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Wikipédia:Sélection/France/Par région

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Alsace

Le lion de Belfort, au pied de la citadelle.
Le lion de Belfort, au pied de la citadelle.

Belfort (prononcé [belfɔːʁ]) est une commune française située au nord-est de la région Bourgogne-Franche-Comté. Préfecture du Territoire de Belfort et pôle de l'espace métropolitain Rhin-Rhône, la commune comptait 50 199 habitants en 2009 pour une aire urbaine totalisant 112 336 en 2008.

Établie dans la trouée de Belfort, la cité est établie sur une voie de communication et les premières activités humaines remontent à la préhistoire. Cet emplacement particulier joue un rôle important tout au long de son histoire, dès le XIVe siècle notamment, où la cité est connue sous le nom de Bellumfortum. Cette situation stratégique au cœur de la trouée de Belfort a fait d'elle une place forte militaire et une cité de garnison aux frontières des mondes rhénan et rhodanien.

Historiquement, elle fait partie de la Haute-Alsace, subdivision de la province historique d'Alsace qui correspond aux actuels départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et du Territoire de Belfort ainsi que le territoire de Landau en Allemagne. La ville a toujours fait partie de l'espace linguistique francophone à l'instar des vallées welches d'Alsace. Le département du Territoire de Belfort a été créé en 1922 sur l'ancienne partie de l'Alsace non-annexée par l'Allemagne en 1871. Lors de la création des régions françaises en 1982, il a été intégré à la Franche-Comté plutôt qu'à la région Alsace, décision confirmée en 1982 avec les lois sur la décentralisation qui donnent aux régions françaises le statut de collectivités territoriales.

Les habitants de la ville sont appelés les Belfortains.

Aquitaine

Vue de la mairie d'Urt.
Vue de la mairie d'Urt.

Urt (prononcé [yrt]) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Nouvelle-Aquitaine. Le village est proche de la frontière floue du Pays basque et de la Gascogne.

Fondé au XIe ou XIIe siècle par des pêcheurs, le village devient rapidement une cité prospère grâce à sa situation favorable sur l'Adour permettant d'établir un port fluvial actif, des chantiers navals, des marchés. Urt est propriété des Gramont jusqu'à la Révolution française, où la paroisse devient commune. Elle vit une nouvelle période de prospérité au XIXe siècle, et profite des progrès techniques. Puis elle décline au XXe siècle et subsiste grâce à son activité agricole ; l'explosion démographique et immobilière de la côte basque lui permet un fort accroissement de sa population à la fin du XXe et au début du XXIe siècle.

Auvergne-Rhône-Alpes

Vincent Jay en Coupe du monde un mois avant son sacre olympique en 2010.
Vincent Jay en Coupe du monde un mois avant son sacre olympique en 2010.

Vincent Jay, né le à Albertville (Savoie), est un biathlète français, actif de 2002 à 2012. Au cours de sa carrière, il a notamment remporté deux médailles olympiques aux Jeux olympiques de 2010 à Vancouver dont un titre en sprint et une médaille de bronze en poursuite, il est le premier Français à remporter un titre olympique sur ce format de course. En Coupe du monde, il compte quatorze podiums dont deux victoires individuelles à Vancouver et deux victoires collectives en relais.

Sa victoire olympique intervient un an après sa victoire en Coupe du monde sur la même piste. Ne partant pas comme un favori et considéré comme le quatrième homme de l'équipe de France derrière Vincent Defrasne, Simon et Martin Fourcade, il crée la surprise en apportant la première médaille d'or à la France lors de ces Jeux olympiques. Il confirme sur l'épreuve de la poursuite en remportant la médaille de bronze deux jours plus tard. Cet évènement lui permet alors d'accéder à une notoriété médiatique à laquelle il n'était pas préparé. Après deux saisons en demi-teinte, il annonce sa retraite sportive en raison de résultats loin de ses espérances début décembre 2012.

Bourgogne

Bernard Courtois (, Dijon, Paris) est un salpêtrier et un chimiste français connu pour ses découvertes de la morphine, et surtout de l’iode, qui eurent des conséquences considérables en médecine et dans le développement de la photographie.

Fils du chimiste Jean-Baptiste Courtois, il entre en 1798 à l’École polytechnique nouvellement créée, avant d’être incorporé dans le service de santé des Armées de la Première République française. De retour à la vie civile en 1801, il découvre la morphine en l’extrayant de l’opium. Devenu producteur de salpêtre, il découvre l’iode en 1811 au cours de recherches dans sa salpêtrière artificielle. Souvent considéré avec condescendance comme un industriel par ses pairs, qui contestent parfois la paternité de ses découvertes, il ne bénéficie que d’une notoriété limitée de son vivant et tire peu de bénéfices de ses recherches. La fin des guerres napoléoniennes précipite sa faillite. Il termine ruiné, malgré le prix de l’Académie des sciences qui lui est attribué en 1831 pour sa découverte de l’iode.

Bretagne

Bidet breton de selle, d'après une photo publiée au début du XXe siècle.
Bidet breton de selle, d'après une photo publiée au début du XXe siècle.

Un bidet est un petit cheval trapu à tout faire, qui servait indifféremment à la selle, au bât ou au trait, essentiellement pour les roturiers ou des agents de l’État. Son existence est documentée du XVe siècle au XIXe siècle. En France, la plupart des individus sont originaires de Bretagne et du Morvan, où deux races sont identifiées. Plusieurs types existent en fonction de l'emploi recherché, tels que le bidet d'allure, le bidet de compagnie et le bidet de poste. Ils sont élevés de manière semi-sauvage, sans véritable sélection.

La plupart disparaissent au XIXe siècle avec l'industrialisation, qui induit un fort développement des routes carrossables et du chemin de fer, rendant les chevaux carrossiers et les chevaux de trait plus adaptés. L'utilisation du bidet breton et du bidet du Morvan régresse fortement dans les années 1850, si bien qu'à la fin du siècle, tous deux ont disparu. Si l'emploi du nom de « bidet » a beaucoup régressé au XXe siècle au profit de celui de « poney », ce petit cheval reste connu dans la culture populaire, à travers romans et expressions populaires, surtout grâce à la comptine « À dada sur mon bidet ».

Centre

L’hôtel d'Alluye vu depuis le haut de la rue Saint-Honoré, en mai 2012.
L’hôtel d'Alluye vu depuis le haut de la rue Saint-Honoré, en mai 2012.

L’hôtel d’Alluye est un hôtel particulier du XVIe siècle situé au n° 8 de la rue Saint-Honoré, à Blois, dans le département français du Loir-et-Cher. Construit par Florimond Robertet alors qu'il était secrétaire et notaire du roi Louis XII, l'hôtel porte le nom de sa baronnie d'Alluye.

Bâti entre 1498 et 1508, l'hôtel d'Alluye est l'un des premiers monuments de style Renaissance construit à Blois. Édifié sur un quadrilatère de 30 mètres de côté, il a longtemps constitué la plus vaste résidence privée du centre-ville. Situé dans l'actuelle rue Saint-Honoré, sa façade allie éléments gothiques (culs-de-lampe) et renaissants (volutes) tandis que sa cour intérieure présente des motifs beaucoup plus italianisants, comme des médaillons figurant des empereurs romains.

Longtemps propriété de la famille Robertet, l'hôtel d'Alluye passe aux Hurault de Saint-Denis puis aux Bégon dans la première moitié du XVIIe siècle, avant d'être revendu aux Louët de Terrouanne au début du XVIIIe siècle. Racheté par un ancien notaire en 1832, l'hôtel est finalement vendu à la Mutuelle générale d'assurance de Loir-et-Cher en 1866. Depuis 2007 toutefois, l'ancienne résidence de Florimond Robertet est divisée en une dizaine d'appartements de standing.

Au fil des siècles et de ses propriétaires successifs, l'hôtel d'Alluye a connu d'importantes transformations et seules son aile sud et, dans une moindre mesure, son aile orientale conservent leur aspect d'origine. L'aile ouest du bâtiment a quant à elle été détruite dès le début du XVIIe siècle tandis que l'aile nord a été démolie en 1812. Classé monument historique par décret du 6 novembre 1929, l'hôtel d'Alluye peut exceptionnellement être ouvert au public, notamment lors des Journées européennes du patrimoine.

Champagne-Ardenne

Vue de la cité scolaire.
Vue de la cité scolaire.

La cité scolaire François-Ier est un ensemble d'établissements publics regroupant deux lycées, un lycée d'enseignement général et technologique et un lycée professionnel, une classe spéciale de mission générale d'insertion, des sections de BTS et un GRETA. Avant 1974, elle comptait aussi un collège, celui du Vieux-Port.

Elle est située dans la ville de Vitry-le-François, dans le département de la Marne. Le complexe est situé à proximité du canal de la Marne à la Saône et derrière le port de plaisance de la ville. Il est créé en 1958, mais n'est achevé qu'en 1971. Les bâtiments le composant, aux noms de personnalités du monde des arts ou des sciences, sont édifiés les uns après les autres sur cette période. Un projet de restructuration est commencé en 1991, mais, suite à des retards dans les travaux, il n'est terminé qu'en 1997.

Parmi les plus importantes cités scolaires de Champagne-Ardenne, l'établissement François Ier scolarise la grande majorité des collégiens et lycéens de la circonscription de Vitry-le-François et de ses alentours. Située au sein d'un bassin d'emploi défavorisé, la cité scolaire présente cependant, depuis plusieurs années, des résultats exceptionnels au baccalauréat. Ainsi, le taux de réussite de l'établissement est supérieur de cinq points au taux attendu en référence académique et supérieur de huit points au taux attendu en référence nationale…

Corse

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Franche-Comté

La synagogue de Besançon, construite en 1869 dans le quartier de Battant.
La synagogue de Besançon, construite en 1869 dans le quartier de Battant.

Les débuts de l’histoire des Juifs à Besançon remontent au Moyen Âge, période durant laquelle les Juifs s’installent dans la ville attirés par sa situation de place commerciale. La communauté est fondée à la fin du XIVe siècle et, en raison de son statut de cité impériale, Besançon reste l’un des seuls territoires de la France actuelle à tolérer les Juifs après leur expulsion du royaume de France en 1394. La communauté est néanmoins expulsée à son tour de Besançon au milieu du XVe siècle. Les Juifs font un timide retour dans la ville au XVIIIe siècle mais ce n’est qu’après la Révolution française, qui les émancipe, que leur situation dans la capitale comtoise se stabilise.

Même si la communauté juive ne dépasse jamais les 2 000 personnes sauf à la veille de la Seconde Guerre mondiale, elle connaît une grande réussite économique durant la révolution industrielle à la fin du XIXe siècle, quand les Lipmann fondent Lip, marque de l’horlogerie qui devient ensuite l’un des moteurs économiques de la région et reste associée au nom de la ville. L’importance de la communauté est reconnue en 1881 par la signature d’un décret autorisant la création d’un consistoire siégeant à Besançon. Durant la Seconde Guerre mondiale, la communauté bisontine comme le reste des Juifs de France est touchée de plein fouet par la politique antisémite nazie

Guadeloupe

Portrait de Théodore-Augustin Forcade.
Portrait de Théodore-Augustin Forcade.

Théodore-Augustin Forcade (né à Versailles le – décédé à Aix-en-Provence le ) est un religieux français.

Considéré comme un grand voyageur, il est tour à tour vicaire apostolique de Tōkyō (Japon) de 1846 à 1852, puis évêque de Basse-Terre (Guadeloupe) de 1853 à 1860, évêque de Nevers de 1860 à 1873 et enfin archevêque d'Aix-en-Provence de 1873 à 1885. Évêque à Nevers, il contribue à éveiller la vocation de Bernadette Soubirous dans les années 1860.

Il s'éteint à Aix-en-Provence des suites du choléra, après avoir été contaminé au contact de malades qu'il venait réconforter.

Guyane

Plan de la ville.
Plan de la ville.

Kourou est une commune française, située en Guyane. Avec 25 189 habitants en 2010, Kourou est la quatrième commune la plus peuplée de ce département et région d'outre-mer (DROM) derrière Cayenne, Saint-Laurent-du-Maroni et Matoury.

Autrefois connue pour son bagne, elle est actuellement surtout réputée pour abriter le Centre spatial guyanais (CSG), locomotive économique de toute la Guyane.

Île-de-France

La station Pont Neuf de la ligne 7.
La station Pont Neuf de la ligne 7.

La ligne 7 du métro de Paris est une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Elle traverse la capitale du nord-est au sud-est en suivant un tracé légèrement incurvé, et relie les stations La Courneuve - 8 Mai 1945, au nord-est en Seine-Saint-Denis, à Mairie d'Ivry et Villejuif - Louis Aragon, au sud-est dans le Val-de-Marne, en passant par le centre de Paris.

La ligne a été mise en service à partir de 1910. Elle est la seule du réseau avec la ligne 13 à disposer d'un embranchement. Celui-ci était d'abord situé au nord, mais il a été débranché en 1967. La branche Louis Blanc - Pré-Saint-Gervais est exploitée depuis de façon autonome sous le nom de ligne 7 bis. Depuis 1982, un nouvel embranchement a été créé au sud cette fois, en direction du Kremlin-Bicêtre puis de Villejuif, à partir de la station Maison Blanche.

La ligne 7 est également une des plus longues avec dix-huit kilomètres, celle comptant le plus grand nombre de stations et la troisième plus fréquentée du réseau avec cent-vingt millions de voyageurs en 2004.

Languedoc-Roussillon

Limousin

La gare de Limoges-Bénédictins (los Benedetins en occitan), réalisée entre 1924 et 1929 par Roger Gonthier, porte ce nom en raison de sa construction sur le site d’un ancien monastère bénédictin fermé à la Révolution.

Elle est l'incarnation de la prospérité de la cité des arts du feu d’avant la crise des années 1930, et est devenue un des plus célèbres exemples architecturaux des arts nouveau et déco. Unique par sa forme, sa position au-dessus des voies, son passé, notamment l'accueil qui lui fut réservé ainsi que l'incendie de 1998, le monument est vraisemblablement considéré comme l'un des édifices les plus connus de Limoges et du Limousin, à tel point qu'il est devenu un symbole de la capitale régionale au même titre que la porcelaine et le basket, et est souvent qualifié de plus belle gare d'Europe.

Lorraine

Page de couverture de Invention nouvelle en l'Algèbre d'Albert Girard, publié à Amsterdam en 1629 par Blauew.
Page de couverture de Invention nouvelle en l'Algèbre d'Albert Girard, publié à Amsterdam en 1629 par Blauew.

Albert Girard, dit le « Samielois », également appelé Albertus Gerardus Metensis, parfois Albert Gérard, né vraisemblablement le à Saint-Mihiel et mort à 37 ans, le 8 ou en Hollande, probablement près de la Haye, est un mathématicien d'origine française ayant mené toute sa carrière aux Pays-Bas.

De son vivant, Albert Girard est connu comme ingénieur. Élève et traducteur des œuvres de Stevin, ami de Golius, de Snell et sans doute de Jacques Aleaume, il s'occupe en tout premier lieu de fortifications et d'ouvrages militaires.

Son importance est tardivement reconnue dans le domaine des mathématiques et son rôle de traducteur et de mécanicien masque longtemps l'originalité de ses travaux personnels dans cette discipline. Pour le R.P. Henri Bosmans, ses ouvrages sont les plus importants qui ont été écrits entre Viète et Descartes.

Son œuvre, qui se situe à la transition des traditions de la Coss, des innovations de l'algèbre spécieuse de François Viète et des préoccupations qui à la même époque animent Pierre de Fermat ou Bachet de Méziriac, touche à des domaines variés et apporte de considérables nouveautés. Son écriture mathématique, héritée de la Coss et en partie de l'algèbre nouvelle, fourmille de nouvelles notations. Plusieurs ont enrichi l'univers des mathématiques, notamment les parenthèses, les crochets, et son indexation des radicaux pour les racines cubiques ou cinquième.

Mais sa contribution va bien au-delà de cet apport et plusieurs propositions qui font date dans l'histoire des mathématiques sont nées sous la plume de Girard. Parmi celles-ci, se trouvent dès 1626 les premières notations de la fonction sin (pour sinus). Il est parmi les premiers à formuler le théorème fondamental de l'algèbre dans le cas de polynômes réels (1629), et le théorème des quatre carrés. Il est l'auteur du premier énoncé connu du théorème des deux carrés, dit « Fermat de Noël » (1625), et d'un des premiers énoncés de la formule de Waring, d'une définition précise des suites de Fibonacci etc. En anglais, la formule, qu'il est le premier à publier et qu'il démontre partiellement, donnant l'aire d'un triangle sphérique à l'aide de ses angles se nomme le théorème de Girard ou d'Harriot-Girard.

Martinique

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Midi-Pyrénées

Cheval Castillonnais monté au salon international de l'agriculture 2013, Paris, France
Cheval Castillonnais monté au salon international de l'agriculture 2013, Paris, France

Le cheval Castillonnais, ou cheval de Castillon, est une ancienne race de petits chevaux de selle rustique d'origine française. Connu au début du XXe siècle, ce petit cheval a failli disparaître avec la venue de la motorisation. Il est sauvé de justesse par quelques passionnés. Reconnu par les haras nationaux en 1996, il reste à très faibles effectifs. Une association d'éleveurs et le haras national de Tarbes se mobilisent pour sauvegarder et préserver la race.

Portant une robe noire pangarée ou baie foncée, il est très proche du Mérens avec lequel il partage de nombreuses caractéristiques, mais nettement moins connu. C'est un bon cheval de loisir qui peut être monté en randonnée et attelé avec succès. Il vit principalement à l'extrémité sud-ouest de l'Ariège, dans les Pyrénées, dans un terroir éponyme caractérisé par la vallée du Lez, près de Saint-Girons.

Nord-Pas-de-Calais

Logo de l'Olympique lillois.
Logo de l'Olympique lillois.

La section football de l'Olympique lillois (dont le diminutif est OL) est un ancien club de football français créé en 1902 à Lille, fondu en 1944 au sein du Lille OSC.

Son histoire est mouvementée : en 1907, l'OL absorbe l'Iris Club lillois et le Stade lillois. L'Iris Club décide de reprendre son indépendance en 1924 avant de revenir vers l'OL en 1941 pour former l'Olympique Iris Club lillois. Quelques mois après une seconde scission avec l'Iris Club début 1944, l'Olympique lillois disparaît en fusionnant avec le rival du Sporting Club fivois (aussi connu sous le nom de SC Fives ou SCF) pour fonder le Stade lillois, futur Lille Olympique Sporting Club.

L'OL est résident du terrain de l'avenue de Dunkerque, connu ensuite comme le stade Victor-Boucquey puis stade Henri-Jooris ; son siège social est basé au café Bellevue, sur la Grand'Place de Lille. C'est un club populaire (il compte 2 000 membres adhérents en 1921) et une des valeurs sûres du football du Nord-Pas-de-Calais, dont il glane sept titres régionaux en vingt ans. Les « Dogues » (surnom des joueurs évoluant au club) parviennent même à se faire une place sur le plan national en remportant en 1914 le championnat de France USFSA et le Trophée de France. Le trophée de France mettant aux prises les champions des quatre fédérations françaises de football concurrentes, l'Olympique lillois peut être considéré comme le meilleur club de France cette année-ci.

D'abord favorables au professionnalisme, l'OL et son président emblématique Henri Jooris se rétractent ensuite par peur de perdre leur influence régionale. Poussé par la professionnalisation du SC Fives, le club franchit finalement le pas à son tour en 1932. Ce choix s'avère bénéfique puisque l'OL remporte la première édition du championnat de France de football professionnel en 1933, en battant en finale l'AS Cannes. Après avoir raté le doublé championnat-coupe de France en 1934, les derniers coups d'éclat de l'OL sont une deuxième place du championnat 1935-1936 et un parcours jusqu'en finale de la coupe de France 1938-1939.

Basse-Normandie

L’Union sportive Avranches Mont-Saint-Michel, appelée jusqu’en 1990 l’Union sportive d’Avranches, est un club de football français basé à Avranches, dans le département de la Manche, et fondé en 1897.

Le club est d'abord omnisports, avant que le football ne devienne son unique activité. Après la Seconde Guerre mondiale, le club stagne dans les divisions régionales avant d'accéder au niveau national en 1987. L'US Avranches connaît alors plusieurs montées successives, jusqu'à accéder en 1993 au championnat de National 1, l'élite amateur de l'époque. Dans les années 2000, le club stagne en CFA 2 avant de retrouver l'élite amateur du championnat de CFA lors de la saison 2009-2010. Le club compte également deux victoires en coupe de Basse-Normandie en 1992 et 2007.

L'équipe évolue depuis le début du XXe siècle au stade René-Fenouillère, du nom d'un ancien joueur fondateur du club, devenu par la suite capitaine de l'équipe de France et du FC Barcelone. La première école d'arbitres en France est ouverte par l'US Avranches à la fin des années 2000. Le club, présidé par Gilbert Guérin depuis 1990, compte 400 joueurs licenciés en 2009.

L'équipe première, entraînée par Richard Déziré, évolue lors de la saison 2012-2013 en championnat CFA.

Haute-Normandie

Plan du tramway de Rouen
Plan du tramway de Rouen

L'ancien tramway de Rouen fut construit après la guerre de 1870-1871 et mis en service en 1877. À cette époque de croissance industrielle et démographique, les anciens modes hippomobiles de transport, fiacres et omnibus, mis en place depuis la fin du XVIIIe siècle et progressivement renforcés, ne suffisaient plus à assurer les dessertes urbaines.

Les édiles locaux décidèrent donc d’adopter ce nouveau moyen de communication, inventé aux États-Unis en 1832. D’abord à traction animale et à vapeur, le tramway fut électrifié en 1896. Son réseau s’étendit bientôt sur les différents quartiers du centre de la ville sur la rive droite de la Seine, atteignit les municipalités du plateau nord, les hauteurs de Bonsecours à l’est, irrigua la vallée textile du Cailly à l’ouest, franchit le fleuve et desservit, au sud, les faubourgs et banlieues industrielles de la rive gauche. Le tramway de Rouen couvrit alors l’agglomération de 70 kilomètres de lignes, le plus long réseau électrique de France à la Belle Époque, contribuant aux succès des événements marquant l’histoire de la ville : exposition coloniale de 1896, fêtes du millénaire normand de 1911.

Même si les années 1920 virent encore une légère croissance du trafic, le développement du réseau était terminé, la concurrence des nouveaux modes routiers de déplacement urbain mettait un terme à son monopole. La montée en puissance des autobus et trolleybus, la crise des années 1930, et surtout la Seconde Guerre mondiale qui ravagea la cité normande, condamnèrent le tramway à la disparition. Les dernières motrices cessèrent de circuler en 1953, après 76 ans de service. Depuis 1994, un nouveau tramway a été remis en exploitation dans la capitale normande.

Pays de la Loire

Une chambre en ville est un film musical dramatique français de Jacques Demy, sorti en 1982.

Sur fond de grèves et de conflits sociaux, à Nantes, François, un ouvrier en lutte, et Edith, une fille d'aristocrate, mal mariée à un bourgeois, s'aiment éperdument sous l'œil désabusé et impuissant de la veuve d'un colonel, mère d'Edith, chez qui François a pris la chambre en ville du titre.

Salué par la critique, mais boudé par le public à sa sortie, Une chambre en ville, entièrement chanté comme le sont Les Parapluies de Cherbourg, est beaucoup plus sombre que la plupart des films de Demy. Il exprime sa part d'ombre et permet de reconsidérer l'œuvre du réalisateur sous une autre perspective.

Picardie

Une rame Z 20500 en direction de Melun entre en gare de Combs-la-Ville - Quincy en janvier 2011.
Une rame Z 20500 en direction de Melun entre en gare de Combs-la-Ville - Quincy en janvier 2011.

La ligne D du RER, ou souvent plus simplement nommée RER D, est une ligne du réseau express régional d'Île-de-France qui dessert une grande partie de la région Île-de-France selon un axe nord-sud. Elle relie au nord Orry-la-Ville (branche D1) et Creil (branche D3) et au sud Melun (branche D2) et Malesherbes (branche D4), en passant par le cœur de Paris.

Ouverte par étapes de 1987 à 1996, elle est à la fois la seconde ligne de RER par sa longueur avec 160 km et la ligne SNCF d'Île-de-France la plus fréquentée avec jusqu'à 550 000 voyageurs et 440 trains un jour ouvrable. La quasi totalité de la ligne se situe en Île-de-France, donc sous le ressort du Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) mais les extrémités des branches d'Orry-la-Ville et Creil au nord et de Malesherbes au sud se situent en dehors de la région, dans l'Oise, en Picardie, pour les gares situées au-delà de Survilliers - Fosses, et dans le Loiret, région Centre, pour Malesherbes. Les gares concernées sont donc aussi hors « zone Carte orange ». Elle ne possède en revanche que trois arrêts dans Paris intra-muros, gare de Lyon, Châtelet - Les Halles et gare du Nord, ce tronçon étant le plus chargé de la ligne.

Poitou-Charentes

La Charente est un département français créé en 1790 sur des critères géographiques (le bassin supérieur et moyen du fleuve Charente). Ce territoire, au cours de la période historique, n'a jamais connu d'unité, ni politique, ni religieuse, ni judiciaire. La coupure entre l'Angoumois à l'est, autour d'Angoulême, et la Saintonge à l'ouest, autour de Cognac, qui existait déjà chez les Celtes et a perduré jusqu'à la Révolution, n'a d'ailleurs pas totalement disparu.

Zone de plaine parcourue par un fleuve calme, la Charente est parsemée de nombreux sites qui attestent un peuplement dès le Paléolithique qui s'est continué sans interruption au Néolithique puis à l'âge du fer. Après une période gallo-romaine florissante, le haut Moyen Âge voit la poursuite de la christianisation et le bas Moyen Âge la construction d'églises romanes dans chaque village. Durant la guerre de Cent Ans la Charente sert un temps de frontière entre le domaine du roi d’Angleterre et celui du roi de France. Le territoire est ravagé plusieurs fois. Après une période de prospérité, en particulier sous François Ier, les guerres de religion puis l'exode des protestants paralysent l'économie qui doit attendre Napoléon III pour redevenir florissante avec le cognac et l'industrialisation (fonderies, papeteries) à Angoulême.

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Les gradins du Stade Vélodrome.
Les gradins du Stade Vélodrome.

Le stade Vélodrome est une enceinte sportive située à Marseille en France. Bati dans le 8e arrondissement de la ville, c'est le principal équipement sportif de Marseille. Le Vélodrome est, depuis son inauguration en 1937, utilisé par le club de football de l'Olympique de Marseille.

Depuis 2014, le stade vélodrome est classé stades quatre ou cinq étoiles, le deuxième stade de France en termes de places disponibles, derrière le Stade de France.

Le stade n'est pas réservé au football : il accueille dans ses débuts des courses cyclistes (d'où le nom de Vélodrome) mais aussi des rencontres du Marseille XIII, club phocéen du rugby à XIII dans les années 1950, certaines rencontres de phase finale du Championnat de France de rugby à XV et du RC Toulon ainsi que des concerts.

La Réunion

Le Formica Leo vu depuis le rempart de Bellecombe.
Le Formica Leo vu depuis le rempart de Bellecombe.

Le Formica Leo est un petit cône volcanique adventif du Piton de la Fournaise, le volcan actif de l’île de La Réunion, un département d’outre-mer français dans l’océan Indien. Il est situé au cœur du massif du Piton de la Fournaise sur le fond de la caldeira appelée Enclos Fouqué et en contrebas du passage de montagne nommé Pas de Bellecombe, le site naturel le plus touristique de l’île. D’une vingtaine de mètres de hauteur relative, il y culminerait, d’après les cartes de l’Institut national de l'information géographique et forestière, à 2 218 mètres d’altitude.

Si l’on en croit Honoré de Crémont, qui fut ordonnateur de Bourbon, le Formica Leo s’est formé sous les yeux du chasseur d’esclaves Jean Dugain lors d’une éruption volcanique exceptionnelle en 1753 mais n’a été approché pour la première fois que le lorsque Joseph Hubert a effectué la première traversée documentée de l’Enclos après être descendu le long du rempart de Bellecombe. Selon Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent, botaniste voyageur à l’origine de sa première description scientifique connue, c’est ce même savant qui a ensuite baptisé le petit cône en se référant au fourmi-lion, un insecte dont le nom scientifique aurait pu être Formica-leo.

Surmonté par deux petits cratères volcaniques presque circulaires, le Formica Leo rappelle toujours, de par sa forme actuelle, le piège du névroptère. Cependant, il est soumis à une importante érosion due au nombre élevé de randonneurs qui gravissent tous les jours ses pentes composées de scories rougeâtres depuis les sentiers voisins, lesquels sont très fréquentés. Attractif et accessible, le petit cône aux teintes changeantes constitue en effet une icône du tourisme à La Réunion.