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Golriz Ghahraman

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Golriz Ghahraman
Illustration.
Golriz Ghahraman en 2017.
Fonctions
Députée à la Chambre des représentants de Nouvelle-Zélande

(6 ans, 3 mois et 11 jours)
Élection 23 septembre 2017
Réélection 17 octobre 2020
Circonscription Liste du parti
Législature 52e et 53e
Successeur Celia Margaret Wade-Brown (en)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Mechhed (Iran)
Nationalité Néo-zélandaise
Parti politique Parti vert
Diplômée de Université d'Oxford

Golriz Ghahraman (en perse: گلریز قهرمان) née en 1981[1] à Mechhed est une femme politique néo-zélandaise d'origine iranienne. Elle est membre du Parlement néo-zélandais pour le Parti vert entre 2017 et 2024. Elle est la première réfugiée à avoir été élue à ce poste en Nouvelle-Zélande. Elle démissionne à la suite d'une affaire de vols à l'étalage.

Golriz Ghahraman grandit en Iran pendant la guerre entre l'Iran et l'Irak auprès d'un père ingénieur agronome spécialisé dans la recherche liée aux biocarburants et d'une mère au foyer formée à la pédopsychologie[2]. À la fin de la guerre en 1988, les frontières de l'Iran s'ouvrent, donnant la possibilité à la famille Ghahraman de fuir à l'étranger. Elle prétend auprès du gouvernement iranien qu'elle part en Malaisie pour les vacances puis prend un vol vers les îles Fidji avec une escale en Nouvelle-Zélande. La famille Ghahraman s'arrête à Auckland et demande l'asile comme réfugiés depuis l'aéroport. Sa demande est acceptée et elle est autorisée à s'installer dans la région de West Auckland. Golriz Ghahraman est alors âgée de neuf ans et scolarisée à l'Auckland Girls' Grammar avec une majorité d'écoliers d'origine polynésienne. Dans ses souvenirs, l'accueil des Néo-Zélandais à son arrivée a été particulièrement chaleureux[1],[3],[4],[5]. Dans leur pays d'accueil, les parents de Golriz Ghahraman ne pratiquent plus leurs anciennes professions. Ils ouvrent plusieurs petits commerces, dont un magasin de souvenirs et un restaurant[6].

Après un stage auprès d'Amnesty International, Golriz Ghahraman poursuit ses études supérieures à l'université d'Oxford au Royaume-Uni, où elle obtient un master en droits humains[3],[7]. Elle devient ensuite avocate de la défense à Manukau, en banlieue d'Auckland puis procureur pour les Nations Unies. Elle poursuit notamment les criminels de guerre ayant agi au Rwanda, en Yougoslavie et sous les ordres des Khmers Rouges au Cambodge[1],[3],[6],[7]. Pendant ses différentes missions, elle vit à Arusha en Tanzanie ainsi qu'au Cambodge. Elle réalise après quelques années à l'étranger que son éloignement de la Nouvelle-Zélande et son impossibilité de rentrer en Iran l'empêche de pouvoir se sentir chez elle dans un pays[8]. Elle décide alors de revenir vivre en Nouvelle-Zélande en 2012[1],[3],[8]. La politique du gouvernement conservateur du Premier ministre John Key l'inquiète, en particulier pour son action relative à la pauvreté enfantine, à l'environnement et au charbon, ainsi qu'à la préservation de la démocratie. La situation politique du pays la convainc de s'engager en politique[1],[3].

Elle se présente aux élections législatives de 2017 sur la liste du Parti vert. Les « votes spéciaux » incluant les électeurs de l'étranger et comptabilisés après les élections lui permettent d'entrer au Parlement le [4]. Elle devient ainsi la première députée réfugiée du pays[7],[9].

En janvier 2024, accusée de vol à l’étalage dans un magasin de vêtements de luxe à Auckland, Golriz Ghahraman annonce se retirer de ses fonctions jusqu’à ce que l’affaire soit résolue par la police[10]. Elle finit par démissionner[11],[12]. Elle est par la suite visée par deux autres accusations de vol à l'étalage[13].

Vie privée

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De 2016 à 2020, Golriz Ghahraman partage sa vie avec l'humoriste néo-zélandais Guy Williams.

Ses parents sont tous deux de confession musulmane bien que non pratiquants. Son père est chiite et sa mère kurde sunnite. Golriz Ghahraman se décrit comme agnostique ou athée[6]. Bien qu'elle ne soit pas elle-même musulmane, elle considère être atteinte par les mêmes discriminations que les musulmans[8].

Références

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  1. a b c d et e (en) Kirsty Johnston, « Meet Golriz Ghahraman, the Green Party's newest Member of Parliament », NZ Herald,‎ (ISSN 1170-0777, lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Britt Mann, « A day in the life of Green Party candidate Golriz Ghahraman », sur Stuff, (consulté le ).
  3. a b c d et e (en-GB) Eleanor Ainge Roy, « Refugee MP Golriz Ghahraman on love, loathing and entering New Zealand politics », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b (en) Simon Maude, « Green Party MP Golriz Ghahraman 'humbled and excited' after special vote win », sur Stuff, (consulté le ).
  5. (en) « Golriz Ghahraman on discrimination, hate, and white dudes on Twitter », The Wireless,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a b et c (en) Vernon Small, « Green lawyer hopes to be first refugee to win a seat in Parliament », sur Stuff, (consulté le ).
  7. a b et c « Nouvelle-Zélande : une réfugiée élue députée », sur FIGARO, (consulté le ).
  8. a b et c (en) Frances Morton, « My life in clothes: Green Party candidate Golriz Ghahraman », sur Noted, (consulté le ).
  9. (en-GB) Eleanor Ainge Roy, « New Zealand election: full results give Labour boost and nation its first refugee MP », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  10. Maxime Dubernet de Boscq, « Nouvelle-Zélande : accusée de vol à l’étalage, une députée écolo se met en retrait », sur Le Figaro, (consulté le ).
  11. Glenn McConnell, « Golriz Ghahraman resigns amid shoplifting accusations », Stuff,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  12. « Notice of vacancy in seat in House of Representatives », New Zealand Gazette,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Third charge laid after Golriz Ghahraman shoplifting claims », Stuff,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).