Wintersbourg
Wintersbourg | |
Mairie de Wintersbourg vue côté est (2014). | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarrebourg-Château-Salins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Phalsbourg |
Maire Mandat |
André Soulier 2020-2026 |
Code postal | 57635 |
Code commune | 57747 |
Démographie | |
Gentilé | Wintersbourgeois |
Population municipale |
263 hab. (2021 ) |
Densité | 67 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 47′ 12″ nord, 7° 11′ 25″ est |
Altitude | Min. 254 m Max. 334 m |
Superficie | 3,95 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Phalsbourg |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Wintersbourg est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique de Lorraine et fait partie du pays de Sarrebourg.
Géographie
[modifier | modifier le code]Au Nord-Est du village se situe la source de la Zinsel du Sud.
Accès
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :
-
Carte de la commune
-
Entrée de l'agglomération
-
Wintersbourg en .
-
Source de la Zinsel du Sud.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Zinsel du Sud[Carte 1].
La Zinsel du Sud, d'une longueur totale de 30,9 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Zorn à Steinbourg, après avoir traversé 15 communes[1].
La qualité de la Zinsel du Sud peut être consultée sur un site spécial géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 906 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 10,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Phalsbourg_sapc », sur la commune de Danne-et-Quatre-Vents à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 864,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site spécial publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Wintersbourg est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,4 %), prairies (40,1 %), zones urbanisées (6,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Wintersberg en 1170, Wintremont en 1436, Wintesperch vers 1540, Winterssberg en 1601[14], Wintersberg en 1751[14], Vinstersbourg en 1793[15].
Winterschbuerj[16] en francique lorrain. Wintersburg en allemand standard.
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]En 1170, le village est nommé Wintersberg et appartient au domaine de l'abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Neuwiller-lès-Saverne, dépendance de la principauté épiscopale de Metz. Cette possession fut confirmée dans une bulle du pape Alexandre III. Trouve-t-on là l’origine de la légende selon laquelle il y eut une abbaye ou un couvent à Wintersbourg ?
Cette question reste en suspens par manque de documentation. Quelques noms de sections agraires et lieux-dits de Wintersbourg semblent cependant évoquer un tel passé, par exemple :
- le « Klosterberg », mont du couvent ;
- le « Klostergarten », jardin du couvent ;
- le « Skt.-Katharine Garten », jardin Sainte-Catherine.
Fiscalité médiévale
[modifier | modifier le code]Dès le Moyen Âge, l'imposition fiscale due était minutieusement levée par les seigneurs et le clergé. Le partage de la dîme était scrupuleux.
La moitié était réservée à la cure (paroisse) et l’autre moitié à l’abbaye. À partir du XVIe siècle, les comtes de Fénétrange se réservaient la moitié de la dîme sur le chanvre, le lin, les raves et les choux. Ces cultures semblaient prédominantes car leur mention apparait régulièrement dans les registres d’impositions seigneuriales.
Les biens de la cure (paroisse) étaient importants. Ils étaient composés comme suit :
- une maison avec dépendances ;
- un potager ;
- un verger ;
- vingt-quatre acres de prés = 480 ares qui rapportaient quinze voitures de foin ;
- le droit de pâturage pour trois bovins et six porcs.
Réforme protestante
[modifier | modifier le code]En 1561, les terres et droits que possédait l’abbaye de Neuwiller-les-Saverne à « Wintremont », furent vendues aux seigneurs de Fénétrange.
C’est le prince palatin Otto-Heinrich qui introduisit la Réforme protestante en 1556. En 1560 une paroisse protestante fut créée à Wintersbourg. Le premier pasteur en exercice fut Wendel Krieger de 1570 à 1573. Sa mort nous est rapportée comme suit : « Il est tombé de sa fenêtre sur un couteau. Sa femme, cause volontaire de l’accident, se remaria six semaines plus tard avec un "rustre" cordonnier ! ».
La paroisse de Wintersbourg s’étendait sur les fidèles d’un grand nombre de villages selon les époques. On y trouve :
Fleisheim, Bourscheid, Zilling, Schalbach, Metting, Hangviller, Pfalzweyer, Berling, Vescheim, Bust et Phalsbourg.
De 1583 à 1586 le pasteur Georg Gunthart de Wintersbourg desservit aussi Vilsberg
Le prince de Zweibrücken (Deux-Ponts), comte de La Petite-Pierre (Lützelstein) régent de ces lieux, nommait les ministres du culte à Wintersbourg.
En 1605 une école confessionnelle fut créée à Wintersbourg.
Durant la guerre de Trente Ans (1618-1648) le village fut en grande partie détruit. Il n’y restait que six familles.
En 1688, Wintersbourg fut le théâtre d’un coup d’éclat de l’intolérance religieuse instiguée par le gouvernement militaire de Louvois sous les ordres du roi de France Louis XIV. Le pasteur Johann-Georg Windenius, en poste à Wintersbourg de 1686 à 1688, fut arrêté et envoyé, couvert de chaînes, à la prison de la forteresse de Metz parce qu'il avait enseigné le catéchisme à deux enfants réformés d'un village catholique voisin.
Les pasteurs luthériens
[modifier | modifier le code]en service à Wintersbourg depuis la Réforme du XVIe siècle[17]
- 1556 : Introduction de la Réforme
- 1570 - 1573 : Krieger Wendelin
- 1573 - 1575 : Laiching Georg
- 1576 - 1581 : Wimmelin Johann-Jacob
- 1581 - ? : Aemilius Jacob
- 1584 - 1587 : Florus Samuel
- 1587 - 1634 : Listemann Nikolaus
- 1634 - 1685 † : Luft Johann
- 1685 - 1686 : Gunthart Georg
- 1686 - 1688 : Windenius Johann-Georg
- 1688 - 1729 † : Herrmann Ludwig
- 1729 - 1748 † : Glaser Johann-Christoph
- 1748 - 1776 † : Herrmann Johann-Simon
- 1777 - 1806 : Glaser Johann-Heinrich
- 1806 - 1830 † : Hermann Johann-Ludwig
- 1830 - 1864 : Zwilling Ludwig
- 1865 - 1882 † : Ernst Johann-Georg
- 1882 - 1886 : Metzger Georg
- 1886 - 1890 : Resch Gustav
- 1891 - 1895 : Rehberger Christian H.
- 1895 - 1902 : Diesner Paul
- 1902 - 1907 : Bauer Albert Emil
- 1907 - 1912 : Guerrier Friederich
- 1913 - 1920 : Decker Karl Ernst
- 1923 - 1927 : Sulzberger Gerhard
- 1927 - 1935 : Van der Leije Walter Paul
- 1937 - 1941 : Ihme Fritz (1939-1940) intérim de Wolff Wilhelm
- 1941 - 1946 : Koch Charles Christian (Phalsbourg)
- 1947 - 1959 : Wild Adolf
- 1959 - 1978 : Leyenberger Marguerite
- 1984 - 1990 : Muller Jean-Jacques
- 1992 – 1997 : Foell Sylvie
- 1998 – 2009 : Wolff Schalk Ruth (épouse Bonsirven depuis 2005)
- 2011 – : Besset Marie (épouse Mager depuis 2012)
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2021, la commune comptait 263 habitants[Note 2], en évolution de −2,59 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifice religieux
[modifier | modifier le code]Église luthérienne, construite en 1737. Avant 1884, elle était couverte d’un clocheton en bardeaux. Édification d'un clocher en pierres de taille et restructuration profonde de l'église dans les années 1884-1885[21].
L'édifice a été détruit par le feu les 20 et .
La configuration actuelle de l'église propose un décor intérieur assorti de beaux vitraux représentant l'archange saint Michel combattant le dragon, Jean-Baptiste, l'Annonciation et la Nativité[21].
Pierres tombales remarquables
[modifier | modifier le code]En contrebas de l'église protestante, face est, subsistent quatre stèles de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Les épitaphes sont toutes en langue allemande. Deux de ces pierres tombales concernent des officiers militaires de confession protestante[22].
- Tombe du pasteur Johann-Simon Herrmann, né à Lohr, le et décédé à Wintersbourg le . Époux de Maria-Elisabetha née Glaser et fils de Ludwig Herrmann et Maria-Magdalena née Weibel. Johann-Simon fut pasteur à Wintersbourg de 1747 à 1773 (la 2e stèle à partir de la droite sur l'image).
- Une tombe actuellement non décryptée (la 1re stèle à partir de la droite sur l'image).
- Tombe de « Messire Philippe-Louis de Gottesheim de Geudertheim » capitaine au régiment de Bouillon, infanterie, mort à l’âge de 34 ans - le à Phalsbourg d’une maladie de poitrine et enterré à Wintersbourg le jour suivant. Sa mère était Helena Catherina de Gundsweiler. Ce tombeau est décoré d’un blason de forme contournée, qui porte « d’or à la bande d’azur chargé de trois étoiles d’or, le tout entouré d’un listel d’or », avec un heaume ayant pour cimier un col de cygne sur lequel sont trois étoiles, les lambrequins commencent d’un côté à la hauteur du casque et finissent de l’autre sous l’écu. La famille de Gottesheim de Geudertheim fait partie de la noblesse alsacienne (la 2e stèle à partir de la gauche sur l'image).
- Tombe de Frédéric-Guillaume, baron de Lützow. Epitaphe : « Ici repose dans un doux sommeil jusqu’au grand jour de la moisson, celui qui vivant était aimé de tous, et qui mort est le sujet de tous les regrets. Messire Frédéric-Guillaume, baron de Lützow, capitaine au service de la France dans le régiment Royal-Deux-Ponts, né à Neuwied le et mort à Réding le à l’âge de 28 ans 6 mois et 28 jours. - Suit une citation de 2 Maccabée chapitre 6 v. 31 : Il mourut ainsi en laissant non seulement aux jeunes hommes, mais aussi à toute sa nation, un grand exemple de fermeté et de vertu dans le souvenir de sa mort ». Les registres nous apprennent que ce jeune gentilhomme étant en garnison à Phalsbourg fut invité à une partie de chasse à Réding chez le seigneur des lieux : Marie-Joseph Maurice comte de Saintignon, grand bailli d’épée de Fénétrange. Le baron de Lützow fut accidentellement tué lors de cette chasse en forêt le , il fut enterré le lendemain avec les honneurs militaires dus à son rang au cimetière de Wintersbourg (la 1re stèle à partir de la gauche sur l'image).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Wintersbourg » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « la Zinsel du Sud »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Wintersbourg et Danne-et-Quatre-Vents », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Phalsbourg_sapc », sur la commune de Danne-et-Quatre-Vents - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Phalsbourg_sapc », sur la commune de Danne-et-Quatre-Vents - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Wintersbourg ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Henri Lepage - Dictionnaire topographique du département de la Meurthe
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Geoplatt
- Mémoires d'église: cloches et pierres : Zilling, Wintersbourg, Lixheim, Bourscheid
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Wintersbourg : l'église luthérienne - Historique
- Selon Willy Antoni, ancien maire de la commune de Wintersbourg: - Les tombes de ces officiers protestants diligemment sauvegardées, ont fait l’objet d’un certain rite assez singulier durant le XIXe siècle : « La veille du tirage au sort de la conscription, les jeunes gens du village venaient y déposer quelques pièces de monnaie en espérant se rendre le sort plus favorable …. ». Cette pratique ne semble pas connue ailleurs.