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Campagne-lès-Guines

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Campagne-lès-Guines
Campagne-lès-Guines
La mairie.
Blason de Campagne-lès-Guines
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Intercommunalité CC Pays d'Opale
Maire
Mandat
Bruno Demilly
2020-2026
Code postal 62340
Code commune 62203
Démographie
Gentilé Campagnards
Population
municipale
426 hab. (2021 en évolution de −4,27 % par rapport à 2015)
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 50′ 26″ nord, 1° 54′ 17″ est
Altitude Min. 21 m
Max. 160 m
Superficie 5,72 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Calais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calais-2
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Campagne-lès-Guines
Géolocalisation sur la carte : France
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Campagne-lès-Guines
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Campagne-lès-Guines
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Campagne-lès-Guines

Campagne-lès-Guines est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Campagnards.

La commune fait partie de la communauté de communes Pays d'Opale qui regroupe 23 communes et compte 25 186 habitants en 2021.

Village ancien, son histoire est longtemps marquée par la guerre de Cent Ans et l'occupation anglaise de Calais, très proche. Son nom est alors simplement « Campagne », jusqu'en 1790 où les réformes de la Révolution l'incorporent au canton de Guînes et lui donnent son nom actuel.

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie

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Localisation

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Campagne-lès-Guines est un village périurbain du Calaisis, au nord du département du Pas-de-Calais, situé entre les forêts de Guînes et d’Andres, à 12 kilomètres au sud de Calais (chef-lieu d'arrondissement et aire d'attraction) et du littoral de la Manche, à 25 kilomètres au nord-est de Boulogne-sur-Mer et à 28 kilomètres au nord-ouest de Saint-Omer.

Le sud du territoire communal est traversé par la LGV Nord et est limité par la Forêt domaniale de Guînes

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

Communes limitrophes de Campagne-lès-Guines
Andres,
Balinghem
Guînes Campagne-lès-Guines Rodelinghem
Bouquehault

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 5,72 km2 ; son altitude varie de 21 à 160 mètres[1].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

C'est dans la commune que le ruisseau d'Andres, cours d'eau naturel de 5,7 km, prend sa source et se jette dans le canal du haut banc et ruisseau d'Ardres, appelé aussi la rivière Neuve, au niveau de la commune des Attaques[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Campagne-lès-Guines[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 889 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licques à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 138,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité

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Espace protégé

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10].

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 ha réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[11].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : la forêt domaniale de Guînes et ses lisières. Cette ZNIEFF est située sur les marges des collines de l'Artois dont elle marque le rebord septentrional, en limite de la plaine maritime flamande[12].

et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la boutonnière de pays de Licques. Cette ZNIEFF, de 17 830 ha, s'étend sur 43 communes[13].

Au , Campagne-lès-Guines est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,5 %), zones urbanisées (7,7 %), forêts (2,9 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 188, alors qu'il était de 180 en 2013 et de 179 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 89,3 % étaient des résidences principales, 3,2 % des résidences secondaires et 7,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Campagne-lès-Guines en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,2 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,1 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Campagne-lès-Guines en 2018.
Typologie Campagne-lès-Guines[I 2] Pas-de-Calais[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 89,3 86 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,2 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 7,5 7,6 8,2
Panneau d'entrée de la commune.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Campaniæ, Campaignes et Campanies (1084), Campaneis (1122), Campaniis (1124), Campin (1145), Campaynes (1157), Campenes (XIIe siècle), Campainnes (1210), Campania (XIIIe siècle), Campines juxta Anders (1340), Campaingnes emprès Ghisnes (1422), Campaignes-emprez-le Bercq (1480), Campagnes juxta Guisnes (XVe siècle), Campen (1546), Campe et Camp (1556), Champagne (1583)[18].

Campagne vient du mot latin campus, « plaine, plaine cultivée, champs », du bas-latin campania « vaste plaine »[19] ; lès-Guines, car ces plaines sont situées près de Guînes, (lès signifiant « près de »). En français, la préposition « lès » signifie « près de ». D'usage vieilli, elle n'est guère plus rencontrée que dans les toponymes, plus particulièrement ceux de localités.

Campagne, petit village d'Artois situé près de Guînes, semble avoir une existence très ancienne. Au Moyen Âge on le désignait sous le nom de Campanies et, aux XIVe et XVe siècles, les Anglais le nommèrent Camp, jusqu'à la prise de Calais, en juillet 1347.

Campanies était l'une des douze pairies du comté de Guînes, alors appelé Ghysnes. Ces pairies avaient été créées en 928 par le comte Sifried, prince danois, dernier envahisseur normand en cette région, mais aussi considéré comme le premier ou un des premiers comtes de Guînes.

Lors de la signature en 1360 du traité de Brétigny, le village est délimité en deux parties, l'une anglaise, l'autre française, ce qui justifie les noms donnés à deux rues de Campagne : Rue Française (appelée de nos jours Rue Principale) et Rue Anglaise.

Au début du XXe siècle, Campagne est un village essentiellement rural disposant d'un riche patrimoine architectural avec ses sept châteaux et manoirs[20].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Guînes[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Calais-2

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Intercommunalité

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Campagne-lès-Guines était membre de la communauté de communes des Trois Pays, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Pays d'Opale dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793   Sulpice Berly   1er Maire
1829   Jean-Baptiste Duchateau    
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981   Louis Duchâteau    
Les données manquantes sont à compléter.
2001 2008 Philippe Demilly[21]   Retraité de la Sécurité Sociale de Calai
mai 2008 En cours
(au 4 février 2022)
Bruno Demilly   Ancien employé
Vice-président de la CC Pays d'Opale (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[22],[23],[24],[25],[26]

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Campagnards[27].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].

En 2021, la commune comptait 426 habitants[Note 5], en évolution de −4,27 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
335388392387424435426374399
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
414420408411388377403407409
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
405350350329325362350388347
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
336295296370406452454447446
2021 - - - - - - - -
426--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 220 hommes pour 227 femmes, soit un taux de 50,78 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
2,2 
4,1 
75-89 ans
9,4 
12,4 
60-74 ans
12,5 
28,7 
45-59 ans
27,0 
16,3 
30-44 ans
15,8 
15,4 
15-29 ans
18,1 
22,6 
0-14 ans
15,0 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Associations

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Campagne-lès-Guines compte quelques associations[réf. nécessaire] :

  • L'association des fêtes.
  • Le football club qui compte environ 175 licenciés.
  • Le club de ping-pong compte 36 engagés. Ce club est présidé par M. Gilliot.
  • L'association "Les Amis de Saint Martin".
  • Le parcours aventure (ou accrobranche) dans les arbres.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Martin :
    Cette église est la troisième que le village ait connue. La première fut détruite en 1544 par les troupes d'Henri II, puis une seconde fut érigée après la Guerre de Cent Ans au centre du cimetière. Après plus de deux siècles, la seconde église se trouvant dans un état de délabrement extrême, la municipalité décida la construction de l'actuelle église Saint-Martin, qui fut ouverte au culte en 1873. Sa cloche, mise en service la même année, se nomme Louise Adélaïde Alix Charlotte Marie Sophie Élise.
    Le coq surmontant le clocher fut remplacé en 1970, celui-ci avait servi de cible d'entrainement aux soldats allemands durant la Seconde Guerre mondiale.
  • Le monument aux morts[33].
  • Le château de la Futaie.
  • La villa des Glycines.
  • Le château du Val Doré.
  • Sauveterre.
  • Villa « Les Fougères ».
  • Le château de la Garenne.
  • Villa Beaugrand.
  • Un sentier de randonnée PR traverse le village et permet d'accéder au GR 128/GRP du tour du Boulonnais.

Personnalités liées à la commune

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Le nom de certains seigneurs de Campagne nous est parvenu :

  • Heremar de Campaignes est présent vers 1084 à l'inhumation d'Adèle, épouse de Baudouin Ier de Guînes dans l'abbaye Saint-Médard d'Andres[34].
  • Geoffroy de Campaignes et Henry Ier son frère sont témoins de chartes passées en 1120 par Manassès Ier de Guînes en faveur de l'abbaye Saint-Léonard de Guînes[35]. Henry Ier est retrouvé en 1127 dans une charte du même Manassès en faveur de l'abbaye de Saint-Bertin[36].
  • Baudouin de Campagne et Henry II de Campagne, son frère, sont témoins entre 1151 et 1160 de chartes passées par Arnould Ier de Guînes en faveur de l'abbaye de Clairmarais[37]. Après 1160, on retrouve Baudouin de Campagne qui est devenu seigneur d'Hames et Henry II qui est devenu seigneur d'Andres. Henry II épouse Adelis de Conteuille[38].
    Baudouin avait fait une belle alliance en épousant Adelis, sœur d'Enguerrand de Fiennes et était en cour auprès du comte de Flandres Philippe d'Alsace. Il eut donc l'audace de provoquer le retrait de Pierre, abbé d'Andres, en Poitou auprès de l'abbaye mère de celle d'Andres. Il fallut toute la persuasion d'Arnould Ier de Guînes pour négocier le retour de Pierre ce qui eut lieu quelque temps plus tard[39].
  • Sous le comte de Guînes, Baudouin II de Guînes, Baudouin de Campagne est témoin d'une charte donnée par le dit comte Baudouin en faveur de l'abbaye d'Andres, vers 1170[40]. À la même époque, Baudouin de Campagne et Eustache son fils sont présents à une cour plénière et solennelle tenue à Guînes par Baudouin II, et il fait partie des plèges (cautions) avec d'autres seigneurs, de la dîme qu'Adolphe d'Alès engagea à Pierre, abbé d'Andres, moyennant un prix de 85 marcs d'argent. Baudouin II de Guînes tient cette assemblée en tant que protecteur et avoué de l'abbaye d'Andres, le jour où Henry II de Campagnes devait combattre à Guînes contre le champion de Baudouin de Campagnes son frère[41].
  • Henry II ayant laissé en mourant un fils en bas âge nommé Henry III et deux filles, Adelis et Aliénor, son frère Baudouin en prit la tutelle contre la volonté de leur mère Adelis de Conteuille[39]. Adelis de Campagne va épouser Raoul ou Rodolphe de Fiennes, fils d'Eustache II de Fiennes, et frère d'Enguerrand de Fiennes[38].

Héraldique

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Blason de Campagne-lès-Guines Blason
D’azur au lambel de cinq pendants cousu de gueules* en chef.
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives.
Adopté par la municipalité.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau d'Andres (E4190820) » (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Campagne-lès-Guines et Licques », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « ZNIEFF 310013720 - La forêt domaniale de Guînes et ses lisières », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF 310013274 - La Boutonnière de Pays de Licques », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Calais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 82-83.
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 314.
  20. Image auteur par défaut J.-P. P. (CLP), « Nos villages d’antan : Campagne-lès-Guînes à l’aube du XXe siècle : le début du XXe siècle est l’âge d’or des cartes postales. Des chevaux tractant des charrettes, peu de véhicules à moteur, des routes en terre battue ou parfois pavées, les villages respiraient le calme de la vie campagnarde. L’église, la mairie, l’école, parfois un moulin, une gare, un cours d’eau, quelques commerces, structuraient la vie des villageois. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Monsieur Philippe Demilly », sur libramemoria.com, (consulté le ).
  22. Dominique Salomez, « Campagne-lès-Guînes: l’église et la salle des fêtes, principales réalisations du mandat : À quelques mois de la fin du mandat et des municipales, l’heure est au bilan pour les maires. Aujourd’hui, Bruno Demilly. Élu maire de Campagne-lès-Guînes en 2008, Bruno Demilly brigue un nouveau mandat. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Réélu pour le mandat 2014-2020 : SE. M. (CLP), « Campagne-lès-Guînes : un deuxième mandat pour Bruno Demilly », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. M.L. (CLP), « Campagne-lès-Guînes : école, assainissement, place du village dans les projets du maire : Comme elle l’a fait avec les bilans des maires avant les élections, « La Voix du Nord » propose une nouvelle série consacrée aux projets des maires. Quels engagements ? Quels grands chantiers ? Quelles priorités ? Réponses avec Bruno Demilly, maire de Campagne-les-Guînes. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  26. Réélu pour le mandat 2020-2026 ! « Campagne-lès-Guînes: Bruno Demilly élu maire pour la troisième fois : Ce lundi, les membres du conseil municipal élus en mars se sont réunis afin d’installer le conseil. Bruno Demilly a été élu à l’unanimité maire pour la troisième fois », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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