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En 1938, Jean Robert suit les cours du soir de la Ville de [[Paris]] dans l'atelier de [[Robert Lesbounit]]. Sur les conseils de son professeur, il adopte comme nom d'artiste le patronyme de sa mère, Ipoustéguy.
En 1938, Jean Robert suit les cours du soir de la Ville de [[Paris]] dans l'atelier de [[Robert Lesbounit]]. Sur les conseils de son professeur, il adopte comme nom d'artiste le patronyme de sa mère, Ipoustéguy.


En 1941, réfractaire au [[Service du travail obligatoire (France)|Service du travail obligatoire]] (STO) pendant l'[[Occupation de la France par l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale|Occupation]], il trouve à s'employer à la gare de [[Saintes]] où il échappe à un bombardement grâce à un soldat allemand qui lui ouvre la porte d'un blockhaus. Il fera don en 2001 à la Ville de Saintes de ''La Maison de Lénine'', visible à la gare.
En 1941, réfractaire au [[Service du travail obligatoire (France)|Service du travail obligatoire]] (STO) imposé pendant l'[[Occupation de la France par l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale|Occupation]], il trouve à s'employer à [[Gare de Saintes|la gare de]] [[Saintes]] où il échappe à un bombardement grâce à un soldat allemand qui lui ouvre la porte d'un blockhaus. Il fera don en 2001 à la Ville de Saintes de ''La Maison de Lénine'', visible à la gare.


En 1948, il participe selon les vœux de Robert Lesbounit à une expérience de travail collectif inspirée des chantiers médiévaux. Il a lui-même réalisé deux fresques à l'[[église Saint-Jacques-le-Majeur de Montrouge]].
En 1948, il participe selon les vœux de Robert Lesbounit à une expérience de travail collectif inspirée des chantiers médiévaux. Il a lui-même réalisé deux fresques à l'[[église Saint-Jacques-le-Majeur de Montrouge]].
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[[Henri-Georges Adam]] l'introduit au [[Salon de mai]] à Paris.
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En 1962, il entre à la galerie Claude-Bernard à Paris où il reste 22 ans.
En 1962, il entre à la galerie [[Claude Bernard (galeriste)|Claude-Bernard]] à Paris où il reste 22 ans.


En 1971, il édifie un ensemble de statues monumentales à l'[[Institut Laue-Langevin]] à Grenoble appelé ''Homme forçant l'unité''.
En 1971, il édifie un ensemble de statues monumentales à l'[[Institut Laue-Langevin]] à Grenoble appelé ''Homme forçant l'unité''.


En 1975, il réalise ''[[Hydrorrhage]]'', une sculpture commandée par la Ville de Paris qui est exposée en permanence au [[musée de la Sculpture en plein air]] à Paris et dans le parc de l'hôtel de ville de [[Bar-le-Duc]] ([[Meuse (département)|Meuse]]).
En 1975, il réalise ''[[Hydrorrhage]]'' une sculpture commandée par la Ville de Paris qui est exposée en permanence au [[musée de la Sculpture en plein air]] à Paris et dans le parc de l'hôtel de ville de [[Bar-le-Duc]] ([[Meuse (département)|Meuse]]).


En 1979, [[Berlin]] charge Ipoustéguy d'édifier devant la [[Salle des Congrès (Berlin)|Palais des Congrès]], le plus grand ensemble sculptural exécuté depuis la guerre par un homme seul : ''L'Homme construit sa ville''.
En 1979, [[Berlin]] charge Ipoustéguy d'édifier devant la [[Salle des Congrès (Berlin)|Palais des Congrès]], le plus grand ensemble sculptural exécuté depuis la guerre par un homme seul : ''L'Homme construit sa ville''.
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En 1988, il expose à la galerie D.M. Sarver « Aquarelles et Fruits ».
En 1988, il expose à la galerie D.M. Sarver « Aquarelles et Fruits ».


En 1989, l'œuvre monumentale ''À la santé de la Révolution'' est installée dans le [[parc Jean-Moulin - Les Guilands]] à [[Bagnolet]].
En 1989, l'œuvre monumentale ''À la santé de la Révolution'' est installée dans le [[parc Jean-Moulin–Les Guilands]] à [[Bagnolet]]/[[Montreuil (Seine-Saint-Denis)|Montreuil]].


En 1990, il est représenté par la galerie D.M. Sarver au Salon SAGA.
En 1990, il est représenté par la galerie D.M. Sarver au Salon SAGA.
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En 1994, il installe dans l'église de [[Dun-sur-Meuse]] sa sculpture monumentale ''Mort de l'évêque Neumann'', réalisée en 1976. Elle avait été refusée aux États-Unis.
En 1994, il installe dans l'église de [[Dun-sur-Meuse]] sa sculpture monumentale ''Mort de l'évêque Neumann'', réalisée en 1976. Elle avait été refusée aux États-Unis.


Certaines de ses œuvres sont présentées à [[Bar-le-Duc]] et le centre culturel Ipoustéguy à [[Dun-sur-Meuse]] conserve une collection, en particulier des marbres.
Certaines de ses œuvres sont présentées à [[Bar-le-Duc]], et le centre culturel Ipoustéguy à [[Doulcon]], commune limitrophe de [[Dun-sur-Meuse]], en conserve une collection, en particulier des marbres.


Ipoustéguy a été inhumé le {{date-|14|février|2006}} à Paris au [[cimetière du Montparnasse]] ({{16e|division}}). Sa tombe est ornée d'une de ses sculptures, ''Erose en sommeil''.
Ipoustéguy a été inhumé le {{date-|14|février|2006}} à Paris au [[cimetière du Montparnasse]] ({{16e|division}}). Sa tombe est ornée d'une de ses sculptures, ''Erose en sommeil''.


=== Distinctions ===
=== Distinctions ===
* {{Déco CLH}} (1984).
* 1984 : [[chevalier de la Légion d'honneur]].
* {{Déco COPA}} (2005).
* 2005 : [[Palmes académiques]].


=== Récompenses ===
=== Récompenses ===
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* [[Marseille]], [[musée Cantini]].
* [[Marseille]], [[musée Cantini]].
* [[Martigny]], [[Fondation Gianadda|Fondation Pierre-Gianadda]], parc de sculptures.
* [[Martigny]], [[Fondation Gianadda|Fondation Pierre-Gianadda]], parc de sculptures.
* [[Melbourne]], [[National Gallery of Victoria]].
* [[Melbourne]], [[musée national du Victoria]].
* [[New York]] :
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** [[musée Solomon R. Guggenheim]] ;
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* [[Toulouse]], artothèque.
* [[Toulouse]], artothèque.
* [[Troyes]], [[Musée d'Art moderne de Troyes|musée d'Art moderne]].
* [[Troyes]], [[Musée d'Art moderne de Troyes|musée d'Art moderne]].
* [[Washington DC|Washington]], [[Hirshhorn Museum and Sculpture Garden]].
* [[Washington (district de Columbia)|Washington]], [[Hirshhorn Museum and Sculpture Garden]].
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=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
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* {{Bases art}}
* {{Bases}}
* {{Dictionnaires}}
* {{Site officiel|url=http://www.ipousteguy.com|titre=}}.
* {{Site officiel|url=http://www.ipousteguy.com|titre=}}.
* [http://www.cercledart.com/catalogue_ouvrages/9782702202616_ipousteguy_arcs_et_traits ''Arcs et traits''] sur le site des Éditions Cercle d'Art.
* [http://www.cercledart.com/catalogue_ouvrages/9782702202616_ipousteguy_arcs_et_traits ''Arcs et traits''] sur le site des Éditions Cercle d'Art.
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[[Catégorie:Pseudonyme]]
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[[Catégorie:Naissance en janvier 1920]]
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[[Catégorie:Naissance dans la Meuse]]
[[Catégorie:Naissance à Dun-sur-Meuse]]
[[Catégorie:Décès en février 2006]]
[[Catégorie:Décès en février 2006]]
[[Catégorie:Décès dans la Meuse]]
[[Catégorie:Décès dans la Meuse]]
[[Catégorie:Décès à 86 ans]]
[[Catégorie:Décès à 86 ans]]
[[Catégorie:Personnalité enterrée au cimetière du Montparnasse (division 16)]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 16)]]
[[Catégorie:Mononyme d'artiste]]

Dernière version du 17 novembre 2024 à 16:28

Ipoustéguy
Ipoustéguy en 1995.
Naissance
Décès
Sépulture
Pseudonyme
IpoustéguyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Distinctions
Œuvres principales

Ipoustéguy, pseudonyme de Jean Robert, né le à Dun-sur-Meuse (Meuse) et mort le à Doulcon (Meuse) est un sculpteur et peintre français.

Il a réalisé 600 sculptures.

En 1938, Jean Robert suit les cours du soir de la Ville de Paris dans l'atelier de Robert Lesbounit. Sur les conseils de son professeur, il adopte comme nom d'artiste le patronyme de sa mère, Ipoustéguy.

En 1941, réfractaire au Service du travail obligatoire (STO) imposé pendant l'Occupation, il trouve à s'employer à la gare de Saintes où il échappe à un bombardement grâce à un soldat allemand qui lui ouvre la porte d'un blockhaus. Il fera don en 2001 à la Ville de Saintes de La Maison de Lénine, visible à la gare.

En 1948, il participe selon les vœux de Robert Lesbounit à une expérience de travail collectif inspirée des chantiers médiévaux. Il a lui-même réalisé deux fresques à l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Montrouge.

Il délaisse la peinture en 1953 au profit de la sculpture. Il ne cessera de dessiner et d'écrire.

Il travaille dans son atelier situé quartier des Gondoles à Choisy-le-Roi.

Henri-Georges Adam l'introduit au Salon de mai à Paris.

En 1962, il entre à la galerie Claude-Bernard à Paris où il reste 22 ans.

En 1971, il édifie un ensemble de statues monumentales à l'Institut Laue-Langevin à Grenoble appelé Homme forçant l'unité.

En 1975, il réalise Hydrorrhage une sculpture commandée par la Ville de Paris qui est exposée en permanence au musée de la Sculpture en plein air à Paris et dans le parc de l'hôtel de ville de Bar-le-Duc (Meuse).

En 1979, Berlin charge Ipoustéguy d'édifier devant la Palais des Congrès, le plus grand ensemble sculptural exécuté depuis la guerre par un homme seul : L'Homme construit sa ville.

En 1982, il réalise un ensemble monumental de quatre sculptures, dont une évocation de Louise Labé pour la place Louis-Pradel à Lyon et une évocation des Lyonnais avec une sculpture baptisée Les Guignols[1].

En 1985, devant la bibliothèque de l'Arsenal, place du Père-Teilhard-de-Chardin à Paris, il installe un portrait d'Arthur Rimbaud qu'il intitule L'Homme aux semelles devant.

En 1987, il édifie à Lyon la Fontaine Béraudier devant la gare de Lyon-Part-Dieu.

En 1986, il participe à une exposition de groupe à la galerie D.M. Sarver à Paris.

Porte du Ciel (2000), Brunswick, église Saint-Albert-le-Grand.

En 1988, il expose à la galerie D.M. Sarver « Aquarelles et Fruits ».

En 1989, l'œuvre monumentale À la santé de la Révolution est installée dans le parc Jean-Moulin–Les Guilands à Bagnolet/Montreuil.

En 1990, il est représenté par la galerie D.M. Sarver au Salon SAGA.

En 1991, il exécute la statue-colonne Nicolas Appert à Châlons-en-Champagne, commande de l'Association internationale Nicolas Appert.

En 1992, il érige une statue en bronze de 8 mètres de haut, Protection de la vie, à l'hôpital d'Osnabrück (Allemagne).

En 1999, il installe sa Porte du Ciel dans le couvent des Dominicains à Brunswick et une statue monumentale Ciel, Soleil, Lune à Salzgitter.

En 1994, il installe dans l'église de Dun-sur-Meuse sa sculpture monumentale Mort de l'évêque Neumann, réalisée en 1976. Elle avait été refusée aux États-Unis.

Certaines de ses œuvres sont présentées à Bar-le-Duc, et le centre culturel Ipoustéguy à Doulcon, commune limitrophe de Dun-sur-Meuse, en conserve une collection, en particulier des marbres.

Ipoustéguy a été inhumé le à Paris au cimetière du Montparnasse (16e division). Sa tombe est ornée d'une de ses sculptures, Erose en sommeil.

Distinctions

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Récompenses

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  • 1964 : prix Bright à la Biennale de Venise.
  • 1968 : prix de la ville de Darmstadt.
  • 1977 : grand prix national des arts.
  • 2003 : prix de sculpture de la Fondation Simone et Cino Del Duca à Paris.

Réception critique

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L’écrivain américain John Updike considère dans son ouvrage Un simple regard qu'Ipoustéguy est le « plus grand sculpteur français vivant ».

Collections publiques

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Publications

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  • Leaders et enfants nus, Livre-objet, Le Soleil Noir, 1970.
  • Sauve qui peut, Robin ! ou le don hérétique. Essai sur la sophoscatophagie, Paris, Grasset, 1978.
  • Arcs et traits, dessins et textes, Paris, Cercle d'art / galerie D.M. Sarver, 1989.

Illustration

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  • Robert Lebel, Léonard de Vinci ou la fin de l'humilité de Le Soleil Noir, 1974.

Notes et références

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Bibliographie

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  • Dominique Croiset-Veyre, Ipoustéguy. L'œuvre sculpté. Catalogue raisonné. 1938-2000, Éditions de la différence, 2001 (ISBN 2-7291-1378-9).

Liens externes

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