Ryūichi Sakamoto
Ryūichi Sakamoto (坂本 龍一, Sakamoto Ryūichi ), né le à Tokyo et mort le dans la même ville, est un musicien, compositeur, producteur de musique et acteur japonais.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
坂本龍一 |
Nationalité | |
Formation |
Université des arts de Tokyo 世田谷区立千歳中学校 (d) Lycée de Shinjuku (d) Soshigaya Elementary School (d) |
Activités |
Acteur, claviériste, compositeur de musique de film, professeur d'université, artiste d'enregistrement, pianiste, producteur ou productrice de disques, arrangeur musical, compositeur, chef d'orchestre |
Période d'activité |
- |
Père |
Kazuki Sakamoto (d) |
Conjoint |
Akiko Yano (de à ) |
Enfants |
Membre de |
Yellow Magic Orchestra Alva Noto + Ryuichi Sakamoto (d) |
---|---|
Instrument | |
Labels |
MIDI INC. (d), For Life Music, Columbia Records, Nippon Columbia, Island Records, Commmons (en) |
Genres artistiques | |
Influencé par | |
Site web |
(en) www.sitesakamoto.com |
Distinctions | |
Discographie |
Discographie de Ryuichi Sakamoto (en) |
Connu initialement pour avoir fait partie du groupe de musique électronique Yellow Magic Orchestra (YMO), il devient célèbre internationalement pour la composition de ses musiques de films, notamment celles de Furyo et du Dernier Empereur, qui lui valent respectivement un BAFTA en 1984 et un Oscar en 1988.
Carrière
modifierEnfance et jeunesse
modifierFils d'un célèbre éditeur (Kazuki Sakamoto), Sakamoto a commencé très tôt le piano et la composition. Il est inspiré à la fois par la musique impressionniste, notamment celle de Claude Debussy, et par le pop rock des Beatles et des Rolling Stones en vogue à l'époque. Il suit des cours à l'Université des beaux-arts et de musique de Tokyo où il étudie la composition ainsi que la musique électronique et ethnique. Il se spécialise dans l'ethnomusicologie marquant son intérêt pour les musiques du monde et tout particulièrement la musique d'Okinawa, la musique indienne et africaine.
Il s'intéresse aussi à l'essor de la musique électronique via les synthétiseurs Buchla, Moog, et ARP disponibles à l'université[1].
Il publie en 1975 un premier album en collaboration avec le percussionniste Tsuchitori Toshiyuki Disappointment-Hateruma. À la fin des années 1970, il travaille comme claviériste pour plusieurs autres musiciens, s'occupe de l'arrangement des premiers albums de Taeko Ōnuki avant de collaborer avec Haruomi Hosono, proposant des compositions pour les albums Paraiso et Pacific.
Le premier album solo de Sakamoto, co-réalisé avec Hideki Matsutake et Hosono, Thousand Knives est enregistré entre avril et juillet 1978. L'album expérimente plusieurs styles de musiques comme la musique électronique sur les morceaux Thousand Knives et The End of Asia où celle-ci est fusionnée avec de la musique japonaise traditionnelle ou la musique minimaliste sur le morceau Grasshoppers. Une nouvelle version de Thousand Knives sortira sur l'album de 1981 de Yellow Magic Orchestra, BGM[2].
Yellow Magic Orchestra (YMO)
modifierÀ la même époque, Sakamoto co-fonde le trio japonais Yellow Magic Orchestra (YMO, synth-rock/synth, J-Pop), avec Haruomi Hosono et Yukihiro Takahashi. Leur musique, beaucoup influencée par Kraftwerk, aura un rôle pionnier dans l'essor de l'electropop[3],[4] de la synthpop, de la musique dite cyberpunk[5] de l'ambient house[3], de l'electronica[4], et influencera d'autres genres comme la musique hip hop[4] la techno[6] ou l'acid house[7]. Le groupe connaîtra un immense succès au Japon et fera parler de lui à l'international, notamment pour le single Computer Game/Firecracker qui finira dans le Top 20 britannique au début des années 1980.
Au sein du groupe, Sakamoto compose un certain nombre de hits comme Tong Poo (1978), Technopolis (1979), Nice Age (1980), Ongaku (1983) et You've Got to Help Yourself (1983) tout en jouant du clavier sur la plupart des autres morceaux. On peut l'entendre chanter sur certaines chansons comme Kimi ni mune kyun. Officiellement mis en pause en 1983, le groupe ressortira un nouvel album dix ans plus tard nommé Technodon.
Carrière solo
modifierEn 1980, pendant sa carrière au sein de YMO, Sakamoto sort l'album B-2 Unit. L'album, parmi les plus nerveux de la carrière du musicien, contient le morceau Riot in Lagos qui sera une influence significative dans le développement de la musique electro et du hip hop, notamment par Afrika Bambaataa[8],[9],[10]. La sortie de ce morceau sera citée en 2011 par le journal The Guardian comme l'un des cinquante événements clés de l'histoire de la dance music[11]. Pour certaines pistes de l'album, Sakamoto travaille avec le producteur anglais de reggae Dennis Bovell et incorpore des éléments issus de l'afrobeat et du dub[12].
La même année, tout en participant à YMO, Sakamoto sort War Head/Lexington Queen, un disque expérimental de synthpop[13] et collabore avec Kiyoshiro Imawano sur le titre Ikenai Rouge Magic, qui se placera en numéro un dans le top Oricon des singles[14]. Il entama aussi une collaboration avec le musicien britannique David Sylvian en co-écrivant et en jouant sur le morceau Taking Islands In Africa de son groupe Japan. L'année suivante, Sakamoto collabore avec les guitaristes Adrian Belew et Robin Scott pour un album nommé Left-Handed Dream. Après la séparation du groupe Japan, Sakamoto continuera à collaborer aux productions de Sylvian, notamment sur le titre Bamboo House en 1982.
Après la mise en pause de Yellow Magic Orchestra, Sakamoto continue de collaborer avec David Sylvian sur plusieurs de ses albums.
En 1983, Sakamoto joue un rôle majeur dans le film Furyo, dont il compose la bande originale. Il demande à Sylvian de chanter dans le thème du film, le morceau Forbidden Colours, qui remportera un grand succès à l'international[15]. Dans une interview, Sakamoto raconte son expérience de cinéma, expliquant qu'il a passé beaucoup de temps avec David Bowie, alors acteur principal du film, sans jamais avoir osé lui demander de l'aider pour la bande sonore du film, considérant que cela risquerait de déconcentrer Bowie de son jeu d'acteur[16].
Durant le reste des années 1980, Sakamoto sort de nombreuses bande originales de films, mais aussi des albums solos. Si ses premiers albums restent dans le style de YMO, avec une utilisation importante de synthétiseurs et de sampleurs (Illustrated musical encyclopedia ou Futurista), sa musique évolue avec un recours de plus en plus fréquent à des instruments acoustiques comme des sons de violons, de Sanshin, de guitare acoustique, de erhu. Celui-ci fait aussi appel à des chanteuses de musique traditionnelle d'Okinawa. Il publie aussi deux albums de musique médiévale avec le groupe Danceries.
En 1988, Sakamoto se lance dans une série de concerts où sont jouées en live les musiques de ses films, notamment Furyo et Le Dernier Empereur. Avec l'album Beauty, de 1989, Sakamoto propose de nombreux morceaux mélangeant la musique traditionnelle japonaise et la pop moderne, avec des collaborations de Jill Jones, Robert Wyatt, Brian Wilson, Youssou N'Dour et Robbie Robertson. Sakamoto alterne entre l'exploration de style musicaux différents et la création d'albums à thèmes.
Durant cette période, Sakamoto travaille également avec David Sylvian, David Byrne, Thomas Dolby, Nam June Paik ou Iggy Pop.
Années 1990
modifierAu début des années 1990, Sakamoto se tourne vers de nouveaux genres de musique comme le rap et la house music. Sur les albums Heartbeat (1991) et Sweet Revenge (1994), celui-ci collabore avec des artistes comme Roddy Frame, Dee Dee Brave, Marco Prince, Arto Lindsay, Youssou N'Dour, David Sylvian et Ingrid Chavez[17]. Celui-ci continue aussi de composer de la musique classique, notamment pour la bande originale du film Un thé au Sahara. En 1994, la Fédération japonaise de football demande à Ryūichi Sakamoto de composer un hymne, nommé "Japanese Soccer Anthem" qu'il diffusent au début de chaque événements sponsorisés[18],[19].
En 1995, sur l'album Smoochy, celui-ci s'aventure sur le terrain de la bossa nova et des rythmes latins. En 1996, dans l'album 1996, il reprend des morceaux de son répertoire pour ne garder que trois instruments : piano, violon, violoncelle[20]. Un travail qu'il prolongera avec l'album BTTB (acronyme de Back to the Basic), où il reprend d'autres morceaux et les arrange pour le piano et la guimbarde. Le single qui en découle, Energy Flow, atteint alors le sommet de classement des singles japonais (Oricon chart) en mai et .
En décembre 1996, Sakamoto compose une pièce orchestrale nommée "Untitled 01" qu'il sort en 1998 sur l'album Discord et qu'il divise en quatre parties : "Grief", "Anger", "Prayer" et "Salvation"[20].Dans le prolongement de cette sortie, le label Ninja Tune sort l'album Prayer/Salvation Remixes dans laquelle des artistes d'electronica comme Ashley Beedle et Andrea Parker remixent les parties "Prayer" et "Salvation" de l'album Discord[21]. L'album Discord sera joué en live lors de neuf performances avec le guitariste David Torn et l'artiste DJ Spooky.
La même année, l'ethnomusicologue italien Massimo Milano publie Ryuichi Sakamoto. Conversazioni, un livre d'entretien avec Sakamoto. En 1999, Sakamoto sort son opéra intitulé LIFE en collaboration avec Shiro Takatani (direction visuelle). Pour ce projet ambitieux qui traite de la symbiose, il fait participer plus de 100 artistes dont Pina Bausch, Bernardo Bertolucci, José Carreras, le dalaï-lama et Salman Rushdie.
Années 2000
modifierEn 2001, il compose un nouveau trio, M²S, avec Jaques Morelenbaum (violoncelle) et sa femme Paula Morelenbaum (chant) pour produire deux albums dédiés aux chefs-d'œuvre du compositeur de la bossa nova Antônio Carlos Jobim. Le premier Casa est enregistré principalement dans le studio de Jobim à Rio de Janeiro, Sakamoto jouant sur le piano du compositeur brésilien[22],[23]. L'album est bien reçu et est inclus par le journaliste Ben Ratliff sur la liste des meilleurs albums de 2002 du The New York Times[24]. Le projet est suivi d'un album live Live in Tokyo[source secondaire souhaitée] et d'un second album A Day in New York en 2003[25],[26]. Sakamoto et le couple Morelenbaum participent aussi à l'album No More Landmine, un album caritatif au profit de la lutte pour l'interdiction des mines anti-personnelles. Le trio compose le morceau Zero Landmine avec la participation de David Sylvian, Brian Eno et DJ Krush[27],[28],[29].
En 2002, il collabore avec Alva Noto (un des avatars de Carsten Nicolai) pour sortir l'album Vrioon. Sakamoto joue du piano et sa musique est retraitée par Nicolai qui y ajoute des manipulations numériques et des bruitages. Sorti sur le label allemand Raster-Noton, il est élu album de l'année par le magazine anglais The Wire[30],[31]. S'ensuivent plusieurs albums du duo Nicolai et Sakamoto : Insen (2005)[32], Utp (2008)[33] avec le Modern Ensemble et Summvs (2011)[34].
En 2005, l'entreprise de téléphone portable suédoise Nokia demande à Ryūichi Sakamoto de composer les musiques pour les sonneries de leur téléphone Nokia 8800[35]. Après avoir rejoint Haruomi Hosono et Yukihiro Takahashi sur le projet Human Audio Sponge vers 2004[36],[37] ils reforment le Yellow Magic Orchestra en 2007 et sortent le single Rescue accompagné d'un remix de leur tube de 1979 Rydeen[38]. Ils redonnent quelques concerts jusqu'en 2012[39],[40],[41].
En juillet 2009 il est fait Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres à l'ambassade française de Tokyo[42].
Années 2010
modifierDurant une grande partie des années 2000, Sakamoto collabore avec le créateur visuel Shiro Takatani notamment pour ses installations comme LIFE – fluid, invisible, inaudible... (de 2007–2013)[43],[44] puis collapsed[45] et silence spins[46],[47] au musée des arts contemporains de Tokyo en 2012 et à la biennale de Sharjah en 2013[48]. Il compose une musique pour LIFE-WELL une exposition de 2013 et 2014 qui s'accompagne d'une performance de l'acteur nô/kyōgen Mansai Nomura[49],[50] et sonorise une dernière performance de Shiro Takatani, ST/LL en 2015[43],[51].
En 2013, Sakamoto est membre du jury de la 70e édition de la Mostra de Venise sous la présidence de Bernardo Bertolucci[52],[53].
En 2014, Sakamoto devient le premier directeur artistique invité du festival artistique international de Sapporo. Toutefois, le 10 juillet on lui diagnostique un cancer de la gorge qui le force à suspendre des activités[54]. Le 3 août 2015, Sakamoto donne de ses nouvelles sur son site Internet et explique qu'il est en grande forme et qu'il reprend le travail[55]. Il compose avec Alva Noto la bande sonore du film The Revenant d'Alejandro González Iñárritu[56] pour lequel il reçoit une nomination aux Golden Globes[57],[58].
Le 29 mars 2017 Sakamoto sort son nouvel album async sur le label Milan Records[59],[60] En février 2018, il fait partie du jury de la 68e édition du festival du film de Berlin[61],[62],[63],[64],[65],[66].
Le 14 juin 2018, la vie et le travail de Sakamoto est consacré par un film documentaire de Stephen Nomura Schible intitulé Coda[67],[68] qui suit sa vie depuis le moment où il récupère de son cancer et se penche sur son travail de création de morceaux portant sur l'accident nucléaire de Fukushima[69],[70].
Années 2020
modifierEn 2021, il est artiste associé au Holland Festival à Amsterdam, où il présente la première mondiale de TIME, sa dernière collaboration avec l’artiste visuel Shiro Takatani. Cet " opéra sans paroles ", qui met en scène le danseur et acteur Min Tanaka et la joueuse de shô Mayumi Miyata, s'inspire du premier récit du recueil de nouvelles Dix nuits, dix rêves de Soseki Natsume[71]
En 2022, il participe à la création de la nouvelle installation du collectif Japonais Dumb Type, 2022, en tant que nouveau membre, pour le Pavillon Japonais à la 59e exposition internationale d'art - La Biennale di Venezia[72]
La même année, Sakamoto collabore avec un jeune violioniste ukrainien, Illia Bodarenko pour créer le morceau Piece for Illia pour la compilation Ukraine (volume 2) au profit des victimes de l'invasion de l'Ukraine par la Russie de 2022[73],[74] Au début de l'année 2023, il sort l'album 12, dans lequel chaque titre correspond au jour lors duquel il a été enregistré. Le magazine The Quietus y voit « un portrait sonore franc et diaristique »[75].
Carrière dans le cinéma
modifierOn doit à Sakamoto la composition d'une quarantaine de musiques de films[76]. C'est en 1984 que son nom commence à avoir une renommée internationale avec ses compositions pour le film Furyo, pour lequel il reçoit le BAFTA de la meilleure musique de film en 1984[77], puis Le Dernier Empereur, pour lequel il obtient l'Oscar de la meilleure musique de film en 1988[78]. Dans Furyo, il tient par ailleurs l'un des rôles principaux, celui d'un capitaine japonais qui, durant la Seconde Guerre mondiale, entretient une relation ambigüe avec un major britannique joué par David Bowie[79],[80],[81]. Il tient aussi un rôle secondaire dans le film Le Dernier Empereur pour lequel il signe aussi la bande originale. Ne se jugeant « pas très bon » comédien, Sakamoto préfère cependant ne pas poursuivre dans cette voie[78].
Après le succès de la bande originale de Furyo, il compose pour des films occidentaux et japonais, dont Un thé au Sahara (The Sheltering Sky) de Bernardo Bertolucci[80], Talons aiguilles de Pedro Almodóvar[76], Snake Eyes[76] et Femme Fatale de Brian De Palma, Tabou de Nagisa Oshima, Soie de François Girard ou The Revenant d'Alejandro González Iñárritu[76],[80]. En plus de la composition de bande originales, certains de ses morceaux, créés à l'origine pour ses albums solos ont été réutilisés dans des bandes originales de film[76], comme Chinsagu no hana (issu de l'album Beauty et réutilisé dans le film Japanese Story) ou Bibo no aozora (issu de l'album 1996 et réutilisé dans le film Babel)[82],[83],[84]. En 1992, il reçoit la commande de composer et de diriger le thème de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 1992 de Barcelone Mar Mediterraneo[85].
Prises de position
modifierLe Monde le décrit comme « l'une des rares célébrités japonaises engagées politiquement »[86].
Sakamoto est critique envers les lois du copyright et explique, en 2009, qu'il les estime désuètes à l'ère de l'information[87].
Militant anti-guerre, il déplore, après les attentats du 11 septembre 2001, une situation « créée par l’attitude hégémonique des États-Unis ». Il s'oppose à l'invasion de l'Irak par les États-Unis en 2003[86]. En 2017, sa musique illustre un court-métrage rendant hommage aux réfugiés rohingyas, People Who Crossed River Naf[86] et en 2022 il livre une composition pour une compilation dont les recettes seront versées aux victimes de l'invasion de l'Ukraine par la Russie de 2022[73].
En 2007, il crée More Trees, une organisation non gouvernementale de gestion durable des forêts au Japon, aux Philippines et en Indonésie. Il est un fervent défenseur de l'environnement et l'une des figures de la lutte contre le nucléaire au Japon après la catastrophe de Fukushima en 2011. Il prend la direction musicale de l'Orchestre des jeunes du Tohoku, formé par des enfants affectés par le drame, et multiplie les actions contre le nucléaire[86]. En 2012, il organise un concert géant près de Tokyo avec le groupe allemand Kraftwerk[88],[89] , déclarant « Je veux être un citoyen du monde, cela peut sonner très hippie mais j'aime ça »[76].
En 2015 Sakamoto apporte son soutien aux manifestations contre le déménagement de la base américaine de Futenma dans la baie d'Ōmura au côté de personnalités comme Hayao Miyazaki[90], Oliver Stone ou Kenzaburō Ōe[91]. Il sort une version du single de 2004 Undercooled dont les profits sont reversés à la lutte contre la relocalisation de la base[92]. Peu de temps avant sa mort, en mars 2023, il envoie une lettre au gouverneur de Tokyo Yuriko Koike afin de l'appeler à suspendre le projet de construction dans le district de Jingūmae qui menace l'écosystème local[93].
Vie privée
modifierEn 1982 Sakamoto se marie avec Akiko Yano, pianiste et chanteuse japonaise. Il travaille sur certains de ses enregistrements tandis qu'elle participe aux prestations live du groupe Yellow Magic Orchestra. Ils divorcent en . Il aura de cette relation une fille qui deviendra la chanteuse de j-pop Miu Sakamoto[94]. Après son divorce, il se marie à sa manager, Norika Sora, avec laquelle il vivait depuis les années 1990 et dont il a deux enfants[95]. De 1990 à 2020, Sakamoto vit principalement à New York avant de retourner vivre à Tokyo[96].
Mort
modifierEn 2014, il lui est diagnostiqué un cancer de la gorge qui l'oblige à arrêter temporairement sa carrière musicale. Le cancer soigné, Sakamoto entre en rémission et revient, en 2015, pour signer la musique du film The Revenant du réalisateur Alejandro González Iñárritu, avec Leonardo DiCaprio dans le rôle principal. En , il annonce sur son site Internet être atteint d'un cancer colorectal.
Ryūichi Sakamoto meurt le dans un hôpital de Tokyo. Sa mort est annoncée le [97],[98],[80].
Discographie
modifierYellow Magic Orchestra
modifierAlbums studio
modifier- 1978 : Yellow Magic Orchestra
- 1979 : Solid State Survivor
- 1980 : X∞ Multiplies
- 1981 : BGM
- 1981 : Technodelic
- 1983 : Naughty Boys
- 1983 : Naughty Boys Instrumental
- 1983 : Service
- 1993 : Technodon
Albums Live
modifier- 1979 : Faker Holic YMO World Tour Live
- 1980 : Public Pressure
- 1984 : After Service
- 2001 : One More YMO : The Best of YMO Live
- 2008 : Gijon YMO - Live in Gijon 19.6.08
- 2008 : London YMO - Live in London
Compilations
modifier- 2000 : YMO Go Home! : The Best of Yellow Magic Orchestra
- 2003 : UC YMO : Ultimate Collection of Yellow Magic Orchestra
- 2005 : L-R TRAX Live & Rare Tracks
- 2011 : YMO
Human Audio Sponge
modifier- 2006 : Live In Barcelona - Tokyo
Albums collectifs
modifierCollaborations
modifier- 1975 : Disappointment-Hateruma de Toshiyuki Tsuchitori
- 1978 : Paraiso de Haruomi Hosono
- 1979 : Summer Nerves de Kakutougi Session
- 1982 : The End of Asia avec Danceries
- 1982 : The Arrangement de Robin Scott
- 1982 : Miłości Wszystko Wybaczy de Tokiko Kato
- 1983 : Chanconette Tedesche avec Danceries
- 1993 : Asian Games (live) avec Yōsuke Yamashita et Bill Laswell
- 2001 : Casa avec Morelenbaum² en hommage à Antônio Carlos Jobim
- 2001 : Morelenbaum²/Sakamoto "Live in Tokyo" (live) avec Morelenbaum²
- 2002 : Vrioon avec Alva Noto
- 2003 : A Day in New York avec Morelenbaum²
- 2005 : Insen avec Alva Noto
- 2005 : Sala Santa Cecilia (live) avec Fennesz
- 2007 : Ocean Fire avec Christopher Willits
- 2007 : Cendre avec Fennesz
- 2008 : utp_(live) avec Alva Noto et Ensemble Modern
- 2010 : UTAU avec Taeko Onuki
- 2011 : Summvs avec Alva Noto
- 2011 : Flumina avec Fennesz
- 2012 : Ancient Future avec Christopher Willits
- 2012 : Three avec Jaques Morelenbaum et Judy Kang
- 2012 : Snow, Silence, Partially Sunny (live) avec Sachiko M
- 2013 : Disappearance avec Taylor Deupree
- 2015 : Perpetual avec Taylor Deupree et Illuha
- 2018 : Glass avec Alva Noto
- 2018 : Glenn Gould Gathering (live) avec Alva Noto, Nilo, Fennesz, Francesco Tristano
- 2019 : TWO: Live at Sydney Opera House (live) avec Alva Noto
- 2019 : Live in London (live) avec Taylor Deupree
- 2023 : Snooze d'Agust D
Solo
modifierAlbums studio
modifier- 1978 : Thousand Knives
- 1980 : B-2 Unit
- 1981 : Left Handed Dream
- 1983 : Coda
- 1984 : Ongaku Zukan (Album ressorti internationalement en 1986 sous le titre Illustrated musical encyclopedia)
- 1985 : Esperanto
- 1986 : Futurista
- 1987 : Neo geo
- 1989 : Fantasy of Light and Life
- 1989 : Beauty
- 1991 : Heartbeat
- 1994 : Sweet Revenge
- 1995 : Smoochy
- 1996 : 1996
- 1997 : Discord
- 1997 : Music for Yohji Yamamoto: Collection, 1995
- 1999 : BTTB (Back To The Basic)
- 2002 : Comica
- 2002 : Elephantism
- 2004 : Chasm
- 2004 : /04
- 2005 : /05
- 2006 : Bricolages (Album de remix)
- 2009 : Out of noise
- 2016 : Plankton (music for an installation)
- 2017 : Async
- 2018 : Async - Remodels (Album de remix)
- 2022 : To the Moon and Back (Album de remix)
- 2023 : 12
- 2024 : Opus (Milan)
Singles et EP
modifierAnnée | Nom du morceau | Album |
---|---|---|
1980 | "Riot in Lagos" | B-2 Unit |
1980 | "War Head" | - |
1981 | "Computer Obaachan" (avec Syuko Sakai) | Tiré d'une émission de la NHK |
1981 | "Front Line" | - |
1982 | "Ike Nai Rouge Magic" (avec Kiyoshiro Imawano) | - |
1982 | "Bamboo Houses" (avec David Sylvian) | - |
1982 | "The Arrangement" (avec Robin Scott) | - |
1983 | "Life in Japan" | - |
1983 | "Forbidden Colours" (avec David Sylvian) | Furyo |
1983 | "Merry Christmas Mr. Lawrence" | Furyo |
1985 | "Field Work" (avec Thomas Dolby) | - |
1985 | "Steppin' into Asia" (avec Akiko Yano) | - |
1986 | "G.T." | Futurista |
1986 | "Neo-Plant" (avec Koharu Kisaragi) | - |
1987 | "Risky" (avec Iggy Pop) | Neo Geo |
1987 | "The Dernier Empereur" (avec David Byrne) | Le Dernier Empereur |
1987 | "Behind the Mask" | - |
1989 | "Undo #1" | - |
1990 | "We Love You" | Beauty |
1990 | "You Do Me" (avec Jill Jones) | Beauty ( version internationale) |
1992 | "Heartbeat (Tainai Kaiki II)" (avec David Sylvian) | Heartbeat |
1994 | "Moving On" | Sweet Revenge |
1994 | "Love & Hate" (avec Holly Johnson) | Sweet Revenge |
1997 | "The Other Side of Love" (featuring Sister M) | - |
1998 | "Prayer / Salvation" | remix |
1998 | "Anger / Grief" | remix |
1999 | "– ウラBTTB" | BTTB |
2000 | "Lost Child" | - |
2003 | "World Citizen" (avec David Sylvian) | Chasm |
2004 | "Undercooled" | Chasm |
2005 | "Sala Santa Cecilia" (avec Fennesz) | - |
2006 | "Revep" (avec Alva Noto) | - |
2008 | "Koko" | UTAI |
2018 | "Ff2" | - |
2019 | "エナジー風呂 / Energy Flow" (avec U-zhann) | - |
2021 | "Tong Poo for JUNYA WATANABE" | - |
2022 | "Ieta" | - |
2022 | "Freeflow" (avec Alex Heffes) | - |
2022 | "Suite for Krug in 2008" | - |
2022 | "After Yang" | - |
2022 | "Thousand Knives (Thundercat Remodel)" | To the Moon and Back |
Albums Live
modifierAnnée | Album |
---|---|
1986 | Media Bahn Live
|
1988 | Playing the Orchestra
|
1997 | Discord
|
1999 | Cinemage
|
2000 | Audio Life
|
2001 | In The Lobby: At G.E.H. in London
|
2009 | Playing the Piano
|
2011 | playing the piano usa 2010 / Korea 2011 - ustream viewers selection
|
2013 | Playing the Orchestra 2013
|
2020 | Playing the Piano 12122020
|
2021 | Garden Of Shadows And Light (avec David Toop)
|
Bandes originales
modifierAnnée | Titre | Type | Notes |
---|---|---|---|
1983 | Daijōbu, My Friend | Film de Ryū Murakami | |
1983 | Furyo | Film de Nagisa Ōshima | |
1984 | Propaganda: A Y.M.O. Film | Film de Makoto Satō | Participation |
1986 | Les Aventures de Chatran (Koneko monogatari) | Film de Masanori Hata | |
1987 | Les Ailes d'Honnéamise | Film de Hiroyuki Yamaga | |
1987 | Le Dernier Empereur | Film de Bernardo Bertolucci | |
1989 | Tengai Makyou: Ziria | Jeu vidéo PC-Engine[99] | |
1989 | Black Rain | Film de Ridley Scott | Morceau Laser Man |
1989 | New 23 | Télévision | |
1990 | Un thé au Sahara | Film de Bernardo Bertolucci | |
1990 | La Servante écarlate | Film de Volker Schlöndorff | |
1992 | Talons aiguilles (Tacones lejanos) | Film de Pedro Almodóvar | |
1992 | Les Hauts de Hurlevent | Film de Peter Kosminsky | |
1992 | Tokyo Decadence (Topâzu) | Film de Ryū Murakami | |
1992 | El Mar Mediterrani | Composition pour la cérémonie des jeux olympiques d'été de 1992 | |
1993 | Peachboy | Téléfilm | |
1993 | Wild Palms | Série télé d'Oliver Stone et Bruce Wagner | |
1994 | Little Buddha | Film de Bernardo Bertolucci | |
1994 | Japanese Soccer Anthem | Morceau diffusé au début des matchs de football sponsorisés par la Japan Football Association | |
1995 | Wild Side | Film de Donald Cammell | |
1997 | The Other Side Of Love | Épisode de Stalker: Nigekirenu ai | |
1998 | Dreamcast | Musique de démarrage de la console | |
1998 | Snake Eyes | Film de Brian De Palma | |
1998 | Love Is the Devil | Film de John Maybury | |
1999 | Tabou (Gohatto) | Film de Nagisa Ōshima | |
1999 | Poppoya | Film de Yasuo Furuhata | Thème principal uniquement |
1999 | LIFE | Opéra de Ryūichi Sakamoto lui-même | Disponible en DVD uniquement |
2000 | L.O.L.: Lack of Love | Jeu vidéo Dreamcast | Compositeur et scénariste |
2000 | Eien no ko | Télévision | |
2002 | Femme fatale | Film de Brian De Palma | |
2002 | Century of Reform | ||
2002 | Derrida | Film documentaire de Kirby Dick et Amy Ziering Kofman | Certains morceaux sont sortis sur la compilation Minha Vida Como Un Filme (2002) |
2002 | Alexei and the Spring | Certains morceaux sont sortis sur la compilation Minha Vida Como Un Filme (2002) | |
2003 | Japanese Story | Film de Sue Brooks | Morceau Chinsagu no hana remixé par Elizabeth Drake |
2004 | Seven Samurai 20XX | Jeu vidéo PlayStation 2 | |
2004 | Appleseed | Film de Shinji Aramaki | Co-composé avec Paul Oakenfold et T.Raumschmiere |
2004 | Tony Takitani | Film de Jun Ichikawa | |
2005 | Shining Boy & Little Randy | Film de Shunsaku Kawake | |
2006 | Dawn of Mana | Jeu vidéo PlayStation 2 | |
2006 | Babel | Film de Alejandro González Iñárritu | Remix des morceaux Bibo no aozora, Only Love Can Conquer Hate et World Citizen (I Won't Be Disappointed) |
2007 | Soie (Silk) | Film de François Girard | |
2008 | Indigo | Cours-métrage | |
2009 | Women Without Men (Zanan-e bedun-e mardan) | Film de Shirin Neshat et Shoja Azari | |
2011 | Dhobi Ghat | Film de Kiran Rao | Titre You With Me |
2011 | Hara-Kiri : Mort d'un samouraï | Film de Takashi Miike | |
2011 | Uchû News | Télévision | |
2012 | Atarashii kutsu o kawanakucha - I Have to Buy New Shoes | Film de Erika Kitagawa | Avec Kotringo[100] |
2015 | Haha to kuraseba | Film de Yōji Yamada | Album sorti en 2016 sous le titre alternatif Nagasaki: Mémoires de mon fils[101]. |
2015 | The Revenant | Film de Alejandro González Iñárritu | Avec Alva Noto et une musique additionnelle de Bryce Dessner[102] |
2016 | Any Other Normal | Film de Brock Labrenz | |
2016 | Rage (怒り, Ikari ) | Film de Lee Sang-il | |
2017 | Star Sand | Film de Roger Pulvers | |
2017 | The Fortress | Film de Hwang Dong-hyeok | |
2017 | Call Me by Your Name | Film de Luca Guadagnino | Morceaux "M.A.Y. in the Backyard" et "Germination" |
2018 | Your Face | Documentaire tawaïnais[103] | |
2018 | My Tyrano: Together, Forever | Film de Kōbun Shizuno | |
2019 | Smithereens | Épisode de la série Black Mirror | |
2019 | Paradise Next | Film de Yoshihiro Hanno | |
2019 | Proxima | Film d'Alice Winocour | |
2020 | The Staggering Girl | Cours métrage de Luca Guadagnino[104] | |
2020 | Minamata | Film d'Andrew Levitas[105] | |
2020 | Love After Love | Film de Ann Hui | |
2021 | Beckett | Film de Ferdinando Cito Filomarino | |
2022 | Exception (Netflix) (en) | Série télé | |
2022 | After Yang | Film de Kogonada | Thème principal uniquement |
2023 | L'Innocence (怪物, Kaibutsu ) | Film de Hirokazu Kore-eda |
Compilations
modifierAnnée | Album | Top Oricon | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1978 | Tokyo Joe (avec Kazumi Watanabe)
|
- | ||||||||
1983 | Favorite Visions
|
|||||||||
1989 | Gruppo Musicale
|
|||||||||
1994 | Soundbytes
|
— | ||||||||
1998 | The Very Best Of Güt Years 1994-1997
|
|||||||||
2002 | Works I – CM
|
— | ||||||||
2002 | Minha Vida Como Un Filme | — | ||||||||
2003 | Moto.tronic
|
— | ||||||||
2012 | Complete Güt Box
|
|||||||||
2015 | Year Book 2005–2014
|
46 | ||||||||
2016 | Year Book 1971-1979
|
77 | ||||||||
2017 | Year Book 1980-1984
|
|||||||||
2018 | Year Book 1985-1989
|
|||||||||
"—" signifie que l'album n'est pas entré dans le top. |
Vidéos
modifierAlbums Vidéos
modifier- 1985 : TV War
- 1986 : Adelic Penguins
- 2004 : Ryuichi Sakamoto Visual Works in the Mid-Late 80's
- 2008 : LIFE-fluide.invisible.inaudible avec Shiro Takatani
- 2015 : Playing the Orchestra 2014
Concert filmés
modifierFilmographie
modifierComme compositeur
modifierVoir à bandes originales
Comme acteur
modifier- 1983 : Furyo, de Nagisa Ōshima : le capitaine Yonoi
- 1984 : Propaganda: A Y.M.O. Film de Makoto Satō : lui-même
- 1987 : Le Dernier Empereur, de Bernardo Bertolucci : Masahiko Amakasu
- 1998 : New Rose Hotel, d'Abel Ferrara : un homme d'affaires japonais
Distinctions
modifierRécompenses
modifier- 1983 : meilleure musique de film pour Furyo à la British Academy of Film and Television Arts[77]
- 1984 : prix Mainichi de la meilleure musique de film pour Furyo[106]
- 1987 : Oscar de la meilleure musique de film pour Le Dernier Empereur
- 1987 : Golden Globe de la meilleure musique de film pour Le Dernier Empereur
- 1987 : Grammy Award de la meilleure bande originale de film pour Le Dernier Empereur
- 1990 : Golden Globe de la meilleure musique de film pour un thé au Sahara
- 1997 :Grand Prix Ars Electronica pour Music Plays Images X Images Play Music[107],[108]
- 2015 : Dallas-Fort Worth Film Critics Association Award de la meilleure musique de film pour The Revenant
- 2018 : Grand Bell Awards de la meilleure musique pour The Fortress
- 2022 : Hong Kong Film Award de la meilleure bande originale pour Love after Love
Sélections
modifier- 1984 : prix de la meilleure musique de film pour Furyo aux Japan Academy Prize[109]
- 1987 : meilleure musique de film pour Le Dernier Empereur à la British Academy of Film and Television Arts.
- 1995 : Grammy Award de la meilleure bande originale de film pour Little Buddha
- 2012 : Asian Film Awards du meilleur compositeur pour Hara-Kiri : Mort d'un samouraï
- 2015 : meilleure musique de film pour The Revenant à la British Academy of Film and Television Arts.
- 2015 : Golden Globe de la meilleure musique de film pour The Revenant
- 2015 : Grammy Award de la meilleure bande originale de film pour The Revenant
- 2017 : Asian Film Awards du meilleur compositeur pour Rage
Décorations
modifier- 2009 : Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres
- 2013 – Golden Pine Award (Lifetime Achievement), au festival international du film de Samobor[110]
Références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ryūichi Sakamoto » (voir la liste des auteurs).
- Gheeta Dayal, « Yellow Magic Orchestra » [archive du ], sur Groove, The Original Soundtrack, (consulté le ).
- « Yellow Magic Orchestra – BGM », sur Yellow Magic Orchestra on Discogs, Discogs, (consulté le ).
- « Yellow Magic Orchestra profile », sur Allmusic (consulté le ).
- John Lewis, « Back to the future: Yellow Magic Orchestra helped usher in electronica – and they may just have invented hip-hop, too », sur The Guardian, UK, (consulté le ).
- Paul Lester, « Yellow Magic Orchestra », sur The Guardian, UK, (consulté le ).
- Vladimir Bogdanov, All music guide to electronica: the definitive guide to electronic music, Backbeat Books, , 4th éd. (ISBN 0-87930-628-9, lire en ligne), p. 582.
- « Famous Japanese & Foreigners In Japan: Ryuichi Sakamoto » [archive du ], sur JapanVisitor, GoodsFromJapan KK (consulté le ).
- Frank Broughton, La historia del DJ / The DJ's Story, Volume 2, Ediciones Robinbook, (ISBN 978-84-96222-79-3, lire en ligne), p. 121.
- Kurtis Mantronik Interview, (lire en ligne [archive du ]).
- David Toop, A-Z Of Electro, (lire en ligne), chap. 145.
- Richard Vine, « Ryuichi Sakamoto records Riot In Lagos », sur The Guardian, UK, (consulté le ).
- The Essential... Yellow Magic Orchestra, Fact
- (en) « Riuichi Sakamoto – Warhead / Lexington Queen » (liste des versions du single), sur Discogs.
- (ja) « Biography », Kiyoshiro Imawano official site (consulté le ).
- « DAVID SYLVIAN AND RIUICHI SAKAMOTO | full Official Chart History | Official Charts Company », sur www.officialcharts.com (consulté le ).
- Miles Bowe, « Ryuichi Sakamoto reflects on his unique time with David Bowie », sur Fact, The Vinyl Factory, (consulté le ).
- « Ryuichi Sakamoto – Sweet Revenge », sur Ryuchi Sakamoto on Discogs, Discogs, (consulté le )
- « 財団法人日本サッカー協会 平成18年度第1回理事会 報告事項 », 日本サッカー協会, (consulté le ), p. 6
- Anupal Sraban Neog, « How did Ryuichi Sakamoto die? Cause of death explored as Oscar-winning composer dies aged 71 », Sportskeeda, (lire en ligne)
- « RYUICHI SAKAMOTO: Classical & Pop Fusion », sur Sound On Sound, SOS Publications Group, (consulté le )
- « PRAYER / SALVATION REMIXES », sur Ninja Tune, Ninja Tune, (consulté le )
- (en) Richard S. Ginell, « Ryūichi Sakamoto » (fiche album), sur AllMusic (consulté le )
- Sophian Fanen, « Ryuichi Sakamoto, around the pop » , sur Les Jours, (consulté le )
- (en-US) Ben Ratliff, « MUSIC: THE YEAR IN REVIEW -- THE CRITICS/THE 10 BEST ALBUMS; Somber Anthems, Loose-Limbed Funk » , sur The New York Times, (consulté le )
- (en) « Morelenbaum² / Sakamoto » , sur Discog (consulté le )
- (en) Chris Nickson, « Ryūichi Sakamoto » (fiche album), sur AllMusic
- (en) « N.M.L. No More Landmine » , sur Discog (consulté le )
- Adam Sweeting, « Ryuichi Sakamoto obituary », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
- Kez Cochrane, « Ryuichi Sakamoto shares new recording, Zero Landmine 2022, to support Ukraine », sur Crack, (consulté le )
- Joseph Ghosn, « Vrioon » , sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
- (en) « 2003 Rewind » , sur The Wire Magazine - Adventures In Modern Music, (consulté le )
- (en) Rob Theakston, « Insen Review » , sur AllMusic (consulté le )
- François Couture, « Alva Noto / Ensemble Modern / Ryuichi Sakamoto: utp_ », sur Allmusic, allmusic.com (consulté le )
- (en-US) Ed Loxapac, « Alva Noto & Ryuichi Sakamoto :: Summvs (Raster-Noton) » , sur Igloo Magazine, (consulté le )
- Sakamoto Ringtones Offered to All https://www.wired.com/; Retrieved September 9, 2015.
- (en) « Human Audio Sponge » , sur metason.net (consulté le )
- « Yukihiro Takahashi, le métronome du Yellow Magic Orchestra, ne bat plus », sur Le Nouvel Observateur, (consulté le )
- (en) « HASYMO / Yellow Magic Orchestra – Rescue / Rydeen 79/07 » , sur Discog (consulté le )
- « Décès de Takahashi Yukihiro, batteur du célèbre groupe de techno-pop Yellow Magic Orchestra », sur Nippon.com, (consulté le )
- « WORLD HAPPINESS 2011 », World-happiness.com (consulté le )
- « Sakamoto gently rallies the troops for No Nukes 2012 | The Japan Times Online », Japantimes.co.jp, (consulté le )
- (en) Jun Hongo, « Ryuichi Sakamoto Diagnosed with Throat Cancer », sur Japan Realtime (blog hébergé par le Wall Street Journal), (version du sur Internet Archive)
- « The Scene is a Prism. Notes about ST/LL of Shiro Takatani »
- (en) « Shiro Takatani », sur La Cité des Sciences (consulté le )
- (en) « Collapsed », sur Epidemic.net (consulté le )
- (en) « Ryuichi Sakamoto + Shiro Tanaki Projects », sur Epidemic.net (consulté le )
- (en) « Will Sakamoto bring his silent tearoom to Sharjah? », sur Phaidon 100 (consulté le )
- (en) « The Sharjah Biennial in Context », sur MoMA (consulté le )
- (en) « Life Well », sur Epidemic.net (consulté le )
- (en) « Ryuichi Sakamoto: "Créer l'album idéal avant de mourir" », sur Le Point (consulté le )
- « Live action, multimedia and unusual perspectives combine in the enigmatic ST/LL by Shiro Takatani », sur Seeing Dance (consulté le )
- « Mostra de Venise 2013 : le jury au complet ! », sur Challenges (consulté le )
- « Juries and Awards of the 70th Venice Film Festival », sur La Biennale, (consulté le )
- Jun Hongo, « Ryuichi Sakamoto diagnosed with Throat Cancer », Wall Street Journal, (lire en ligne)
- Jazz Monroe, « Ryuichi Sakamoto "In Great Shape" Following Cancer Treatment », Pitchfork,
- « Ryuichi Sakamoto Scoring Alejandro Gonzalez Inarritu's 'The Revenant' », sur Film Music Reporter, (consulté le )
- « The Revenant O.S.T. Ryuichi Sakamoto / Alva Noto », sur Goute mes disques (consulté le )
- (en) « Best Original Score – Motion Picture », sur www.goldenglobes.com (consulté le )
- « Ryuichi Sakamoto Preps New Album », The Quietus, (lire en ligne, consulté le )
- « Le cinéma ASYNC de Ryuichi Sakamoto », sur Radio France (consulté le )
- « The International Jury 2018 », (consulté le )
- « Berlin annonce les jurés et les hommages de sa prochaine édition », sur Cineuropa (consulté le )
- « Berlinale 2018: Les prix les plus prestigieux vont aux femmes », sur Podcastjournal.net, (consulté le )
- « Berlinale 2018, c’est parti ! », sur CineReflex, (consulté le )
- (en) « Berlinale 2018: International Jury », sur Film Festival.com, (consulté le )
- « Cécile de France au jury du Festival de Berlin », sur rtbf.be, (consulté le )
- Stephen Nomura Schible (Ryuichi Sakamoto), « Ryuichi Sakamoto: Coda », (consulté le )
- (en) « Review: The stirring ‘Ryuichi Sakamoto: Coda’ evokes composer’s creativity and mortality », sur Los Angeles Times (consulté le )
- (en) Ben Kenigsberg, « Review: 'Ryuichi Sakamoto: Coda' Shows a Composer Attuned to Nature », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Ryuichi Sakamoto: Coda » (consulté le )
- (en) Sadie Rebecca Starnes, « Review: 'Ryuichi Sakamoto on Life, Nature and ‘Time’' », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Alex Greenberger, « Review: A Guide to the 2022 Venice Biennale National Pavilions, From Futuristic Gardens to AI-Influenced Performance Art », ARTnews.com, (lire en ligne, consulté le )
- « Ryuichi Sakamoto and Illia Bondarenko share track from Ukraine fundraiser album »
- (en) « https://queencitysoundsandart.wordpress.com/2022/06/05/ryuichi-sakamoto-and-illia-bondarenko-combine-violin-and-piano-for-piece-for-illia-as-an-expression-of-fragile-hope-and-resistance-in-the-ongoing-crisis-in-ukraine/ », sur Queen City Sounds and Art (consulté le )
- (en-US) Jeremy Allen, « Ryuichi Sakamoto 12 » , sur The Quietus, (consulté le ).
- Olivier Bénis, « Mort de Ryūichi Sakamoto, une vie au service de la musique de films, de séries et de jeux vidéo », sur France Inter, (consulté le )
- (en) « BAFTA - Film in 1984 » (consulté le ).
- Knowing when to keep quiet: Ryūichi Sakamoto, writer, pop star, 'not very good' actor and composer of film scores - including the Oscar-winning The Last Emperor - talks to Sheila Johnston about music and the movies, The Independent, 9 octobre 1992
- « Furyo - Fiche Technique », sur Sens Critique (consulté le )
- « Mort du compositeur japonais Ryūichi Sakamoto », Le Monde, .
- « Mort de Ryuichi Sakamoto, compositeur de la BO de "Furyo" et du "Dernier empereur" », sur BFM tv (consulté le )
- « Japanese Story Soundtrack (2003) », sur Soundtrack.Net (consulté le )
- « Babel Soundtrack (2006) », Soundtrack.Net (consulté le )
- « Babel », Imdb (consulté le )
- « Mor l'autor de la música de la cerimònia d'obertura de Barcelona 92 », sur Nacio Digital (consulté le )
- « Ryuichi Sakamoto était l’une des rares célébrités japonaises engagées politiquement », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- (en-GB) Alex Hoban, « Turning Japanese: The philosophy of Ryuichi Sakamoto », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne , consulté le )
- « Kraftwerk, YMO sing the No Nukes rally cry », The Japan Times, (version du sur Internet Archive)
- « The No Nukes 2012 Concert and the Role of Musicians in the Anti-Nuclear Movement », The Asia-Pacific Journal, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Daily Press Briefing - July 15, 2015 », Département d'État des États-Unis
- Philippe Pons, « Au Japon, Okinawa durcit le ton face au gouvernement central », Le Monde,
- (en-US) « Misako Koja and Ryuichi Sakamoto to co-produce song for Henoko Fund », sur Ryukyu Shimpo – Okinawa, Japanese newspaper, local news (consulté le )
- (en) « Ryuichi Sakamoto calls for stop to redevelopment plan for Tokyo's Jingu area », sur Japan Times (consulté le )
- « 坂本龍一、矢野顕子が仮面夫婦の関係に終止符 » [archive du ], sur e-entertainment.info, (consulté le ) Translation
- Vanshika Sharma, « Who is Norika Sora third wife of Ryuichi Sakamoto wife, bio, family and children », The Sport Grail, (lire en ligne, consulté le )
- Sadie Rebecca Starnes, « On Life, 'Time' and His Own Cancer », The New York Times, , p. C1 (lire en ligne , consulté le )
- (ja) « 坂本龍一さん死去、71歳 「YMO」「世界のサカモト」がん闘病力尽く ラストエンペラーで日本人初快挙 - スポニチ Sponichi Annex 芸能 » , sur Sponichi, (consulté le ).
- (en) « An Announcement », sur sitesakamoto.com (consulté le ).
- « Tengai Makyo Ziria », Hudson, (consulté le )
- Maggie Lee, « Review: ‘I Have to Buy New Shoes’ », sur Variety, Penske Media Corporation, (consulté le )
- Patryk Mrozek, « Ryuichi Sakamoto announces Nagasaki: Memories of My Son soundtrack release » [archive du ], sur Tiny Mix Tapes, (consulté le )
- « The Revenant (2015) », sur Soundtrack.Net, Autotelics (consulté le )
- « Your Face (2018) » (consulté le )
- Austin Jones, « Ryuichi Sakamoto's Soundtrack for Luca Guadagnino Short The Staggering Girl to Receive Wide Release », Paste, (lire en ligne, consulté le )
- Christian Eede, « Ryuichi Sakamoto Releases Score For Film 'Minamata' », The Quietus, (lire en ligne, consulté le )
- (ja) « 38e cérémonie des prix du film Mainichi - (1983年) », sur mainichi.jp (consulté le ).
- « Prix Ars Electronica SELECTION », sur Prix Ars Electronica (consulté le )
- « Music Plays Images x Images Play Music », sur Prix Ars Electronica (consulté le )
- (ja) « 7e cérémonie des Japan Academy Prize - (1984年) », sur www.japan-academy-prize.jp (consulté le ).
- « Music Database », sur Radio Swiss Jazz (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (it) Massimo Milano, Ryuichi Sakamoto : Conversazioni, Arcana, , 144 p. (ISBN 978-88-7966-137-9)
Liens externes
modifier
- (en) Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressources relatives à plusieurs domaines :
- Ressource relative au spectacle :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :