Christophe Cavard
Christophe Cavard | |
Christophe Cavard en 2012. | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (5 ans) |
|
Élection | 17 juin 2012 |
Circonscription | 6e du Gard |
Législature | XIVe (Cinquième République) |
Groupe politique | ÉCOLO (2012-2016) SER (2016-2017) |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Philippe Berta |
Conseiller général du Gard | |
– (15 ans, 10 mois et 29 jours) |
|
Circonscription | Canton de Saint-Chaptes |
Prédécesseur | Jean Carreyron |
Successeur | Bérengère Noguier |
Biographie | |
Nom de naissance | Christophe Michel Pierre Cavard |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Die (Drôme, France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF (1986-2009) EÉLV (2009-2015) PÉ (depuis 2016) |
Profession | Éducateur |
Députés du Gard | |
modifier |
Christophe Cavard, né le à Die, est un homme politique français.
Il est élu député de la sixième circonscription du Gard en 2012 pour Europe Écologie Les Verts. Il quitte le parti en 2015 puis rejoint le Parti écologiste dissident l'année suivante. Il n'est pas réélu en 2017.
Biographie
[modifier | modifier le code]Christophe Cavard a grandi à Nîmes dans le quartier du Mas de Mingue où il a fait sa scolarité. Professeur de judo, il devient ensuite éducateur social et fonde le centre social Odyssée à Redessan. Il préside le syndicat mixte des Gorges du Gardon[1] depuis 2001, labellisées « réserve mondiale de biosphère » par l'UNESCO en 2015[2], cette structure publique de gestion œuvre notamment pour l'obtention du label « Grand site de France » pour les gorges du Gardon.
Christophe Cavard devient membre du Parti communiste français (PCF) en 1986[3] à l'âge de 16 ans, engagé alors contre la loi Devaquet[4]. Il rejoint Europe Écologie Les Verts (EELV) en 2009, qu'il quitte en 2015.
Il bat, lors des élections cantonales de 1998 et contre toute attente, le maire socialiste de Sauzet et conseiller général sortant Jean Carreyron[5] et devient conseiller général communiste du canton de Saint-Chaptes. Il est réélu en 2004, et devient vice-président du conseil général du Gard délégué aux politiques d'insertion (RMI-RSA).
En 2006, il est membre du collectif d'initiative unitaire et populaire (CIUP), qui prône une VIe République ; il en devient l'un des porte-parole nîmois avec Jean-Marie Angelini, Janie Arnéguy, Frédéric Deschamps, Jean-Marc Philibert et Michel Perfettini[6].
En 2007, il participe à la campagne électorale de José Bové, candidat à l'élection présidentielle[7],[8]. Il quitte le PCF en 2009 et rejoint Europe Écologie pour la campagne des européennes conduite par Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly et José Bové.
En 2011, il est candidat aux élections cantonales, cette fois sous l’étiquette Europe Écologie Les Verts. Il est à nouveau élu conseiller général face au FN Simon Latorre. Il devient alors vice-président du département chargé de la prévention des risques naturels, et président du premier groupe écologiste au conseil général du Gard.
Il est élu député de la 6e circonscription du Gard lors des élections législatives de 2012, avec sa suppléante Sandra Solinski[9], dans le cadre de l'accord entre le Parti socialiste et EELV. Il est membre de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale.
En , lors des élections municipales à Nîmes, il s'engage sur la liste Nîmes Capitale conduite par Françoise Dumas.
En , il annonce son départ d'EELV, dénonçant la « violence » d’un parti « en déliquescence » et qui « va dans le mur »[10]. Il siège cependant toujours au sein du groupe écologiste[11].
Le , il annonce sa candidature à l'élection régionale de 2015 en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées[12],[13] et explique ses désaccords avec Gérard Onesta[14]. À la tête de la liste écologiste et citoyenne « Le Bien commun[15],[16] » au niveau régional et dans le Gard, il est secondé dans le département par Bérengère Noguier[17]. Il dit, avec ses colistiers, vouloir participer à fonder une coopérative politique citoyenne[18]. Il obtient 1,70% des suffrages (il est donc éliminé) et il appelle à voter en faveur de la liste conduite par Carole Delga.
Le 19 mai 2016, avec cinq autres députés, il quitte le groupe écologiste, provoquant sa dissolution, et rejoint le groupe socialiste[19].
Candidat à sa propre réélection lors des élections législatives de 2017, sous l'étiquette du Parti écologiste, il est soutenu par le Parti socialiste et l'Union des démocrates et des écologistes. Sa suppléante est Fatima El Hadi[20]. Il est cependant éliminé dès le premier tour[21].
Lutte contre le terrorisme et l'embrigadement des jeunes
[modifier | modifier le code]Christophe Cavard a été membre de trois enquêtes parlementaires relative à la lutte contre le djihadisme[22]. Il a présidé la première commission d'enquête de la XIVe législature relative à ce sujet, liée aux fonctionnement des services de renseignements à la suite notamment de l'affaire Merah[23].
Questions carcérales
[modifier | modifier le code]La prison de Nîmes est l'une des plus surpeuplées de France avec jusqu'à 240% de surpopulation. Christophe Cavard en tant que député s'est impliqué dans la réhabilitation de cette prison dont le dossier est aujourd'hui en progrès[24].
Familier des questions carcérales, il se rend régulièrement à la maison d'arrêt de Nîmes[25] accompagné de journalistes comme l'autorise la loi datant d'avril 2015[26] comme ceux de TF1[27] ou de Libération.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Site du syndicat mixte des Gorges du Gardon.
- « Gard : les gorges du Gardon désignées Réserve de biosphère par l'Unesco », sur MidiLibre.fr (consulté le ).
- Voir sur objectifgard.com.
- « Christophe Cavard, libertaire de contraste », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Avis de décès de Jean Carreyron », sur midilibre.com.
- « Le collectif d'initiative unitaire et populaire s'organise pour 2007-2008 », Midi Libre, no 22 272, , p. 2.
- « Christophe, infatigable collecteur de promesses », sur leparisien.fr (consulté le ).
- Sylvia Zappi, « Des communistes dissidents aux avant-postes de la campagne Bové », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- Nîmoise, elle est responsable de l'ingénierie et de l'appui pédagogique au Centre de ressources gardois pour la maîtrise des savoirs de base (CEREGARD) ; voir « Sandra Solinski en binome avec Cavard » sur christophecavard.eelv.fr et « Notre équipe » sur ceregard.fr.
- Raphaëlle Besse Desmoulières, « Christophe Cavard : « EELV va dans le mur » », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- « Christophe Cavard : "EELV va dans le mur" », Le Monde, 5 juin 2015.
- Coralie Mollaret, « RÉGIONALES Le député gardois Christophe Cavard se lance dans la bataille », objectifgard.com.
- « Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées : l'écologiste Christophe Cavard présente une liste », lepoint.fr.
- « Lettre ouverte au vitriol de l'écologiste Cavard contre… l'écologiste Onesta », sur MidiLibre.fr, (consulté le ).
- Site Bien commun.
- Le Journal du Gers, 10/10/2015 - Le Parti de la Nation Occitane adhère à la démarche du Bien Commun
- Coralie Mollaret, « Régionales : Le député Cavard présente sa liste “Le Bien Commun” dans le Gard », sur objectifgard.com, .
- « Bien commun : une coopérative politique », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- Louis Hausalter, « Les députés écolos se font hara-kiri à l'Assemblée », marianne.net, 19 mai 2016.
- Diplômée en économie sociale familiale, elle est déléguée syndicale, membre du comité d’entreprise et déléguée du personnel dans une association de service à la personne. Elle s'est engagée en politique après le « choc » de l'élection de 2002, qui a mené Jean-Marie Le Pen au second tour de l'élection présidentielle. Elle s'est spécialisée dans le droit du travail, la formation et le dialogue social.
- Résultat des législatives 2017 : Véronique Massonneau éliminée dans la Vienne, Le Monde, 12 juin 2017.
- Coralie Mollaret, « GARD Djihadisme : 4 clefs pour comprendre l'action du député Cavard », sur Objectif Gard, (consulté le ).
- « Une commission pour faire toute la lumière sur les attentats », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
- « Christophe Cavard : "La maison d’arrêt de Nîmes sera réhabilitée" », sur MidiLibre.fr, (consulté le ).
- « Dans la “pétaudière” de la maison d’arrêt de Nîmes », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Après les parlementaires, les journalistes en prison », sur lejdd.fr (consulté le ).
- Abdel Samari, « VIDÉO Le 20h de TF1 au cœur de la prison de Nîmes avec le député Christophe Cavard », sur Objectif Gard, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Canton de Saint-Chaptes
- Conseil général du Gard
- Liste des conseillers généraux du Gard
- Liste des députés du Gard
- Sixième circonscription du Gard
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :