Rieulay
Rieulay | |||||
La mairie en juillet 2018. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Intercommunalité | CA Cœur d'Ostrevent | ||||
Maire Mandat |
Marc Delecluse 2020-2026 |
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Code postal | 59870 | ||||
Code commune | 59501 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 226 hab. (2022 ![]() |
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Densité | 168 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
332 838 hab. (2022) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 22′ 50″ nord, 3° 15′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 16 m Max. 27 m |
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Superficie | 7,29 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sin-le-Noble | ||||
Législatives | 16e circonscription du Nord | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.rieulay.fr/ | ||||
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Rieulay Écouter est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Rieulay est un bourg de l'Ostrevant, dans l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à vol d'oiseau à 13 km à 'est de Douai, 30 km au sud-est de Lille, 16 km au sud-ouest de la frontière franco-belge et 28 km de Tournai, 18 km à l'ouest de Valenciennes et 23 km au nord de Cambrai.
Il fait partie du parc naturel régional Scarpe-Escaut.
La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Lille (partie française), dans l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), la zone d'emploi de Douai et le bassin de vie de Somain[I 1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Bruille-lez-Marchiennes, Fenain, Marchiennes, Pecquencourt, Somain, Vred et Wandignies-Hamage.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 7,29 km2 ; son altitude varie de 16 à 27 mètres[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie.
Elle est drainée par la Scarpe canalisée, la Grande Traitoire, le Cavin, le Courant de Larrentis, le Courant de Beaurepaire[2], la Résidence des Sarts[3], le Courant du Moulin[4] et divers autres petits cours d'eau[5],[Carte 1].
La Scarpe canalisée et une section canalisée de la Scarpe, d'une longueur de 67 km, prend sa source dans la commune de Arras et se jette dans l'Escaut canalisée à Mortagne-du-Nord, après avoir traversé 34 communes[6].
La Grande Traitoire est un canal, chenal et un cours d'eau naturel non navigable, d'une longueur de 24 km, qui prend sa source dans la commune de Pecquencourt et se jette dans la Scarpe canalisée à Château-l'Abbaye, après avoir traversé onze communes[7].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[8].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 13 km à vol d'oiseau[11], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Milieux naturels et biodiversité
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Site des Argales
[modifier | modifier le code]Il s'agit d'une ancienne tourbière et de quelques prairies transformées dans les années 1900 en vaste domaine industriel ; les Houillères du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais y ont - du début des années 1900 à 1975 - accumulé une très grande quantité de stériles miniers (essentiellement constitués de grès et de schistes noirs), qui en profondeur deviennent peu à peu rouges sous l'action de la chaleur auto-entretenue dans le terril par un phénomène de combustion lente[15],[16],[17]
En 1975, alors que le terril s'étendait sur 140 ha (sur la commune de Rieulay, mais aussi en partie sur la commune de Pecquencourt[15], les houillères ont décidé d'exploiter les restes de charbons qui se trouvaient encore dans le terril, activité qui a cessé en 1988, laissant un site déstructuré par l'exploitation et un vaste bac à schlamms (bassin de décantation des schlamms, boues noires issues du lavage des restes de charbons).
Le site a ensuite fait l'objet d'un programme de paysagement, d'un classement en Espaces Naturels Sensibles (par le Conseil général du Nord et de réhabilitation écologique qui a permis d'en faire un cœur de nature et de le réintégrer dans le paysage et le cadre de vie de la commune. Comme c'est le cas de la plupart des ENS, le site est en partie ouvert à certains loisirs et à la découverte de la nature : une partie des zones humides est ouverte à la pratique de la pêche et de la voile. Une autre partie est ouverte aux loisirs équestres et au VTT (sur les pistes réservées à cet effet), un parking et la Maison du terril de Rieulay accueillant les visiteurs qui peuvent trouver des informations et des visites guidées[15].
Le reste du site est consacré à la nature et au paysage culturel que constitue ce site. Le remodelage (mise en sécurité) et la réhabilitation du terril et de ses dépressions humides ont permis de l'intégrer (comme élément renaturé) dans les éléments paysagers, naturels et culturels (Patrimoine mondial de l'Unesco) du Parc naturel régional Scarpe-Escaut puis de la Trame verte et bleue régionale et nationale. Des techniques de génie écologique adapté au substrat particulier y ont été mises en œuvre à grande échelle sous l'égide de l'Etablissement Public Foncier du Nord-Pas-de-Calais, durant plusieurs décennies et se prolongeront dans les « plans de gestion » successif qui visent à y favoriser ou préserver la biodiversité, tout en conservant au site une vocation de loisirs et de découverte. L'EPF puis le gestionnaire encouragent la renaturation du site, avec le retour d'un boisement (bouleaux, l'espèce pionnière typique de ces milieux), tout en le contrôlant pour conserver des espaces ouverts de schistes noir très propices aux espèces pionnières et aux espèces thermophiles (qui apprécie la chaleur du substrat noir qui accumule bien la chaleur du soleil)[15].
Si l'origine du site est artificielle, les processus de recolonisation qui s'y déroulent sont bien l'expression de la naturalité et ils contribuent à la biodiversité. 25 ha sont traités en réserve ornithologique, le site étant devenu un lieu majeur pour l'hivernage des oiseaux d'eau dans la région[15]. Une gestion différentiée et restauratoire est assurée par les gardes du Conseil général, basée sur des opérations de fauchage, le pâturage extensif ou le scrappage, de manière à conserver une mosaïque de milieux adaptée à une grande partie de la biodiversité potentielle du site.
Cette réhabilitation n'est pas une mesure compensatoire financée par les houillères (qui ne payaient pas non plus de taxes professionnelle), mais une opération résultant de la volonté et des financements de la commune du parc naturel et du département et de la région. Le dernier exploitant a contribué au remodelage et aux premiers aménagements.
Ce n'est pas le terril le plus haut d'Europe (qui est situé non loin de là à Loos-en-Gohelle, mais c'est celui dont la base a la plus grande étendue (si l'on prend en compte que le terril double de Germinies (près de Lallaing) qui cumule 200 ha de surface est en réalité séparés par la Scarpe et constitue donc deux terrils (qui portent d'ailleurs deux numéros différents ; n° 143 « Germinies Sud » et 143A « Germinies Nord »)[15].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Rieulay est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].
Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française)[Note 3], une agglomération internationale regroupant 56 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[19],[I 1].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,2 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,9 %), zones humides intérieures (15,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), mines, décharges et chantiers (11,6 %), zones urbanisées (9,8 %), prairies (3,5 %), forêts (2,2 %)[22].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 554, alors qu'il était de 543 en 2016 et de 526 en 2011[I 2].
Parmi ces logements, 92,5 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,4 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Rieulay en 2021 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,5 %) par rapport au département (1,8 %) et à la France entière (9,7 %).
Typologie | Rieulay[I 3] | Nord[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 92,5 | 90,9 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,5 | 1,8 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6 | 7,4 | 8,1 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la ligne 19 du réseau urbain Évéole ainsi que par la ligne 851 du réseau interurbain Arc-en-Ciel 2.
Histoire
[modifier | modifier le code]La commune absorbe en 1946 celle de Marchiennes-Campagne[1].
La rue Suzanne-Lanoy porte le nom d'une résistante, elle se nommait avant rue de Bruille[23].
- Terril de Rieulay de la Compagnie des mines d'Aniche
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Douai du département du Nord[I 1].
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Marchiennes[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Sin-le-Noble[I 1]
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la seizième circonscription du Nord.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Rieulay était membre de la communauté de Communes de l'Est du Douaisis (CCED), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
En 2006, cette intercommunalité prend le nom de communauté de communes Cœur d'Ostrevent puis, en 2025, se transforme en communauté d'agglomération sous la dénomination de communauté d'agglomération Cœur d'Ostrevent. La commune en est donc membre[I 1].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Lors du premier tour des élections municipales le , quinze sièges sont à pourvoir ; on dénombre 1 023 inscrits, dont 494 votants (48,29 %), 8 votes blancs (1,62 %) et 480 suffrages exprimés (97,17 %). La liste Ensemble pour Rieulay, notre village menée par le maire sortant Marc Delécluse[24] recueille 320 voix (66,67 %) et remporte ainsi treize sièges au conseil municipal contre deux pour la liste Union démocratique pour l'avenir de Rieulay menée par Luc Dupuich avec 160 voix (33,33 %)[25],[26].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Ève Bruniau, historienne de Rieulay, dresse ainsi la liste des maires de la commune jusque 1900[27] :
-
Daniel Mio, en conférence en 2019 sur l'évolution du site du terril des Argales.
-
Laurent Houiller, accueillant en 2016 le sous-préfet de Douai sur le site des Argales.
-
Marc Delécluse avec le maire de Loffre Éric Gouy en 2019.
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].
En 2022, la commune comptait 1 226 habitants[Note 7], en évolution de −9,85 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 621 hommes pour 673 femmes, soit un taux de 52,01 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le Pigeonnier
Inscrit MH (1973, Façades et toitures de l'ancien pigeonnier)[46], 16 rue Suzanne-Engrand, du XVIIe siècle
- L'église Saint-Amand
- La chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours
- L'oratoire Saint-Joseph
- Les caves de Rieulay.
- La médiathèque.
- Le terril 144 de Rieulay
- La maison du terril de Rieulay
- Ancienne brasserie-malterie Descloquemant Vandehuchten, construite en 1881, et pillée durant la Première Guerre mondiale puis convertie en dépôt de boissons. En 1992, c'est un commerce[47]
-
Le pigeonnier.
-
La chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours.
-
L'oratoire Saint-Joseph.
-
Les caves de Rieulay.
-
La médiathèque.
-
L'Église, vue depuis l'ancien cimetière.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Folklore
[modifier | modifier le code]Rieulay a pour géante Aureily[48], son nom étant l'anagramme de celui de la commune. Créée en 2000, elle mesure 4,20 mètres, pèse quatre-vingt-dix kilogrammes et est mariée depuis septembre 2002 avec La Guerliche d'Erchin.
Héraldique
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Blason | D'hermines à la croix de gueules, chargée de cinq roses d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
- ↑ Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- ↑ Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- ↑ Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Valenciennes (partie française) comprend une ville-centre et 55 communes de banlieue.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Ève Bruniau indique que Ghislain Villain et Henri Descloquemant semblent avoir été maires des deux communes de Rieulay et Marchiennes-Campagne en même temps, alors que les deux communes n'ont été réunies qu'en 1946.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
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Cartes
[modifier | modifier le code]- ↑ « Réseau hydrographique de Rieulay » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
- ↑ « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Rieulay ».
- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Rieulay - Section LOG T1 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Rieulay - Section LOG T2 » (consulté le ).
- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans le Nord - Section LOG T2 » (consulté le ).
- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Sandre, « le Courant de Beaurepaire »
- ↑ Sandre, « la Résidence des Sarts »
- ↑ Sandre, « le Courant du Moulin »
- ↑ « Fiche communale de Rieulay », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- ↑ Sandre, « la Scarpe canalisée »
- ↑ Sandre, « la Grande Traitoire »
- ↑ « SAGE Scarpe aval », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- ↑ « Orthodromie entre Rieulay et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- ↑ « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- CG 59, présentation du terril des Argales
- ↑ PNR, Vidéo sur les Argales de Grégory Smellinckx , photographe animalier]
- ↑ Les Argales, sur Wikimapia
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Valenciennes (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ Jules Deleforge, « En moins d'un siècle trois communes de l'arrondissement de Douai ont cessé d'être des communes », ?,
- ↑ « Une équipe motivée pour faire vivre le village », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162, , p. 20.
- ↑ « Élections municipales, Rieulay », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165, , p. 36.
- ↑ « Élections municipales 2020 - 1er tour, Rieulay », L'Observateur du Douaisis, no 897, , p. 10.
- ↑ Bruniau 2019, p. 80.
- Jérémy-Günther-Heinz Jähnick, « Photo : Mention de la tombe d'Alexis Houseaux et de Michel Lemaire », Wikimedia Commons, (consulté le ).
- ↑ Jérémy-Günther-Heinz Jähnick, « Photo : Tombe de Henri Descloquemant », Wikimedia Commons, (consulté le ).
- ↑ Ève Bruniau, Les dates nous mènent : Rieulay de 1217 à 1900, 2019, 115 p., p. 112
- ↑ [PDF] « Discours de Jean-Louis Joseph, président de la Fédération des Parcs naturels régionaux de France pour la remise des insignes d'Officier dans l'Ordre National du Mérite », sur pnr-scarpe-escaut.fr, Parc naturel régional Scarpe-Escaut, .
- ↑ Victor Gobert (préf. Claude Durut), Somain, tome II, 1950-1980, vol. 2, Éditions Alan Sutton, juin 2002, 128 p. (ISBN 2-84253-735-1), p. 101
- ↑ « Le père du Terril des Argales, Daniel Mio, est décédé », La Voix du Nord, (lire en ligne
, consulté le ) « L’ancien maire de Rieulay, Daniel Mio, est décédé jeudi à l’âge de 80 ans. S’il s’était retiré de la vie politique depuis 2014, il n’a cessé de s’intéresser à son village. Rieulay lui doit, entre autres, la base de loisirs du terril des Argales ».
- ↑ « Présidence: Érick Charton succède à Daniel Mio », La Voix du Nord, (lire en ligne
, consulté le ) « Vingt-trois ans à la présidence du Parc naturel régional Scarpe-Escaut, huit fois élu ou réélu… Daniel Mio qui a aussi été maire de Rieulay de 1977 à 2008 a abandonné ses fonctions en cours de mandat pour des raisons de santé. Le bureau inchangé du syndicat mixte de gestion du parc a placé à sa tête le conseiller général Érick Charton ».
- ↑ « Les derniers vœux de Laurent Houllier, ému et amer », La Voix du Nord, (lire en ligne
, consulté le ).
- ↑ « Sans surprise, Marc Delécluse officiellement installé dans le fauteuil du maire », La Voix du Nord, (lire en ligne
, consulté le ) « Marc Delécluse a été élu maire ce samedi matin après l’élection, dimanche dernier, de la liste « Ensemble pour Rieulay » qu’il a menée. Quatre adjoints ont également été élus ».
- ↑ Benjamin Dubrulle, Julien Gilman et Stéphane Labdant, « Municipales : la nouvelle carte politique du Douaisis », La Voix du Nord, (lire en ligne
, consulté le ).
- ↑ « Rieulay : deux ans de mandat, « la tête dans le guidon », pour Marc Delécluse », La Voix du Nord, (lire en ligne
, consulté le ) « Élu maire début 2018 après avoir démissionné du conseil municipal avec neuf autres colistiers, Marc Delécluse estime avoir mis les bouchées doubles, avec son équipe, une fois arrivé aux manettes de la commune »
- ↑ Marie-Caroline Debaene, « Orchésis : à un an des municipales, votre maire se représente-t-il ? », La Voix du Nord, « Rieulay. Marc Delécluse, 70 ans, qui a été élu en janvier 2018 après des élections partielles, avait déjà annoncé sa candidature à ses vœux ».
- ↑ « Rieulay: Marc Delecluse et ses quatre adjoints officiellement installés », La Voix du Nord, (lire en ligne
, consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Rieulay (59501) », (consulté le ).
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- ↑ « Château », notice no PA00107785, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Brasserie-malterie Descloquemant Vandehuchten », notice no IA59000147, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596, , p. 14-15
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Ève Bruniau, Les dates nous mènent : Rieulay de 1217 à 1900, , 115 p.
.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie.
- « Dossier complet : Commune de Rieulay (59501) », Recensement général de la population de 2021, INSEE, (consulté le ).
- Oblinghen sur le site BANATIC du Ministère de l'intérieur (DGCL).
- « Rieulay » sur Géoportail.