La Brugeoise et Nivelles
Alstom Bruges | |
Deux TVR du Transport léger guidé de Caen construits par Bombardier dans son usine à Crespin, ici à Caen. | |
Création | 1913 |
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Dates clés | 1977 : BN Constructions Ferroviaires et Métalliques 1988 : Bombardier Transportation Belgium (rachat par Bombardier) 2021 : Alstom Bruges (rachat par Alstom) |
Disparition | |
Forme juridique | Société anonyme |
Siège social | Vaartdijkstraat 5, Bruges Belgique |
Coordonnées | 51° 11′ 25″ N, 3° 13′ 42″ E |
Direction | Sébastien Ridremont |
Actionnaires | Alstom (100 %) |
Activité | Construction ferroviaire |
Produits | Matériel roulant ferroviaire |
Société mère | Alstom Belgium |
Sociétés sœurs | Alstom Crespin, Adtranz |
BCE | 0405.129.408 |
Site web | rail.bombardier.com |
Fonds propres | 624 704 605 € (2019) |
Société précédente | La Brugeoise, Nicaise et Delcuve, Les Ateliers Métallurgiques de Nivelles Bombardier Transportation Belgium |
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Alstom Bruges, anciennement La Brugeoise et Nivelles (BN), puis Bombardier Eurorail, puis Bombardier Transportation Belgium est une filiale du constructeur ferroviaire français Alstom, basée à Bruges, en Belgique.
Elle était la filiale belge du constructeur ferroviaire canadien Bombardier Transport de 1988 à 2021. La Brugeoise et Nivelles, ou BN, était un constructeur belge de matériel ferroviaire, essentiellement de tramways et d'automotrices électriques. À la fin des années 1980, la BN est passée sous pavillon canadien (rachetée par Bombardier).
Historique
[modifier | modifier le code]Créé en 1956 par fusion de La Brugeoise et Nicaise et Delcuve et des Ateliers métallurgiques de Nivelles.
Devenue entretemps une filiale à 97 % du groupe canadien Bombardier Inc., cette société a disparu en 1988. L'implantation de Bruges a survécu sous le nom de Bombardier Transportation Belgium.
La société a notamment mis au point en 1985 le GLT, ancêtre du tram sur pneu TVR de Nancy et Caen. Un parcours de test avait été construit à l'Atomium puis entre Jemelle et Rochefort où circulait un prototype du GLT.
Le 29 mai 1991, Bombardier regroupe ses activités ferroviaires européennes au sein de « BN Constructions Ferroviaires et Métalliques S.A. » qui devient Bombardier Eurorail[1]. Elle intègre alors ANF-Industrie, Bombardier-Rotax-Wien et Bombardier-Prorail Limited.
Le site de Nivelles comprenait des ateliers qui s’étendaient sur 4,5 hectares, avec un personnel de 850 personnes. Il a fermé ses portes en 1989[2].
Identité visuelle
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Logo de La Brugeoise et Nivelles jusqu'en 1988.
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Logotype sur plaque de Bombardier Eurorail en 1996.
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Logo de Bombardier Transportation Belgium jusqu'en 2021.
Production
[modifier | modifier le code]Le site de Bruges assemble essentiellement du matériel ferroviaire pour le marché belge (par exemple, les voitures à deux niveaux de type M6), en consortium avec Alstom, qui a acquis la branche « transport » des Ateliers de Constructions Électriques de Charleroi (Alstom Belgium). Ce duo fut à l'origine d'une grande majorité du matériel ferroviaire Belge jusqu'à ce que la législation européenne impose de mieux mettre en concurrence les fournisseurs pour l'attribution des marchés publics[réf. souhaitée].
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Une rame du métro de Manille LRT-1 en construction dans l'usine BN de Bruges.
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Virgin CrossCountry Class 220 en juin 2001.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « LE GROUPE CANADIEN BOMBARDIER REGROUPE EN BELGIQUE SES FILIALES EUROPEENNES. LA BN SE TRANSFORME EN BOMBARDIER EURORAIL », sur Le Soir (consulté le )
- Brugeoise et Nivelles, Lexique, pixelsbw.com.