Aller au contenu

Ana Helena Chacón

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ana Helena Chacón
Illustration.
Ana Helena Chacón Echeverría en 2010.
Fonctions
Deuxième vice-présidente de la République du Costa Rica

(4 ans)
Président Luis Guillermo Solís
Prédécesseur Luis Liberman
Successeur Marvin Rodríguez Cordero
Biographie
Nom de naissance Ana Helena Chacón Echeverría
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissance San José
Nationalité Costaricienne
Parti politique PUSC (1983-2010)
PAC (depuis 2013)
Diplômée de Université latine du Costa Rica

Ana Helena Chacón Echeverría, née le à San José, est une femme politique costaricienne. Elle est ministre de la Sécurité publique entre 2002 et 2006, députée entre 2006 et 2010 puis deuxième vice-présidente de la République entre 2014 et 2018 (le premier vice-président étant Helio Fallas Venegas), sous la présidence de Luis Guillermo Solís.

Elle est diplômée en relations internationales.

Elle est ministre de la Sécurité publique entre 2002 et 2006, et députée entre 2006 et 2010 pour le parti centriste Unidad Social Cristiana puis deuxième vice-présidente de la République entre 2014 et 2018, sous la présidence de Luis Guillermo Solís[1].

Elle est ambassadrice du Costa Rica à Madrid depuis [2].

Vision politique

[modifier | modifier le code]

Au niveau social, Ana Helena Chacón Echeverría s'est distinguée au Costa Rica par une approche progressiste des questions liées aux droits des populations LGBTI[3],[1], aux droits des personnes handicapées, à l'accès à la procréation médicalement assistée, et à l'interruption médicale de grossesse [4].

Le , alors vice-présidente mais agissant de façon intérimaire comme présidente de la République[5], elle soumet une demande d'avis consultatif auprès de la Cour interaméricaine des droits de l'homme[6] au sujet des demandes de changement de nom conformément à l'identité de genre des personnes ainsi qu'aux droits patrimoniaux découlant d'un lien existant entre personnes du même sexe[7]. Le [8], la Cour interaméricaine a ensuite rendu l'avis consultatif 24/17, allant dans ce sens[9],[10]. Victor Madrigal-Borloz[11], expert indépendant des Nations unies sur la protection contre la violence et la discrimination fondées sur l'orientation sexuelle et l’identité de genre a salué cette décision[12],[13].

Les dernières décisions des juridictions constitutionnelles des pays latino-américains, comme le Costa Rica[14] et l'Équateur en 2018 (cas Satya (es)), montrent l'impact de cet avis consultatif dans l’élargissement des droits des populations LGBTI dans la région[15].

Au niveau économique, Chacón-Echeverría a une vision plutôt libérale. Elle croit aux bénéfices de la participation dans l'économie globale pour son pays[16]. Elle a notamment soutenu le traité de libre-échange entre les pays intégrant le Marché commun centraméricain, la République dominicaine et les États-Unis aussi connu sous le nom Accord de libre-échange d'Amérique centrale ou DR-CAFTA[17].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b (es) Luis Ramírez Salazar, « Exvicepresidenta Ana Helena Chacón es la nueva embajadora de Costa Rica en España », sur ameliarueda.com (consulté le )
  2. « Inicio - Actividades y Agenda - Presentación de Cartas Credenciales », sur www.casareal.es (consulté le )
  3. (es) « Vicepresidenta Ana Helena Chacón celebró dictamen de la CIDH en reconocido bar LGBTI La Avispa | Teletica », sur teletica.com (consulté le )
  4. (es) Shirley Ugalde Periodista graduada de la Universidad de Costa Rica Durante 10 años editó una revista de gastronomía y turismo, « Ana Helena Chacón: “Las mujeres mueren dando vida” », sur Revista Perfil, Grupo Nación (consulté le )
  5. Demande d'avis consultatif (lire en ligne)
  6. « Corte IDH - Observaciones a la Solicitud de Opinión Consultiva », sur www.corteidh.or.cr (consulté le )
  7. Cour intéramericaine des droits de l'homme, Soumission de demande d'avis consultatif (lire en ligne)
  8. « Press Releases », sur www.corteidh.or.cr (consulté le )
  9. Dans son rapport annuel, le juge intéraméricain Roberto F. Caldas, président de la Cour a affirmé : « Particulièrement, j’aimerais mettre l’accent sur l’Avis Consultatif OC-24/17 Identité de genre, et égalité et non-discrimination aux couples de même sexe. Quant à la protection des couples de même sexe, la Cour a réitéré que la Convention Américaine ne protège pas un modèle déterminé de famille, étant donné que la définition même de famille n’est pas exclusive de celle intégrée par des couples hétérosexuels. En ce sens, ce Tribunal a soutenu qu’afin de garantir les droits des couples de même sexe il n’est pas nécessaire de créer de nouvelles figures juridiques, et par conséquent, a décidé d’étendre les institutions existantes aux couples composés de personnes de même sexe, y compris le mariage, conformément au principe pro persona »
  10. Cour intéraméricaine des droits de l'homme, Rapport annuel 2017, San José, Costa Rica, , 205 p. (lire en ligne)
  11. https://www.ohchr.org/en/issues/sexualorientationgender/pages/index.aspx
  12. « Les garanties décrites par la Cour dans cet Avis consultatif auront une incidence extrêmement positive en matière de lutte contre la stigmatisation, de promotion de l’intégration socioculturelle et de renforcement de la reconnaissance juridique de l’identité de genre »
  13. « La Cour interaméricaine des droits de l’homme affirme les droits liés à l’orientation sexuelle, l’identité de genre et l’expression du genre », sur Réseau-DESC (consulté le )
  14. (es) Luis Ramírez Salazar, « Más de tres meses después, Sala IV notifica fallo sobre matrimonio igualitario », sur ameliarueda.com (consulté le )
  15. (es) « Fallo de Corte Constitucional de Ecuador alienta otros pedidos de LGBTI », sur El Universo, (consulté le )
  16. (es) « Ana Helena Chacón asegura que no ha cambiado de opinión del TLC, pero concentra su candidatura en otros temas | Crhoy.com », sur CRHoy.com | Periodico Digital | Costa Rica Noticias 24/7 (consulté le )
  17. (es) Alejandro Fernández Sanabria, « Ana Helena Chacón: 'Hay suficientes programas sociales, el problema es cómo los estamos implementando' », sur El Financiero, Grupo Nación (consulté le )

Article connexe

[modifier | modifier le code]