Alex Mawimbe
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Alex Mawimbe', anciennement connu sous le nom Ato Malinda[1], est une artiste visuelle née au Kenya en 1981 et vivant aux Pays-Bas (à Rotterdam), aux États-Unis et au Kenya.
Biographie
[modifier | modifier le code]Née en 1981 au Kenya, elle a grandi aux Pays-Bas, au Kenya et aux États-Unis. Elle a étudié l’histoire de l’art et la biologie moléculaire à l’Université du Texas à Austin, de 2000 à 2003, puis à prolonger cette formation par une maîtrise en beaux-arts à Transart Institut, à New York, plusieurs années plus tard, en 2014[2]. Elle s'est tout d'abord manifestée en tant que peintre et utilise maintenant divers modes de création y compris les performances et la vidéo[2].
Ses travaux ont interrogé la nature de l'identité africaine[3],[4]. Elle s'est attaché à dissiper les notions d'une Afrique unitaire. Elle s'est intéressée également aux questions de genre et à la sexualité féminine. Elle a voulu également raconter la vie des homosexuels opprimés au Kenya, contraints de vivre leurs choix dans la clandestinité[5].
Son travail mêle performance, dessin, peinture, installation, vidéo et confection d'objets en céramique. Elle a exposé ou a participé notamment au Salon urbain de Douala (SUD) en 2010[6], à la Neue Gesellschaft für Bildende Kunst (NGBK) à Berlin et au ARoS Aarhus Kunstmuseum en 2011, au Museum für Moderne Kunst à Francfort-sur-le-Main en 2014, à la Biennale de Dakar toujours en 2014[2], à des événements du Musée national d'art africain- Smithsonian Institution en 2015 et 2016[7],[8], au Iwalewahaus à Bayreuth en 2015, au Musée d'art moderne Louisiana au Danemark en 2015 et au Brooklyn Museum en 2016.
Mawimbe est l'une des premières lauréates des prix sur l'art africain décernés par la Smithsonian Institution en 2016[8]. Elle s'est vu attribuer également le One Minutes Award en 2012 dans la catégorie «moving photography»[9], ainsi que le Smithsonian African Artist Award en 2016.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Guardian staff reporter, « We’ll stay silent no more over sexual harassment in the art world », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).
- Daniel Jack Lyons, « Mshoga Mpya : Performance, 2014 », Dak'Art, (lire en ligne)
- Roxana Azimi, « L’Afrique s’expose à l’Armory Show de New York », Le Monde, (lire en ligne)
- « Ato Malinda : Curaçao (2010) », Africultures, (lire en ligne)
- Roxana Azimi, « Retour sur la Croisière noire à Bruxelles », Le Monde, (lire en ligne)
- (en) Kerstin Pinther, Berit Fischer et Ugochukwu-Smooth C. Nzewi, New Spaces for Negotiating Art (and) Histories in Africa, LIT Verlag Münster, (lire en ligne), p. 124
- (en) Peggy McGlone, « At 80, Johnnetta Cole reflects on her career and the controversial Cosby exhibition », The Washington Post, (lire en ligne)
- (en) « Inaugural African Art Awards go to Yinka Shonibare MBE, Ato Malinda and the Ford Foundation », Contemporary And, (lire en ligne)
- « Ato Malinda », sur Contemporary And
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pensa, Iolanda (Ed.) 2017. Public Art in Africa. Art et transformations urbaines à Douala /// Art and Urban Transformations in Douala. Genève: Metis Presses (ISBN 978-2-94-0563-16-6).