Dun-sur-Meuse
Dun-sur-Meuse | |
Ancienne citadelle de Dun-sur-Meuse depuis le fleuve. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Stenay et du Val Dunois |
Maire Mandat |
Pierre Ploner 2020-2026 |
Code postal | 55110 |
Code commune | 55167 |
Démographie | |
Gentilé | Dunois[1] |
Population municipale |
613 hab. (2021 ) |
Densité | 96 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 23′ 12″ nord, 5° 11′ 02″ est |
Altitude | 175 m Min. 170 m Max. 282 m |
Superficie | 6,41 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Stenay |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Dun-sur-Meuse est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Dunois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Dun-sur-Meuse est un petit bourg situé sur la route de Verdun à Sedan.
La partie basse du bourg est coincée entre la Meuse et la colline qui porte la partie haute : Dun-Haut. La colline est boisée et surplombe la vallée de la Meuse et la partie basse du village d'environ 80 m. La commune doit son nom à cette colline fortifiée : Dunum en langue celte.
Au sommet de la colline, on peut voir les ruines d'un château et une église du XIVe siècle.
Le nord et l'ouest de la commune sont délimités par la Meuse. Le sud de la commune est occupé par les bois de Chênois et de Bussy.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]- Sassey-sur-Meuse au nord ;
- Milly-sur-Bradon à l'est ;
- Fontaines-Saint-Clair au sud-est ;
- Liny-devant-Dun au sud ;
- Cléry-le-Petit au sud-ouest ;
- Doulcon à l'ouest.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meuse, le canal de l'Est Branche-Nord et la Vieille Meuse[2],[Carte 1].
La Meuse, d'une longueur de 486 km, est un fleuve européen qui prend sa source en France, dans la commune du Châtelet-sur-Meuse, à 409 mètres d'altitude, et se jette dans la mer du Nord après un cours long d'approximativement 950 kilomètres traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas[3].
Le canal de l'Est Branche-Nord, d'une longueur de 141 km, est un chenal et un cours d'eau naturel navigable qui relie Givet à Troussey, où il rejoint le canal de la Marne au Rhin[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 960 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mouzay », sur la commune de Mouzay à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 789,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,3 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Dun-sur-Meuse est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,1 %), terres arables (29,1 %), prairies (16,3 %), zones urbanisées (10,7 %), eaux continentales[Note 3] (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Duno, Dunis (époque mérovingienne) ; Castrum Duni in comitatu Dulcomensi ; Dunum nominatum (1065) ; Divum, Diviensis (1081) ; Dunum (1094) ; Dunensis-castrum (1094) ; Dunum castrum (1156) ; De Docini, de Doci-Liniaco (1183) ; Ante portam Duni-castri (1198) ; De Duno (1204) ; Dun-le-Château (1494) ; Castrum-Dunense (1580) ; Dun-le-Châtel (1588) ; Sancta-Maria de Duno-Castro (XVIe siècle) ; Dun-le-Chastel (1641) ; Notre-Dame de Dun-Chasteau (1648) ; D’Un (1712)[17].
Du radical indo-européen *dhun-, associant un relief et un habitat défendu « dune », à l’origine d’une racine celtique *dhuno dont le premier sens aurait été « clôture, zone enclose », d’où le gaulois dūnum qui a pris le sens de « citadelle, enceinte fortifiée »[18] et, par métonymie, celui de « colline, mont » puisque la plupart des citadelles étaient bâties sur des hauteurs.
La commune est drainée par la Meuse, Maas ; en wallon, Moûse ; en latin Mosa, un fleuve européen qui prend sa source en France et se jette dans la mer du Nord après un cours traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au XIe siècle, Godefroid II de Basse-Lotharingie, comte d'Ardennes, édifie un château sur la colline, que les sires d'Apremont complètent en 1402 par une enceinte fortifiée. Le duc de Bouillon, père de Turenne, s'empare de la forteresse en 1592. Sur ordre de Louis XIII, le château est démantelé en 1642, connaissant le même sort que la plupart des places fortes de Lorraine[19]. En 1648, Anne d'Autriche fit don de la ville au Grand Condé. La ville haute fut en grande partie détruite au cours de la Première Guerre mondiale. Les remparts de la ville sont en cours de restauration. Des bénévoles de l'association Chantiers histoire et architecture médiévales participent aux travaux depuis 2006[20].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2021, la commune comptait 613 habitants[Note 4], en évolution de −9,32 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 42,7 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 320 hommes pour 342 femmes, soit un taux de 51,66 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Église Notre-Dame-de-Bonne-Garde
[modifier | modifier le code]Elle est construite dans la ville haute en 1346[28] et est classée aux monuments historiques depuis 1920[29]. Elle est de style gothique rayonnant. L'église contient du mobilier classé également aux monuments historiques :
- une dalle funéraire sur le mur nord (classée M. H. en 1913),
- un buffet d'orgue du XVIIe siècle en bois, très endommagé pendant la Première Guerre mondiale (classé M. H. en 1913),
- un retable du XVIIIe siècle en bois, situé dans la chapelle des Morts dans le mur sud ; une Vierge à l'Enfant est disposée dans la niche centrale et on y voit également un pélican s'ouvrir le ventre pour nourrir ses petits (classé M. H. en 1913),
- une chaire à prêcher du XVIIIe siècle en bois (classé M. H. en 1936).
- une sculpture en marbre et bronze d'Ipoustéguy Mort de l'évêque John Neumann, réalisée en 1976 et installée en 2001.
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Extérieur
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Chaire
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Buffet de l'orgue
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Pierre tombale
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Nef
Chapelle Saint-Claude
[modifier | modifier le code]Elle est construite dans la ville basse en 1402 par Robert de Bar, pour le service des voyageurs. Elle a été restaurée au XIXe siècle.
Anciennes fortifications
[modifier | modifier le code]- La porte de Milly qui date de 1402 : elle était la sortie est de la ville fortifiée,
- La porte aux Chevaux qui date des XVe siècle et XVIIe siècle : par une volée d'escalier et via la rue Mi-le-Mont. Elle donne accès à la ville basse.
Cimetière militaire allemand
[modifier | modifier le code]Établi en décembre 1914 sur le chemin de Jumont par les troupes allemandes qui stationnent dans la ville jusqu'à la fin de septembre 1918[30]. Il reçoit les dépouilles de 1 664 hommes dont, notamment, celles des soldats grièvement blessés qui succombent dans le vaste hôpital militaire de guerre créé à Dun dès septembre 1914.
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Fortifications.
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Monument aux morts
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Cimetière allemand
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Godefroy II de Basse-Lotharingie, premier édificateur du château fort (ruiné) au XIe siècle.
- Frédéric de Lorraine, frère du précédent et élu pape sous le nom d'Étienne IX en 1057. Né à Dun-sur-Meuse vers 1020.
- Charles Georges Calixte Deslon, officier des hussards de Lauzun impliqué dans l'affaire de Varennes, en poste à Dun-sur-Meuse.
- Brice Jean-Baptiste Renard (1769-1854), général des armées de la République et de l'Empire y est né et décédé.
- Laura Leroux-Revault (1872-1936), peintre.
- Ipoustéguy (1920-2006), sculpteur, est né à Dun-sur-Meuse.
- Jean Minisini (1923-2006), acteur né à Dun-sur-Meuse.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
De gueules, à la tour d'argent, couverte, terrassée et flanquée de deux échauguettes due même, accostée de deux écussons d'azur semés de croix recroisetées au pied fiché, à deux bars adossés brochant et à la bordure, le tout d'or.
Commentaires : Ce blason est une reprise partielle du sceau de la prévôté de Dun (une tour antique ayant au sommet deux tournelles et de chaque côté de la tour un écusson aux armes de Bar)[31].
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Le sceau de Dun portait : une tour maçonnée de sable à la porte d'argent, couronnée et dentelée de cinq créneaux surmontés du pennon de l'ancienne baronnie, avec ces mots : Sceau de Dun le Château[31].
Les armoiries des sires de Dun étaient : de gueules à la croix d'argent[31].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Luc Flohic, Le Patrimoine des communes de la Meuse, Flohic Éditions, 1999
- Dun-sur-Meuse de 1377 à 1789 (D’après le « Manuel de la Meuse » de Jean François Louis Jeantin – Publication 1863)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de la Meuse
- Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Meuse
- Liste des monuments historiques de la Meuse
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Dun-sur-Meuse » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/meuse-55
- « Fiche communale de Dun-sur-Meuse », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Meuse »
- Sandre, « le canal de l'Est (Branche Nord) »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Dun-sur-Meuse et Mouzay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mouzay », sur la commune de Mouzay - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mouzay », sur la commune de Mouzay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Dun-sur-Meuse ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meuse, vol. 1, Paris, Impr. nationale, , p. 74.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 150.
- « Le château de Dun-sur-Meuse (55) », sur La Lorraine d'hier et d'aujourd'hui (consulté le ).
- « Association CHAM | présentation, historique, chantiers de bénévoles », sur cham-asso (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Dun-sur-Meuse (55167) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Meuse (55) », (consulté le ).
- « Eglise Notre-Dame de Bonne Garde à Dun-sur-Meuse - Découvrez cet édifice ouvert et accueillan », sur openchurches.eu (consulté le ).
- « Église Notre-Dame-de-Bonne-Garde », notice no PA00106531, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Par Au fil des mots et de l'histoire, « Le cimetière militaire allemand de Dun-sur-Meuse (55) », sur AU FIL DES MOTS ET DE L'HISTOIRE (consulté le ).
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872.