Bataille d'Ampfing
Date | |
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Lieu | Ampfing, en Bavière |
Issue | Victoire autrichienne[1] |
République française | Saint-Empire |
Paul Grenier | Jean-Baptiste d'Autriche |
18 000 hommes[2] | 27 000 hommes[3] |
193 morts 817 blessés 697 prisonniers[4] |
303 morts 1 690 blessés 1 077 prisonniers[1] |
Batailles
Guerre de la Deuxième Coalition
- Alexandrie (07-1798)
- Chebreiss (07-1798)
- Pyramides (07-1798)
- 1re Aboukir (08-1798)
- Sédiman (10-1798)
- Caire (10-1798)
- Samanouth (01-1799)
- El Arish (02-1799)
- Syène (02-1799)
- Jaffa (03-1799)
- Saint-Jean-d'Acre (03-1799)
- Mont-Thabor (04-1799)
- 2e Aboukir (07-1799)
- Damiette (11-1799)
- Héliopolis (03-1800)
- 3e Aboukir (03-1801)
- Mandora (03-1801)
- Canope (03-1801)
- Alexandrie (08-1801)
Coordonnées | 48° 16′ nord, 12° 25′ est | |
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La bataille d'Ampfing se déroule le et voit les deux divisions françaises de Paul Grenier se défendre contre l'Armée des Habsbourg pour le contrôle d'Ampfing (située à 63 km de Munich à l'est et à 8 km de Mühldorf am Inn à l'ouest) dans le sud de l'Allemagne durant la Seconde Coalition lors des guerres de la Révolution française.
Déroulement de la bataille
[modifier | modifier le code]Les Autrichiens, commandés par l'archiduc Jean, forcent les Français à battre en retraite mais subissent toutefois des pertes importantes.
Après l'expiration de la trêve estivale en , à la fois les armées autrichienne et française se précipitent pour venir à bout du camp adverse à l'est de Munich. L'archiduc Jean réussit à porter le gros de son armée contre l'aile gauche de l'armée de Jean Moreau, alors sous commandement de Paul Grenier près d'Ampfing. En infériorité numérique, les deux divisions françaises livrent un combat d'arrière-garde féroce pendant six heures avant de se replier en bon ordre.
Conséquences
[modifier | modifier le code]Les Autrichiens, malgré leurs pertes élevées (3 000 hommes), pensent que les Français sont en pleine retraite. Ils poursuivent l'armée française à travers un terrain boisé. Mais, au lieu de fuir, Moreau et ses troupes prennent position pour contrer les Autrichiens. Les deux armées s'affrontent dans la bataille décisive de Hohenlinden deux jours plus tard.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Smith 1998, p. 188.
- Arnold 2005, p. 274-275.
- Arnold 2005, p. 276-277.
- Arnold 2005, p. 220.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book, Londres, Greenhill, , 582 p. (ISBN 978-1-853-67276-7)
- (en) James R. Arnold, Marengo and Hohenlinden : Napoleon's rise to power, Barnsley, South Yorkshire, Pen & Sword Military, , 301 p. (ISBN 978-1-844-15279-7)