Art et Décoration
Art et Décoration | |
Affiche de Mucha pour la revue (1901). | |
Pays | France |
---|---|
Zone de diffusion | France |
Langue | français |
Périodicité | Mensuel - 9 n°/an |
Genre | Arts décoratifs |
Prix au numéro | 4,50 € |
Diffusion | 241 818[1] ex. (2011) |
Date de fondation | 1897 |
Ville d’édition | Levallois-Perret |
Propriétaire | CMI France (depuis 2019) Hachette Filipacchi Associés (jusqu'en 2019) |
Directeur de publication | Valérie Salomon |
Directeur de la rédaction | Danièle Gerkens |
Rédacteur en chef | Nathalie Soubiran |
ISSN | 0004-3168 |
Site web | https://www.elle.fr/Deco/Art-decoration |
modifier |
Art et Décoration est un magazine mensuel de décoration français créé en 1897 et consacré à l'origine aux arts décoratifs et aux nouvelles tendances (art nouveau, art déco, etc.). Le titre est repris en 2008 par Hachette Filipacchi Médias, puis revendu à Czech Media Invest.
Histoire du support (1897-1958)
[modifier | modifier le code]Art et décoration est au départ sous-titré « revue mensuelle d'art moderne » : le fondateur est Émile Lévy, éditeur et patron de la Librairie centrale des beaux-arts, située au 13 rue Lafayette à Paris. Le premier numéro sort en et fait soixante-quatre pages, les vignettes sont de Maurice Pillard Verneuil. Le comité de rédaction de la revue comprend : Puvis de Chavannes, Vaudremer, Eugène Grasset, Jean-Paul Laurens, Jean-Charles Cazin, Luc-Olivier Merson, Emmanuel Frémiet, Oscar Roty et Lucien Magne[2]. Plusieurs affiches promotionnelles (extérieures et intérieures) sont produites, soit sur commande, soit à l'issue d'un concours avec appel aux lecteurs. La revue s'inspire donc de sa consœur britannique The Studio avec qui elle échange même des articles ; Gabriel Mourey, très lié à ce magazine anglais, devient un temps le rédacteur en chef d’Art et Décoration.
Le principal concurrent de cette revue est L'Art décoratif, sous-titrée au départ « revue internationale d'art industriel et de décoration », lancée par Julius Meier-Graefe, en octobre 1898, en partenariat avec Dekorative Kunst (Munich, jusqu'en 1899). Gustave Soulier (1872-1937), ancien secrétaire de rédaction d'Art et Décoration, reprend la direction de cette revue en 1903 ; ce périodique disparaît en mai 1914[3].
La publication d'Art et Décoration est suspendue d' jusqu'au mois d', du fait du premier conflit mondial, au cours duquel, Émile Lévy, le directeur de publication, meurt en 1916. La revue et la librairie sont reprises par son neveu Albert Lévy. De jusqu'au début des années , Léon Deshairs, futur directeur de l'École des arts décoratifs, en est le rédacteur en chef[4],[5]. En 1922, la revue reprend le titre L'Art décoratif[6] ; puis en , Les Échos de l'industrie des arts ; en 1936, elle reprend L'Architecte (fondée en 1906). L'un des principaux collaborateurs est François Thiébault-Sisson (1856-1944). En 1933, Albert Lévy et le rédacteur en chef Louis Chéronnet inaugurent une galerie d’art à Paris. En 1937, Albert Lévy cède à Charles Massin sa revue. Le siège déménage au 2 rue de l'Échelle. Le dernier numéro avant la guerre est illustré par Fernand Léger (n° 2, nouvelle série)[2].
Une nouvelle série démarre en 1946 (l'actuelle, qui compte désormais plus de 500 numéros). La couverture du n° 6 est illustrée par Henri Matisse[2]. En mai-, le magazine fusionne avec Le Décor d'aujourd'hui. Durant les années 1960-1970, la direction est assurée par Jean Massin.
En 2008, les Éditions Massin, propriétaire du titre, le revendent à Hachette Filipacchi Médias.
De nos jours
[modifier | modifier le code]Contenu et concept
[modifier | modifier le code]Art et Décoration est un magazine populaire[7] dans le domaine de la décoration[8],[9].
Le magazine sort à une cadence de neuf numéros par an et chaque numéro contient en moyenne 240 pages. En , l'éditeur a publié le 500e numéro, sur le thème de l'élégance française.
Les chiffres clefs
[modifier | modifier le code]Diffusion et audience
[modifier | modifier le code]En moyenne, le magazine est diffusé à 241 818 exemplaires[1] (2011).
Art et Décoration regroupe 3,215 millions de lecteurs LDP[10].
Structure du lectorat
[modifier | modifier le code]La structure du lectorat est la suivante[11] :
66 % de femmes | 17 % de 15-34 ans | 63 % d’actifs | 71 % de propriétaires | ||||||
34 % de 35-49 ans | 40 % d’urbains | 73 % en maison individuelle | |||||||
49 % de 50 ans et + | 43 % de foyers CSP+ |
Répartition des ventes
[modifier | modifier le code]La répartition des ventes est la suivante[11] :
64 % ventes kiosques
24 % abonnements
12 % autres (par tiers ou différée)
Anciennes couvertures et affiches
[modifier | modifier le code]-
.
-
.
-
.
-
Affiche par Gustave Lorain (vers 1900).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- OJD 2011
- Clémence Blanchard, « Connaissez-vous l'histoire du magazine Art et Décoration ? - Elle Décoration », sur elle.fr (Elle Maison), (consulté le ).
- « L'Art décoratif (1898-1914) », notice bibliographique sur la base Agorha - INHA.
- Maud Allera, « La photographie à la Librairie centrale des Beaux-Arts : Éditions Albert Lévy (1906-1936) », Les cahiers de l'École du Louvre, no 10 2017, , p. 3 (e-ISSN 2262-208X, DOI https://doi.org/10.4000/cel.545, lire en ligne, consulté le ).
- « Le quarantième anniversaire d'"Art et décoration" » (Collection complète. Tome LXVI), Art et décoration, Paris, Charles Massin, Albert Lévy, (consulté le ), p. 1.
- L'Art décoratif : revue internationale d'art industriel et de décoration (1898-1914), notice du Catalogue général de la BNF.
- 241.818 exemplaires OJD 2011
- Présentation du magazine sur Maison et Déco
- Leader de la presse maison en diffusion et en audience
- ONE 2011. LDP = Dans le cadre d'un support presse, nombre de personnes déclarant avoir lu, feuilleté ou consulté un support de presse au cours d'une période de référence : la veille pour les quotidiens, pendant la semaine écoulée pour les hebdomadaires, au cours des quinze derniers jours pour les bimensuels...) voir la définition.
- ONE 2011
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Anciens numéros (1897-1937) sur Gallica