XIXe siècle

siècle

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Le XIXe siècle (ou 19e siècle) commence le et finit le .

Il s'étend entre les jours juliens 2 378 861,5 et 2 415 385,5[1],[2].

Généralités datées du XIXe siècle

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Événements

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Le monde en 1898 : les empires coloniaux.

Pour l'Europe, les historiens font généralement commencer le XIXe siècle en 1815 (fin de l'Empire napoléonien et congrès de Vienne) et le font terminer en 1914 (début de la Première Guerre mondiale). L'historien britannique Eric Hobsbawn a créé la notion de « Long XIXe siècle » allant de 1789 à 1914[3].

Trois grandes tendances ont marqué ce siècle :

Ce siècle a connu une explosion démographique ; on parle de révolution démographique.

On peut dire que le XIXe siècle est le siècle de l'Europe.

À partir des guerres des époques napoléoniennes (1799-1815), l'Europe connut de nombreuses autres guerres qui dessinèrent sa nouvelle carte géopolitique. Parmi les phénomènes les plus importants de ce siècle figurent :

C'est aussi pour l'Europe, le siècle des révolutions industrielles, qui vont bouleverser le paysage européen et apporter d'immenses richesses, mais aussi casser les anciennes structures sociales.

Enfin, pour l'Europe, c'est le siècle où ses élites intellectuelles vont la transformer, en un immense chaudron, dans lequel vont bouillonner toutes les idées et tous les arts. Ses savants, ses artistes, ses intellectuels, vont porter la recherche technologique, la recherche scientifique, la recherche artistique, la recherche des idées, à un niveau jamais atteint auparavant.

La réalité démographique

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La population française connaît une stagnation. Autrefois la nation la plus peuplée durant la Révolution et le Premier Empire, la France connaît une "grève des ventres" dans la seconde moitié du siècle. Entre 1890 et 1914, elle ne gagne que 1 300 000 habitants, contre 16 millions pour l'Allemagne et 5 millions pour l'Italie. De manière préoccupante, il y a des années où les décès surpassent les naissances (1898, 1900), entraînant un vieillissement de la population. En 1887, le docteur Jacques Bertillon tire la sonnette d'alarme avec son enquête "Le Problème de la dépopulation". Ce vieillissement justifie la loi du service militaire de trois ans en 1913. Avec une main-d'œuvre de plus en plus rare, la France fait appel à des travailleurs étrangers (belges et italiens) pour répondre à ses besoins industriels. Cette dynamique démographique reflète apparemment un déficit collectif de confiance en l'avenir[4].

Les réalités économiques et sociales

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Sur le plan économique, la France, ayant pris du retard sur le Royaume-Uni, se voit dépassée par la puissance industrielle de l'Allemagne dans les années 1880. Elle perd ainsi sa place de deuxième puissance économique européenne. Depuis 1870, elle subit une grande dépression marquée par de nombreux indicateurs alarmants : ralentissement de la croissance, crise agricole affectant sévèrement le monde rural qui reste prédominant (56 % de la population, avec plus de 40 % des actifs dans l'agriculture), krachs boursiers et financiers assortis de scandales, baisse des prix et chômage. Au début du XXe siècle, la France entame une nouvelle phase de reprise à partir de 1896. Entre 1906 et 1913, l'activité économique expérimente un taux de croissance sans précédent (4 à 5 %). Le retard industriel se réduit considérablement par rapport à la Grande-Bretagne et se stabilise ou diminue légèrement face à l'Allemagne, selon Asselain. Le développement industriel français privilégie toujours la grande entreprise par rapport à l'atelier. Le capitalisme français se renforce, avec la capacité de diriger l'épargne soit vers l'investissement industriel, soit vers des placements à l'étranger.

Bien que le pouvoir d'achat ait en général augmenté et que l'alimentation des familles ouvrières se soit améliorée, la répartition des richesses par la Semeuse républicaine est restée inégale. La société française demeure profondément inégalitaire et hiérarchisée, un contexte qui alimente les crises sociales et politiques. Les républicains, qu'ils soient modérés ou radicaux, ont instauré d'importantes libertés publiques sans pour autant édifier la république sociale vivement revendiquée par les mouvements politiques et syndicaux[5].

Les réalités diplomatiques

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Sur la scène diplomatique la France a payé cruellement le coût de la politique internationale de prestige du Second Empire. Pendant vingt, elle a subi la dure loi du système diplomatique bismarckien, qui visait justement à l'isoler. Or en 1914, elle a réussi à constituer autour d'elle pour sa sécurité l'un des deux grands systèmes diplomatiques existants en Europe : illustration du passage d'une France humiliée à une France sécurisée. En 1890, la disparition du chancelier de la scène politique européenne rend le jeu diplomatique plus souple. Le pays sort progressivement de l'isolement en faisant des choix souvent difficiles parmi les différentes cartes jouables. La France a d'abord éludé la tentation d'une entente bien hypothétique avec l'Allemagne, qui lui a été proposée par les représentants du "nouveau cours" ; une entente continentale à trois tête Allemagne - Russie - France avec comme objectif: freiner la puissance navale britannique. Guillaume II explore cette possibilité auprès du gouvernement français notamment lors de la guerre des Boers (1898) et au moment de Fachoda (1898). Les gouvernements français ont su écarter également le danger d'un axe anglo-allemand, qui était exploré à l'initiative de l'Angleterre (1901)

Le premier grand succès diplomatique a été le rapprochement avec la Russie, d'abord sur le plan militaire, puis sous la forme d'un traité, résultat de plusieurs années d'efforts patients. En 1890, des contacts entre états-majors des deux pays eurent lieu ; en 1891, c'est la visite de l'escadre française à Cronstadt ; c'est enfin le 18 août 1892 l'accord obtenu et signé, le texte disant clairement: "Si la France est attaquée par l'Allemagne, ou par l'Italie soutenue par l'Allemagne. Si la Russie est attaquée par l'Allemagne ou par l'Autriche-Hongrie soutenue par l'Allemagne, le France emploiera toutes ses forces disponibles pour attaquer l'Allemagne." L'entente franco-russe eut un grand retentissement dans l'opinion française qu'elle sécurisait, on parla dans la presse du rouleau compresseur russe, on célébra la Grande Alliance. En octobre 1893, la visite de la flotte russe à Toulon fut l'occasion de grandes festivités, la Russie devint à la mode.

L'autre événement décisif dut le choix imposé avec une certaine lucidité par Delcassé, ministre des Affaires étrangères de juin 1898 à juin 1905: le rapprochement historique avec l'Angleterre. En dépit de ceux qui souhaitaient trouver des accommodements avec l'Allemagne. En dépit aussi des heurts des intérêts français avec la puissance anglaise dans le monde et d'une tradition anglophobe séculaire. Il ordonna au capitaine Marchand, à Fachoda, de se retirer. Grâce à ce recul, le nouveau ministre des Affaires étrangères Delcassé put progressivement déblayer les contentieux qui existaient entre les deux pays et aboutir à l'entente cordiale de 1904[6].

Les réalités culturelles

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Si l'instruction élémentaire a été démocratisée, il n'en reste pas moins qu'une très infime minorité peut prétendre accéder aux études secondaires et supérieures. Il en résulte qu'une élite seule dispose du savoir, s'impose et décide. Certes la diffusion du livre et de la grande presse rencontre un public qui s'élargit sans cesse, mais cela favorise les campagnes de presse et les manipulations de l'opinion. Certes les citoyens votent, mais s'ils ont écarté les anciens notables, ils s'en sont donné d'autres. Dans la balance du régime malgré les crises et des contestations violents pèse la stabilité retrouvée.

Afrique

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  • Vers 1810-1840 : le royaume Louba (Katanga) atteint son apogée sous le règne de Kumwimba Ngombe[7]. À sa mort, de sanglantes luttes de succession affaiblissent le pouvoir central. Ilunga Kabale (mort vers 1870), qui a pris le pouvoir après avoir assassiné son frère Ndaye a Mujinga, passe la majeure partie de son règne à réprimer des révoltes et des complots.
 
Le roi Chaka de l'empire zoulou.
Esquisse par James King, 1824.
  • 1816-1828 : empire zoulou de Chaka.
  • Vers 1820-1850 : expansion du royaume bamoun dans l’ouest du Cameroun sous le règne du roi Mbuembue, qui a développé au début du siècle une politique guerrière et multiplié par sept le territoire national autour de Foumban, la capitale, entre les rivières Mbam et Noun[8]. Vers 1850, un officier d’origine roturière, Nguwuo, s’empare du pouvoir. Le royaume, qui compte environ 20 000 habitants dont un tiers à Foumban, la capitale, vit du commerce régional, du trafic d’esclaves et de l’agriculture dans les vallées fertiles du Mbam et du Noun.
  • 1856-1900 : invasions Zerma dans le Gurunsi ; utilisés comme mercenaires par les Dagomba-Mamprusi du nord du Ghana actuel pour razzier les pays Gurunsi (1856) les Zerma s'installent en territoire Gurunsi sous la conduite de leurs chefs Alfa Hano (1857-1862), Gazari (1863-1872) et Babatu (1872-1900)[9].
  • La colonisation du continent africain se déroule principalement à partir des années 1880[10].
  • Réactions d'une véritable armée zarma contre les Peul, au milieu du siècle sous la conduite d’Issa Korombe. La victoire sur les Peuls mettra fin aux invasions de Sokoto dans le Sud du Zarmatarey avec l'arrivée d'un nouvel empereur.

Comme pour l'Afrique, le XIXe siècle est le siècle de la colonisation européenne, mais à la différence près que les anciennes structures géopolitiques vont dans la grande majorité des cas résister et subsister. Les colonisateurs européens vont en général préférer les conserver et tenter, tout en les contrôlant, de s'en faire des alliés.

Amérique

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États-Unis

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Malgré une construction laborieuse, et à partir des 13 petits États de la côte Est, les États-Unis vont peu à peu apparaître sur la scène internationale. C'est à cette époque qu'a lieu la célèbre conquête de l'Ouest qui se déroulera dans l'Ouest américain au XIXe siècle. Cette époque de l'histoire américaine est aussi appelée le Far West. Cette période va être marquée par :

  • L'acquisition des immenses territoires de la Louisiane, vendus par la France (1/4 du territoire américain actuel).
  • La guerre de Sécession et ses centaines de milliers de morts.
  • Les guerres de conquêtes des territoires amérindiens et mexicains au nord du Río Grande.
  • L'accueil d'une très importante population d'immigration en provenance de toute l'Europe et même de l'Asie, prête à s'investir, avec tout son dynamisme et toutes ses capacités dans ce nouveau pays, où tout semble possible.
  • L'accroissement d'une importante population d'esclaves en provenance d'Afrique : c'est la poursuite de la Traite des noirs malgré son abolition officielle en 1807.
  • La découverte sur le sol américain d'immenses ressources minières (la ruée vers l'or), naturelles, et agricoles, et leur mise en exploitation.

Les États-Unis aborderont le XXe siècle complètement transfigurés, par rapport à ce qu'ils étaient en 1800. Ils ne sont certes pas encore, et de loin, le plus puissant des pays, mais c'est celui qui a le potentiel de développement le plus élevé. À la suite de la guerre américano-mexicaine de 1848, les États-Unis acquièrent les futurs États de l'Utah, de l'Arizona, du Nevada, du Nouveau-Mexique, du Texas, de la Californie et du Colorado, territoires auparavant mexicains.

Amérique du Nord britannique

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Le XIXe siècle est aussi un siècle de colonisation et d'expansion territoriale pour l'Amérique du Nord britannique. La guerre anglo-américaine de 1812 permettra d'établir la frontière entre les États-Unis et ce qui deviendra le Canada au 49e parallèle[11]. C’est aussi lors de ce siècle que la démographie canadienne sera complètement transformée par l'apport de l'immigration. Il y aura une hausse démographique importante qui va inverser la précédente majorité Canadienne Française. Les colonies du Haut et du Bas-Canada seront aussi secouées par des révoltes en 1837-1838. Les colons vont réclamer de Londres des modifications à l'Acte constitutionnel de 1791. Ces révoltes vont être plus importantes au Bas-Canada et vont être appelées la Rébellion des Patriotes[12]. Le Canada avant 1867 s'insère dans la politique étrangère britannique, de sorte qu'on le voie très peu sur la scène internationale hormis pour le commerce. Aura lieu aussi en Amérique du Nord britannique le regroupement de plusieurs colonies au sein du Dominion du Canada, constitué en tant qu'État fédéral le . Peu de temps après la confédération, les projets d'expansion canadien vont causer des désordres dans l'ouest avec la rébellion de la rivière Rouge au Manitoba. Le XIXe siècle va être un siècle fondateur et structurant pour le Canada.

Amérique latine

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Avec l'affaiblissement et le retrait de l'Espagne et du Portugal de la scène européenne en tant que nations majeures, les liens tri-centenaires qu'elles avaient avec leurs colonies américaines, aussi se cassent les uns après les autres, et de nombreux nouveaux pays vont faire leur apparition sur la scène internationale, tout au long de ce XIXe siècle.

En outre, Haïti accède à l'indépendance en 1804.

Mexique

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Océanie

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Personnages significatifs

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Personnalités politiques

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Militaires

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Écrivains

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Voir aussi :

Architectes

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Peintres

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Sculpteurs

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Compositeurs

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Scientifiques

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Explorateurs, journalistes, humanitaires

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Économistes

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Philosophes

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Voir : Philosophes du XIXe siècle

Médecins, psychologues

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Religieux

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Art et culture

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Littérature

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Architecture

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Musique

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  • Période romantique.
  • La musique instrumentale prend plus de place et d'amplitude par rapport à la musique vocale, elle est plus libre et sort des conventions : marche des Davidsbûndler contre les Philistins (Robert Schumann).
  • Un instrument prend une place très importante dans les œuvres musicales, et est utilisé par les compositeurs comme un instrument soliste avec ou sans orchestre : le piano (Chopin, Busoni, Liszt, etc.).
  • Les ensembles de grandes dimensions se développent : orchestres symphoniques (Berlioz).
  • Apogée de l'opéra.
  • Les concerts ou récitals se développent, ils s'adressent le plus souvent à un public bourgeois allant dans des salles de concert. Les instrumentistes cherchent à développer la virtuosité (Liszt, Paganini).
  • La musique de chambre se développe.
  • Opéra-comique dans la seconde moitié du siècle.
  • En musique dite légère, c'est la naissance du café-concert.

Peinture

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La Liberté guidant le peuple,
Eugène Delacroix, 1830.

Photographie

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Invention de la photographie par Nicéphore Niépce et Louis Daguerre. Première image photographique réalisée par Niépce en 1827. Diffusion du procédé photographique en France par François Arago, associé à Daguerre, en 1833. En Angleterre William Henry Fox Talbot invente le négatif, permettant la reproduction des images.

Inventions, découvertes, introductions

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Voir :

Physique

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Techniques (hors information)

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Les applications de l'électricité se traduisirent par de nombreux développements techniques :

Également :

Technologies de diffusion d'information

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Voir : Télécommunications au XIXe siècle

Transports

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Biologie

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Charles Darwin.

Médecine

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Géologie

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Musique

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Explorations

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Économie et société

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Spiritualité et religions

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  • Naissance et essor du spiritisme.
  • Déclin de l'anglicanisme en Angleterre et du catholicisme en France (sauf sous l'empire napoléonien et sous la Restauration où la religion est remise en avant dans le champ politique).
  • Aux États-Unis, forte montée de groupes évangélistes (fondation de l'Eglise des Mormons dans les années 1830).
  • Depuis la mort de Nabi Tajima le , il ne reste plus personne née au XIXe siècle.

Notes et références

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  1. Jours juliens à 0h du premier jour et à 24h du dernier jour.
  2. Le convertisseur de calendrier
  3. Hobsbawm, Eric John, 1917- ..., Pineau, Jean-Claude, 19..-... angliciste. et Impr. Jouve) (trad. de l'anglais), L'ère des révolutions, Paris, Pluriel, dl 2011, 432 p. (ISBN 978-2-8185-0187-0 et 2818501873, OCLC 762753906, lire en ligne).
  4. Jean-Claude Caron et Michel Vernus, L’Europe au 19e siècle. Des nations aux nationalismes (1815 – 1914), Paris, A. Colin, , 493 p. (ISBN 978-2 -200-24901-4), p. 316, 317, 318
  5. Jean-Claude Caron et Michel Vernus, L’Europe au 19e siècle. Des nations aux nationalismes (1815 – 1914), Paris, A. Colin, , 493 p. (ISBN 978-2-200-24901-4), p. 316-318.
  6. Jean–Claude Caron et Michel Vernus, L’Europe au 19e siècle. Des nations aux nationalismes (1815 – 1914), Paris, A. Colin, , 493 p. (ISBN 978-2 -200-24901-4), p. 316, 317, 318
  7. Kevin Shillington, Encyclopedia of African History 3-Volume Set, Routledge, (ISBN 9781135456702, présentation en ligne)
  8. Dominique Malaquais, Architecture, pouvoir et dissidence au Cameroun, Karthala, (ISBN 9782811121648, présentation en ligne)
  9. Jean Rouch, Les cavaliers aux vautours. Les conquêtes zerma dans le Gurunsi (1856-1900), vol. 60, Journal des africanistes, (présentation en ligne), p. 8
  10. Voir par exemple les deux cartes, datées de 1880 et 1914, de l'ouvrage collectif Histoire du XIXe siècle, sous la direction de Serge Berstein et Pierre Milza, édition Hatier, 1995, page 499
  11. Cole Harris, Le pays revêche, Québec, Presses de l'Univerté Laval, , 459 p.
  12. Michel Ducharme, Le concept de liberté au Canada à l'époque des Révolutions atlantiques, Montréal et Kingston, McGill-Queen's University Press, , 350 p.

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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