Groupe d'autodéfense (guerre d'Algérie)
Les groupes d'autodéfense (GAD) étaient des supplétifs de l'armée française durant la guerre d'Algérie (–). Leur nombre culmina à 28 800 au début de l'année puis diminua constamment selon l'historien Charles-Robert Ageron ; le nombre parfois avancé de 60 000 n'est pas prouvé et serait issu de la propagande du gouvernement français de l'époque[1].
Organisation
modifierIl s'agissait de villageois algériens volontaires et bénévoles (à l'exception de leur chef) auxquels l'armée française avait distribué des armes. Ils déchargèrent celle-ci de la défense de leur douar, libérant ainsi des effectifs pour les « opérations de pacification » proprement dites et avaient pour principale mission d'alerter les unités militaires de proximité du passage d'éléments de l'ALN[2].
Notes et références
modifier- Charles-Robert Ageron, L'Algérie des Français, Paris, Seuil, coll. « Points / Histoire » (no 178), , 371 p. (ISBN 2-02-020303-0), p. 11–12.
- Charles-Robert Ageron, « Les supplétifs Algériens dans l'armée française pendant la guerre d'Algérie », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, no 48, , p. 4 (DOI 10.3406/xxs.1995.4419, lire en ligne).