]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Longueau[5].
En périurbaine Rhône-Alpes (Stélyrail à quatre caisses[5])
[modifier | modifier le code]- Relations depuis ou vers Lyon
La rame est entretenue par l'Établissement Public Régional de Lyon-Mouche ou Croix-Barret[5]
En région Aquitaine (à quatre caisses[5] avec BB 8500)
[modifier | modifier le code]- Bordeaux-Saint-Jean – Le Verdon – La Pointe-de-Grave
- Bordeaux-Saint-Jean – Marmande – Agen – Montauban-Ville-Bourbon – Toulouse
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Bordeaux[5].
En région Haute-Normandie[6] (à trois caisses[5] avec des BB 66400[14] / 67300 / 400 et BB 16500)
[modifier | modifier le code]- Rouen-Rive-Droite – Sotteville – Val-de-Reuil – Vernon – Mantes-la-Jolie (BB 67400 du dépôt de Caen[6] et BB 16500 de Thionville, Strasbourg et Lens)[15]
- RRR vues au Tréport - Mers
- Sotteville – Elbeuf - Saint-Aubin – Glos - Montfort – Serquigny – Lisieux – Mézidon – Caen (avec BB 66400)[6]
- Sotteville – Rouen-Rive-Droite – Dieppe[6]
- Dieppe – Rouxmesnil
- Sotteville – Honfleur[6]
- Sotteville – Rouen-Rive-Droite – Yvetot – Bréauté - Beuzeville – Le Havre[15]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Sotteville[5].
En région Lorraine (à trois caisses[5] avec des BB 16500 / 66400 / 67400)
[modifier | modifier le code]- Culmont - Chalindrey – Merrey – Contrexéville – Vittel[6]
- Metz-Ville – Hagondange – Thionville – Bettembourg – Luxembourg[6],[16] / Hagondange – Conflans - Jarny[6] / Thionville – Apach[6] / Bettembourg – Esch-sur-Alzette
- Metz-Ville – Remilly – Béning – Forbach – Sarrebruck[6],[16] / Béning – Creutzwald[6]
- Metz-Ville – Sarrebourg[6]
- Metz-Ville – Nancy-Ville[6]
- Nancy-Ville – Blainville - Damelevières – Lunéville – Saint-Dié-des-Vosges[6],[16] / Lunéville – Sarrebourg – Sarralbe / Blainville - Damelevières – Epinal – Remiremont[6] / Epinal – Bruyères[6]
- Nancy-Ville – Toul[6] – Neufchâteau
- Neufchâteau – Andelot[6]
- Neufchâteau – Gironcourt[6]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Metz[5].
En région Midi-Pyrénées (à trois caisses[5])
[modifier | modifier le code]Avec BB 8500 retrait définitif au service d'été 2016 :
- Toulouse-Matabiau – Montauban-Ville-Bourbon – Agen – Marmande – Bordeaux-Saint-Jean[6]
- Toulouse-Matabiau – Muret[6]
- Toulouse-Matabiau – Montréjeau - Gourdan-Polignan[6]
- Toulouse-Matabiau – Tarbes – Pau[6]
- Toulouse-Matabiau – Luchon[6] jusqu'au
- Toulouse-Matabiau – Castelnaudary – Carcassonne – Narbonne[6]
- Toulouse-Matabiau – Montauban-Ville-Bourbon – Cahors – Brive[6]
Elles ont aussi assuré, jusqu'en 2002, des omnibus Toulouse-Matabiau – Pamiers – Foix – Ax-les-Thermes – Latour-de-Carol - Enveitg.
Avec BB 66400 / 67400 respectivement :
- Toulouse-Matabiau – Castres – Labruguière – Mazamet (dans le passé)[6]
- Toulouse-Matabiau – Albi-Ville – Carmaux – Rodez (dans le passé)[6]
- Toulouse-Matabiau – Colomiers (dans le passé)[6]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Toulouse[5].
En région Nord-Pas-de-Calais (à trois caisses[5] avec des BB 16500 / 66400[14])
[modifier | modifier le code]Avant la disparition du réseau TER Nord-Pas-de-Calais, celui-ci en a également possédé 8 ou elles étaient conservées en réserve jusqu'à leur rénovation. Au prix d'une immobilisation longue durée pour révision générale décidée par la SNCF, ont été rénovées à mi-vie avec l'intégration notamment d'un espace pour 2 usagers en fauteuil roulant (muni d'un bouton d'appel auprès du contrôleur), de sièges plus confortables type TER 2NG, d'emplacements réservés aux vélos. Ces rames modernisées ont été remises en service commercial en 2007 (4 rames), 2008 (3 rames) et 2009 (1 rame). En 2012, tout le parc fut « garé bon état »
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Lille[5].
En région Picardie (à trois caisses[8])
[modifier | modifier le code]- Beauvais – Creil (alternance AGC)[8]
- Beauvais – Abancourt – Eu – Le Tréport - Mers (alternance AGC et X 73500)[8]
- Amiens – Abbeville – Eu – Le Tréport - Mers (alternance X 73500)
- Amiens – Chaulnes – Tergnier – Laon – Reims (alternance AGC)[8]
- Amiens – Abbeville – Rue[8]
- Amiens – Albert (alternance AGC)[8]
- Amiens – Creil (rare, remplacement AGC sur omnibus)[8]
- Amiens – Lille-Flandres (rare remplacement Z 24500)[8]
- Amiens – Saint-Quentin[8]
- Amiens – Compiègne (rare remplacement AGC, X 72500 ou X 73500)[8]
- Laon – Vervins – Hirson (alternance X 72500 / X 73500)[8]
Les rames sont entretenues par l'Établissement Public Régional de Longueau[5].
En région Rhône-Alpes[1] (SOFRA à trois ou quatre caisses[5])
[modifier | modifier le code]- Grenoble – Jarrie - Vizille (avec BB 67300)[6]
- Lyon – Saint-André-le-Gaz – Aiguebelette-le-Lac – Chambéry - Challes-les-Eaux (avec BB 25500)[6]
- Chambéry - Challes-les-Eaux – Albertville – Moutiers - Salins - Brides-les-Bains (avec BB 25500 / 67300)[6]
- [Service terminé le ] Saint-Marcellin – Grenoble – Chambéry - Challes-les-Eaux (avec BB 67300)[6]
- Lyon – Ambérieu – Culoz – Chambéry - Challes-les-Eaux – Modane (avec BB 9600 sans parcours intégral)[6]
- Lyon-Perrache – Givors-Ville (avec BB 25500 dans le passé) – Saint-Étienne (avec BB 8500 dans le passé)[6]
- Lyon – Saint-André-le-Gaz – Rives – Grenoble – Gières (avec BB 25500 dans le passé)[6]
- Mâcon-Ville – Lyon – Valence-Ville (avec BB 9600 dans le passé)[6]
- Lyon-Perrache – Roanne (avec BB 67400, dans le passé)[6]
- Saint-Étienne – Le-Puy-en-Velay (avec BB 67400 dans le passé)[6]
- Saint-Étienne – Montbrison (avec BB 67300 dans le passé)[6]
- Saint-Étienne – Firminy – Monistrol - Monistrol (avec BB 67300 dans le passé)[6]
- Saint-Étienne – Roanne (avec BB 67300 dans le passé)[6]
- Valence-Ville – Grenoble – Gières – Chambéry - Challes-les-Eaux – Genève-Cornavin (avec BB 67300 sans être sur le parcours intégral)[6]
Les rames sont entretenues par les Établissements Publics Régionaux de Lyon-Mouche ou Croix-Barret[5] et en plus Chambéry - Challes-les-Eaux[8]
Modélisme
[modifier | modifier le code]Cette rame a été reproduite par la firme Euro Passion Modèle (fabrication LS Models) à l'échelle 1/87.
Fin de service
[modifier | modifier le code]Dans de nombreuses régions, si les R.R.R. semblent assez jeunes d'un point de vue ferroviaire, les locomotives qui les tractent et poussent sont en général bien plus âgées. Hormis la région PACA qui a procédé au remplacement des BB 25500 vieillissantes par des BB 22200RC modernisées et équipées de la réversibilité, les autres régions ont profité des marchés de matériels neufs en cours ou passés, afin de remplacer le tout, et ce malgré le jeune âge du matériel. Les Régiolis et Regio 2N ont donc massivement contribué au remplacement des RRR et leurs locomotives. Seule la régions Grand Est (RRR circulant autour de Strasbourg) devrait encore utiliser ces rames à terme, pour celles-ci qui n'auront en moyenne roulé qu'environ 25 ans[17].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Georges Mathieu, Le Matériel Remorqué Voyageurs de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 1re éd., 381 p. (ISBN 978-2-902-80892-2), « Les RRR », p. 244 à 253, 353, 354.
- Gérard Blier, Nouvelle géographie ferroviaire de la France, t. II : L'organisation régionale du trafic, Paris, La vie du rail, , 383 p. (ISBN 978-2-902-80843-4).
- Caractéristiques et histoire des RRR sur Trains d'Europe.
- [PDF] Nombre de rames en service au sur trainsso.fr.
- Georges Mathieu, Le Matériel Remorqué Voyageurs de la SNCF en 2000, Paris, La Vie du Rail, , 1re éd., 359 p. (ISBN 978-2-902-80892-2), « Le matériel inox type RRR – SITUATION DES RRR DE PROPRIÉTÉ SNCF ET TER », p. 248-353 et 354.
- Georges Mathieu, Le Matériel Moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 2e éd. (1re éd. 1992), 333 p. (ISBN 978-2-902-80848-9 et 2-902 808-48-8), p. 41 à 47, 71, 101 à 105, 181, 191 et 287.
- Georges Mathieu, Le Matériel Moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 3e éd. (1re éd. 1992), 351 p. (ISBN 2-902-808-75-5 et 978-2-902-80875-5), p. 304.
- Denis Redoutey et Marc Carémantrant, Le matériel remorqué de la SNCF, Paris, La vie du rail, , 2e éd. (1re éd. 2000), 359 p. (ISBN 978-2-915-03496-7), « Le matériel inox type RRR », p. 246 à 257.
- Georges Mathieu, Le Matériel Moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 1re éd., 301 p. (ISBN 2-902 808-37-2), p. 279.
- Georges Mathieu, Le Matériel Moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 3e éd. (1re éd. 1992), 352 p. (ISBN 978-2-902-80875-5), p. 315.
- Jehan-Hubert Lavie, « Projet de réseau : La gare de Plouharnel-Carnac », Loco-Revue, Auray, no 532, , p. 833 à 837 sur l'ensemble des onze numéros à l'année ou 28 à 32 au numéro..
- Philippe VEYRE, « COLLECTION 2022 : 800 Narbonne (11) », sur acacf.free.fr, (consulté le ).
- Denis Redoutey, Marc Carémantrant et Patrick Staehlé (photogr. Sylvain Assez et Marc Carémantrant), Le Matériel Moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 5e éd. (1re éd. 1992), 399 p. (ISBN 978-2-915-03465-3), « Les locomotives électriques BB 4, 5, 825545 - 25587 et 4, 5, 825588 - 25694 », p. 109 et 111.
- Loïc Fieux (préf. Jehan-Hubert Lavie, photogr. Francis Marx), Les Locomotives BB de France, 1ère partie, Les Diesels, Auray, Loco-Revue, , 227 p. (ISBN 2-903651-28-0), p. 148.
- Georges Mathieu, Le Matériel Moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 3e éd. (1re éd. 1992), 352 p. (ISBN 978-2-902-80875-5 et 2-902 808-75-5), p. 305, 308 et 309.
- Guy Landgraf et Michel Chlastacz, « La France des TER », La vie du rail, Paris, no 2242, jeudi 26 avril au mercredi 2 mai 1990, p. 11 à 18.
- « Les segments RRR brûlent leurs dernières cartouches », sur Rail Passion, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Matériel remorqué de la SNCF
- Rame réversible de la SNCF
- Matériel roulant du TER Alsace
- Matériel roulant du TER Auvergne
- Matériel roulant du TER Bourgogne
- Matériel roulant du TER Bretagne
- Matériel roulant du TER Franche-Comté
- Matériel roulant du TER Haute-Normandie
- Matériel roulant du TER Lorraine
- Matériel roulant du TER Nord-Pas-de-Calais
- Matériel roulant du TER Picardie
- Matériel roulant du TER Rhône-Alpes
- Matériel roulant du TER PACA
- Voiture voyageurs Carel Fouché