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Wikipédia:Sélection/France/Par région

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Alsace

Les SRC en déplacement à Créteil en 2011.
Les SRC en déplacement à Créteil en 2011.

Les Sports réunis Colmar, couramment abrégés en SR Colmar ou SRC, est un club de football français fondé en 1920, sur la base de l'AS Colmar, fondée en 1919. Il dispute ses premiers matchs au sein de la Ligue d'Alsace de football, atteint la DH en 1924 et obtient le statut professionnel dès 1937. Le club de l'industriel Joseph Lehmann, locataire du Stade des Francs depuis 1928, adopte cette année-là sa couleur verte.

Inscrit en Gauliga Elsass pendant la Seconde Guerre mondiale, le club retrouve la Division 2 en 1945 et participe à la Division 1 1948-1949. Toutefois, le décès du président Lehmann à la fin de cette saison entraîne la rétrogradation du club en CFA par manque d'argent. À cet abandon du professionnalisme succède une baisse de niveau significative, l'équipe première participant deux fois à la Promotion d'Honneur (D2 régionale) dans les années 1950. À partir de 1962, on retrouve les SRC épisodiquement en CFA, Division 3 ou Division 4, mais ils ne parviennent pas à s'y démarquer. En 1997, le club retrouve pour la cinquième fois les championnats nationaux et accède au CFA 2. Deuxième en 2008, le club monte en CFA, dont il est champion en 2010.

Le club est depuis 2012 présidé par Christophe Gryczka. L'équipe première, entraînée par Damien Ott depuis 2008, évolue en National et joue au Colmar Stadium, stade où le club évolue depuis 2001.

Aquitaine

Vue de la mairie d'Urt.
Vue de la mairie d'Urt.

Urt (prononcé [yrt]) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Nouvelle-Aquitaine. Le village est proche de la frontière floue du Pays basque et de la Gascogne.

Fondé au XIe ou XIIe siècle par des pêcheurs, le village devient rapidement une cité prospère grâce à sa situation favorable sur l'Adour permettant d'établir un port fluvial actif, des chantiers navals, des marchés. Urt est propriété des Gramont jusqu'à la Révolution française, où la paroisse devient commune. Elle vit une nouvelle période de prospérité au XIXe siècle, et profite des progrès techniques. Puis elle décline au XXe siècle et subsiste grâce à son activité agricole ; l'explosion démographique et immobilière de la côte basque lui permet un fort accroissement de sa population à la fin du XXe et au début du XXIe siècle.

Auvergne-Rhône-Alpes

Entrée de l'usine en 2019.
Entrée de l'usine en 2019.

L'usine textile et chimique Toray de Saint-Maurice-de-Beynost, dans sa forme actuelle usine Toray de Saint-Maurice-de-Beynost, est une usine fondée en 1929 à Saint-Maurice-de-Beynost, dans le département de l'Ain. Elle constituait originellement la seconde usine de la Société lyonnaise de soie artificielle (SLSA), qui devient rapidement la Société lyonnaise de textiles (SLT) puis le Comptoir des textiles artificiels (CTA). En 1959, l'usine est reprise et reconvertie en production chimique (papier film) par La Cellophane. Cette dernière passe par la suite sous le contrôle de Rhône-Poulenc puis de Toray Films Europe, depuis 1996.

La construction puis la production effective de l'usine, à la fin des années 1920, a pour conséquence un fort afflux de main-d'œuvre à Saint-Maurice-de-Beynost ; la population quintuple en cinq ans, passant d'environ 300 habitants en 1926 à plus de 1 500 en 1931. La présence de l'usine a eu une forte influence sur la ville, tant au niveau de l'habitat qu'au niveau de la vie sociale. Dans les années 2010, l'usine reste le principal employeur de Saint-Maurice-de-Beynost, avec près de 500 employés.

Bourgogne

Charolaise et son veau.
Charolaise et son veau.

La charolaise est une race bovine française originaire de la région de Charolles en Bourgogne, vouée principalement à la production de viande, dont les individus sont de grand gabarit et de couleur blanche unie tirant parfois vers le crème.

Fournissant une viande peu grasse et de bonne qualité gustative, elle est réputée pour ses qualités bouchères mais aussi pour sa forte croissance, sa rusticité et sa docilité. Cette race est très utilisée en croisement avec des races laitières ou locales afin d'améliorer la conformation des veaux.

Son élevage marque encore la région de Charolles, où elle est présente depuis très longtemps. D'abord animal de trait spécifique à cette région, cette vache bien adaptée au commerce de la viande a été élevée dans le Nivernais tout proche, puis dans une majeure partie de la France. Deux herd-books distincts ont tout d'abord été créés, avant leur fusion en 1920. Au XXe siècle (époque du développement de la mécanisation dans l'agriculture), la race a été spécialisée avec succès dans la production de viande. Elle est ainsi devenue la première race bovine allaitante en France et en Europe.

Faisant l'objet d'un schéma de sélection performant, la charolaise progresse régulièrement. Elle tient également une place importante dans la culture du Charolais, où elle est représentée dans les arts depuis longtemps.

Bretagne

Entrée principale de l'hôpital Saint-Jacques avec la chapelle au centre.
Entrée principale de l'hôpital Saint-Jacques avec la chapelle au centre.

L'hôpital Saint-Jacques est le deuxième plus ancien des sept établissements hospitaliers gérés par le Centre hospitalier universitaire de la ville de Nantes (France), sur le territoire de laquelle il est implanté. Il se situe le long de la rive gauche de la Loire (bras de Pirmil), dans le quartier Saint-Jacques, au sud de la ville.

Édifié au début du XIXe siècle sur l'emplacement d'un ancien prieuré devenu dépôt de mendicité, il est destiné à remplacer l'hospice municipal alors en activité, baptisé Sanitat, devenu vétuste. À l'origine, le rôle de Saint-Jacques est d'offrir un hospice pour les aliénés, les vieillards indigents et les orphelins. Conçu selon les connaissances les plus avancées du début du XIXe siècle, il est l'objet d'aménagements réguliers pour répondre à l'évolution des techniques médicales et sanitaires, et à l'augmentation de la population accueillie. La destruction de l'Hôtel-Dieu, en 1943, fait de Saint-Jacques le grand hôpital généraliste de l'agglomération nantaise jusqu'en 1967. Il retrouve par la suite sa vocation d'origine, et est consacré à la gériatrie et à la psychiatrie.

Centre

La mairie.
La mairie.

Sublaines (prononcé [syblɛn]) est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre, dans la province historique de Touraine.

Plusieurs sites du territoire communal font l'objet d'une occupation humaine ininterrompue depuis le Néolithique ; en témoignent les nombreux vestiges mis au jour, dolmen néolithique, bâtiments de l'âge du bronze, tumulus de l'âge du fer, voies antiques, nécropole mérovingienne, avant la première mention écrite de Sublaines, sous la forme Sublena, dans un diplôme du IXe siècle.

La situation du territoire de Sublaines, presque intégralement inscrit dans la région fertile de la Champeigne tourangelle, prédisposait dès ses origines la commune à une vocation agricole qui ne s'est jamais démentie jusqu'au XXIe siècle. En 2011, le village ne compte que 184 habitants. S'il a commencé à se repeupler depuis le début des années 1980, ses nouveaux habitants ne travaillent sur place mais dans les bassins d'emploi d'Amboise ou de Loches. L'activité économique proposée sur la commune est des plus réduites même si, depuis 2012, une zone d'activités au nord de la commune est en cours d'aménagement à proximité d'une sortie de l'autoroute A85 ouverte en 2007 : en 2014, 23 emplois nouveaux s'y sont déjà créés.

La préservation du patrimoine naturel communal est un facteur à prendre en compte dans chaque projet d'aménagement puisque la presque totalité du territoire sublainois est inscrit dans le périmètre d'un site du réseau Natura 2000 et que trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) intéressent le territoire communal.

Champagne-Ardenne

Envahissement du stade Auguste-Delaune en 2012.
Envahissement du stade Auguste-Delaune en 2012.

Le Stade de Reims est un club de football français, fondé le à Reims, en Champagne-Ardenne.

Né de la réunion de plusieurs clubs, au premier rang desquels la Société sportive du parc Pommery, le Stade de Reims emménage en 1934 dans le nouveau vélodrome municipal, futur stade Auguste-Delaune. Champion de France amateur en 1935, le club opte pour le professionnalisme et intègre la deuxième division du championnat de France. En 1938, la fusion avec le Sporting Club rémois, le grand rival local au maillot rouge et blanc, donne un nouvel élan à l'ensemble, qui est promu en première division à la sortie de la guerre.

Dans les années 1950, le Stade de Reims s'impose comme le principal club français, amassant en quelques années un palmarès prestigieux. Porté par des personnalités emblématiques (l'entraîneur Albert Batteux, le président Henri Germain ou encore le meneur de jeu Raymond Kopa), il remporte à six reprises le championnat de France et deux fois la coupe de France entre 1949 et 1962. Représentants français à la première édition de la Coupe des clubs champions européens en 1956, les coéquipiers du capitaine Robert Jonquet s'inclinent de justesse en finale face au Real Madrid. L’histoire se répète trois ans plus tard, face au même adversaire.

Le licenciement de Batteux en 1963 coïncide avec le recul sportif du club, relégué en deuxième division en 1964 et 1967. De retour dans l'élite dans les années 1970, le club rémois ne parvient pas à retrouver l'éclat du passé, malgré les exploits de l'Argentin Carlos Bianchi. Sauvé de justesse de la faillite en 1978, relégué l'année suivante, il devient un pensionnaire régulier de la D2 jusqu'à sa liquidation judiciaire en 1991.

Le Stade de Reims repart en Division d'honneur du Nord-Est, 6e échelon du football français, d'où il lui faudra dix saisons pour remonter en Ligue 2, où il se stabilise. En 2012, le Stade de Reims fait finalement son retour dans l'élite, 33 ans après sa dernière saison au plus haut niveau national.

Le club est présidé par Jean-Pierre Caillot depuis 2004 et dirigé par David Guion depuis juin 2017. L'équipe première évolue au sein du championnat de France de Ligue 2.

Corse

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Franche-Comté

La mairie et le palais de justice, construits entre 1832 et 1834 sur les plans de l’architecte luron Plaisonnet.
La mairie et le palais de justice, construits entre 1832 et 1834 sur les plans de l’architecte luron Plaisonnet.

Lure (prononcé [lyʁ] Écouter), également connue sous le nom de cité du sapeur, est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Lurons. Elle est le siège de la communauté de communes du pays de Lure.

Troisième ville la plus peuplée du département après Vesoul et Héricourt et devant Luxeuil-les-Bains et Gray, et 12e de Franche-Comté, elle était la 1 175e ville de France en 2010.

Bien que les premières traces de civilisation datent de la fin de l'Antiquité, on s'accorde à faire remonter sa fondation, par le moine irlandais saint Colomban, à 610. Le Moyen Âge fut une sombre époque pour Lure ; la ville subit de nombreux pillages fréquemment accompagnés de destructions. Lure était une cité indépendante du comté de Bourgogne (Franche-Comté). En effet, son abbé était prince du Saint-Empire romain germanique soutenu et protégé par l'empereur et les princes de l'Empire. La cité changea souvent protecteur mais il s'agissait principalement des comtes de Bourgogne ou des seigneurs lorrains. La ville fut rattachée à la France et à la Franche-Comté, lorsque cette dernière devint française sous Louis XIV, par les traités de Nimègue (1678 - 1679). Cette histoire tourmentée freina le développement de la ville qui, à plusieurs reprises, se retrouva très endettée. L'une des conséquences de la Révolution française aura été la dissolution de l'abbaye et la vente de son église comme bien national, ce qui mit fin à huit siècles de vie monastique.

Au XIXe siècle, la construction du chemin de fer de la ligne Paris - Mulhouse en 1858 et l'arrivée des entreprises venues d'Alsace-Lorraine permirent enfin à Lure de se développer tant économiquement que démographiquement et de passer du bourg rural et agricole à une ville moderne. Celle-ci est marquée par une désertification des services publics depuis la fin des années 1990. L'exploitation de granulats entre 1948 et 2018 a profondément marqué le paysage par la création d'une quinzaine de gravières-étangs et permis la création de vastes espaces de loisirs (pêche, cyclisme, activités nautiques, parc de jeux). L'activité économique repose essentiellement sur une grande usine de fabrication de panneau en particules de bois pour meubles alimentant notamment Ikea et une importante usine pharmaceutique vétérinaire, siège du groupe Vetoquinol.

Avec ses Erreur : pas de module habitants en Erreur : pas de module, Lure demeure prospère notamment grâce à une variété d'activités implantées à proximité d'un axe routier important. La ville est connue pour être la patrie du sapeur Camember, l'un des premiers personnages de la bande dessinée française.

Guadeloupe

Portrait de Théodore-Augustin Forcade.
Portrait de Théodore-Augustin Forcade.

Théodore-Augustin Forcade (né à Versailles le – décédé à Aix-en-Provence le ) est un religieux français.

Considéré comme un grand voyageur, il est tour à tour vicaire apostolique de Tōkyō (Japon) de 1846 à 1852, puis évêque de Basse-Terre (Guadeloupe) de 1853 à 1860, évêque de Nevers de 1860 à 1873 et enfin archevêque d'Aix-en-Provence de 1873 à 1885. Évêque à Nevers, il contribue à éveiller la vocation de Bernadette Soubirous dans les années 1860.

Il s'éteint à Aix-en-Provence des suites du choléra, après avoir été contaminé au contact de malades qu'il venait réconforter.

Guyane

La Montagne d'Or ou mine de la Montagne d'Or est un projet d'exploitation minière d'une concession aurifère de l'Ouest de la Guyane porté par la Compagnie Minière Montagne d'Or, une co-entreprise de la société junior canadienne Columbus Gold, chargée de l'exploration, et la société russe Nordgold, chargée de l'extraction.
Coupe dans le sol de Guyane, sur la route de Cacao.
Coupe dans le sol de Guyane, sur la route de Cacao.

Le projet est contesté par des citoyens, des élus et des associations, en particulier les organisations amérindiennes et le collectif Or de question.

Île-de-France

La ligne 12 du métro de Paris est une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Elle traverse toute la ville selon une direction globale nord/sud-ouest et relie la station Porte de la Chapelle, au nord de la capitale, à la station Mairie d'Issy, à Issy-les-Moulineaux au sud-ouest.

Ancienne ligne A du réseau de la société Nord-Sud ouverte en 1910, elle est intégrée au réseau concurrent de la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP), lors de la fusion des deux entreprises en 1930, sous le nom de ligne 12. La ligne conserve de ses origines quelques spécificités dans l'aménagement de ses stations. Elle est l'une des trois premières lignes à desservir la banlieue parisienne, dès 1934, et se situe aujourd'hui en onzième position sur le réseau pour son trafic, transportant soixante-douze millions de voyageurs par an.

Languedoc-Roussillon

L’Aude, le pont Vieux et la cité médiévale.

Carcassonne est une commune française située dans le département de l'Aude, en région Languedoc-Roussillon. La ville est la préfecture de l'Aude ; elle est connue pour la Cité de Carcassonne, un ensemble architectural médiéval très bien conservé et inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997.

Ses habitants sont les Carcassonnais. Ils nomment familièrement la ville « Carca ».

Limousin

La gare de Limoges-Bénédictins (los Benedetins en occitan), réalisée entre 1924 et 1929 par Roger Gonthier, porte ce nom en raison de sa construction sur le site d’un ancien monastère bénédictin fermé à la Révolution.

Elle est l'incarnation de la prospérité de la cité des arts du feu d’avant la crise des années 1930, et est devenue un des plus célèbres exemples architecturaux des arts nouveau et déco. Unique par sa forme, sa position au-dessus des voies, son passé, notamment l'accueil qui lui fut réservé ainsi que l'incendie de 1998, le monument est vraisemblablement considéré comme l'un des édifices les plus connus de Limoges et du Limousin, à tel point qu'il est devenu un symbole de la capitale régionale au même titre que la porcelaine et le basket, et est souvent qualifié de plus belle gare d'Europe.

Lorraine

Le Docteur Liébeault debout (à gauche) parmi ses patients dans sa clinique de Nancy en 1873.
Le Docteur Liébeault debout (à gauche) parmi ses patients dans sa clinique de Nancy en 1873.

L'École de Nancy, aussi appelée École de la suggestion, est, avec l'École de la Salpêtrière, l'une des deux grandes écoles ayant contribué à l'« âge d'or » de l'hypnose en France de 1882 à 1892. Cette école est composée du médecin Ambroise-Auguste Liébeault, du professeur de médecine Hippolyte Bernheim, du juriste Jules Liégeois et du médecin Henri Beaunis. La méthode thérapeutique de Liébeault et Bernheim est caractérisée par une hypnose « autoritaire », fondée sur l'usage de suggestions directes du type « Vous commencez à vous sentir très fatigué » ou « Vous commencez à avoir moins mal ».

En 1903, Bernheim considère que l'on ne peut pas distinguer l'hypnose de la suggestibilité et il abandonne progressivement l'hypnose formelle, soutenant que ses effets peuvent tout aussi bien être obtenus à l'état de veille par la suggestion, selon une méthode qu'il désigne du nom de « psychothérapie ». L'École de Nancy a exercé une influence décisive sur le développement de l'hypnose clinique, de la psychologie et de la psychothérapie. Les plus grands cliniciens de l'époque, de Sigmund Freud à Émile Coué en passant par Auguste Forel et Joseph Delbœuf, ont rendu visite à Bernheim et Liébeault pour observer leur travail.

La querelle qui oppose l'École de Nancy à l'École de la Salpêtrière de Jean-Martin Charcot est au cœur de tous les débats de l'époque sur la nature de l'hypnose, les partisans de Bernheim voyant dans l'hypnose un simple sommeil produit par la suggestion et susceptible d'applications thérapeutiques et ceux de Charcot considérant que l'hypnose est un état pathologique spécifique propre aux hystériques. Ce débat a continué à influencer les recherches sur l'hypnose au cours du XXe siècle, comme en témoignent notamment les travaux de Clark Leonard Hull et Theodore Barber.

Martinique

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Midi-Pyrénées

Cheval Castillonnais monté au salon international de l'agriculture 2013, Paris, France
Cheval Castillonnais monté au salon international de l'agriculture 2013, Paris, France

Le cheval Castillonnais, ou cheval de Castillon, est une ancienne race de petits chevaux de selle rustique d'origine française. Connu au début du XXe siècle, ce petit cheval a failli disparaître avec la venue de la motorisation. Il est sauvé de justesse par quelques passionnés. Reconnu par les haras nationaux en 1996, il reste à très faibles effectifs. Une association d'éleveurs et le haras national de Tarbes se mobilisent pour sauvegarder et préserver la race.

Portant une robe noire pangarée ou baie foncée, il est très proche du Mérens avec lequel il partage de nombreuses caractéristiques, mais nettement moins connu. C'est un bon cheval de loisir qui peut être monté en randonnée et attelé avec succès. Il vit principalement à l'extrémité sud-ouest de l'Ariège, dans les Pyrénées, dans un terroir éponyme caractérisé par la vallée du Lez, près de Saint-Girons.

Nord-Pas-de-Calais

Raymond Kopa au quatrième rang en haut en partant de la droite
Raymond Kopa au quatrième rang en haut en partant de la droite

Raymond Kopa, de son vrai nom Raymond Kopaszewski, né le à Nœux-les-Mines (Pas-de-Calais) et mort le (à 85 ans) à Angers (Maine-et-Loire), est un footballeur international français qui évolue principalement au poste de milieu offensif du début des années 1950 jusqu'à la fin des années 1960.

Il commence le football en amateur dans le club de sa ville natale, l'US Nœux-les-Mines. Après avoir terminé deuxième du concours du jeune footballeur 1949, Raymond Kopaszewski est repéré par le SCO d'Angers. Il y joue deux saisons avant de partir ensuite pour le Stade de Reims. Entre 1951 et 1956, il remporte de nombreux trophées sur la scène nationale avec l'équipe champenoise avant d'échouer en finale de la Coupe d'Europe contre le Real Madrid en 1956, quelques semaines avant d'être transféré dans le club espagnol. Il joue trois saisons à Madrid, ne perdant qu'une seule rencontre à domicile et remportant trois Coupes d'Europe et deux championnats d'Espagne. Après trois années en Espagne, il choisit de revenir à Reims, où il reste jusqu'à la fin de sa carrière en 1967.

En équipe de France, Raymond Kopa joue 45 matchs et inscrit 18 buts entre 1952 et 1962. Il participe à la Coupe du monde 1954, puis celle de 1958 lors de laquelle la France termine troisième. À six reprises, il est capitaine de l'équipe nationale. Raymond Kopa est élu Ballon d'or en 1958. Il est le troisième joueur et le premier Français à recevoir cette distinction. Meilleur joueur de la Coupe du monde 1958, il est considéré comme étant un des meilleurs joueurs français de l'histoire du football. Fils d'immigré polonais, Raymond Kopaszewski est la preuve que le football peut être une chance de promotion sociale et facteur d'intégration.

Basse-Normandie

Vue de Saint-Lô depuis l'église Notre-Dame.
Vue de Saint-Lô depuis l'église Notre-Dame.

Saint-Lô est une commune française de 19 050 habitants, située dans le département de la Manche en région Normandie. Deuxième plus grande ville de la Manche par le nombre d'habitants après Cherbourg-en-Cotentin, elle accueille la préfecture du département. Elle est également chef-lieu d'un arrondissement et bureau centralisateur de deux cantons (Saint-Lô-1 - Saint-Lô-2).

Ses habitants sont appelés Saint-Lois(es). Les noms de Laudois(es), Laudien(ne)s ou Laudinien(ne)s sont également cités. Ville martyre de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Lô fut décorée de la Légion d'honneur en 1948 et reçut le surnom de « Capitale des Ruines », une expression popularisée par Samuel Beckett. Depuis 2014, la ville connaît une réhabilitation progressive de son centre historique.

Haute-Normandie

Abbaye Notre-Dame du Bec
Abbaye Notre-Dame du Bec

L’abbaye Notre-Dame du Bec est une abbaye catholique bénédictine faisant aujourd’hui partie de la congrégation de Sainte-Marie de Mont-Olivet et située au Bec-Hellouin, près de Brionne, dans le département de l’Eure. Elle a été fondée en 1034 par Herluin, chevalier du comte Gilbert de Brionne.

Avec l’arrivée de l’italien Lanfranc de Pavie, prieur et maître de l’école monastique, puis d’Anselme de Cantorbéry, le Bec devient l’un des principaux foyers de la vie intellectuelle du XIe siècle : le futur pape Alexandre II y étudie vers 1050 ainsi que nombre de futurs légats et évêques.

Depuis près de 1 000 ans, l’abbaye du Bec est liée par l’histoire à la cathédrale de Cantorbéry, à qui elle a donné trois archevêques…

Pays de la Loire

L'église dominant la vieille ville.
L'église dominant la vieille ville.

Candé est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire. Jusqu'en 2015, la commune est le chef-lieu du canton de Candé. Au dernier recensement de 2012, la commune comptait 2 909 habitants.

Candé fait historiquement partie de l'Anjou. Elle se trouve aux confins occidentaux de la province, face à la Bretagne. La ville est apparue vers l'an mil, c'était alors une place forte sur les Marches de Bretagne. Au cours du Moyen Âge, dotée d'un château et de remparts, elle a connu divers épisodes de l'histoire angevine et bretonne, avant le rattachement de la Bretagne à la France au XVIe siècle. Possédant le titre de baronnie, Candé a été sous l'Ancien Régime une petite ville d'institutions, puisqu'elle possédait un tribunal, un grenier à sel et plusieurs établissements religieux. La ville a aussi longtemps vécu du commerce, grâce à son marché et à sa foire aux bestiaux remontant au XIe siècle, cette dernière ayant disparu en 1990.

Pendant la Révolution, la ville a perdu ses institutions d'Ancien Régime et elle a été touchée par la Chouannerie. Elle s'est progressivement tournée vers la petite industrie au cours du XIXe siècle. Ce secteur, lié à l'agriculture, demeure la principale activité de la ville, à côté du petit commerce. Candé conserve plusieurs traces de son passé, comme plusieurs châteaux, une chapelle du XIIe siècle et un centre ancien fait de rues étroites, de maisons et d'hôtels particuliers typiques des XVIIe et XVIIIe siècles.

Picardie

L'Authie à Hem.
L'Authie à Hem.

L’Authie est un fleuve côtier du nord de la France qui se jette dans la Manche après un cours long de 103 kilomètres sis dans les départements de la Somme et du Pas-de-Calais.

Son cours régulier, lié à la présence d'un puissant aquifère, a depuis longtemps attiré les hommes qui y ont développé une activité agricole encore dominante aujourd'hui. La vallée de l'Authie, occupée par de nombreux villages et de petites agglomérations, recèle un riche patrimoine architectural, abbayes et châteaux s'égrenant le long des rives du fleuve tandis que l'embouchure formant une vaste baie, comprise entre Fort-Mahon-Plage et Berck-sur-Mer, typique des estuaires picards, abrite une faune et une flore diversifiées attirant de nombreux visiteurs.

Poitou-Charentes

Carte de la Charente-Inférieure réalisée au XIXe siècle.
Carte de la Charente-Inférieure réalisée au XIXe siècle.

L’histoire du département de la Charente-Maritime, en tant qu'entité administrative, commence le par un décret de l'assemblée constituante. Ce dernier n'entre cependant en vigueur que quelques mois plus tard, le . Fondé sur des considérations géographiques — le cours inférieur de la Charente — le département est officiellement nommé Charente-Inférieure, appellation conservée jusqu'en 1941. Depuis lors, il porte le nom de Charente-Maritime, dénomination soulignant sa situation sur le littoral atlantique.

Le département comprend d'une part la majeure partie de l'ancienne province de la Saintonge (amputée du Cognaçais et du Barbezilien, lesquels sont rattachés au département de la Charente, et du duché-pairie de Frontenay Rohan-Rohan, rattaché au département des Deux-Sèvres), et d'autre part la quasi-totalité de l'ancienne province de l'Aunis, et le Pays d'Aulnay, détaché de l'ancienne province du Poitou.

De nombreux sites attestent un peuplement très ancien du territoire charentais-maritime, où des hommes ont vécu dès le paléolithique. Le peuple celte des Santons s'installe dans la région au cours du Second âge du fer, développant artisanat et commerce. La romanisation consécutive à la Guerre des Gaules est rapide et permet notamment le développement de Mediolanum Santonum (Saintes), promue capitale de l'Aquitaine augustéenne. La Saintonge mérovingienne puis carolingienne est un comté appartenant à une Aquitaine organisée tantôt en royaume, tantôt en duché, aux frontières variables. L'effondrement du pouvoir carolingien marque le début d'une période d'instabilité, au cours de laquelle le pays d'Aunis se dote d'une identité propre...

Provence-Alpes-Côte d'Azur

L'Olympique de Marseille, couramment abrégé en OM, est un club de football français fondé en 1899 par René Dufaure de Montmirail. Neuf titres de champion de France, dix Coupes de France, trois Coupes de la Ligue, deux Trophées des champions et une Ligue des champions de l'UEFA composent le palmarès du club provençal.

Le club joue au Stade de l'Huveaune de 1904 à 1937, date à laquelle est inauguré le Stade Vélodrome. Auparavant, le club marseillais remporte sa première Coupe de France en 1924 et devient le tout premier club provincial à s'adjuger ce titre. L'OM rremporte son premier championnat professionnel en 1937, avant de descendre pour la première fois en seconde division en 1959. Une série de montées et descentes s'effectue dans les années 1960 et la décennie suivante est marquée par le premier doublé Coupe-Championnat de l'histoire du club en 1972.

La Réunion

L’Âme de la France est le nom donné par le sculpteur français Carlo Sarrabezolles à trois statues monumentales identiques qu’il a réalisées dans trois matériaux différents durant l’entre-deux-guerres, la première en plâtre en 1921, la deuxième en pierre en 1922 et la dernière en bronze en 1930. D’une hauteur de 3,20 mètres, elles représentent une guerrière aux seins nus levant les bras vers le ciel.

Réalisée à partir du premier des trois modèles, la sculpture la plus récente est actuellement installée sur un piédestal à l’entrée d’Hell-Bourg, dans les Hauts de l’île de La Réunion, département d’outre-mer de l’océan Indien. Elle a été offerte par le député Lucien Gasparin à la commune de Salazie en 1931 et a depuis lors traversé l’histoire réunionnaise d’une façon irrégulière.