Nouan-sur-Loire
Ancienne commune du Loir-et-Cher, la commune de Nouan-sur-Loire a fusionné en 1972 avec celle de Saint-Laurent-des-Eaux pour former la commune actuelle de Saint-Laurent-Nouan.
Nouan-sur-Loire | |||||
L'ancienne mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Blois | ||||
Commune | Saint-Laurent-Nouan | ||||
Statut | Ancienne commune | ||||
Code postal | 41220 | ||||
Code commune | 41162 | ||||
Démographie | |||||
Population | 602 hab. (1968) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 41′ 10″ nord, 1° 33′ 46″ est | ||||
Historique | |||||
Fusion | 1972 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
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Géographie
modifierLocalisation et communes limitrophes
modifierLieux-dits et écarts
modifierToponymie
modifierJusqu'en 1801, le village était connu sous le nom simple de Nouan[1], qui dériverait, à l'instar de Neung-sur-Beuvron, du terme Noviodunum, contraction entre le latin novio (« nouveau ») et le gaulois dunum (« enceinte fortifiée »)[2].
Histoire
modifierOrigines et développement
modifierRévolution française et Empire
modifierNouvelle organisation territoriale
modifierLe décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[3], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Nouan-sur-Loire devient formellement « commune de Nouan-sur-Loire »[3],[1].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton d'Avaray et au district de Mer[1]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[4],[5]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[4]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[6]. Nouan-sur-Loire est alors rattachée au canton de Bracieux et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[7],[1],[8]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Après la Révolution
modifierElle comptait 602 habitants en 1968[1].
Depuis 1972
modifierLe , un arrêté préfectoral annonce le démembrement des paroisses de Nouan-sur-Loire et de Saint-Laurent-des-Eaux et la réunion des deux communes sous le nom de Saint-Laurent-Nouan. Leur fusion association est entrée en vigueur le [9], avant d'être requalifiée en simple fusion le [10].
Personnalités liées à la commune
modifierRéférences
modifier- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Nouan-sur-Loire », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne), p. 172-173
- Motte 2003, p. 23-24.
- Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l'œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
- « Historique de la décentralisation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
- Christian Poitou 1997, p. 48.
- « Arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 32 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
- Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
- « Modifications aux circonscriptions administratives territoriales (fusion de communes) », Journal officiel de la République française, , p. 1854 (lire en ligne)
- « Historique des communes », sur insee.fr (consulté le ).