Première bataille de Zurich
Date | 4 au 7 juin 1799 |
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Lieu | Rivière Limmat à proximité de Zurich |
Issue | Victoire autrichienne |
République française République helvétique |
Saint-Empire |
André Masséna | Charles Louis d'Autriche Friedrich von Hotze |
30 000 hommes | 40 000 hommes |
1 700 hommes | 3 500 hommes |
Batailles
Guerre de la Deuxième Coalition
- Alexandrie (07-1798)
- Chebreiss (07-1798)
- Pyramides (07-1798)
- 1re Aboukir (08-1798)
- Sédiman (10-1798)
- Caire (10-1798)
- Samanouth (01-1799)
- El Arish (02-1799)
- Syène (02-1799)
- Jaffa (03-1799)
- Saint-Jean-d'Acre (03-1799)
- Mont-Thabor (04-1799)
- 2e Aboukir (07-1799)
- Damiette (11-1799)
- Héliopolis (03-1800)
- 3e Aboukir (03-1801)
- Mandora (03-1801)
- Canope (03-1801)
- Alexandrie (08-1801)
Coordonnées | 47° 22′ 00″ nord, 8° 33′ 00″ est | |
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La première bataille de Zurich eut lieu du 4 au 7 juin 1799, pendant les guerres de la Deuxième Coalition sur les rives de la Limmat, à proximité de Zurich, entre l'armée française commandée par le maréchal André Masséna et l'armée autrichienne, commandée par l'Archiduc Charles Louis d'Autriche.
40 000 Autrichiens défont 30 000 Français, forcés de se retirer laissant 1 700 morts contre 3 500 chez les Autrichiens.
Contexte
Le général Masséna dispose d'environ 70 000 hommes sur toute la Suisse, mais plusieurs facteurs réduisent ses forces opérationnelles. La République helvétique est une république sœur de la république française et le général français doit donc protéger ses frontières. Ses lignes sont donc très étendues. De plus, depuis le mouvement des forces autrichiennes dans les Grisons, plusieurs cantons[1] sont le cadre d'insurrections paysannes anti-françaises.
Les mouvements préliminaires du général autrichien von Hotze, effectués à partir du 1er mai, poussent Masséna à édifier un camp retranché aux abords de Zürich. Ce camp, appuyé sur les reliefs alentour, ne sera pas achevé lorsque la bataille commence par les assauts autrichiens.
La ville de Zurich a un intérêt stratégique, puisque au cœur des moyens de communication de la Suisse[2]. Sa configuration géographique la rend par ailleurs facile à défendre[3].
L'aile droite de l'armée française se positionne au niveau du village de Riesbach[4], une autre batterie est positionnée à Hirslanden. Les sommets de Zürichberg et Wipkingen (de) sont particulièrement fortifiés. La situation géographique est très favorable aux Français, et lorsque les Autrichiens arrivent, tous les ouvrages défensifs à l'exception de ceux de l'aile gauche sont achevés[5]. Cependant, Masséna néglige de construire des ponts sur la Limmat[6].
La bataille
L'Archiduc d'Autriche décide de porter le principal effort offensif contre le Zurichberg[7]. Le 2 juin, Jelačić s'avance en trois colonnes sur Zollikon, et parvient aux lacs de Zurich et de Greifen en repoussant les avant-postes français qui abandonnent Riesbach, Hirslanden et Fällanden, au sud-est de Zurich[8]. Les Français se retirent de la rive gauche de la Glatt, et les Autrichiens parviennent à prendre le seul pont sur cette rivière[9].
Conclusions et conséquences
Voir aussi
Notes
- Principalement les cantons de Schwyz, d'Uri et d'Unterwald
- Anonyme 1819, p. 325
- Anonyme 1819, p. 326
- Anonyme 1819, p. 328
- Anonyme 1819, p. 330
- Anonyme 1819, p. 332
- Anonyme 1819, p. 330
- Anonyme 1819, p. 335
- Anonyme 1819, p. 336
Sources
- Nicole Gotteri, La campagne de Suisse en 1799, Bernard Giovanangeli Éditeur, Paris, 2003, (ISBN 2-909034-35-6)
- Campagne de 1799 en Allemagne et en Suisse. Ouvrage traduit de l'allemand par un officier autrichien. Tome 1, (lire en ligne), « XIV Première bataille de Zurich le 4 juin ».