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Fray Bentos

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Fray Bentos
Fray Bentos
Fray Bentos, monument en hommage à Liebig (1885).
Administration
Pays Drapeau de l'Uruguay Uruguay
Département  Río Negro
Maire
Mandat
Omar Lafluf Hebeich
2010-
Code postal 65000
Indicatif téléphonique 056
Démographie
Gentilé Fraybentino/a
Population 24 122 hab. (2004)
Géographie
Coordonnées 33° 07′ 29″ sud, 58° 18′ 01″ ouest
Altitude 15 m
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Uruguay
Voir sur la carte topographique d'Uruguay
Fray Bentos
Géolocalisation sur la carte : Uruguay
Voir sur la carte administrative d'Uruguay
Fray Bentos

Paysage culturel industriel de Fray Bentos *
Pays Drapeau de l'Uruguay Uruguay
Subdivision Río Negro
Type Culturel
Critères (ii), (iv)
Superficie 274 ha
Zone tampon 2 128 ha
Numéro
d’identification
1464
Région Amérique latine et Caraïbes **
Année d’inscription (39e session)
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

Fray Bentos est une ville portuaire d'Uruguay et la capitale du département de Río Negro. Sa population s'élevait à 24 122 habitants en 2004.

Géographie

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Fray Bentos se situe sur la rive gauche ou orientale du Río Uruguay, qui sépare l'Uruguay de l'Argentine. Le fleuve, qui est large de quelque 1 400 m est franchi par un pont international, le pont Libertador General San Martín, à 5 km à l'est de la ville.

Le point de confluence du Río Negro, principal cours d'eau du pays, et du Río Uruguay se trouve à environ 35 km en aval de la ville.

La ville de Fray Bentos a été fondée en 1853 et fut construite pour pouvoir accueillir les navires de fort tonnage, ce que ne pouvait pas faire le port de la ville de Gualeguaychú. Elle a été officiellement fondée le sous le nom de villa Independencia par les autorités uruguayennes.

Il semblerait également que le nom Fray Bentos provienne du groupe de religieux (frère se traduit alors par fray) envoyé par le gouvernement argentin en 1620 pour instruire les indigènes.

Année Population
1963 17 136
1975 19 407
1985 19 862
1996 21 959
2004 23 122

Référence[1],[2]:

L'économie de Fray Bentos reposait traditionnellement sur la production de viande de bœuf et de ses dérivés, depuis le début des années 1860, jusqu'à la fermeture de l'usine de conditionnement Liebig la plus importante de la région en 1975.

La ville possède un port en eaux profondes pour les navires de forts tonnage que le pays partage avec l'Argentine.

L'usine de pâte à papier

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« Non aux papeteries ! » disent les habitants de la ville argentine de Gualeguaychú.

À 3 km à l'est de la ville, le groupe industriel finlandais UPM (originellement Botnia)[3] exploite une importante usine de cellulose. Annoncé en 2005, le projet s'est d'abord heurté à l'hostilité de l'Argentine, qui craignait la pollution du fleuve, et le , quelque 40 000 Argentins bloquèrent le pont international. Le , une étude de la Banque mondiale conclut que l'usine n'aurait aucun impact négatif sur l'environnement et le tourisme. Malgré une crise diplomatique, en mars 2006, entre les deux pays, l'usine est finalement entrée en service le . Elle consomme annuellement 3,5 millions de m3 de bois d'eucalyptus de la région, dont 70 pour cent fournis par Forestal Oriental, une filiale d'UPM, et le reste par des propriétaires privés. L'usine UPM de Fray Bentos est le plus important investissement privé de l'histoire de l'Uruguay (1,2 milliard de dollars[4]) et produit 1 Mt de pâte à papier par an. Elle procure 3 000 emplois directs dans l'usine et l'exploitation forestière et 5 000 emplois indirects[5].

Après l'élection de José Mujica à la présidence en , les groupes finlandais Stora Enso et chilien Arauco, qui ont annoncé la création d'un consortium dénommé Montes del Plata pour s'installer en Uruguay, ont abandonné leur projet d'installer leur usine à Fray Bentos, celle-ci devant trouver un autre lieu[6]. Début , Montes del Plata, qui avait racheté les actifs de l'espagnol ENCE, a annoncé le lancement d'une étude de faisabilité pour l'implantation de l'usine de pâte à papier à Punta Pereira[7].

Personnalités

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Bibliographie

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Notes et références

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Lien externe

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