En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville
L’aire d’attraction d’une ville définit l’étendue de son influence sur les communes environnantes. En France, les 699 aires d’attraction des villes regroupent plus de neuf personnes sur dix : 51 % de la population française habite dans les pôles et 43 % dans les couronnes. Une personne sur cinq vit dans l’aire d’attraction de Paris.
Entre 2007 et 2017, la population augmente nettement dans les aires d’attraction de 700 000 habitants ou plus. Depuis 2012, la population est stable dans les aires de moins de 50 000 habitants et dans les communes hors attraction des villes. Au sein des aires, la croissance de la population est plus faible dans les communes-centres que dans les couronnes.
- Le zonage en aires d’attraction des villes
- 93 % de la population vit dans l’aire d’attraction d’une ville
- La moitié de la population réside au sein du pôle d’une aire
- La population croît fortement dans les aires de 700 000 habitants ou plus
- Les communes-centres des aires d’attraction des villes sont moins dynamiques
Le zonage en aires d’attraction des villes
L’aire d’attraction d’une ville définit l’étendue de son influence sur les communes environnantes. Une aire est composée d’un pôle, défini à partir de critères de population et d’emploi, et d’une couronne, constituée des communes dont au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle. Au sein du pôle, la commune la plus peuplée est appelée commune-centre (méthodes). Dans certains cas, dont Paris, l’aire peut comprendre plusieurs pôles. Cette approche fonctionnelle de la ville permet d’étudier les disparités territoriales selon deux dimensions : la taille de l’aire et la distinction entre centre et périphérie.
Le zonage en aires d’attraction des villes succède au zonage en aires urbaines de 2010. La définition des plus grandes aires d’attraction des villes est cohérente avec celle des cities et « aires urbaines fonctionnelles » utilisées par Eurostat et l’OCDE pour analyser le fonctionnement des villes. Le zonage en aires d’attraction des villes facilite ainsi les comparaisons internationales et permet de visualiser l’influence en France des grandes villes étrangères. Ainsi, sept aires sur le territoire français ont pour commune-centre une ville localisée à l’étranger (Bâle, Charleroi, Genève, Lausanne, Luxembourg, Monaco et Sarrebruck).
93 % de la population vit dans l’aire d’attraction d’une ville
En France, 93 % de la population vit dans l’une des 699 aires d’attraction des villes (figure 1), dont 682 aires en France métropolitaine et 17 aires dans les DOM (figure 2). Avec 13 millions d’habitants, l’aire d’attraction de Paris concentre, à elle seule, près d’un habitant sur cinq. Treize autres aires comptent plus de 700 000 habitants : Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille, Toulouse, Bordeaux, Genève-Annemasse, Nantes, Luxembourg, Strasbourg, Sarrebruck, Montpellier, Rennes et Grenoble. Ensuite, 47 aires ont entre 200 000 et 700 000 habitants, 126 aires entre 50 000 et 200 000 habitants et 512 aires ont moins de 50 000 habitants.
tableauFigure 1 – Répartition des communes et de la population selon la taille des aires d’attraction des villes
Nombre d’aires | Communes | Population | |||
---|---|---|---|---|---|
Nombre | Répartition (en %) | Nombre d’habitants | Répartition (en %) | ||
Aire de Paris | 1 | 1 929 | 5,5 | 13 024 518 | 19,5 |
700 000 habitants ou plus (hors Paris) | 13 | 2 733 | 7,8 | 13 136 668 | 19,7 |
200 000 à moins de 700 000 habitants | 47 | 5 698 | 16,3 | 15 731 876 | 23,6 |
50 000 à moins de 200 000 habitants | 126 | 7 824 | 22,4 | 12 295 213 | 18,4 |
Moins de 50 000 habitants | 512 | 7 852 | 22,5 | 8 125 598 | 12,2 |
Communes hors attraction des villes | /// | 8 932 | 25,5 | 4 466 984 | 6,7 |
Ensemble des communes françaises | 699 | 34 968 | 100 | 66 780 857 | 100 |
- /// Absence de résultat due à la nature des choses.
- Note : pour les aires dont le pôle est situé à l'étranger, la taille est définie à partir de la population totale, tandis que le nombre de communes et le nombre d'habitants se réfèrent à la partie française uniquement.
- Champ : France, limites territoriales communales en vigueur au 1er janvier 2020.
- Source : Insee, recensement de la population 2017.
tableauFigure 2 – Aires d’attraction des villes selon le nombre d’habitants en 2017
Les données détaillées sont disponibles dans le fichier à télécharger. |
graphiqueFigure 2 – Aires d’attraction des villes selon le nombre d’habitants en 2017
La moitié de la population réside au sein du pôle d’une aire
En France, en 2017, 51 % de la population réside dans un pôle (dont 28 % dans les communes-centres et 23 % dans les autres communes constituant les pôles), tandis que 43 % habite en couronne (figure 3). Les communes hors attraction des villes regroupent 7 % de la population.
Au sein des aires, la répartition de la population entre les pôles et les couronnes varie selon la taille de l’aire. C'est dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants que le poids des couronnes est le plus élevé, avec près de 60 % de la population de l’aire. Cette proportion diminue ensuite quand la taille de l’aire augmente, elle n’est plus que de 19 % dans l’aire de Paris. Le poids des couronnes est également réduit dans les aires les plus petites : elles accueillent 47 % de la population des aires de moins de 50 000 habitants.
Au sein du pôle, le poids de la commune-centre est d’autant plus important que l’aire est petite. Dans les aires de moins de 50 000 habitants, la commune-centre comprend en moyenne 88 % de la population du pôle. Cette proportion n’est plus que de 53 % pour les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris) et 21 % pour celle de Paris.
tableauFigure 3 – Répartition de la population selon la taille des aires d'attraction des villes et la catégorie des communes
Communes-centres | Autres communes en pôle | Communes des couronnes | Communes hors attraction des villes | Ensemble des communes françaises | |
---|---|---|---|---|---|
Aire de Paris | 16,8 | 64,1 | 19,1 | /// | 100 |
700 000 habitants ou plus (hors Paris) | 27,4 | 24,5 | 48,1 | /// | 100 |
200 000 à moins de 700 000 habitants | 30,7 | 15,4 | 53,9 | /// | 100 |
50 000 à moins de 200 000 habitants | 34,3 | 6,0 | 59,6 | /// | 100 |
Moins de 50 000 habitants | 46,7 | 6,6 | 46,7 | /// | 100 |
Communes hors attraction des villes | /// | /// | /// | 100 | 100 |
Ensemble des communes françaises | 27,9 | 22,9 | 42,6 | 6,7 | 100 |
- /// Absence de résultat due à la nature des choses.
- Champ : France, limites territoriales communales en vigueur au 1er janvier 2020.
- Source : Insee, recensement de la population 2017.
graphiqueFigure 3 – Répartition de la population selon la taille des aires d'attraction des villes et la catégorie des communes
La population croît fortement dans les aires de 700 000 habitants ou plus
Entre 2007 et 2017, la croissance de la population est la plus dynamique dans les aires de 700 000 habitants ou plus (figure 4c). Le solde naturel y est largement positif, notamment en raison de la jeunesse de leur population (20 % de la population a entre 15 et 29 ans, contre 16 % sur le reste du territoire). Parmi ces aires, certaines sont également très attractives, comme Genève-Annemasse (partie française), Bordeaux, Montpellier ou encore Toulouse, avec un solde migratoire fortement positif. Le solde migratoire est en revanche nettement négatif dans l’aire de Paris. Il est également négatif dans les aires de Lille, Grenoble, Sarrebruck (partie française) ou Marseille-Aix-en-Provence.
Les aires entre 50 000 et 700 000 habitants sont dans une situation intermédiaire : la population augmente un peu moins vite que la moyenne nationale. Souvent, le solde naturel est positif, en particulier dans certaines aires des DOM comme Cayenne en Guyane ou Saint-Denis, Saint-Louis et Saint-Benoît à La Réunion. Il est toutefois déficitaire dans une trentaine d’aires, notamment dans celles de Quimper, Royan et Les Sables-d’Olonne.
Dans les aires de moins de 50 000 habitants et dans les communes hors attraction des villes, la population a crû très faiblement entre 2007 et 2017, avec de plus des évolutions divergentes par sous-période contrairement aux aires plus grandes : elle baisse légèrement entre 2012 et 2017 (figure 4a), alors qu’elle augmentait entre 2007 et 2012 (figure 4b). Le solde naturel y est négatif entre 2012 et 2017, ce qui s’explique par une proportion plus élevée de personnes âgées (32 % des personnes ont plus de 60 ans contre 24 % sur le reste du territoire). Si le solde migratoire demeure positif, il est toutefois en repli et ne compense plus le déficit naturel. Toutefois, dans 29 départements de France, la population des communes hors attraction des villes augmente entre 2012 et 2017. Cette croissance est particulièrement soutenue (plus de 0,8 % par an) en Guyane, dans le Doubs, en Haute-Corse, dans l’Hérault ou encore dans le Var.
tableauFigure 4a – Évolution annuelle moyenne de la population entre 2012 et 2017, selon la taille des aires d'attraction des villes
Due au solde naturel | Due au solde migratoire apparent | Ensemble | |
---|---|---|---|
Aire de Paris | 0,87 | -0,42 | 0,45 |
700 000 habitants ou plus (hors Paris) | 0,57 | 0,36 | 0,93 |
200 000 à moins de 700 000 habitants | 0,31 | 0,06 | 0,36 |
50 000 à moins de 200 000 habitants | 0,15 | 0,10 | 0,24 |
Moins de 50 000 habitants | -0,12 | 0,08 | -0,04 |
Communes hors attraction des villes | -0,33 | 0,29 | -0,04 |
Ensemble | 0,34 | 0,05 | 0,39 |
- Note : les taux de variation sont arrondis au plus près de leurs valeurs réelles. La somme des taux dus aux soldes naturel et migratoire peut être de fait légèrement différente du taux de variation de la population.
- Lecture : entre 2012 et 2017, la population a augmenté en moyenne de 0,45 % par an dans l’aire de Paris (dont 0,87 % dû au solde naturel et – 0,42 % dû au solde migratoire apparent).
- Champ : France hors Mayotte, limites territoriales communales en vigueur au 1er janvier 2020.
- Source : Insee, recensements de la population de 2012 et 2017, état civil.
graphiqueFigure 4a – Évolution annuelle moyenne de la population entre 2012 et 2017, selon la taille des aires d'attraction des villes
Les communes-centres des aires d’attraction des villes sont moins dynamiques
La croissance de la population est nettement plus faible dans les communes-centres que dans le reste des aires (figure 5). La population baisse désormais dans la commune de Paris (– 0,48 % par an entre 2012 et 2017, après + 0,43 % entre 2007 et 2012) et dans les communes-centres des aires de moins de 50 000 habitants (– 0,19 % par an entre 2012 et 2017). À Paris, cette baisse est due à un déficit migratoire marqué, tandis que, dans les communes-centres des aires de moins de 50 000 habitants, elle s’explique par un solde naturel négatif. Dans les autres communes des pôles, le solde migratoire est négatif en moyenne (– 0,26 % par an entre 2007 et 2017), mais de façon moins marquée en fin de période, et avec de fortes différences selon la taille de l’aire. Ces communes bénéficient en revanche d’un excédent naturel marqué sur toute la période (+ 0,78 % par an en moyenne entre 2007 et 2017), à l’exception de celles appartenant aux aires de moins de 50 000 habitants.
Enfin, dans les couronnes des aires, le solde migratoire est positif, et plus important que le solde naturel : de nombreux ménages s’installent en périphérie des grandes villes.
La croissance de la population dans les couronnes des aires a toutefois ralenti au cours de la dernière décennie. Cette tendance est très nette dans les aires de moins de 200 000 habitants et s’explique majoritairement par un moindre excédent migratoire.
tableauFigure 5a – Évolution annuelle moyenne de la population entre 2012 et 2017, selon la catégorie des communes dans le zonage en aires d'attraction des villes
Due au solde naturel | Due au solde migratoire apparent | Ensemble | |
---|---|---|---|
Pôles | 0,52 | -0,21 | 0,31 |
dont communes-centre | 0,33 | -0,27 | 0,06 |
dont autres communes en pôle | 0,76 | -0,14 | 0,62 |
Communes des couronnes | 0,24 | 0,32 | 0,56 |
Communes hors attraction des villes | -0,33 | 0,29 | -0,04 |
Ensemble | 0,34 | 0,05 | 0,39 |
- Note : les taux de variation sont arrondis au plus près de leurs valeurs réelles. La somme des taux dus aux soldes naturel et migratoire peut être de fait légèrement différente du taux de variation de la population.
- Lecture : entre 2012 et 2017, la population a augmenté de 0,06 % par an dans les communes-centre (dont 0,33 % dû au solde naturel et – 0,27 % dû au solde migratoire apparent).
- Champ : France hors Mayotte, limites territoriales communales en vigueur au 1er janvier 2020.
- Source : Insee, recensements de la population de 2012 et 2017, état civil.
graphiqueFigure 5a – Évolution annuelle moyenne de la population entre 2012 et 2017, selon la catégorie des communes dans le zonage en aires d'attraction des villes
Sources
Le recensement de la population fournit des statistiques sur le nombre d'habitants et sur leurs caractéristiques, notamment la répartition par sexe et âge et les conditions de logement. La conception du zonage s’appuie sur les flux domicile-travail issus de l’exploitation principale du recensement de la population de 2016. Les aires ont ensuite été classées suivant le nombre total d’habitants de l’aire selon le recensement de la population de 2017. La commune-centre de chaque aire est la plus peuplée du pôle selon le recensement de la population de 2017.
Méthodes
Méthode de construction du zonage en aires d’attraction des villes
Le zonage en aires d’attraction des villes de 2020 se substitue au zonage en aires urbaines (ZAU) de 2010. Il définit l’aire d’influence d’un pôle de population et d’emploi sur les communes environnantes. Cette influence est mesurée par l’intensité des déplacements domicile-travail. Les aires d’attraction des villes sont des entités économiques cohérentes : une politique publique ciblée sur un pôle pourra avoir des conséquences sur l’ensemble de son aire d’attraction. Les pôles sont définis principalement à partir de critères de densité et de population totale, suivant une méthodologie cohérente avec celle de la grille communale de densité [de Bellefon M.-P. et al. , 2019]. Un seuil d’emplois est ajouté de façon à éviter que des communes essentiellement résidentielles, comportant peu d’emplois, soient considérées comme des pôles.
Les très grands pôles (niveau A) coïncident avec les cities, le niveau le plus élevé de la grille de densité, utilisées par Eurostat et l’OCDE pour les comparaisons internationales. Utiliser la grille de densité européenne permet de définir des pôles transfrontaliers avec une méthodologie identique pour les parties française et étrangère. Ceux-ci sont constitués de pôles de niveau A, contigus de part et d’autre de la frontière. Les cities situées entièrement à l’étranger qui attirent des communes françaises sont également considérées comme des pôles.
Si un pôle envoie au moins 15 % de ses actifs travailler dans un autre pôle de même niveau, les deux pôles sont associés et forment ensemble le cœur d’une aire d’attraction. Ainsi, l’aire de Paris comprend non seulement un pôle principal centré sur la commune de Paris, mais aussi quatre pôles secondaires (Creil, Mantes-la-Jolie, Meaux et Melun).
Les communes qui envoient au moins 15 % de leurs actifs travailler dans le pôle constituent la couronne de l’aire. Cette méthode est harmonisée avec celle des Fonctional Urban Areas (FUA) diffusées par Eurostat et l’OCDE.
Une fois définies les communes appartenant à une aire de niveau A, on détermine parmi les autres communes les pôles de niveau B avec des seuils de population et d’emploi moins élevés, puis la couronne de ces pôles de niveau B (figure). Ensuite, on définit de même les pôles et les couronnes des aires de niveau C, puis ceux de niveau D. Ce principe d’agrégation est dit « hiérarchique ». Cela implique que l’aire d’attraction d’un pôle A reflète l’ensemble des communes qui envoient au moins 15 % de leurs actifs travailler dans le pôle A en question. L’aire d’attraction d’un pôle B reflète l’ensemble des communes qui envoient au moins 15 % de leurs actifs travailler dans le pôle B en question, et qui ne sont pas déjà attirées par un pôle A, etc. C’est donc l’attraction du pôle de niveau le plus élevé qui domine.
tableauFigure – Seuils de construction des pôles du zonage en aires d’attraction des villes
Seuils | |||
---|---|---|---|
Densité des carreaux (hab/km²) | Population minimale de l’agrégat de carreaux | Nombre d’emplois minimal dans l’ensemble de communes constituant le pôle | |
Niveau A | 1 500 | 50 000 | 10 000 |
Niveau B | 1 500 | 5 000 | 5 000 |
Niveau C | 300 | 5 000 | 1500 |
Niveau D | 300 | 1 000 | 1 500 |
- Lecture : un agrégat de niveau A est un ensemble de carreaux de plus de 1 500 habitants/km² contigus, tel que plus de 50 000 habitants vivent dans cet agrégat. Une commune de niveau A comporte plus de 50 % de ses habitants dans un agrégat de niveau A. Un pôle de niveau A est un ensemble de communes de niveau A contiguës, qui contient au moins 10 000 emplois.
Les communes n’appartenant ni à un pôle ni à une couronne sont appelées communes hors attraction des villes.
Les niveaux de pôles servent uniquement à la construction du zonage. Les aires sont ensuite classées suivant le nombre total d’habitants de l’aire. Les principaux seuils retenus sont : Paris, 700 000 habitants, 200 000 habitants et 50 000 habitants. Les aires dont le pôle est situé à l’étranger sont classées dans la catégorie correspondant à leur population totale (française et étrangère).
Définitions
Aire d’attraction d’une ville : ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué d’un pôle de population et d’emploi et d’une couronne qui rassemble les communes dont au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle.
Pôle de l’aire d’attraction d’une ville : ensemble de communes contiguës déterminé principalement à partir de critères de densité et de population totale, suivant une méthodologie cohérente avec celle de la grille communale de densité. Un seuil d’emplois est ajouté de façon à éviter que des communes essentiellement résidentielles, comportant peu d’emplois, soient considérées comme des pôles.
Couronne de l’aire d’attraction d’une ville : ensemble des communes de l’aire d’attraction d’une ville à l'exclusion de son pôle. Ce sont des communes dont au moins 15 % des actifs résidents travaillent dans le pôle de l’aire et qui ne sont pas déjà attirées par un pôle de niveau plus élevé d’une autre aire.
Commune-centre : commune la plus peuplée du pôle de l’aire d’attraction d’une ville.
Taille de l’aire d’attraction d’une ville : les aires sont classées suivant le nombre total d’habitants de l’aire. Les principaux seuils retenus sont : Paris, 700 000 habitants, 200 000 habitants et 50 000 habitants. Les aires dont le pôle est situé à l’étranger sont classées dans la catégorie correspondant à leur population totale (française et étrangère).
Commune hors attraction des villes : commune située hors des pôles et hors des couronnes des aires d’attraction des villes.
Solde naturel : différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période. On parle d’excédent lorsque ce solde est positif, de déficit dans le cas contraire.
Solde migratoire : différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de la période considérée. Dans cette étude, il s’agit d’un solde apparent estimé par différence entre la variation totale de la population et le solde naturel. On parle d’excédent lorsque ce solde est positif, de déficit dans le cas contraire. Ce concept est indépendant de la nationalité.
Pour en savoir plus
Zonages d’étude : description et composition communale des zonages
Publications régionales parues simultanément
Costemalle V., « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », Insee Focus n° 210, octobre 2020.
Vallès V., « Une croissance démographique marquée dans les espaces peu denses », Insee Focus n° 177, décembre 2019.
de Bellefon M.-P., Eusebio P., Forest J., Warnod R., « 38 % de la population française vit dans une commune densément peuplée », Insee Focus n° 169, novembre 2019.
Eurostat, « Ouvrir dans un nouvel ongletMethodological manual on territorial typologies », janvier 2019.