Naceur Bey
Naceur Bey محمد الناصر باشا باي | |
Titre | |
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Bey de Tunis | |
– (16 ans, 1 mois et 27 jours) |
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Premier ministre | Mohammed Aziz Bouattour M'hammed Djellouli Youssef Djaït Taïeb Djellouli |
Prédécesseur | Hédi Bey |
Successeur | Habib Bey |
Biographie | |
Titre complet | Possesseur du Royaume de Tunis |
Hymne royal | Salut beylical |
Dynastie | Husseinites |
Nom de naissance | Mohamed el-Naceur ben Mohamed el-Husseini |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | La Marsa (Régence de Tunis) |
Date de décès | (à 66 ans) |
Lieu de décès | La Marsa (Tunisie) |
Sépulture | Tourbet El Bey (Tunis) |
Père | Mohammed Bey |
Conjoint | 1) Lalla Fatima 2) Lalla Housn-el Oujoud 3) Lalla Kmar Beya 4) Lalla Mamia |
Enfants | Premier mariage : Lalla Aziza Lalla Khadija Moncef Bey Deuxième mariage : Lalla Assia Lalla Zainab Lalla Taj el-Bakhta Sidi Mohamed el-Hachemi Bey Sidi Hassine Bey Sidi M'hamed Bey Lalla Djeneïna |
Religion | Islam |
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Beys de Tunisie | |
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Naceur Bey, nom francisé de Mohamed el-Naceur Bey (arabe : محمد الناصر باشا باي), né le à La Marsa et mort le au palais Dar al-Taj de La Marsa[1], est bey de Tunis de la dynastie des Husseinites de 1906 à sa mort[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Investi comme prince héritier le , il succède à son cousin, Hédi Bey, le [3]. Nommé général de division de l'armée beylicale le , il est promu au grade de maréchal le .
En , Naceur Bey, insatisfait du traitement que la France inflige aux dirigeants du mouvement nationaliste naissant du Destour, menace d'abdiquer dans le cas où la France ne satisferait pas leurs demandes d'émancipation. Alors, les autorités du protectorat français s'arrangent pour lui faire renoncer à poursuivre ce projet[4]. À son tour, Lucien Saint, résident général de France en Tunisie, menace Naceur Bey et encercle son palais par le biais de ses troupes[5]. C'est alors que Naceur se résigne non sans avoir essayé d'abdiquer le . Il commence alors une politique conforme aux « suggestions » du résident général. Humilié, il meurt le [1].
Il est enterré au mausolée du Tourbet El Bey situé dans la médina de Tunis.
Famille
[modifier | modifier le code]Fils de Mohammed Bey, il a pour fils aîné Moncef Bey et pour cousin Habib Bey. Il a eu trois épouses dont la dernière, Lalla Kmar, était sa préférée. C'était une odalisque qui avait déjà épousé deux autres beys avant lui. Il fait construire pour elle le palais Ksar Sâada, l'actuelle mairie de La Marsa.
Décorations
[modifier | modifier le code]- Ordre du Ouissam alaouite (1917)[6]
Références
[modifier | modifier le code]- Akram Ellyas et Benjamin Stora, Les 100 portes du Maghreb : l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, trois voies singulières pour allier islam et modernité, Paris, Éditions de l'Atelier, , 303 p. (ISBN 978-2708234345), p. 236.
- Jean-François Martin, Histoire de la Tunisie contemporaine : de Ferry à Bourguiba, 1881-1956, Paris, L'Harmattan, , 275 p. (ISBN 978-2747546263), p. 255.
- Mohamed Salah Lejri, L'évolution du mouvement national tunisien : des origines à la Deuxième Guerre mondiale, Tunis, Société tunisienne de diffusion, , p. 323.
- Abdelaziz Barrouhi, « À l'écoute de son peuple », Jeune Afrique, (ISSN 1950-1285).
- (en) Kenneth J. Perkins, A History of Modern Tunisia, Cambridge, Cambridge University Press, , 249 p. (ISBN 978-1139162227, lire en ligne), p. 82.
- « Du sultan au bey », Akhbar, no 13824, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
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