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'''Charles Antoine Mansord''', né le {{date de décès|14 juin 1756}} et mort le {{date de décès|10 janvier 1832}} dans le [[duché de Savoie]], est un avocat et un [[homme politique]] français du [[Premier Empire]].
'''Charles Antoine Mansord''', né le {{date de naissance|14 juin 1756}} à [[Chambéry]] et mort le {{date de décès|10 janvier 1832}} à [[Chambéry]], est un [[jurisconsulte]] et un [[homme politique]] français du [[Premier Empire]].


== Biographie ==
== Biographie ==
=== Origines et formation ===
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Il fait des études de droit.

=== Carrière politique ===
Il devient avocat au barreau de Chambéry en 1780<ref name="Grands notables"/>, puis membre du [[Sénat de Savoie]]<ref name="Garin p.81"/>, au moment où le [[duché de Savoie]] est [[Rattachement de la Savoie à la France (1792)|annexé à la France en 1792]].

Il est conseiller de la ville de Chambéry en 1787 puis syndic-avocat en 1791<ref name="Grands notables"/>. Il est second [[syndic]] pour la ville de Chambéry, en 1792<ref name="Garin p.81"/>. Francophile, c'est lui qui remet les clefs de la ville, le {{date-|24 septembre 1792}}, au [[Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac|général Montesquiou]] et aux troupes révolutionnaires françaises<ref name="Garin p.81"/>. Il déclare à cette occasion {{citation|Nous ne sommes pas un peuple conquis, mais un peuple libéré}}<ref name="Garin p.81"/>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Victor Flour de Saint-Genis]]|titre=Histoire de Savoie, d'après les documents originaux depuis les origines les plus reculées jusqu'à l'annexion. La révolution (1713 à 1860). tome 3 |lieu=Chambéry|éditeur=Conte-Grand & Cie|année=1869|pages totales=526|passage={{p.|139}} |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=rIw7AAAAcAAJ&pg=PA139|consulté le=août 2022}}.</ref>.

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Il est un partisan favorable du [[coup d'État du 18 Brumaire]]<ref name="Sycomore"/>. Il est choisi par le [[Sénat conservateur]] pour siéger comme [[Liste des députés du Mont-Blanc|député du Mont-Blanc]], au [[Corps législatif (Consulat et Premier Empire)|Corps législatif]], du {{date-|25 décembre 1799}} au {{date|1er juillet 1803}}<ref name="Sycomore"/>{{,}}<ref name="Garin p.81"/>.

Il revient à Chambéry où il défend notamment les pauvres<ref name="Sycomore"/>{{,}}<ref name="Garin p.81"/>. En 1808, il est nommé juge à la [[Cour d'assises (France)|cour criminelle]] du Mont-blanc<ref name="Sycomore"/>{{,}}<ref name="Garin p.81"/>. Lorsque le duché de Savoie est rendue au royaume de Sardaigne, il perd ses fonctions et redevient avocat au Sénat de Savoie<ref name="Sycomore"/>{{,}}<ref name="Garin p.81"/>.

Il rédige plusieurs traités de droit<ref name="Garin p.81"/>, dont un ''Traité du droit d'aubaine et des étrangers en Savoie'' (1819)<ref name="Sycomore"/>.

Charles Antoine Mansord meurt le {{date de décès|10 janvier 1832}}. Là encore les lieux différents d'après les références, entre Chambéry, d'après le registre des sépultures, conservé aux [[Archives départementales de la Savoie]]<ref name="décès">{{Lien web |url=http://www.archinoe.fr/ark:/77293/91c90d46df5ac0b0 |titre=Acte de sépulture de Charles Mansord (vue 80/148, page de droite, avant-dernier nom) du registre des sépultures de la paroisse Saint-François de Sales de la commune de Chambéry |site=[[Archives départementales de la Savoie]] |date=11 janvier 1832 |consulté le=9 février 2019}} - Note. Décédé le 10 janvier 1832 et inhumé le lendemain.</ref>, tandis que certains historiens, dont Garin, ont pu donner [[Cruet]]<ref name="Garin p.81"/>.

== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
{{Mullié}}
=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Histoire de la Savoie de 1792 à 1815]]
* [[Histoire de la Savoie de 1792 à 1815]]
* [[Liste des députés du Mont-Blanc]]
* [[Liste des députés du Mont-Blanc]]
=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
{{liens}}
* {{Bases vie publique}}

== Notes et références ==
{{Références|taille=24}}


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[[Catégorie:Naissance à Chambéry]]
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[[Catégorie:Décès en janvier 1832]]
[[Catégorie:Décès en janvier 1832]]
[[Catégorie:Décès à Chambéry]]
[[Catégorie:Décès dans le duché de Savoie]]
[[Catégorie:Décès dans le duché de Savoie]]
[[Catégorie:Décès à 75 ans]]

Dernière version du 4 septembre 2022 à 13:43

Charles Antoine Mansord
Fonctions
Député au Corps législatif
Mont-Blanc
-
Membre du Conseil des Cinq-Cents
Conseil des Cinq-Cents
Mont-Blanc
-
Maire
Chambéry
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
ChambéryVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Charles Antoine Mansord, né le à Chambéry et mort le à Chambéry, est un jurisconsulte et un homme politique français du Premier Empire.

Origines et formation

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Charles Antoine Mansord naît le à Chambéry, selon le registre des baptêmes, conservé aux Archives départementales de la Savoie[1],[2], capitale historique du duché de Savoie.

Les historiens donnaient Villard-sur-Doron, dans le Beaufortain[3],[4],[5], Jules Philippe, dans son Manuel biographique de la Haute-Savoie et de la Savoie (1883), précisant « On doit supposer, jusqu'à plus exact renseignement, qu'il est né dans cette commune en 1756, qui est bien l'année de sa naissance. [...] On trouve sur les registres de baptême [...] un Mansord né en 1756, mais il porte le seul prénom de Joseph ; il est possible, étant donné les erreurs fréquentes observées sur les registres de cette époque, qu'on ait omis les prénoms de Charles-Antoine »[4].

Il fait des études de droit.

Carrière politique

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Il devient avocat au barreau de Chambéry en 1780[5], puis membre du Sénat de Savoie[3], au moment où le duché de Savoie est annexé à la France en 1792.

Il est conseiller de la ville de Chambéry en 1787 puis syndic-avocat en 1791[5]. Il est second syndic pour la ville de Chambéry, en 1792[3]. Francophile, c'est lui qui remet les clefs de la ville, le , au général Montesquiou et aux troupes révolutionnaires françaises[3]. Il déclare à cette occasion « Nous ne sommes pas un peuple conquis, mais un peuple libéré »[3],[6].

Il est nommé rapidement maire de Chambéry, mandant qu'il occupe de 1792 à 1795[2],[3]. Il est élu député, pour le département du Mont-Blanc, au Conseil des Cinq-Cents[2],[3]. Il y siège du au [2],[3], chez les Modérés. Il s'oppose notamment à la division de la Savoie en deux départements[3], s'opposant ainsi à la création du département du Léman[5]. Il est favorable à la création d'une école centrale à Chambéry[5]. Il est par ailleurs contre la restitution des biens aux émigrés ou encore contre le partage des biens communaux[5].

Il est un partisan favorable du coup d'État du 18 Brumaire[2]. Il est choisi par le Sénat conservateur pour siéger comme député du Mont-Blanc, au Corps législatif, du au [2],[3].

Il revient à Chambéry où il défend notamment les pauvres[2],[3]. En 1808, il est nommé juge à la cour criminelle du Mont-blanc[2],[3]. Lorsque le duché de Savoie est rendue au royaume de Sardaigne, il perd ses fonctions et redevient avocat au Sénat de Savoie[2],[3].

Il rédige plusieurs traités de droit[3], dont un Traité du droit d'aubaine et des étrangers en Savoie (1819)[2].

Charles Antoine Mansord meurt le . Là encore les lieux différents d'après les références, entre Chambéry, d'après le registre des sépultures, conservé aux Archives départementales de la Savoie[7], tandis que certains historiens, dont Garin, ont pu donner Cruet[3].

Notes et références

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  1. « Acte de baptême de Charles Antoine Mansord (vue 301/399, page de droite) du registre des baptêmes de la paroisse Saint-Léger de la commune de Chambéry », sur Archives départementales de la Savoie, (consulté le ).
  2. a b c d e f g h i et j Base Sycomore (voir ci-dessus).
  3. a b c d e f g h i j k l m n et o Joseph Garin, Le Beaufortain : une belle vallée de Savoie : guide historique et touristique illustre, Montmélian, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 1996) (1re éd. 1939), 287 p. (ISBN 978-2-84206-020-6 et 2-84206-020-2, lire en ligne), p. 81.
  4. a et b Jules Philippe, Manuel biographique de la Haute-Savoie et de la Savoie, Annecy, J. Dépollier, , 123 p. (lire en ligne), pp. 103-104.
  5. a b c d e et f Louis Bergeron et Guy Chaussinand-Nogaret, "Grands notables du Premier Empire : notices de biographie sociale (volume 2)", Centre national de la recherche scientifique, 1978, 179 pages, p. 33.
  6. Victor Flour de Saint-Genis, Histoire de Savoie, d'après les documents originaux depuis les origines les plus reculées jusqu'à l'annexion. La révolution (1713 à 1860). tome 3, Chambéry, Conte-Grand & Cie, , 526 p. (lire en ligne), p. 139.
  7. « Acte de sépulture de Charles Mansord (vue 80/148, page de droite, avant-dernier nom) du registre des sépultures de la paroisse Saint-François de Sales de la commune de Chambéry », sur Archives départementales de la Savoie, (consulté le ) - Note. Décédé le 10 janvier 1832 et inhumé le lendemain.

Articles connexes

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Liens externes

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