Auguste Bossu
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Ne pas confondre avec Jean Bossu, architecte.
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Auguste Bossu (né le 3 juillet 1889 à Saint-Étienne, mort le 17 février 1946 à Saint-Étienne également[1]) est un architecte français de la première moitié du XXe siècle qui exerça principalement à Saint-Étienne.
Réalisations
[modifier | modifier le code]Ses œuvres principales sont :
- Les Maisons sans escalier, situées rue Daguerre (1933 et 1940). Elles comportent 35 logements chacune, dans lesquels la distribution verticale se fait exclusivement au moyen d'une rampe hélicoïdale. Leur nom d'origine, les « immeubles Bizillon », provient du cabaret dit « châlet Bizillon » présent sur le site au préalable. Leur nom devant la postérité vient quant à lui du pragmatisme des Stéphanois.
- l'Immeuble Moderne (1929).
Une grande partie de ses réalisations prit forme au sein de la « Société des Immeubles par Étages » qu'il fonda avec l'architecte François Clermont. Cette société proposait la copropriété comme une solution à la crise du logement de l'Entre-deux-guerres.
Postérité
[modifier | modifier le code]L'œuvre de Bossu est aujourd'hui méconnue, surtout du fait que sa plus grande réalisation ne représente pas plus de quarante logements.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Registre des actes de naissance de la ville de Saint-Étienne - 1889 - acte no 1728 », sur www.archinoe.net/cg42, Archinoé, (consulté le ) : « Le trois juillet à neuf heures et demie du matin ... Jean Claude Bossu âgé de quarante un ans ajusteur rue de la Plagne 16 … enfant de sexe masculin né dans son domicile hier à sept heures du soir de lui déclarant et de Marguerite Déléage … prénom de Auguste », p. 157
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
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: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Gérard Monnier, Histoire critique de l'architecture en France 1918-1950, Éditions Philippe Sers, ; les pages 131, 132 et 133 sont en grande partie consacrées à Auguste Bossu, ainsi que l'illustration de couverture, qui représente l'immeuble construit à Saint-Étienne, rue des Creuzes, en 1930.
