27e division d'infanterie (France)
27e division d'infanterie 27e division d'infanterie alpine | |
Insigne de la 27e division d'infanterie Alpine (1939) | |
Pays | France |
---|---|
Branche | Armée de terre |
Type | Brigade |
Rôle | Infanterie Infanterie de montagne |
Garnison | Varces |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Première Guerre mondiale 1914 - Bataille de la Mortagne 1914 - 1re Bataille de Picardie 1915 - 2e Bataille de Champagne 1916 - Bataille de Verdun 1917 - opération Alberich 1917 - Bataille du Chemin des Dames 1917 - Bataille de la Malmaison 1918 - bataille des Flandres 1918 - 4e bataille de Champagne Seconde Guerre mondiale 1940 - Bataille de France |
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La 27e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.
Les généraux commandant la 27e division d'infanterie
[modifier | modifier le code]- - : général Cambriels
- 1876 : général d'Auvergne
- 1879 : général d'Aries
- - : général de Saint-Hilaire
- : général Fay
- : général Lespieau
- - : général Zédé
- - : général Faure-Briguet
- : général Marchand
- : général Soyer
- : général Courbebaisse
- : général de Ferron
- : général Espinasse
- : général Baret
- : général Blazer
- : général de Bazelaire
- - : général Legrand
- : général Barthélémy
- - : général Roux
- - : général Farret[Note 1]
- 1923 : général Demetz
- 1928 : général Feantz
Les généraux commandant la 27e division d'infanterie alpine (DIAlp)
[modifier | modifier le code]- - : général Dosse
- 1931 : général Pellegrin
- 1934 : général Godfroy
- 1937 : général Cartier
- - 1940 : général Doyen
- 1940 : général de Bizemont
- 1940 : Colonel Marie
- 1944 : lieutenant-colonel Vallette d'Osia
- 1945-1946 : général Molle
- 1949 : général Collignon
- 1951 : général Humbert
- 1952 : général Vallette d'Osia
- 1955 : général Gouraud
- 1957 : général Guérin
- 1958 : général Faure
- 1960 : général de Camas
- 1961 : général Simon
- 1962 : général Le Ray
Les généraux commandant la 27e brigade alpine
[modifier | modifier le code]- 1963 : général Hallé
- 1965 : général Thénoz
- 1967 : général Lescan
- 1969 : général Etcheverry
- 1971 : général Vaillant
- 1973 : général Laurens
- 1975 : général Bosshardt
Les généraux commandant la 27e division alpine
[modifier | modifier le code]- 1976 : général Laurens
- 1978 : général Astorg
- 1980 : général Barthez
- 1982 : général Gaillard
- 1984 : général Lionnet
- 1986 : général d'Auber de Peyrelongue
- 1988 : général Giraud
- 1990 : général Basseres
- 1993 : général Meyer
Les généraux commandant la 27e division d'infanterie de montagne
[modifier | modifier le code]- 1994 : général Meyer
- 1995 : général Glevarec
- 1997 : général Allamand
Les généraux commandant la 27e brigade d'infanterie de montagne
[modifier | modifier le code]Voir sur la page de la 27e brigade d'infanterie de montagne
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Mobilisée dans la 14e Région, la division appartient au 14e corps d'armée, au sein de la 1re armée française.
Composition au cours de la guerre
[modifier | modifier le code]- 53e brigade :
- 75e régiment d'infanterie d' à
- 140e régiment d'infanterie d' à
- 14e bataillon de chasseurs alpins d'août à
- 54e brigade :
- 52e régiment d'infanterie d' à
- 7e bataillon de chasseurs alpins d'août à
- 415e régiment d'infanterie de à
- 416e régiment d'infanterie et de à
- 8e régiment d'infanterie territoriale d'août à
- Cavalerie :
- 9e régiment de hussards (1 escadron)
- Artillerie :
- 2e régiment d'artillerie de campagne (3 groupes 75) d' à
- 1er régiment d'artillerie de montagne (1 batterie de 65) d' à
- 2e régiment d'artillerie de montagne (1 batterie de 65) d' à
- 124e batterie de 58 du 6e régiment d'artillerie de campagne de à
- 101e batterie de 58 du 2e régiment d'artillerie de campagne de janvier à
- 6e groupe de 155c du 114e régiment d'artillerie de juillet à
- Génie :
- 4e régiment du génie (compagnie 14/1)
Historique
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]- 5 – : transport par VF dans les Vosges, vers Lépanges ; concentration.
- 9 – : mouvement offensif, par Corcieux, vers les cols du Bonhomme et de Sainte-Marie.
- 13 - : combats vers le col du Bonhomme et vers Sainte-Marie-aux-Mines. À partir du , mouvement par Saales, en direction de Schirmeck : combats vers Salm et Vaquenoux, puis défense de la région est de Prayé, col du Hantz.
- – : repli vers la Meurthe, dans la région Moyenmoutier, Ban-de-Sapt. À partir du 25, engagée dans la Bataille de la Mortagne :
- Offensive en direction de Raon-l’Etape et combats vers Saint-Blaise-la-Roche. Puis le 27, repli derrière la Meurthe.
Combats vers Étival, Saint-Remy, Nompatelize, La Bourgonce, La Salle et la Croix-Idoux. À partir du , offensive jusque dans la région de Senones, Raon-l'Étape.
- 13 – : retrait du front et mouvement vers Rambervillers. À partir du 14, occupation de la ligne de la Meurthe, entre Baccarat et Saint-Clément.
- 17 – : retrait du front, et, à partir du 19, transport par VF, de la région de Châtel-sur-Moselle, au nord-est de Clermont. À partir du 21, mouvement par étapes vers le nord, par Rollot et Arvillers, jusque vers Rosières-en-Santerre.
1915
[modifier | modifier le code]- – : engagée dans la 1re Bataille de Picardie : violents combats vers Maucourt, Chaulnes, Lihons et Vermandovillers. Stabilisation et occupation d’un secteur vers Maucourt et Herleville (guerre des mines)[1].
- 17 - : attaques françaises et contre-attaques allemandes.
- 8 – : retrait du front et repos vers Breteuil. À partir du , transport par VF dans la région de Courtisols.
- – : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers le moulin de Perthes et le bois Sabot, réduit à gauche, le , jusqu’à l’est du bois Sabot. Engagé du 25 au 29 septembre, dans la 2e Bataille de Champagne. Attaques françaises à l’est de la cote 193, et enlèvement de toute la 1re position allemande.
- : réduction de la zone d’action qui est limitée, à droite, à la cote 193.
- – : retrait du front et repos vers Courtisols et Pogny. À partir du , transport par VF dans la région de Giromagny ; repos, instruction. À partir du , mouvement, par Mélisey et Plombières-les-Bains, vers le camp d'Arches ; instruction. À partir du , occupation d’un secteur vers l’Hartmannswillerkopf, sous les ordres de la 66e DI. À partir du , mouvement vers Montbéliard ; travaux. À partir du , transport par VF dans la région de Gondrecourt. Repos vers Ligny-en-Barrois.
1916
[modifier | modifier le code]- - : mouvement vers la région sud de Souilly, puis vers celle de Verdun. À partir du , engagée dans la bataille de Verdun, d'abord par éléments vers la ferme de Thiaumont et Damloup, puis à partir du en entier vers le sud de Damloup et d'Eix.
- - : retrait du front (éléments en secteur jusqu'au ), puis transport par camions vers Pierrefitte ; repos.
- - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers le sud du village des Éparges et Bonzée.
- : attaque allemande.
- 12 - : retrait du front, puis occupation d'un secteur entre la route de Verdun et Vaux-devant-Damloup et la ferme Dicourt, éléments en secteur dès le .
- : attaque française sur le bois du Chênois.
- - : retrait du front, repos vers Chaumont-sur-Aire. À partir du , transport par VF dans la région de Fismes.
- - : occupation d'un secteur vers Loivre et Berry-au-Bac.
1917
[modifier | modifier le code]- - : retrait du front ; repos et instruction vers Ville-en-Tardenois. À partir du , mouvement par étapes vers Neuilly-en-Thelle ; repos.
- 2 - : transport par camions vers Hangest-en-Santerre et occupation d'un secteur entre Chilly et la route d'Amiens à Roye.
- - : retrait du front (relève par les troupes britanniques) ; repos vers Breteuil.
- - : occupation d'un secteur entre l'Avre et la route d'Amiens et de Roye. À partir du , poursuite des troupes allemandes lors de leur repli stratégique (opération Alberich) : combats à Jussy et à Hinacourt. À partir du , occupation d'un secteur vers Essigny-le-Grand et au nord de Vendeuil. À partir du , en seconde ligne.
- 2 - : retrait du front, mouvement vers Noyon ; repos et travaux. Le , mouvement vers Jussy et le vers Noyon ; repos.
- - : occupation d'un secteur vers Urvillers et Grugies.
- 8 - : retrait du front, mouvement vers Noyon ; puis transport par camions vers Fismes.
- - : engagée dans la bataille du Chemin des Dames, occupation d'un secteur entre la ferme d'Hurtebise et la route de Paissy à Ailles.
- : violente attaque allemande.
- - : retrait du front, mouvement vers Lassigny et à partir du , instruction au camp.
- - : mouvement vers Jussy, puis occupation d'un secteur vers Moÿ-de-l'Aisne et Urvillers.
- - : retrait du front, mouvement vers Salency ; repos. Le , mouvement vers Attichy et à partir du , travaux préparatoires vers le moulin de Laffaux en vue de l'offensive projetée.
- - : engagée dans la bataille de la Malmaison vers la ferme de Mennejean et le moulin de Laffaux ; progression jusqu'à l'Ailette. Organisation des positions conquises vers Anizy-le-Château et la ferme Rosay.
- - : retrait du front et transport par camions dans la région Chamant, Senlis, Gonesse (camp retranché de Paris) ; à partir du mouvement par étapes vers Senlis ; repos.
- 7 - : mouvement vers Attichy ; repos.
- - : transport par VF d'Attichy dans la région de Mailly-le-Camp ; repos et instruction au camp.
1918
[modifier | modifier le code]- - : transport par VF de Mailly-le-Camp dans la région de Luxeuil-les-Bains ; repos. À partir du , occupation d'un secteur entre le canal du Rhône au Rhin et Burnhaupt-le-Haut ; à partir du , extension du front à gauche jusqu'à Leimbach.
- - : retrait du front et repos vers Héricourt et Champagney. À partir du , transport par VF dans les Flandres (région de Dunkerque) ; repos vers Bergues, puis travaux dans la partie sud des monts des Flandres.
- - : engagée dans la bataille des Flandres, occupation d'un secteur vers le nord de Bailleul et le château de Locre.
- : attaque sur Koutkot et Haegedoorne.
- - : retrait du front et repos vers Oudezeele. À partir du , transport par VF, de Saint-Omer, dans la région de Coulommiers, puis transport par camions vers le front.
- - : occupation de positions de seconde ligne vers Prosnes. Du 15 au , éléments engagés dans la 4e bataille de Champagne, résistance à l'offensive allemande. À partir du , occupation d'un secteur entre la ferme de Moscou et la Suippe, combats dans cette région.
- 7 - : retrait du front, repos dans la région de Châlons-sur-Marne, Épernay. À partir du , mouvement par étapes vers Cumières par Pocancy.
- - : transport par VF vers Lunéville et à partir du occupation d'un secteur vers Domèvre-sur-Vezouze et Leintrey.
- - : retrait du front et repos vers Gerbéviller. Le , mouvement vers Rosières-aux-Salines en vue de participer à l'offensive en préparation.
Rattachements
[modifier | modifier le code]Affectation organique : 14e CA, d’ à
- -
- 20 -
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- 17 -
- 2 -
- 17 -
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- -
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- 10-
- Détachement d'Armée du Nord
- -
- Groupement Pétain
- -
L'Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Avant le début de la guerre en août 1939, la division est organisée comme suit[2] :
- 53e brigade d'infanterie :
- 99e régiment d'infanterie alpine à Lyon
- 5e demi-brigade de chasseurs alpins :
- 54e brigade d'infanterie :
- 159e régiment d'infanterie alpine à Briançon
- 7e demi-brigade de chasseurs alpins à Gap
- 93e régiment d'artillerie de montagne à Grenoble
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition en 1940
[modifier | modifier le code]En mai 1940, la 27e division d'infanterie alpine se compose de :
- 71e régiment d'infanterie
- 140e régiment d'infanterie alpine
- 159e régiment d'infanterie alpine
- 7e demi-brigade de chasseurs alpins
- 58e régiment d'artillerie divisionnaire
- 258e régiment d'artillerie lourde divisionnaire
- 20e groupe de reconnaissance de division d'infanterie
- et tous les services (Sapeurs mineurs, télégraphique, compagnie auto de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation etc.)
Reconstitution de la 27e division d'infanterie alpine en septembre 1944
[modifier | modifier le code]En septembre 1944, une « Division Alpine » est créée pour encadrer les FFI des Alpes. Elle est confiée au colonel Vallette d’Osia et installe son PC à Challes-les-Eaux. Elle est réorganisée à partir de bataillons FFI. En novembre la division est rebaptisée 27e DIA (Division d’Infanterie Alpine) et elle reprend l’insigne d'origine. En janvier 1945, la division est confiée au général Molle, dont l'adjoint est le colonel Valette d'Osia, puis intégrée au détachement d'armée des Alpes (DAA), créé le 1er mars 1945, commandé par le général Doyen. Son infanterie comprend alors deux demi-brigades de chasseurs alpins :
- La 5e demi-brigade, commandée par le colonel de Galbert, avec le 7e BCA (commandant de Buttet), le 13e BCA (commandant Héritier) et le 27e BCA (commandant Godard).
- La 7e demi-brigade, commandée par le lieutenant-colonel Le Ray, avec le 6e BCA (commandant Costa de Beauregard), le 11e BCA (capitaine Grand) et le 15e BCA (commandant Lecoanet)
ainsi que le 159e RIA (lieutenant-colonel Marielle-Tréouart).
Historique
[modifier | modifier le code]En date du , dans une convention militaire française, secrète, avec la Suisse, le général Prételat fait allusion au détachement formé par les 13e et 27e division d'infanterie et la 2e brigade de spahis du 7e corps de la 8e armée chargé de prendre contact avec l'aile gauche de l'armée suisse, vers Bâle dans la trouée de Gempen.
Le 8 juin 1940, la division contre-attaque sur le Mont-de-Soissons, livrant des combats très violent.
En janvier 1945 le général Molle (et son adjoint le colonel Valette d'Osia) prend le commandement de la division reconstituée en septembre 1944 qui est la division principale du détachement d'armée des Alpes sous le commandement, à partir du 1er mars, du général Doyen. La division passe à l’offensive du 23 mars au 28 avril 1945. Les Allemands sont contraints d'abandonner la crête des Alpes et les troupes françaises peuvent pénétrer en Italie.
Depuis 1945
[modifier | modifier le code]Le 4 septembre 1945 , elle remplace la 4e division marocaine de montagne dans la zone d'occupation française en Autriche qui disparait le 26 octobre 1955[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Né le 23 mai 1861 à Paris, il était colonel commandant du 101e régiment d'infanterie. Il meurt le 30 janvier 1928 à Paris 17e
Références
[modifier | modifier le code]- Du 27 mai au 18 juin 1915, la 53e brigade est détachée de la DI., dans le secteur d’Hébuterne, et remplacée dans le secteur de Lihons, par la 309e brigade, 154e DI.
- « Présentation de l'armée française de 1914 à 1939 », dans Armée française durant la période du 10 mai au 25 juin 1940 (lire en ligne), p. 43
- François Pernot, Sécurité européenne, frontières, glacis et zones d'influence : De l'Europe des alliances à l'Europe des blocs (fin XIXe siècle - milieu XXe siècle), Presses universitaires de Rennes, , 257 p. (ISBN 978-2753503595, lire en ligne), Stéphanie Plouvier, La défense des Alpes autrichiennes face à une menace soviétique entre 1945 et 1955, p. 242-452.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Ordre de bataille de l'armée française en août 1914
- Liste des brigades françaises de la Première Guerre mondiale
- Liste des divisions françaises de la Première Guerre mondiale
- Liste des divisions françaises de la Seconde Guerre mondiale
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Sites officiels :
- Sites des anciens :
- Autres sites :